QUEL PROJET CONCRET PLURIDISCIPLINAIRE ASSOCIERAIT LANGUE ET CULTURE ?

QUEL PROJET CONCRET PLURIDISCIPLINAIRE ASSOCIERAIT LANGUE ET CULTURE ?

Comme je m’interrogeais sur la façon d’enseigner la langue et la culture associée à cette langue, j’ai consulté des supports destinés à aider les professeurs des écoles. Il m’a semblé que peu d’outils pédagogiques permettent de faire découvrir la culture de façon satisfaisante. J’ai conscience que bon nombre d’initiatives sont menées mais elles sont trop rarement diffusées. J’aimerais donc que mon travail de recherche puisse servir à ceux qui, comme moi, ont envie de mettre en place un projet pluridisciplinaire portant sur la culture associée à la LVE enseignée.
Je souhaite créer un support qui puisse inciter les élèves à s’ouvrir aux autres cultures tout en utilisant la LVE comme moyen de communication. Fabriquer un guide sur un pays permettrait aux élèves d’inscrire leurs découvertes sur ce pays ainsi que le vocabulaire appris. On pourrait appeler cela un guide de découvertes.
La LVE que je maîtrise le mieux est l’anglais, et le pays anglophone que je connais le mieux est l’Australie (j’y ai travaillé pendant un an). Pour illustrer mes propos, il est donc légitime que je prenne pour exemple l’Australie. Une de mes priorités est de faire découvrir aux élèves la culture australienne et de les aider à dépasser les stéréotypes.
Je choisis de mettre en place une démarche pluridisciplinaire afin de relier l’étude de la langue à l’étude de la culture du pays. Mon sujet de mémoire se définit donc ainsi : Donner des pistes pour aider à la réalisation d’un guide de découvertes avec des élèves de CM2. Ce projet entre dans le cadre d’un projet pluridisciplinaire ayant pour but d’enseigner l’anglais et la culture associée à l’école primaire, il a été testé en partie pendant des cours de langue.

QUELS TRAVAUX DE CHERCHEURS ONT GUIDE MON ETUDE ?

Avant de mettre en œuvre un projet pluridisciplinaire, il me semble nécessaire de définir plusieurs termes : qu’entend-on par projet ? Qu’est-ce que la pluridisciplinarité ? Qu’entend-on par « culture » ?

La pédagogie du projet

De nombreux chercheurs ont travaillé et fait évoluer la pédagogie du projet. Certains d’entre eux m’ont beaucoup intéressée car leurs recherches se complètent et donnent un aperçu assez complet de ce que sont le projet et la pédagogie du projet.
Dans son livre Expérience et Education , John Dewey (1859-1952), pédagogue et philosophe de l’éducation, consacre un chapitre au « sens du projet ». Dans son deuxième livre intitulé Les écoles de demain , il nous parle de divers projets menés dans des écoles américaines et insiste sur le fait que le projet doit être au départ une initiative des élèves.
Il faut ensuite que les élèves y réfléchissent, bâtissent leur projet et se fixent un objectif final ainsi que les moyens intermédiaires pour atteindre ce but. Travailler sous forme de projet permet aux élèves d’être acteurs de leur apprentissage. Cela leur permet donc d’acquérir une certaine autonomie. Il faut bien sûr que les activités menées par les élèves soient en adéquation avec les programmes. Pour lui, il n’y a projet que s’il y a une réalisation concrète finale. Non seulement celle-ci donnera du sens au travail des élèves, mais elle aura également une valeur sociale, par exemple lors d’une présentation aux parents.
Michel Huber, enseignant et chercheur contemporain, pense que la pédagogie de projet est un moyen pour aider les élèves à redonner du sens à l’école. Il a mené à bien de nombreux projets dans le secondaire et s’est basé sur ses observations et ses expériences pour écrire Apprendre en projets. Dans son livre, il définit ce qu’est un projet : « La pédagogie du projet est une pratique qui peut coexister ou plutôt se combiner avec d’autres (cours magistraux en situation, situations-problèmes, démarches de construction de savoir, ateliers d’écriture, jeux de formation…). Son intérêt est notamment de dynamiser le groupe en formation et donc de rendre encore plus efficaces les autres activités didactiques et pédagogiques tout en les reliant à la réalité extérieure au milieu scolaire. »
Il définit le projet comme étant « … une action se concrétisant dans la fabrication d’un produit socialisable valorisant, qui en même temps qu’elle transforme le milieu, transforme aussi l’identité de ses auteurs en produisant des compétences nouvelles à travers la résolution des problèmes rencontrés. »
Différents types de projets existent. M. Huber s’intéresse avant tout à ce qu’il nomme le projet-élèves, c’est-à-dire un projet mis en place et réalisé par des élèves (avec l’aide d’un ou plusieurs adultes). Il définit la « pédagogie du projet-élèves » comme l’occasion de résoudre des problèmes en mobilisant des connaissances et des compétences nouvelles.
Cela donne du sens au travail et aboutit à la création de quelque chose de concret dans le but d’obtenir une reconnaissance sociale. Les projets aident l’élève à forger son identité et à se créer un projet de vie.
Pour que ce projet soit efficace et corresponde au projet-élèves tel qu’il est défini par M. Huber, certaines conditions devront être réunies. Le projet devra mener à une réalisation concrète et avoir un impact sur le réel en suscitant une certaine reconnaissance.
Les enfants et l’adulte travailleront ensemble pour mener à bien le projet, il n’y aura pas de hiérarchie et l’enseignant sera un acteur au même titre que les élèves. Ils se familiariseront avec leur école et y prendront plus de responsabilités (cela peut les éveiller à la citoyenneté). Le savoir sera approché différemment et la façon d’évaluer sera repensée. Le projet sera conçu comme un défi dans lequel des stades minimum de difficulté seront à atteindre. Il ne prendra sens que s’il est réalisé de façon collective. De plus, l’enseignant ne devra pas faire à la place de ses élèves, ou leur montrer comment faire, mais il ne devra pas non plus les laisser totalement libres sans le moindre guidage. Il lui faudra donc guider les élèves de façon modérée.

La pluridisciplinarité

La pluridisciplinarité, c’est le fait de travailler un thème commun dans différentes disciplines, de façon à faire le lien entre les différents enseignements, à les rendre concrets et à leur donner du sens.
Anne-Marie Voise dans son article « Culture et projet pluridisciplinaire » explique pourquoi culture et langue sont indissociables. Elle précise comment mettre en œuvre un projet pluridisciplinaire et définit les différents types de projets existants (pluridisciplinaires, interdisciplinaires, transdisciplinaires). Elle donne notamment un exemple de projet portant sur Londres, dont l’objectif final est de réaliser un jeu de société intitulé « The London Tour ».
Pour élaborer mon projet, je vais m’inspirer de son projet et surtout veiller aux critères qu’elle juge essentiels. Mon projet étant pluridisciplinaire, j’utiliserai son idée de diagramme pour établir un lien entre les diverses disciplines.
Pour illustrer cet aspect étudié par Anne-Marie Voise, j’ai cherché, puis rencontré, des professeurs des écoles ayant mis en place des projets pluridisciplinaires avec des réalisations très différentes. Certains avaient pour base la LVE :
Le Projet « Ecosse » (3-4 mois) : il s’agissait d’effectuer dans ce pays un voyage de classe d’une semaine. Pour le préparer, un travail important a été fait en classe pour se familiariser avec le pays, apprendre quelques expressions de base afin de se faire comprendre un minimum, planifier le voyage et les visites…
Le Projet « Nouvelle-Zélande » (6 mois) : les élèves ont tout d’abord appris des éléments de la culture néo-zélandaise, ont correspondu avec une classe de Nouvelle-Zélande, ont fait des exposés sur des éléments typiques australiens. Puis ils ont préparé la venue de Maoris dans leur classe. L’accueil des Maoris s’est très bien passé : il y a eu un échange concernant les deux cultures, les élèves ont pu poser des questions. Puis les Maoris leur ont montré le haka et ont joué au rugby avec eux.
Les autres projets rencontrés avaient pour base d’autres disciplines. Ils m’ont beaucoup intéressée car leur réalisation finale pourrait être transposée à un projet portant sur la langue, à savoir la visite d’un lieu culturel et d’un musée (projet sur la mine), ou l’écriture par les élèves d’une histoire, jouée et filmée par la suite (projet sur le roman policier). Christiane CAILLOT, enseignante à l’IUFM de Versailles, parle des avantages liés à la mise en place de projets pluridisciplinaires ou interdisciplinaires en classe : cela permet de mieux relier les apprentissages entre eux, de surprendre l’élève sur les plans affectif et cognitif, d’utiliser des données présentées autrement. L’interdisciplinarité a pour objectifs de s’enrichir culturellement, de faire des ponts entre les connaissances diverses, d’habituer les élèves à réutiliser des savoirs ou savoir-faire acquis ailleurs (cela favorise l’agilité de l’esprit), de travailler la langue, de la lier à la culture, de susciter la curiosité et la surprise chez les enfants, de proposer différentes façons d’apprendre pour permettre à chaque élève de trouver une façon d’apprendre qui lui correspond. L’utilisation de documents variés, notamment de documents authentiques enrichit le projet. La langue est utilisée comme outil de communication et permet de mieux comprendre le monde. De plus,étudier deux langues en même temps (langue maternelle et langue étrangère) conduit à une meilleure maîtrise des deux langues.
Pour mener à bien le projet, l’auteur conseille d’en aborder le thème différemment selon les disciplines, de suivre régulièrement le travail effectué par les élèves, d’éviter la lassitude en limitant le temps nécessaire à sa réalisation, de garder en mémoire le niveau de langue des élèves pour leur proposer des documents adaptés, de réfléchir à l’évaluation, et de continuer à faire des exercices en classe pour travailler les compétences linguistiques et culturelles.
Travailler en projet fait progresser non seulement les élèves, mais aussi l’enseignant.
En effet, cela lui demande de créer de toutes pièces des séquences d’enseignement utilisant les éléments culturels et linguistiques à travailler. Ce faisant, il prend conscience de ses limites et cela le pousse à trouver les informations nécessaires au projet. De leur côté, les élèves s’aperçoivent qu’ils sont capables de faire des recherches et d’apprendre par euxmêmes. Ils sont créatifs et fiers de leur production finale. Ils se souviendront d’autant mieux de ce qu’ils ont appris qu’ils se sont impliqués. Britt-Mari Marth dit d’ailleurs que la motivation n’est pas la cause d’un apprentissage réussi mais la conséquence, et que l’estime de soi acquise lors du projet fait grandir les élèves.

La culture en cours de langue vivante étrangère

La culture est, à mes yeux, très importante et doit avoir sa place dans l’enseignement de la langue, c’est d’ailleurs ce qu’on trouve écrit dans le Bulletin Officiel de 2007. Celuici spécifie que la culture doit être abordée à travers quelques faits culturels. Mais la culture, c’est bien plus vaste. Il me semble important de définir ce terme car il peut avoir plusieurs sens. La culture, telle que je la conçois, correspond à la définition du dictionnaire
Larousse : c’est l’ « ensemble des structures sociales et des manifestations artistiques, religieuses, intellectuelles qui définissent un groupe, une société par rapport à une autre. »
En me basant sur cette définition, un travail très riche peut être effectué avec les élèves. Il me permettra bien sûr de travailler les compétences requises pour obtenir le niveau A1, mais aussi de découvrir les éléments de la culture d’un pays tels que l’art, la musique, les coutumes, les relations entre les individus de cette société, la forme de gouvernement en vigueur. Tout cela aidera les élèves à mieux comprendre les habitants de ce pays, à comparer les deux cultures.
A mon avis, la meilleure façon de découvrir un pays et sa culture est d’entrer en contact avec ceux qui y habitent, si possible du même âge. L’idéal serait donc de mettre en place une correspondance avec une autre classe du même niveau et du pays en question, et si possible les faire se rencontrer.
Ayant vécu un an en Australie, je souhaite créer un projet sur ce pays, et le faire de telle façon qu’il puisse être adapté à d’autres pays anglophones. Je pense démarrer ce projet en partant des représentations que se font les élèves quand ils pensent à ce pays, mon but étant de les aider à dépasser les stéréotypes. C’est un enjeu de taille, et en même temps un point difficile qu’il me faudra sans cesse garder en tête.

La forme du guide

Il est nécessaire de réfléchir au format des pages et au moyen de relier celles-ci. Il est possible, et fortement conseillé, d’utiliser les Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement (TICE) pour rédiger certains passages du guide. En effet le B.O. de 2008 préconise leur utilisation à l’école.
Il est possible de réaliser un guide par enfant ou un guide pour la classe entière. Dans le cas où chaque élève fait son propre guide, il pourra alors le personnaliser et le garder. Réaliser un guide pour la classe peut être une solution intéressante si le professeur dispose de peu de temps ou si le but poursuivi est de l’offrir à une autre classe. Dans le cas d’un travail collectif, chaque élève ou groupe d’élèves contribuera à la réalisation d’une partie du guide (cela signifie que les élèves ne feront pas tous la même chose).
Je pense qu’il est souhaitable de laisser les élèves consulter quelques guides de voyage (j’avais moi-même placé des marque-pages pour les aider à s’y repérer). Après cette phase d’observation, l’enseignant peut demander leur avis : Que devra comporter leur guide ? En participant ainsi à son élaboration, les enfants deviennent partie prenante du projet.
Après discussion, tout le monde était d’accord sur les points suivants : un guide doit avoir une couverture attrayante (décorée avec des éléments en rapport avec le pays concerné), et bien sûr, comporter un titre et le nom de l’élève (ou celui de la classe en cas de travail collectif). A cela doit s’ajouter un sommaire. En ce qui concerne le contenu culturel du guide , il a été décidé qu’une à deux pages seraient consacrées à chaque thème et qu’elles comporteraient un titre, un numéro de page, un texte, et des illustrations (images, cartes, photos, dessins, objets). Ceux qui le souhaiteraient pourraient ajouter une page vierge pour les recherches personnelles.
Certains enfants ont fait remarquer que certains guides comportaient un lexique avec les mots et expressions utiles dans le pays. Nous pourrions inclure cette page par la suite (elle serait préparée par les élèves avec les mots et expressions nécessaires pour écrire le guide ou se débrouiller dans le pays).
Pour ce qui est des premières pages, nous nous sommes mis d’accord sur l’ordre suivant : présentation du pays (carte, drapeau et informations principales), ensuite viendrait l’histoire (peuple d’origine : Aborigènes, découverte de l’Australie par James Cook, arrivée d’autres peuples, lois, place dans le monde).
Par contre, pour les pages suivantes, j’ai laissé les élèves libres de les organiser comme ils le souhaitaient. Ils ont choisi l’emplacement des illustrations à coller, les éléments de décoration, et les couleurs utilisées pour écrire ou colorier.
Ils se sont d’autant plus investis dans cette tâche que c’était leur œuvre, qu’ils pouvaient faire preuve de création et qu’aucun guide ne serait semblable aux autres.

La programmation pluridisciplinaire

Ce projet pluridisciplinaire peut être décliné sous forme d’étoile.
Voici quelques exemples d’activités pluridisciplinaires possibles :
– Histoire des arts + Arts visuels : étudier puis utiliser la technique d’un artiste du pays, par exemple la « peinture à points » des Aborigènes australiens.
– Musique : écouter puis fabriquer un instrument traditionnel, exemple : le didgeridoo utilisé par les Aborigènes lors des cérémonies sacrées.
– Technologie : fabrication d’un objet typique tel le boomerang utilisé par les Aborigènes pour chasser.
– Histoire : sortie dans un lieu historique comme le cimetière de Villers-Bretonneux où de nombreux soldats australiens sont enterrés, suite à la 1ère guerre mondiale.

Un projet en lien avec les bulletins officiels

Le projet doit suivre les objectifs énoncés dans le Bulletin Officiel de 2007. Il a pour but de rendre les élèves capables de communiquer en langue étrangère et de les aider à acquérir le niveau A1. Les capacités et formulations au programme doivent être travaillées ainsi que les connaissances relevant de la grammaire, de la phonologie, du lexique et de la culture. Ce texte officiel précise les contenus culturels et lexicaux au programme : la personne, la vie quotidienne, l’environnement géographique et culturel. Mon projet permet d’étudier essentiellement l’environnement géographique et culturel, et plus précisément les villes, la situation géographique du pays, les drapeaux et monnaies, les fêtes et coutumes, de découvrir des personnages, des monuments et des œuvres célèbres, d‘apprendre des chants et des comptines, de se familiariser avec des contes et légendes de ce pays.
Les 4 compétences qui sont travaillées en cours de langue (compréhension orale, production orale en continu et en interaction, compréhension écrite et production écrite) sont énoncées dans le Cadre Européen Commun de Référence en Langues et ont été rendues obligatoires par le B.O. de 2007.

Le cours de langue vivante étrangère

La place accordée aux différentes compétences en cours de langue: A l’école élémentaire, l’oral est prioritaire sur l’écrit : il est travaillé essentiellement par l’écoute, la répétition et l’utilisation en contexte. Cependant l’écrit occupe une place importante dans l’élaboration d’un guide. C’est une des raisons pour lesquelles ce projet doit être réalisé de préférence dans la deuxième moitié de l’année de CM2. La recherche d’informations dans des documents authentiques implique la compréhension de l’écrit. La production de textes courts nécessite un réinvestissement de structures langagières et lexicales. Travailler l’écrit en CM2 permet de préparer à l’entrée au collège où l’écrit est plus utilisé.

Programmation des cours de LVE

Elle est basée sur les indications (contenu, objectifs) données par le bulletin officiel.
Mais il faut prendre en compte également le niveau des élèves quand ils arrivent en CM2.
En général les séances commencent par un jeu qui permet d’acquérir de nouvelles connaissances ou de réinvestir ce qui a été vu précédemment. Les activités suivantes font découvrir un point de culture précis. Le lexique, appris oralement et retravaillé sur plusieurs séances, n’est écrit que lorsque la prononciation est acquise et le sens intégré par les élèves.

CONCLUSION

Ecrire ce mémoire a été pour moi une expérience très enrichissante. Il m’a permis de faire des recherches sur le sujet qui m’intéressait et d’aller jusqu’au bout, c’est -à-dire jusqu’à sa réalisation dans le cadre de l’école. Ma question de départ était la suivante :
Comment enseigner la langue et la culture associée à cette langue ? J’ai vu dans le projet pluridisciplinaire un moyen de relier l’étude de la langue à la découverte du pays. Les recherches que j’ai faites pour mener à bien cette expérience m’ont permis de réfléchir au sens du projet, et de bénéficier des idées des nombreux pédagogues qui se sont penchés sur cette question, en particulier Anne-Marie Voise.
Ce projet m’a permis non seulement de réinvestir les connaissances acquises en
Australie, mais aussi de les affiner car ce que j’allais transmettre aux élèves devait être exact. Mon but était de faire découvrir et aimer ce pays dans lequel j’avais vécu un an. J’étais motivée par ce projet, et mes élèves l’étaient autant que moi. J’ai maintenant la conviction que les projets pluridisciplinaires en classe de langue sont un véritable tremplin pour amener les élèves à travailler et à aimer les langues vivantes, mais aussi pour accroître leur curiosité, et les encourager à s’ouvrir sur le monde.
A travers cette expérience, j’ai acquis des compétences qui me seront utiles dans mon futur métier de professeur des écoles : j’ai dû m’organiser, préparer des séquences, rechercher des documents, créer des supports pour faire parler les élèves, gérer le temps et le groupe classe. J’ai bénéficié de la collaboration et du soutien de l’enseignante de la classe, ainsi que de ses remarques qui m’ont fait progresser. J’ai relu les programmes de 2007 sur l’enseignement des langues en primaire et acquis à travers la réalisation de ce projet, une meilleure connaissance des capacités d’un élève de CM2.
J’espère que ce mémoire basé sur une recherche mais aussi sur l’analyse d’une expérience vécue, pourra servir à ceux qui, comme moi, ont envie de mettre en place un projet pluridisciplinaire portant sur la culture associée à la LVE enseignée. Il me reste un souhait à formuler : pouvoir partager les expériences menées par d’autres professeurs des écoles. Je suis persuadée que d’autres enseignants font des recherches de leur côté et innovent dans leur classe de façon à créer la motivation chez leurs élèves et donner du sens à leur enseignement. Je proposerai donc que tout projet de langue puisse être diffusé. Il existe des rencontres et des colloques mais rares sont ceux qui peuvent s’y rendre. Peut être existe-t-il un site internet, mais dans ce cas il n’est pas connu. Ou bien faut-il le créer ?

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Table des matières

INTRODUCTION 
I QUEL PROJET CONCRET PLURIDISCIPLINAIRE ASSOCIERAIT LANGUE ET CULTURE ? 
II QUELS TRAVAUX DE CHERCHEURS ONT GUIDE MON ETUDE ? 
1) La pédagogie du projet
2) La pluridisciplinarité
3) La culture en cours de langue vivante étrangère
III COMMENT METTRE EN PLACE UN GUIDE DE DECOUVERTES ? 
1) Le niveau concerné
2) La durée
3) Le contenu d’un guide de découvertes réalisé par des élèves de CM2
4) La forme du guide
5) La programmation pluridisciplinaire
6) Un projet en lien avec les bulletins officiels
7) Le cours de langue vivante étrangère
8) Les différentes évaluations possibles
9) Le matériel à se procurer
10) Comment enrichir ce guide de découvertes
IV COMMENT AI-JE MIS EN PLACE CE GUIDE DE DECOUVERTES ? 
1) Les étapes de mon projet
2) Programmation des séances réalisées en classe
3) Matériel utilisé
4) Différentes phases de travail
5) Les compétences mises en œuvre
6) Les activités mises en place
7) Travail sur les composants de la langue
8) L’évaluation
V QUEL BILAN PUIS-JE FAIRE DE MON PROJET ? 
1) Points positifs
2) Limites
3) Observations
4) Idées pour un projet futur
5) Témoignages et comportements d’élèves
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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