L’enjeu du Musée: des initiatives prometteuses
Roubaix la ville la plus jeune de France, est composée pour une grande part d’une population âgée de moins de 25 ans, c’est pourquoi l’un des premiers objectifs du Musée est d’affirmer son intérêt pour les jeunes publics qu’il considère comme une nécessité dans son action et son fonctionnement. Plusieurs initiatives vont dans ce sens.
Notamment, le Musée créa en 1990 un Service Jeune Public.
Dans le cadre des expositions temporaires, l’équipe de conservation créa un livre de fiches ludiques à destination des plus jeunes, il a été édité sur le thème « Amusez-vous. Allez au Musée « . Ce sont en fait des invitations pour la visite au Musée, remises gratuitement. Une autre initiative est naît de cette envie d’attirer un public jeune pour lui faire connaître l’Art, elle se caractérise par la création de l’Atelier Culturel du Mercredi.
Le service Jeune Public propose également des animations à la carte élaborées en étroite collaboration avec les enseignants ou les animateurs de centres sociaux. Le but avoué de ces diverses actions menées par le service Jeunes Publics et l’atelier culturel du Mercredi, est de solliciter au plus tôt les futurs utilisateurs du Musée, en les éveillant et les initiant à l’art et à ses techniques.
Une autre action du Musée se tourne cette fois-ci vers les étudiants notamment ceux du collège de Sévigné ( Roubaix ), les élèves ingénieurs de l’E.N.S.A.I.T ( Ecole Nationale Supérieure des Arts et Industrie Textile ) et les créateurs textiles de l’E.S.A.A.T dont le projet consiste en l’élaboration de motifs textiles, en visites d’expositions ou de musées, et enfin en démonstration technique sur différentes machines textiles.
Mais cette équipe désire également se tourner vers le monde de l’entreprise, ses relations tiennent à l’image de marque que s’est donné le programme culturel construit depuis 1990. De plus, cette affirmation de la personnalité textile de l’activité muséale, a séduit les entreprises qui ont su découvrir un atout de communication en relation directe avec leurs préoccupations professionnelles.
Ainsi, la Banque Scalbert Dupont parraine la collection céramique et accompagne certains projets textiles. Par exemple, elle a notamment financé le défilé de mode des Jeunes Créateurs des « Etats du Lin » qui a eu lieu en 1992 et la première tranche des restaurations de céramiques monumentales.
Le Crédit Du Nord a quant à lui souhaité s’attacher à la restauration du fond graphique du Musée. En 1993, il a financé les restaurations des dessins de la collection Gustave Nadaud.
Les 3 SUISSES jouent également un rôle considérable, en 1994, le Musée est entré dans le catalogue 3 SUISSES avec des produits dérivés des collections textiles.
Ceci permet donc au Musée d’assurer sa promotion.
Mais les choix culturels du Musée se tournent également vers la valorisation du patrimoine et la création textile.
De 1990 à 1997, les diverses expositions attirent du monde de tout âge. Les différentes expositions organisées par le Musée sont à la hauteur des enjeux de l’équipe de conservation ( Annexe 3 ). Elles attirent un nombre considérable de personnes comme le montre les chiffres suivants.
Les collections du Musée
Les différents travaux d’inventaire ont permis de connaître en détail la constitution du fond. Le Musée d’Art et d’Industrie de Roubaix possède différentes collections.
La collection peinture qui est composée de plusieurs fonds. Le fond XVIIème siècle qui est essentiellement nordique, l’oeuvre » Déposition de Croix » fait référence au fond italien.
Le fond XIXème siècle qui est un ensemble romantique linéariste dominé par » L’Anaéliaue » d’Ingres complétée par les oeuvres de Mottez, Girodet-Trioson, Gérard, Signol, ce fond est également marqué par un courant orientaliste, un fond paysage, un fond de peinture symboliste avec » Jeunes femmes au bord de l’eau » de Fantin-Latour.
Le fond XXème siècle qui se regroupe autour du courant dit du » Retour à l’ordre » avec des oeuvres de Souverbie, Gromaire, Marquet, Van Dongen, etc, ou encore des artistes roubaisiens: Deschmacker, Lagage, Cléty.
Le XVIIIème siècle est totalement absent de cette collection de peinture
La collection sculpture qui recouvre presque exclusivement les XIX et XXème siècles. Elle est composée des vestiges en bois provenant de l’ancien hôpital Sainte Elizabeth de Roubaix, il est en accord chronologique et thématique avec les peintures.
Pour le XIXème siècle, on retrouve des artistes tel que Lemaire, Carpeaux, Gérôme, etc. Le fond grand plâtre du XIXème siècle est dominé par le monumental » Coup de Collier » de Debrie et » L’ Etoile du matin » de Lemaire. On y trouve également l’un des chefs d’oeuvres de Camille Claudel » La petite Châtelaine » acquise en 1990.
Le fond XXème est dominé par l’atelier du Grand Prix de Rome, F. Joffre mais il faut également retenir les noms de Lemar, Chauvel, Cavaillon et des signatures plus contemporaines telle que celles de César, Arman, Gadenne, etc.
Les sculptures en céramique sont essentiellement composées d’objets issus de la manufacture Nationale de Sèvres, elle comprend les vestiges des Expositions Universelles de Paris ( 1900 ) et Gand ( 1915 ), de l’Exposition des Arts Décoratifs ( 1925 ) ou de l’Exposition Internationale des Arts et des Techniques dans la vie moderne ( 1937). On y trouve également des objets liés à l’esthétique Art Nouveau comme les » Danseuses » de Léonard, au formalisme de la » Joueuse de viole » des frères Martel.
Pour la collection dessins qui est totalement centrée sur les XIXème et XXème siècles, on peut y distinguer 5 ensembles cohérents. Les esquisses graphiques d’artistes roubaisiens comme Weerts et Cogghe. Gustave Nadaud y donna les dessins originaux des éditions illustrées de son oeuvre poétique. Des dessins illustrants la méthode et l’évolution acquis en 1990 provenant de l’atelier de Pougheon.
On trouve aussi le fond Dufy et des dessins textiles qui sont d’un intérêt documentaire artistique.
Le fond Arts Appliqués englobent tout ce qui concerne le textile qui est divisé en deux groupes, tout d’abord les pièces de tissus qui couvrent pratiquement toute l’histoire du textile et un recueil d’échantillons. En complément, une collection de vêtements est en cours d’élaboration. Ce fond comprend également des bijoux ou encore des meubles.
LA REORGANISATION DU FOND DOCUMENTAIRE ANCIEN
Le contenu du stage
Le but du stage
Le but principal de ce stage fut donc la réorganisation du fond documentaire ancien, dans la perspective de l’utilisation de ce fonds pour l’ouverture du nouveau Musée à l’ancienne piscine, qui répond à deux objectifs futurs:
-établir l’ébauche d’un classement qui par la suite aboutira à une indexation dans l’optique de l’informatisation de ce fond à des fins de recherche pour qu’il soit rendu plus accessible et plus facile pour les utilisateurs potentiels
Ce qui signifie que ce fonds sera mis à la disposition du public mais qu’il faut avant tout le réorganiser.
Effectivement, il faut savoir que ce fonds, à part pour l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Industrie de Roubaix, qui l’a légué, n’a jamais été exploité et que tout était à faire. Notamment le classement physique de ce fond qui fut donc le premier but du stage.
Mais il faudra prévoir également la création d’un catalogue qui permettra d’inventorier de façon plus approfondie les livres, ainsi qu’ une indexation de tous les livres et articles et la mise en informatique de ces derniers. Etant donné que l’informatisation n’est pas pour tout de suite, il faudrait également prévoir parallèlement à l’indexation et au catalogage la mise en place d’un fichier manuel.
Le fonds en question, comme je l’ai précisée auparavant n’a jamais été exploité par le Musée, par contre, pendant son déménagement, on a essayé de garder le classement de départ.
Il était alors divisé en plusieurs sections allant de 1 à 15, mais je n’ai eu aucun éclaircissement concernant sa signification, à part peut être que ce fonds était géré à partir de catalogues alphabétiques et méthodiques sur fiches et registres. De même, les livres sont pourvus d’une côte, mais là non plus je ne connais pas comment elle pouvait fonctionner. Cette côte était alors composée d’une lettre et d’un chiffre, par exemple on pouvait trouver la côte A25 mais qui ne correspond pas à une côte précise puisque la plupart des ouvrages possèdent cette côte.
Présentation du fond documentaire
Le stage effectué au Musée d’Art et d’Industrie de Roubaix consistait en la réorganisation du fonds documentaire ancien provenant de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art et d’Industrie Textile de Roubaix ( Annexe 4 ).
Cette école a pour objectif de préparer les cadres supérieurs de l’industrie textile. Son organisation est divisée en plusieurs sections:
-sections » ingénieurs »
-section » techniciens supérieurs »
Etant donné la spécialisation précise de cette école, la constitution du fonds documentaire porte essentiellement sur tout ce qui touche à l’industrie textile mais aussi ce qui concerne l’art de l’ingénieur. On trouve également des thèmes portant sur les arts en général, et plus particulièrement les Beaux-Arts, les Arts décoratifs et l’Architecture. Ces livres étant parfois très anciens, leur consultation fut d’autant plus difficile.
Certains datent du début du XIXème siècle, ils sont donc plus ou moins fragiles , très difficiles à manipuler et en mauvaise état de conservation. Toutefois, il est à noter que ce fond est largement constitué de revues, celles-ci étant relativement spécialisées dans un domaine: celui du textile. Par exemple, on trouve le revue mensuelle » L’Avenir Textile » qui recouvre les années 1924, 1927, 1928, 1929 et 1930.
Le classement du fond
Le Plan de classement
Le but de ce travail est de savoir comment disposer les livres pour trouver immédiatement le volume considéré sans une recherche longue et parfois infructueuse.
Son rôle est donc de faciliter la recherche. Pour établir ce classement, il faut tenir compte de plusieurs facteurs:
-les différents types d’ouvrages présents dans le fonds: se regroupent-ils sous une même catégorie où font-ils référence à des thèmes différents ?
-le public auquel il s’adressera: sera-t-il composé de spécialistes, d’étudiants ou des lecteurs qui ne sont pas familiers avec les sujets en question ?
-il faut savoir quel usage sera fait des livres classés: seront-ils archivés ou représentent-ils des éléments de travail, ce seront alors des éléments d’un classement actif, ce dernier peut être totalement différent selon l’accès qu’on lui accorde la politique d’acquisition des livres: il faut prévoir un classement qui permettrai des rajouts sans pour autant tout recommencer à chaque fois en fera t-on une bibliothèque documentaire privée ou bien mise à la disposition d’une collectivité
Un premier problème s’est posé ici, il concerne les revues. Au départ l’idéal aurait été de mettre toutes les revues ensemble afin de garder l’intégrité au niveau du classement des livres. Mais devant l’ampleur et le nombre des revues qui auraient à elles seules occupées un espace considérable, il est préférable de les classer par les thèmes qu’elles abordent. On citera des exemples par la suite.
De plus un certain nombre de revues ne peuvent se ranger dans aucunes de ces catégories parce qu’elles sont trop générales dans leur contenu, c’est le cas par exemple de la revue » Les Annales politique et Littéraire dans ce cas, il faudrait dépouiller la revue et ne retenir que les articles ou documents les plus significatifs et en rapport avec les arts.
D’ailleurs pour en revenir à cette revue, il existe un dossier qui se rapporte aux arts, il suffirait alors de photocopier ce dossier qui ne fait généralement pas plus de 5 pages et de l’intégrer dans la catégorie qui s’y rapporte.
Ce même travail devra être requis pour les autres revues trop générales pour pouvoir les intégrer de façon cohérente dans le fond. C’est le cas par exemple de la » Revue Européenne « . Mais le problème ici est que le travail sera beaucoup plus long et plus minutieux car les articles concernés sont éparpillés dans la revue. Ils ne constituent pas un dossier.
Pour ces deux exemples, mais il y en a plusieurs, le plus logique serait donc de constituer un dossier regroupant les articles par les thèmes qu’ils abordent.
Ce plan de classement devra se concevoir en considérations de toutes ces conditions. Il importe d’autre part, dans la constitution d’un classement, de savoir si les documents seront sur une base dénominale ou conceptuelle.
Effectivement, il n’existe pas seulement un classement mais de multiples critères de classement. Le classement qui sera donc choisit dans ce cas précis est un classement par thèmes, par sujets.
Ces données établies, on pourra envisager les diverses sections de classement et les subdivisions qu’imposera la masse plus ou moins grande des ouvrages à classer.
La base de classement est donc le point de départ de tout travail, on peut choisir la base de classement que l’on a l’intention d’organiser dès que l’on connaît les utilisations du matériel donné.
Un classement conceptuel
Nécessite un travail
préliminaire consistant dans une vue d’ensemble et une planification générale de tout ce qui entrera dans ce classement. A partir de là, on peut dresser un plan de classement. Ce fond comprendra plusieurs catégories, plus précisément deux catégories principales que sont les Généralités et les Arts.
Les subdivisions des généralités seront les suivantes:
-les catalogues qui sont en fait des ouvrages qui regroupent les inventaires d’objets, de livres, etc, que peut posséder un particulier les ouvrages sur les expositions universelles que j’ai séparé car d’une part ils sont nombreux et d’autres part ils traitent de plusieurs sujets en même temps, on y trouve les rapports du jury, les travaux exposés, les revues de ces travaux, on peut citer à titre d’exemple: » Matériel de la navigation ». In Outillages et procédés des Industries Mécaniques. Picard Alfred. [ Rapport du Jury International. Exposition Universelle de 1889 ]
-les livres sur les Musées, c’est à dire les Annales, les répertoires et les Bulletins, par exemple on peut prendre le livre » Annuaire des Musées Ernest Laroux: PARIS, 1900.
L’ordre de classement et l’établissement d’une côte
Classer consiste à disposer méthodiquement dans un cadre et un emplacement pour cet usage, tel que chaque élément y ait sa place selon une logique déterminée et qu’il puisse y être retrouvé par une simple application de cette logique.
Pour remédier à ce problème, il faut donc prévoir un ordre de classement et établir une côte. Le classement se fera donc ici par ordre alphabétique.
Pour ce fond, le rangement se fera de la façon suivante. Dans un premier temps, il sera préférable pour des raisons techniques et afin de faire bénéficier le public d’une meilleure orientation, de séparer de façon très distinctive tout ce qui concerne les généralités et les arts.
Ensuite pour ce qui concerne les sous catégories, il faudrait dans ce cas prévoir un rangement par ordre alphabétique qui est d’ailleurs le plus largement utilisé dans les bibliothèques et les centres de documentation. ( Annexe 5 ).
Mais avec une nuance qui consiste à mettre en avant les publications en série que ce soit pour les généralités que pour les arts. A titre d’exemple, on peut prendre les arts, les sous catégories seront alors disposées de la façon suivante:
PUBLICATION EN SERIE
ARCHITECTURE
ARTS DECORATIFS
BEAUX ARTS
HISTOIRE
TEXTILE
Mais un problème se posera alors pour les revues car il n’existe pas seulement une revue par thèmes mais plusieurs et parfois elles pourront être très nombreuses, c’est le cas précisément des revues concernant le textile et les arts décoratifs. Il faudra donc également penser à un classement par ordre alphabétique qui sera le plus simple à mettre en place et à gérer. On prendra dans ce cas les initiales de la revue en question, par exemple la- revue » L’Avenir Textile » sera classée à At.
Les sous-sous catégories suivront le même classement, c’est à dire par ordre alphabétique. Si on prend comme exemple la catégorie des Arts Décoratifs, elle suivra le rangement, suivant:
PUBLICATIONS EN SERIE
ARTS GRAPHIQUES
ARTS DU METAL
ARTS PLASTIQUES
ARTISANAT D’ART
DECORATION INTERIEURE
Le classement alphabétique a pour première qualité sa facilité d’accès, tout le monde connaît l’ordre des lettres de l’alphabet, et par conséquent, tout le monde peut l’utiliser.
L’avantage de ce type de rangement permettra donc de retrouver plus facilement les renseignements que l’on souhaite, à condition bien sûr de savoir à quelle catégorie il se rattache et le classement pour lequel à opter le centre de documentation ou la bibliothèque.
Pour remédier à ce problème, il est donc indispensable d’éditer un petit guide de l’utilisateur qui reprendra les catégories, le plan de classement et l’ordre de classement, avec des exemples précis à chaque fois que cela sera nécessaire.
Pour ce qui concerne le rangement interne des livres dans les catégories, ici c’est du ressort de la côte
qui fonctionne donc comme étant l’adresse du livre.
La côte est la référence désignant la place d’un document au sein d’un classement. Il existe un rapport étroit entre la côte et la référence. Leur fonction est la même: l’une et l’autre, inscrites sur la même pièce classée signalent à l’emprunteur l’endroit exact où il devra placer le document.
Quel type de logiciel pour la recherche documentaire et la gestion de la bibliothèque ?
Les critères de sélections d’un logiciel
Avant d’opter pour tel ou tel logiciel documentaire, il faut faire une analyse approfondie concernant tous les domaines qu’il doit recouvrir. Le choix d’un logiciel doit toujours se fonder sur une démarche approfondie d’analyse des besoins aboutissant à la rédaction d’un cahier des charges. Mais ceci n’étant pas le but du stage, je ne ferai par conséquent qu’une analyse des besoins qui seront réclamés par le logiciel.
Les points clés dans le choix du logiciel porteront essentiellement sur:
-la possibilité de paramétrer la notice et de déterminer le format de référence ont été considérés comme un critère déterminant, c’est à dire qu’il faut un logiciel qui permettra de pouvoir créer une grille personnalisée de description des documents, par exemple plusieurs zones distinctes les fonctions de gestion qui recouvrent essentiellement les acquisitions de documents le contrôle du vocabulaire est l’un des premiers avantages que devra fournir le logiciel, étant donnée la spécialisation de la bibliothèque dans les arts et les industries textiles, l’indexation sera donc assez fouillée et dans certains cas, on aura besoin d’un langage documentaire contrôlé. Cette fonction a été considérée comme indispensable dans le cadre de cette étude.
Un autre point clé qui pourrait influencer sur l’achat de tel ou tel logiciel documentaire sera la possibilité des liens entre les bases et les notices. On pourrait prendre en compte les liens navigationnels qui s’appuient sur les listes d’autorités.
Pour la gestion des langages documentaires, on utilisera des vedettes structurées hiérarchiquement ( Vedettes / Sous vedettes ) avec un lien de subordination entre les différents éléments. C’est donc une structure précoordonnée.
Il faut également tenir compte de la possibilité d’une équation de recherche qui pourrait porter sur un ou plusieurs niveaux de hiérarchie qui permettrait d’être en rapport direct avec les différentes listes établies.
La mise en place de fichiers informatiques présenteront donc divers avantages qui ne sont pas négligeables :
-les fiches peuvent être rectifiées sans pour autant avoir à les refaire entièrement, ceci permet donc un gain de temps considérable, soit en supprimant des données qui n’ont pu lieu d’être ou soit en ajoutant des données qui sont devenues nécessaires un gain de temps pour l’utilisateur qui peut appeler la fiche à partir de mots caractéristiques choisi par la personne chargée d’organiser le fichier, il ne sera donc plus obliger de consulter le fichier manuel consulter séparément toutes les parties de la fiche
Texto: un logiciel adapté ?
Texto est avant tout un outil pour gérer des notices documentaires, ces notices sont de types textuelles et se présentent sous la forme d’une version ligne à ligne.
Le premier travail avant toute saisie, est de réfléchir par écrit à la création de la notice, quels sont les renseignements qu’elle comportera ? Faudra-t-il créer un index, des liens… ?
Il faut donc dans un premier temps établir les différents champs qui seront intéressants pour répondre aux besoins des utilisateurs. Ces différents champs suivront de près les fiches manuelles qui auront été établies au préalable.
La création propre des champs est attribuée aux besoins que doit remplir la notice et n’est en aucun cas figée par le logiciel, ainsi on peut décider du nombre de champs que l’on veut créer mais en restant dans la limite de ceux attribués par le logiciel. La possibilité de création de formulaires dans Texto permettra de rendre plus personnalisée la notice.
Sachant que Texto peut fonctionner avec un module de Gestion Electronique de Document, c’est à dire la gestion du document primaire, il serait intéressant de le prendre en considération dans ce cas. Par exemple, il serait intéressant afin de rendre la bibliothèque plus vivante, de créer un lien avec les différentes oeuvres que possèdent le musée, ou encore l’ensemble des collections avec les notices bibliographiques. Cette fonction nécessite donc la gestion de liens entre la base des documents primaires et la base bibliographique.
C’est à dire qu’à chaque livre qui traite de peinture, sculpture, tissus, etc. dont les références sont présentes dans le musée renvoi à cet objet qui sera signalé à partir d’une fiche signalétique. Ceci donc à partir du module GED , il faudrait donc prévoir un scanner afin de scanner les photos qui se trouvent dans les fichiers » inventaire » du Musée, ces photos faisant référence à I’ oeuvre, la peinture ou encore le textile à savoir les matières, le matériel, etc
UN EXEMPLE DE DEPOUILLEMENT D’UNE REVUE
Dans un classement tel qu’il soit, il est exceptionnel que l’on n’ait pas un fichier. Ce fichier est conçu pour contenir des fiches. Ce sont des fiches bibliographiques se rapportant dans ce cas précis à chaque article.
La première opération avant de pouvoir établir un fichier est celle du catalogage.
Ensuite, il faut passer à l’indexation qui consiste à entrer dans le contenu de l’article.
Ces deux opérations permettront enfin d’établir un fichier manuel en attendant l’informatisation.
LE TRAITEMENT PHYSIQUE DU DOCUMENT
LE CATALOGAGE
Avant de pouvoir établir l’enregistrement du fonds sur informatique, il faut dans un premier temps créer les outils qui permettront d’accéder aux caractéristiques physiques du document d’où la confection d’un catalogue qui sera établit à partir de ces fiches.
Cataloguer consiste donc à établir une fiche d’identité pour chacun des articles. D’ailleurs, si on s’en tient à la définition donnée par Isabelle Dunut Larbore dans » Précis de cataloaaae « . elle dit que » Cataloguer, c’est établir une fiche d’identité pour un ouvrage précis, un catalogue est une liste détaillée des documents d’un fonds, établie selon un ordre déterminé pour en faciliter la recherche ».
La présence de fiches dans un classement offre un nombre d’avantages considérable: la fiche est un carton souple sur lequel on note des informations brèves mais précises dont on a souvent besoin. D’un seul regard sur une fiche, on doit recueillir l’essentiel de ce que l’on désire savoir, c’est à dire que le premier caractère d’une fiche doit être sa clarté. La fiche se présentera donc de la façon suivante. ( Annexe 6 ).
LE TRAITEMENT INTELLECTUEL DU DOCUMENT
L’INDEXATION
L’indexation ne portera ici que sur un exemple précis comme on l’a vu précédemment qui est celui de la revue mensuelle de » L’Avenir Textile » .
L’indexation consiste donc à décrire ou identifier un document en ce qui concerne son contenu. Le type d’indexation choisit dépendra du public vers lequel le fond s’orientera mais aussi le type d’ouvrages qu’elle possède.
Dans ce cas précis étant donné la spécialisation du domaine au textile, elle se fera en langage contrôlé à partir d’une liste d’autorité. Ceci permettra donc d’échapper aux contraintes parfois trop étroites du thésaurus et d’assurer une meilleure exhaustivité, au moins dans la langue de l’interrogateur au détriment, il est vrai de la précision.
Mais ce choix d’une liste d’autorité est dictée par plusieurs raisons: -du point de vue de l’utilisateur comme je l’ai expliquée précédemment, ce ne sera pas forcément des professionnels du textile qui viendront consulter les articles ou les ouvrages, mais on trouvera en grande majorité des étudiants familiers avec le domaine en question du point de vue de l’élaboration d’un thésaurus car n’étant pas spécialiste du domaine textile, il m’a fallu consulter un certain nombre d’ouvrages pour avoir un certain nombre de définitions, notamment des encyclopédies et des dictionnaires, et donc l’élaboration d’un thésaurus aurait été difficile, il aurait pu y avoir des incohérences de plus, si l’indexation par mots clés aurait été choisie, lors de rétablissement du fichier manuel en attendant l’informatisation, celle-ci aurait été trop complexe.
Donc l’indexation se fera ici selon une liste d’autorité qui sera constituée de la collection ordonnée dans l’ordre alphabétique des concepts destinés à représenter de manière univoque le contenu des documents et des questions dans un système documentaire donné. ( Annexe 7 )
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Table des matières
Introduction
I – Le Musée d’Art et d’Industrie de Roubaix
A- L’histoire du Musée
B L ‘enjeu du Musée: des initiatives prometteuses
C- Les collections du Musée
II- La réorganisation du fond documentaire ancien
A- Le contenu du stage Page
a- Le but du stage
b- Présentation du fond documentaire ancien
B- Le classement du fond
a- Le plan de classement
b-Un classement conceptuel
c- L’ordre de classement et rétablissement d’une côte
C- Quel type de logiciel pour la recherche documentaire et la gestion de bibliothèque
a- Les critères de sélection d’un logiciel
b- Texto: un logiciel adapté ?
III- Un exemple de dépouillement d’une revue
A- Le traitement physique du document: le catalogage
B- Le traitement intellectuel du document: l’indexation
C- Le fichier manuel
Conclusion
Sommaire des annexes
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