Que serait la vie quotidienne dans un monde de basses technologie ?

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Récit de deux femmes des XXème et XXIème siècles

Pour comprendre l’évolution des technologies et également l’importance que certaines ont pu avoir vis -à-vis des technologies, j’ai décidé au cours ème de mon travail de recherche d’interroger deux femmes qui ont traversé l’évolution exponentielle du XX   siècle mais qui ont aussi vécu la prise de conscience environnementale mise en place depuis plusieurs années maintenant. Le but était de comprendre pourquoi la plupart des femmes (en ayant conscience de la place de la femme dans notre société d’hier, c’est pour cette raison que j’ai interrogé des femmes ; dans une société future, ce facteur de genre ne devrait pas influencer mes cibles d’interview), concernant l’électroménager dans la cuisine, sont toujours tant accrochées à certains appareils.
De ce fait, j’ai interrogé une femme de 89 ans, Jeanne, (qui se trouve être ma grand-mère) pour comprendre son histoire à travers la seconde guerre mondiale et le renouveau des années 60 tant dans la société que dans l’urbanisme, ou les technologies. Dans un deuxième temps, j’ai interrogé une femme de 58 ans, Sylvie, qui a traversé une partie du XX siècle en pleine croissance durant son enfance, et qui a, d’une façon ou d’une autre, appliqué par mimétisme des habitudes que ses parents ont eues durant la période d’après-guerre. Sylvie, a aussi eu cette prise de conscience il y a une vingtaine d’années concernant l’environnement, ce qui lui donne une vision différente de ce à quoi Jeanne peut prétendre.habitué à ça… »
Même si les toilettes étaient à l’extérieur, pour une baraque Jeanne est née le 1er avril 1929 à Brest, et a grandi dans un appartement charbon dedans … ou ils avaient des lapins… tu vois, parce q ’on n’était pas provisoire, en attendant laNANTESreconstruction de Brest, les conditions de d’une seule pièce avec ses parents. En juin 1940, Brest est bombardé et confort étaient correctes. C’est à ce moment-là que la première machine les allemands arrivent pour occuper la ville étant donné que c’est un à laver de la famille est arrivée, mais ce n’était pas vraiment la machine important port militaire, ce qui fait de cette ville un endroit stratégiqueà laver que l’on peutDEespérer maintenant :
pour les deux camps. A ce moment-là, Jeanne et son frère sont envoyés là, l’eau c’était l’eau qui revenait dans les parois, tu vois… Y’avait rien qui dans un château en-dehors de la ville, pour les mettre à l’abri des premiers « Une machine à laver le linge, tournait dans cette machine à laver-là… C’était l’eau qui remuait, y’avait bombardements aériens. Elle reviendra provisoirement à Brest dans le des systèmes dans les parois qui te faisaient remuer l’eau et puis alors, elle permis de ne pas aller au lavoir, puis retourne au château rapidement et jusqu’au 1er avril 1943. Cette parce que moi, j’ai été au lavoir aussi, tu sais… » . Même si la machine était même année, elle rentre donc à Brest dans le logement familial qui était un appartement de deux grandes pièces, changement dû au remariage de très succincte et sûrement pas réellement pratique par rapport à ce que sa mère avec son beau-frère. l’on connaît d’aujourd’hui, au moins, cela a permis d’arrêter de laver son en raison du grand nombre de bombardements. De ce fait, la famille tard, quand elle a rencontré son mari, pour communiquer avec lui alors recomposée donc, a dû suivre un ordre d’évacuation de la ville et s’est qu’il était parti pour son service militaire, le téléphone n’existait pas et il réfugiée dans la campagne. Ils ont déménagé trois fois en quelques mois.fallait lui écrire une lettre tous les jours. pour avoir un baraquement parce que son père était employé de la DROITCe premier niveau de confort était une première étape dans sa vie et ville et son beau- père travaillait à l’arsenal. De ce fait, ils ont obtenu un AU c’est après, lorsqu’ils se sont installés au-dessus d’une crêperie avec son baraquement, qui s’appelait le Bragen, dès la fin de l’année 1944 ou au mari qu’elle a reçu sa première machine à laver qu’elle me décrit de cette leur premier enfant en juin 1953. Le reste de sa famille est restéSUPERIEUREdans déménagé ce qui leur a aussi permis, d’une certaine façon, de profiter de début de l’année 1945. Les baraquements étaient soit dans le centre-manière :au… » ville de Brest, sur les anciennes ruines des bombardements, soit juste enc’était blanc, je t’a sure… Mais ça consommait beaucoup d’ périphérie de Brest, comme une banlieue immédiate. « elle consommait beaucoup d’eau, mais elle faisait « toc toc toc pièce, puis, en 1951 ou 1952, ils ont déménagé dans un deux pièces jusqu’à Grâce au métier de son mari, travaillant pour la SNCF. Lorsque  Jeanne  se  fiance  en  1947,  elle  habite  toujours  dans  le », ça battait, ça battait … Y’avait pas de couvercle, le linge était blanc, ah ça évier pour la vaisselle et la toilette et pas de salle de bain, une gazinière baraquement, et y est restée jusqu’en juin 1949. Dès le début de son pour cuisiner mais pas d’appareils électroménagers, de ce côté-là, on ne mariage, elle a été hébergée par la famille de son mari, dans une seule voit pas une grande évolution entre la baraque et ce premier logement.
le baraquement jusqu’en 1960, date à laquelle ils sont retournés dans l’évolution des objets au fur et à mesure. Pour le début des années 60, que ses conditions de confort ont beaucoup évoluéDOCUMENTau long de sa vie.[…] y’avait tellement de progrès dans tout … » l’appartement familial fraîchement reconstruit. Etant donné le travail de et ayant connu la misère de la guerre, il est logique que chaque nouvel Issus de la classe moyenne, voire ouvrière,NATIONALEson mari et elle ont réussi à élément sortant des magasins soit à la mode et que les consommateurs, son mari à la SNCF, Jeanne a beaucoup déménagé dans sa vie, jusqu’à s’installer pour leur retraite dans une maison en Basse-Normandie, au toujours à la quête de plus de confort, cherchent à les acquérir sans bord de la mer. attendre. Elle me dira même au cours de notre entretien.
Après le récit de vie de ma grand-mère, on peut comprendre rapidementdifférents modèles et de l’évolution : les ans, mais quand j’avais envie de changer, et ben voilà, on changeait… « ça a évolué, et puis on changeait, on suivre les avancées technologiques de leur temps. Dans le baraquement changeait, quand on trouvait quelque chose de plus moderne… […] pas tous Même si leur première maison avait des toilettes sèches et ne possédait pas, le Bragen, ma grand- mère partageait deux pièces avec toute sa famille à cette époque-là, un bon niveau de confort (l’absence de consommation d’eau grâce aux toilettes sèches n’était pas du tout une question à cette (six personnes) sans baignoire. Les baraques américaines avaient une baignoire mais les gens ne s’en servaient pas parce qu’ « ils mettaient du époque), chaque amélioration du confort et donc, chaque modernisation

DE LA DÉMESURE À UNE JUSTE MESURE

La démesure pousse à changer lui permet de ne pas allumer le grand four pour un petit plat individuel.améliorations et les nouveautés des technologies étaient un pas vers un meilleur niveau de vie. Le four à après les misères de la guerre. De ce fait, il était normal de la part des micro- ondes lui permet de cuisiner maintenant qu’elle est toute seule, et consommateurs comme des fabricants, de toujours rechercher Est- ce un bon réflexe pour limiter la consommation d’énergie du grand Pour comparer la vision que ma grand-mère a eu pendant presque four ou alors, la multiplicité des appareils électroménagers ne fera en un siècle sur la recherche du toujours plus, je me suis interrogée sur fait, qu’augmenter les matières épuisables contenues dans l’appareil ce que pourrait êtreDEla vision d’une personne un peu plus jeune qui a supplémentaire ? pris connaissance de la prise de conscience concernant la transition à partager :D’ARCHITECTURE60. La salle de bain, c’était en fait une baignoire-sabot, utile et elle s’en sert tous les jours ou presque. Entre la machine à pain, vivant dans la même maison depuis 35 ans, il m’a semblé que sa vision changent trop vite et elle ne comprend même plus quelle est l’utilité de avantD’AUTEURde déménager pour Rennes entre 1982 et 1983. Elle s’est ensuite l’appareil à potage et les différents types de robots (un dont elle ne peutserait intéressante plus se séparer, un autre), rien n’est superflu.
Cependant, à 89 ans, elle ne regarde plus les magasins et ne se tient plus « pour dépanner un peu »Sylvie est née en 1959 à Paris. Ses parents emménagent dans une maison au courant de ce qu’il se fait parce que la recherche de la modernité et de la performance ne l’intéresse plus autant qu’avant. Pour elle, les objets à Noisy-le-Roi (Yvelines) où elle passera toute son enfance et sa jeunesse certains nouveaux appareils. installée dans une maison de campagne en Ille-et-Vilaine .
La quête de la modernisation a rythmée sa vie au quotidien, et elle jusqu’à aujourd’hui. L’appartement parisien avait une petite salle de bain finira même«par me raconter une anecdote que je trouve intéressanteDROIT et des toilettes, une cuisine relativement bien aménagée pour les années j’ai eu tout ce que je voulais ! Mon premier robot, c’était le« une espèce de Kenwood, tu vois, et à cette époque-là, il coûtait horriblement cher, donc douche avec un bac un peu profond carré, petit, et puis un petit lavabo…
« c’est jeté, alors tu peux aller te servir à la déchetterieSUPERIEUREpo ret je pense que ça devait fermer par un petit rideau et donner directement on l’a pas acheté… Et puis, un jour, ben grand-père est arrivé avec tout leAU
Cette recherche de modernité était partagée et ainsi,La maison à Noisy-le-Roi était beaucoup plus grande, avec deux salles de robot et avec tous les accessoir s, tu vois, j’ai été gâ ée… Je ne d mandaissur la cuisine » leur niveau de confort de vie au quotidien était amélioré à chaque nouvel bain, 4 chambres, une grande pièce commune et une cuisine attenante rien, il m’a gâtée… » investissement. SOUMIS Cette maison était beaucoup plus innovante et adaptée à un mode de à économie d’énergie dans sa maison. Elle critique aussi la façon dont les la machine à laver a été le premier appareil électroménager qu’ils ont Ayant vécu la mise en place de la transition écologique, Jeanne est tout de vie d’une famille nombreuse. Par exemple, un système révolutionnaire à l’époque avait été mis en place pour le chauffage et il s’agissait de même consciente de l’importance du tri sélectif ou d’utiliser des lampes rideaux de perles chauffantes de long des fenêtres. Comme pour Jeanne, légumes sont vendus, tous bien droits, et faisant une quantité de déchets installé. Comparée à la situation de ma grand-mère juste après la guerre faramineuse: DOCUMENT et n’étant pas non plus issue de la même classe sociale, la famille de à mesure et en fonction de ce qui leur semblait vraiment indispensable.
Après la deuxième guerre mondiale, laNATIONALEquête de la performance et de : le réfrigérateur, le four, le lave-vaisselle et la machine à laver pour eux de métaux rares et de matières premières épuisables , se passer de n’était pas très puissant, qui ne lavait pas merveilleusement… Mais enfin
l’ordinateur, des robots multifonctions… en raison surtout de la perte de très moderne pour l’époque […] qui était tout petit, mais… Alors, il fallait temps, ne lui semblait pas envisageable puisque 1 rincer les assiettes à l’eau avant de les mettre dans le lave-vaisselle, qui bon, ça évitait quand même de faire la vaisselle pour six ou sept personn s tout, si tu passes ton temps à tourner ton moulin à légumes, hein, écoute…tous les jours… » la rapidité des appareils électroménagers était source de réconfort Concernant le petit électroménager, les robots ne sont pas arrivés.

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Table des matières

Introduction
La démesure de notre monde et l’importance de la technologie
Évolution des technologies
Pourquoi avons-nous besoin de changer et vers quoi avons-nous
besoin d’aller ?
La démesure pousse à changer
Entre nécessaire et superflu
Que serait la vie quotidienne dans un monde de basses technologie ?
Corentin de Chatelperron : du Bangladesh à l’expédition
Nomade des Mers
Vivre en autonomie
Repair Café, entre solidarité et recyclage
Échanger, troquer, rendre un service
Le passage du monde high-tech au monde low-tech
Pourquoi sommesnous réticents ?
Do it yourself
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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