Quelles sont les pratiques réelles des élèves en phase de recherche d’informations ?

COMMENT LE SYSTÈME SCOLAIRE S’EST-IL APPROPRIE LA QUESTION DE LA CULTURE DE L’INFORMATION ?

A ce stade, nous avons fait une présentation succincte dès éléments théoriques qui se cachent derrière l’expression « culture de l’information ». C’est sur la base de ces travaux que l’Éducation Nationale a mis en place un enseignement à l’information. Dans cette première partie, nous allons étudier quelle est la position du Ministère de l’Éducation Nationale au sujet de la culture de l’information. Premièrement, nous verrons pourquoi le système scolaire cherche à inculquer une bonne Culture de l’Information auprès des élèves. Ensuite, nous verrons quelles ont été les mesures historiques qui ont été mises en place par l’État pour favoriser l’enseignement de la Culture de l’Information, et quelles ont été leurs évolutions. Enfin, nous étudierons le principal moyen actuel utilisé par l’Éducation Nationale pour favoriser la Culture de l’Information : le Brevet Informatique et Internet (B2i).

De l’importance de la Culture de l’Information

Dans notre problématique, nous posons la question des pratiques de recherche sur l’Internet, en lien avec plusieurs observations que j’avais effectué. Si l’Éducation Nationale cherche à promouvoir la Culture de l’Information, c’est avant tout à cause de l’importance que le média Internet occupe dans la vie de tous les jours des élèves.
Nous avons vu ce qu’est la Culture de l’Information. Néanmoins, nous n’avons pas encore eu l’occasion de voir clairement quelles sont les incidences de la Culture de l’Information sur les individus. Pourquoi l’Éducation Nationale cherche-t-elle à inculquer une bonne Culture de l’Information auprès des élèves ? Si les raisons que l’on peut trouver sont multiples, nous avons retenu trois grandes catégories de justifications qui permettent d’expliquer les orientations idéologiques des différentes mesures adoptées par l’Éducation Nationale. Premièrement, nous verrons que les élèves sont de plus en plus exposés aux informations, et ce de façon non contrôlée, par le biais d’Internet. Ensuite, nous verrons que la Culture de l’Information aura une incidence directe dans la vie de nos élèves en tant que futurs citoyens. Enfin, nous mobiliserons la notions de « Translittératie » pour montrer en quoi la société contemporaine nécessite de posséder une bonne Culture de l’Information.

La Culture de l’Information est importante car Internet est le média le plus utilisé par les jeunes

Dans notre problématique, nous nous sommes interrogés sur les pratiques que les élèves mettent en œuvre lorsqu’ils utilisent l’Internet. Si nous nous intéressons tant à Internet, c’est avant tout parce que ce média est aujourd’hui le média le plus utilisé par les jeunes, et c’est ce fait qui, en grande partie, pousse l’Éducation Nationale à intensifier les enseignements liés à la Culture de l’Information. Ainsi, avant d’expliquer le lien entre la Culture de l’Information et le média Internet, il nous faut étudier l’importance de ce média dans la vie quotidienne des jeunes, et comprendre que former des élèves aptes à adopter de bonnes postures sur l’Internet est important. Internet est très utilisé chez les jeunes et représente le moyen essentiel par lequel ils acquièrent des informations. Si de nombreuses études vont dans ce sens, nous avons souhaité nous baser sur des travaux relatifs à des élèves de lycée. Nous nous sommes donc basés sur l’étude«Observatoire 2013-2014 des pratiques numériques des jeunes » de JEHEL (Maître de conférence en Sciences de l’Information et de la Communication) et du Centre d’Entraînement aux Méthodes d’Éducation Active (CEMEA) de Basse Normandie (2014). L’objet de cette étude était, à l’aide d’un questionnaire, de « connaître l’état des pratiques et la perception de l’internet par les élèves ». Ces travaux ont l’avantage de proposer des informations au sujet d’élèves dont le profil paraît relativement moyen : élèves de filière générale, technologique et professionnelle, élèves qui n’ont pas disposé de formation pédagogique spécifique. Il permet aussi d’apprécier les pratiques Internet d’élèves issus de milieux sociaux variés, avec une forte proportion d’élèves issus des catégories populaires. Il y est décrit en détail les activités qui appellent les élèves à utiliser l’Internet, qu’elles soient scolaires ou ludiques. Enfin, les auteurs montrent eux-même que la structure de la population interrogée risque d’avoir des effets sur leurs résultats (par exemple : il y a plus de garçons interrogés que de filles, ce qui va augmenter le poids de certaines activités dans les réponses). Néanmoins, ce travail nous pourrait assez clair et généraliste pour être utilisé. Plusieurs éléments peuvent être relevés à partir de ces travaux :
D’une part, on y apprend que l’Internet est effectivement un média très utilisé par les jeunes. On apprend aussi que les élèves ont une activité de recherche d’information chez eux puisqu’ils s’informent sur les sujets qui les intéressent. De plus, les jeunes sont primairement exposés à l’information à travers les réseaux sociaux, qui constituent une de leurs principales sources d’informations. Or, il se trouve que la transmission de l’information par ce medium est particulière (bouche à oreille, buzz, information non contrôlée, information qui circule d’un individu à l’autre, déformée, trafic d’images, de faits…). Enfin, d’après les réponses recueillies par JEHEL, la peur des fausses informations reste néanmoins fréquente, ce qui montrerait que les élèves ont un minimum de méfiance envers l’Internet.
L’Internet serait donc une des premières sources d’information des jeunes, et ils y accéderaient d’une façon relativement autonome, avec peu de contrôles surtout en ce qui concerne l’information issue des réseaux sociaux, qui circule sous forme de bouche à oreille et qui est souvent modifiée et orientée. Il est possible de croiser ces observations avec celles réalisées par d’autres auteurs. On peut par exemple utiliser les documents résumés produits par GUILLOU (conférencier, consultant et Observateur du numérique éducatif et des médias numériques), et notamment son document « Pratiques numériques médiatiques des jeunes, enjeux et perspectives » disponible sur Slideshare et regroupant des données issues d’un grand nombre d’études. Parmi les données intéressantes, nous pouvons relever les suivantes :
– 94 % des 12-17 ans disposent d’une connexion internet personnelle.
– 77 % des moins de 17 ans utilisent Internet chaque jour.
– 60 % des 6/moins de 16 ans ont une utilisation solitaire de l’Internet, sans contrôle des parents.
– 54 % des 6/15 ans demandent à Google quand leurs parents ne savent pas répondre à une question.
– Les 13/17 ans passent en moyenne 5h/jour sur l’Internet.
– 89 % des 11/17 ans disent qu’il serait difficile de se passer d’Internet au quotidien.
– 88 % des 11/17 ans disent adopter un « comportement prudent » sur Internet, sans qu’il soit précisé ce qu’ils entendent par « comportement prudent ».
– 74 % des 8/16 ans utilisent Internet pour l’école.
-76 % des 6/16 ans disent que les infos sur Internet ne sont pas toutes fiables.

Historique des mesures mises en place par l’Éducation Nationale

Maintenant que nous avons étudié en quoi il est nécessaire de former les élèves à la culture de l’information et que nous avons vu quelles sont les grandes compétences qui doivent idéalement être inculquées aux élèves selon les auteurs ayant travaillé sur le sujet, nous allons voir comment ces orientations théoriques se sont traduites en actions concrètes. Quelles ont été les mesures historiquement mises en place par l’Éducation Nationale ? L’analyse des mesures effectivement mises en place par l’Éducation Nationale nous permettra de visualiser comment la question de l’information a été développée au fil du temps, et surtout de voir auprès de quelle vision l’Éducation Nationale se place. Essaye-t-elle de favoriser la maîtrise de l’information ? La culture de l’information ? C’est ce à quoi nous allons nous intéresser dans cette partie. Internet est souvent considéré comme étant un média récent ; en France, c’est au début des années 2000 que ce média a commencé à s’imposer. L’Institut National de la Statistique et desEtudes Economiques (INSEE) a produit plusieurs documents qui nous permettent de nous rendre compte de l’évolution de l’accès à l’Internet en France. Ainsi, dans un article d’INSEE PREMIERE paru en 2000, ROUQUETTE nous apprend les éléments suivants : « En mai 1999, 23 % des ménages possédaient un micro-ordinateur, contre 19 % un an plus tôt. La connexion domestique à Internet, encore rare, s’est également développée, passant de 2 % à 7 % des ménages, sur la même période »
Dans un autre article paru en 2005 dans la même revue, ARTHAUT nous présente des informations plus récentes : « Les utilisateurs d’internet sont passés de 150 000 en 1995 à 26 millions en 2005 en France. Le nombre d’abonnés a quadruplé entre début 2000 (3,1 millions) et fin 2005 (13,1 millions). Avec un accès à haut débit qui passe de 50 000 à 9,5 millions d’abonnés sur cette période, la France rejoint le peloton de tête européen »
L’équipement des français en matériel informatique et leur acquisition d’abonnements à l’Internet seraient donc des phénomènes récents. Le même type d’analyse pourrait être effectué à propos de l’équipement des lycées d’enseignement général et technologique. En 2012, HO estime le nombre de postes informatiques par élève dans le lycée Général à 20 postes pour 100 élèves. Par comparaison, le plan « dix mille micro-ordinateurs » proposé par le Gouvernement en 1979 proposait de fournir dix mille postes informatiques aux établissements d’enseignements français avant 1986, tous niveaux concernés. On voit bien que l’équipement des établissements a beaucoup évolué au cours des quarante dernières années. L’analyse des textes officiels nous montre que les questionnements liés à l’utilisation de cet outil et à la maîtrise de l’information informatisée se sont justement développées il y a une quarantaine d’années, à partir des années 1970. S’il n’était pas encore question de l’utilisation de l’Internet (le web moderne s’est surtout développé à partir des années 1990), des programmes ont été mis en place dès cette époque pour former les élèves à l’utilisation de l’information parle biais de l’outil informatique. Mais les motivations de l’État ont évolué avec le temps, et les compétences promues dans les années 1980 sont très différentes de celles que l’État promeut aujourd’hui, passant d’un enseignement essentiellement informatique à un enseignement davantage documentaire… Dans la sous-partie suivante, nous allons étudier les mesures, historiques, mises en place par l’État pour favoriser cette « Culture de l’Information » telle que nous l’avons décrite précédemment, et en étudier les évolutions conceptuelles.

Les premiers développements en matière d’éducation à l’information :l’informatique en tant que discipline scientifique

Quelles ont été les premières mesures entreprises par l’État pour favoriser l’appropriation de cette « culture de l’information » auprès des élèves ? La « société de l’information » telle que nous l’avons définie précédemment reposerait en grande partie sur l’Internet, qui est parfois surnommé « Autoroute de l’Information ». Mais cette technologie qui ne s’est développée publiquement qu’à partir des années 1990 repose elle-même sur un outil particulier : la machine informatique, que nous appellerons l’ordinateur. Les premières mesures mises en place par l’État en matière de formation à la recherche et à l’utilisation de l’Information étaient focalisés sur laformation à l’utilisation de l’outil informatique.
L’expression « informatique », utilisée pour la première fois en français en 1962 par DREYFUS, est composée des mots « Information » et « Informatique ». L’Académie Française proposera sa propre définition de l’informatique en 1968 : « L ‘Informatique est la science du traitement rationnel, notamment par machines automatiques, de l’information considérée comme le support des connaissances humaines et des communications dans les domaines technique, économique et social »
Le traitement de l’information et l’outil informatique sont donc étroitement liés : étant donné la place qu’occupent les micro-ordinateurs d’aujourd’hui dans le traitement de l’information, il est littéralement impossible de penser à la Société de l’Information sans penser aux outils informatiques qui la servent. Et c’est lorsque ces outils informatiques sont apparus que les premiers questionnements sur le traitement automatisé de l’information ont émergé. Jusqu’aux années 1970, les ordinateurs étaient réservés au milieu professionnel. Ainsi, les utilisateurs de l’outil informatique étaient à cette époque des individus spécialisés dans ce domaine et possédant une connaissance pointue du fonctionnement de la machine. C’est au cours de cette période que les premières propositions de formation à l’outil informatique apparaissent. L’Informatique est alors considérée comme étant une discipline scientifique à part entière ; c’est en tous cas en ces termes que s’exprime FOUCHET, instigateur de la réforme du même nom, qui présente cette discipline comme étant une discipline d’avenir : elle apparaît dans la liste des spécialités enseignées par les IUT dans le Décret n°84-1004 du 12 Novembre 1984 relatif aux instituts universitaires de technologie. Dans un autre texte de loi, le Décret n°66-27 du 7 Janvier 1966 portant création d’Instituts Universitaires de Technologie, il est précisé que les IUT ont pour objectif d’assurer « une formation scientifique et technique de caractère concret, bien adaptée aux réalités contemporaines ».
Ici, il s’agit donc bien d’une discipline de Recherche en Informatique, et la spécialité est essentiellement tournée vers l’apprentissage du fonctionnement technique de la machine et vers le développement, en possédant de nombreux carrefours avec d’autres disciplines de recherche telles que les Mathématiques ou la Physique. L’apparition de l’Informatique et des premiers questionnements sur le traitement automatisé de l’Information a donc initialement lieu au niveau de l’Enseignement Supérieur, auprès d’une population qui avait pour vocation de se spécialiser dans cette discipline technique.

Vers un enseignement généralisé dans le système scolaire

Les premières mesures

La situation évolue à partir des années 1970. C’est à partir de cette période que l’État commence à mettre en place des mesures pour démocratiser l’utilisation de l’outil informatique, en proposant des formations plus nombreuses et ne prenant pas seulement place dans l’Enseignement Supérieur. BARON (1989), Professeur de sciences de l’éducation à l’Université Paris V, décrit ces mesures dans sa thèse « L’Informatique, discipline scolaire ? Le cas des lycées ».Il y explique comment l’éducation Informatique, qui étais jusqu’alors un enseignement de pointe, commence à se démocratiser grâce à l’action de l’État. Il y démontre que les mesures prises dans les années 1970 évoluent peu à peu : « [L’idée n’est plus de] faire de l’enseignement programmé, ni d’apprendre aux élèves un langage de programmation, mais d’introduire l’informatique et la « démarche informatique »dans toutes les disciplines, comment élément de culture et de rénovation ».

Le Brevet Informatique et Internet et ses différentes évolutions

L’acronyme « B2i » signifie « Brevet Informatique et Internet ». L’objectif initial du B2i est formulé ainsi : « spécifier un ensemble de compétences significatives dans le domaine des technologies de l’information et de la communication et d’attester leur maîtrise par les élèves concernés. ». Ce Brevet s’inscrit dans la continuité des mesures mises en place par l’État depuis lesannées 1970. Sa raison d’être est explicitée dans le Bulletin Officiel de Novembre 2000. Il est censé venir compléter les mesures qui ont déjà été mises en place à cette époque. Étant donné qu’à cette époque, tous les collèges et lycées ne sont pas suffisamment équipés en postes informatiques, leB2i ne sera mis en place que progressivement, en vue d’une application totale en 2003.

Le B2i 2000, première version du référentiel : un référentiel qui porte sur des compétences informatiques

Dans sa première version, le B2i comporte « deux niveaux de maîtrise des technologies de l’information et de la communication », chaque niveau étant lui-même subdivisé en 5 grands thèmes. Le référentiel de compétences B2i 2000 Niveau 1 et 2 est disponible en annexe.
Nous remarquons que les compétences du B2i 2000 sont avant tout destinées à l’enseignement primaire, voir le collège pour les élèves qui n’auraient pas intégré ces compétences en primaire. Une rapide analyse des compétences du B2i nous permettra de constater que les compétences mises en avant sont avant tout des compétences informatiques, liées à l’utilisation de l’outil informatique plutôt qu’à la maîtrise de l’information en tant que telle. Ainsi, dans le niveau 1, nous trouvons des compétences relatives à l’utilisation de la souris et du clavier, à la navigation dans le système d’exploitation (Thème 1). Nous pouvons aussi identifier des compétences liées à l’utilisation du traitement de texte (Thème 3).
Pourtant, certains thèmes portent déjà en eux des aspects info-documentaires. C’est le cas du Thème 2, « Adopter une attitude citoyenne face aux informations véhiculées par les outils informatiques », qui institue que les élèves doivent être capables de « vérifier la pertinence d’une information », de « s’interroger sur la pertinence et la validité des résultats produits par le traitement des données aux moyen de logiciels », d’ adopter une « approche critique des données disponibles »… C’est aussi le cas du Thème 4 (« se documenter au moyen d’un produit multimédia ») puisqu’il y est fait mention de compétences en matière de recherche de l’information et de choix du support à privilégier. Le B2i niveau 2 (collège) semble lui aussi privilégier des compétences informatiques, même si elles sont plus poussées que pour le niveau 1. On y retrouve essentiellement des compétences logicielles ; utiliser le tableur, sauvegarder des fichiers sur un emplacement réseau accessible, créer des répertoires… Un thème peut-être relié aux thématiques info-documentaires, le thème 3 (« s’informer et se documenter ») ; les élèves doivent être capables de comprendre comment fonctionne le moteur de recherche et pourquoi utiliser des connecteurs logiques (ET/OU) va avoir une incidence sur les résultats de la recherche.
Cette étude préalable de la première version du B2i va nous permettre d’effectuer des comparaisons avec les évolutions successives que ce brevet à connu. Il nous permet également de nous rendre compte que le B2i propose dès sa première version des compétences relatives à l’utilisation éthique de l’information, surtout dans les compétences du Niveau 1 où même la question de la recherche de l’information et de son évaluation critique est déjà présente. Or, ce genre de compétences étaient absentes des mesures précédemment prises par l’État que nous avons présentées plus tôt. C’est en cela que le B2i est considéré comme étant un tournant en matière d’éducation à l’information : c’est le premier référentiel qui pose, de façon claire et précise, la question de l’éducation à la maîtrise de l’information, une éducation pas seulement technique, mais aussi éthique et morale. Si ces compétences marquent effectivement un tournant dans l’éducation à l’information, il faut néanmoins nuancer leur portée puisque le référentiel reste dominé par l’apprentissage de compétences techniques, directement liées à l’utilisation de l’ordinateur en tant qu’objet et des logiciels associés. Cette orientation est compréhensible : à une époque où l’équipement des ménages en matériel informatique est encore limité, il faut avant tout s’assurer que les élèves savent utiliser ces nouveaux appareils avant même de chercher à aller plus loin.
Un autre élément intéressant du B2i 2000 à garder à l’esprit : il s’agit d’un référentiel de compétences de base, qui n’a pas vocation à être absolue. Le texte du Journal Officiel stipule bien qu’il « n’est cependant pas exclu que d’autres compétences, non spécifiées dans le brevet, puissent être acquises lors de l’utilisation de produits multimédias que justifierait le projet pédagogique de la classe, de l’école ou du collège. Le brevet informatique et internet qui précise un bagage minimum commun ne fixe donc pas de limite à l’utilisation des outils informatiques. ». Le B2i appelle donc explicitement à sortir de son propre référentiel, et à essayer de développer d’autres compétences annexes qui n’y seraient que peu ou pas assez développées.Ce principe se retrouve d’ailleurs dans la façon dont le Brevet est attribué : chaque niveau du B2i est validé à l’aide d’une « feuille de position ». C’est cette feuille qui permettra d’apprécier les progrès effectués par l’élève pour chaque niveau de compétence. L’élève y indique s’il estime maîtriser telle compétence, qui sera validée ou non par le professeur. Si les compétences apparaissent de façon explicite sur cette feuille de position, rien n’est indiqué quant à la forme que cette évaluation doit prendre. Les équipes pédagogiques et les membres de l’administration sont totalement libres de décider de la forme que doivent prendre les activités du B2i.

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Table des matières

PRÉAMBULE
Introduction : qu’est-ce que l’information ?
PARTIE I : COMMENT LE SYSTÈME SCOLAIRE S’EST-IL APPROPRIE LA QUESTION DE LA CULTURE DE L’INFORMATION ?
1. De l’importance de la Culture de l’Information
1.1 La Culture de l’Information est importante car Internet est le média le plus utilisé par les jeunes
1.2 La Culture de l’Information sert des objectifs citoyens
1.3 Le nécessaire développement de la Translittératie dans la société moderne
1.4 Quelles sont les compétences à développer en priorité pour favoriser la Culture de l’Information ?
2 – Historique des mesures mises en place par l’Éducation Nationale
2.1 – Les premiers développements en matière d’éducation à l’information : l’informatique en tant que discipline scientifique
2.2 – Vers un enseignement généralisédans le système scolaire
3 – Le Brevet Informatique et Internet et ses différentes évolutions
3.1 – Le B2i 2000, première version du référentiel : un référentiel qui porte sur des compétences informatiques
3.2 – Le B2i 2006, première évolution du référentiel : apparition du B2i niveau lycée
3.3 – La version actuelle du référentiel : le B2i 2013, qui voit l’apparition de nouvelles compétences infodocumentaires
4 – 4 – Synthèse des différentes évolutions du B2i : d’un enseignement
technique vers un enseignement info-documentaire
5 – Au final, est-il légitime de vouloir mettre en place un enseignement en faveur de la Culture de l’Information ?
PARTIE II : QUELLES SONT LES PRATIQUES RÉELLES DES ÉLÈVES EN PHASE DE RECHERCHE D’INFORMATIONS ?
1 – Choix des outils de l’enquête
2 – Réalisation de l’enquête par observation
2.1 – Choix du lieu étudié pour les observations
2.2 – Choix de la population observée
2.3 – Élaboration de la grille d’analyse
3 – Résultats des observations
3.1 – Présentation des résultats de la grille d’analyse
3.2 – Conclusion de l’enquête par observations
3.3 – Discussion à propos des résultats de l’enquête par observation
4 – Réalisation du questionnaire
4.1 – Le questionnaire, outil nécessaire pour compléter les résultats de l’enquête par observation
4.2 – Présentation des questions posées
5 – Analyse des résultats du questionnaire
5.1 – Présentation des réponses aux questions individuelles
5.2 – Présentation des réponses en lien avec les compétences du B2i
6 – Que retenir à propos de ce questionnaire ?
7 – Confrontation des résultats entre les deux enquêtes
CONCLUSION FINALE

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