UNE COMPLÉMENTARITÉ POUR LES BIBLIOTHÈQUES
Les activités internes à l’association
Pour attirer les membres dans les associations, des avantages peuvent être mis en place. De plus une association reste un groupe convivial où les adhérents aiment se réunir, des activités vont être mises en place spécifiquement pour les membres. Ces avantages et ses réunions vont constituer ce que l’on peut appeler « les activités internes », les activités où l’association va proposer des activités à ses membres et non pas au lecteur de la bibliothèque. J’ai pu réunir les informations concernant les avantages des adhérents dans onze associations. Quatre associations déclarent ne pas avoir d’avantages particuliers pour leurs membres.Les activités les plus proposées sont les visites et les sorties, avec six associations qui les mettent en place. Ces sorties sont proposées entre 1 et 3 fois dans l’année. Elles ont souvent un thème lié à la littérature (à Nantes par exemple), ou à l’histoire et au patrimoine de la région (à Colombelle par exemple). Les adhérents ont également l’avantage d’avoir des visites privées, soit des visites en avant première d’exposition, soit les visites des fonds par un bibliothécaire. Nous pouvons constater également les visites dans les bibliothèques régionales ou encore parisiennes (à Nancy par exemple : visite de la bibliothèque bénédictine de Saint- Michel). Celles-ci sont très prisées par les membres, parfois même trop. Ces sorties permettent à l’association de se faire connaître, par le bouche à oreille pour inviter des amis à accompagner. Cependant chez plusieurs associations, ces sorties ont eu tendance à occuper la place centrale des activités et il arrive de voir que les Amis souhaitent recentrer leur activités sur la bibliothèque.L’avantage que nous retrouvons ensuite concerne les tarifs préférentiels, à l’abonnement de la bibliothèque ou dans les musées. A Valenciennes, les adhérents bénéficient d’un tarif préférentiel au service de prêt de la bibliothèque. Trois associations fournissent cet avantage.Deux associations permettent d’assister à des rencontres littéraires et trois associations permettent d’assister à des conférences non ouvertes au public.
Un dernier avantage n’est présent que dans une association : à Dole. Il s’agit de la reconnaissance de l’association comme association d’intérêt général. Cela permet aux adhérents de recevoir une déduction d’impôt lorsqu’ils payent une cotisation.Pour finir, nous pouvons parler de l’avantage qui est présent chez cinq associations (une sixième association a arrêté) qui permet à l’association de tenir ses membres informés des activités, de l’actualité de la bibliothèque ou de retrouver des comptes rendus de sorties.Ces bulletins portent différents noms : « lettres des amis de la Méjanes » pour Aix-en- Provence ou « l’échauguette » pour Dole. Trois des bulletins sont en ligne, et donc accessibles. Ils se présentent généralement sous la même forme : un mot du président, une page sur la vie de l’association, un agenda des futures activités et un compte rendu de sortie ou de visite. Certaines catégories se distinguent, la catégorie « conseil juridique » à Dole, les citations de la Lettre aux Amis de la Méjanes. Annuellement, la publication des bulletins peut aller de deux numéros à quatre numéros. Ces bulletins contiennent de nombreuses informations et sont le lien mis en place par le bureau pour instaurer un lien avec les adhérents.Il est essentiel que les associations proposent des activités pour leurs membres. Cela se traduit par des sorties ou des repas. Cependant, le problème des membres consommateurs reste constant.Les associations proposent diverses activités pour le lecteur de la bibliothèque et le développement de celle-ci. Ces activités peuvent être appréciées par les professionnels ou au contraire peuvent comporter des limites que nous allons étudier.
La coopération au jour le jour
Après avoir étudié les attentes que les professionnels ont de ce type d’association et les actions que ces dernières mettent en oeuvre pour la bibliothèque, nous pouvons nous intéresser au déroulement de la collaboration au jour le jour. Le constat suivant va dresser l’image globale des relations entretenues avec les associations d’après les bibliothécaires, sur six questionnaires :
-trois bibliothèques font état de bonne relation avec l’association
-deux bibliothèques trouvent que la collaboration peut encore s’améliorer
-une bibliothèque me fait part du manque de dynamisme de l’association.
Pour finir, une bibliothèque n’a pas voulu remplir le questionnaire jugeant les liens entre l’association et la bibliothèque trop distendus.
Très majoritairement, la collaboration bibliothécaires-association se déroule dans une très bonne entente. Trois questionnaires sur six ne citent aucun inconvénient à ce partenariat.
Des idées très fructueuses peuvent se créer à partir d’une bonne entente (par exemple le salon du livre « M’lire » à Mende qui est le fruit de la collaboration de la bibliothèque et de l’association).
Bien que la relation puisse être bonne, cela n’empêche pas, parfois, la création d’inconvénients dans la collaboration.Sur les six questionnaires destinés aux bibliothécaires, trois me font part d’inconvénients. Dans un premier temps, nous retrouvons le problème de la représentativité des lecteurs. En effet, les adhérents ne sont pas forcément ceux qui côtoient le plus souvent la bibliothèque, certains membres peuvent ne pas être abonnés à la médiathèque. Comme nous l’avons vu précédemment, les associations d’Amis ne sont pas toujours représentatives des lecteurs de la bibliothèque. Cet inconvénient se retrouve dans plusieurs associations.Aujourd’hui, les animations en bibliothèque se situent en grande partie dans la bibliothèque centrale mais plus seulement, chaque bibliothèque de quartier a également ses animations.Dans la continuité de cet argument, nous trouvons dans deux questionnaires un problème de décalage entre l’évolution de l’association et l’évolution de la bibliothèque, souvent plus rapide. Certaines associations ne souhaitent pas s’associer dans les nouvelles démarches faites par la bibliothèque, concernant le numérique par exemple. Dans le même état d’esprit, une réponse parle du problème de l’association avec les bibliothèques du réseau.Ce n’est pas un fait isolé, j’ai pu constater que plusieurs associations ne se développaient pas, ou très peu, en dehors de la bibliothèque centrale et du fonds patrimonial. Cela peut montrer une réticence à s’ouvrir à tous les publics en restant sur des activités très particulières et qui n’attirent pas tout le monde. Cependant, l’association d’une ville de plus de 100.000 habitants, qui connaît ce problème, explique que les adhérents de l’association regroupent en quelque sorte les notables de la ville qui sont situés principalement en centre ville. Du fait de l’âge de certains membres, les difficultés pour se déplacer n’encouragent pas à favoriser les activités dans les bibliothèques de réseau. Nous pouvons également avancer un second argument.Lorsque les associations ont été créées, le réseau des bibliothèques ne ressemblait en rien à celui d’aujourd’hui. Il se peut que les associations n’aient simplement pas suivi le rythme de développement des bibliothèques municipales. Soit par choix ou soit pour cause d’adhérents trop réduits qui empêche de se déployer sur le réseau. Il faut également que l’association soit dotée d’assez de membres pour suivre l’évolution de la bibliothèque sur plusieurs sites. Cela m’amène à la réponse suivante qui concerne le problème des membres consommateurs que nous avons cité précédemment. Il n’est pas rare de trouver un nombre restreint d’adhérents participant aux activités. Plusieurs associations sont concernées par l’inactivité des membres. Certains viennent principalement pour participer aux activités internes de l’association, à savoir tout ce qui est sorti ou rassemblement.
Le dernier inconvénient donné par les bibliothécaires concernent la gestion de la bibliothèque. Soit en méconnaissant les contraintes liées au métier, soit en intervenant dans la gestion de la bibliothèque. Nous avons déjà traité ce deuxième point, nous pouvons alors étudier la première réponse. Une bibliothèque me confie l’ignorance des adhérents des règles administratives ou des contraintes des collectivités. Cette réponse exprime une des limites au partenariat qui est parfois la mauvaise compréhension du rôle de son partenaire. Cela entraîne une mauvaise répartition des rôles ou des abus de la part des adhérents. Dans la partie précédente, nous avions vu la nécessité de définir correctement et précisément les rôles de chacun.
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Table des matières
INTRODUCTION
BIBLIOGRAPHIE
PREMIÈRE PARTIE : UNE DÉFINITION DES DIFFÉRENTES ASSOCIATIONS
A- Une forme commune
B- Une diversité importante
C- La communication des associations
DEUXIÈME PARTIE : UNE COMPLÉMENTARITÉ POUR LES BIBLIOTHÈQUES
A- Quelle nécessité pour les bibliothèques ?
B- Les actions mises en oeuvre
C- La coopération au jour le jour
TROISIÈME PARTIE : LES AMIS DE LA BIBLIOTHÈQUE DE BLOIS : UN EXEMPLE CONCRET
A- La présentation de l’association
B- Les activités traditionnelles et leur remise en question
C- Les partenariats
CONCLUSION
ANNEXES
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