Qualité de vie des personnes atteintes de troubles psychotiques

Qualité de vie des personnes atteintes de troubles psychotiques

Relations interpersonnelles en soins infirmiers

selon Peplau (1995) Hildegard Peplau est née en 1909 en Pennsylvanie et décédée en 1999 en Californie. Elle a une formation en pédagogie basée sur la psychologie, en soins infirmiers et en psychiatrie. C’est une théoricienne des soins infirmiers dont le travail principal est repris dans son ouvrage « relation interpersonnelle en soins infirmiers » publié une première fois en 1952 (Thpanorama, 2018). D’après Peplau (1995), les soins infirmiers constituent une démarche interpersonnelle, souvent thérapeutique, qui comprend des actions requérant la participation de deux personnes ou plus, vers un but commun. Quatre étapes reliées entre elles se chevauchent dans la relation infirmière-patient : l’orientation, l’identification, l’exploitation et la résolution. Ces étapes s’imposent comme étant les composantes de toute relation complète des soins infirmiers. À mesure que l’infirmière et le patient apprennent à travailler en coopération pour résoudre les difficultés, ces rôles se redéfinissent. De plus, l’observation, la communication ainsi que la consignation des données sont imbriquées dans le processus de soins. L’orientation est la première étape du processus. C’est à ce moment-là, que le patient va identifier son problème de santé ainsi que les personnes ressources afin d’aller vers le mieux-être. Peplau (1995) rappelle que pendant cette période, le patient et l’infirmière sont encore des étrangers. Néanmoins, dès cette phase, l’infirmière pose un cadre thérapeutique. Ce cadre thérapeutique va permettre au patient et à la soignante de débuter un partenariat dont l’objectif commun est la gestion du problème de santé.

L’identification s’active lorsque le patient comprend mieux la situation. Il identifie l’infirmière comme étant la plus apte à diminuer son insécurité liée à sa santé. De plus, le patient perçoit ce que la situation peut lui offrir et il reconnaît les personnes pouvant l’aider. L’infirmière a idéalement pour but de favoriser l’expression du patient pendant les soins qu’elle prodiguera afin de favoriser une relation de confiance avec le patient. Lors de cette étape, trois réactions sont possibles : la participation du patient sur la base de la relation d’interdépendance avec l’infirmière ; son indépendance ou son isolement quant à l’infirmière ; son impuissance ou sa dépendance par rapport à l’infirmière (Peplau, 1995).

L’exploitation correspond au moment où le patient a identifié l’infirmière qui comprend et reconnaît les relations interpersonnelles en jeu dans la situation. Le patient passe à une étape d’exploitation complète des services qui sont à sa disposition. En fonction de l’idée qu’il se fait quant à sa situation, il va tenter par différentes façons d’exploiter au mieux sa relation avec l’infirmière et d’en tirer le meilleur parti pour son intérêt et ses besoins propres, avec tous les biens et services mis à sa disposition (Peplau, 1995)

La résolution est essentiellement un processus de libération qui correspond au moment où les anciens besoins du patient ont été satisfaits. De ce fait, il s’en détourne et adapte ses nouveaux objectifs, qui se sont élaborés lorsqu’il explorait et exploitait les possibilités des services infirmiers. C’est pendant cette étape que le bénéficiaire de soins se détache progressivement des soignants identifiés comme aidant et qu’il restaure sa capacité d’autonomie. En effet, les vieux liens d’interdépendance sont bientôt totalement abandonnés à mesure que le patient se prépare à rentrer chez lui.

Normalement, cette étape devrait se dérouler après la résolution du problème médical. (Peplau, 1995) Durant les étapes de la relation infirmière-patient, des rôles infirmiers peuvent se distinguer. Néanmoins, le patient ignore généralement que ces rôles sont à sa disposition, comme il ignore que sa situation nécessite d’y recourir. Son comportement indique qu’il éprouve certains besoins demandant ce type d’aide professionnelle.

Mobilisation

La mobilisation est utilisée lors d’activités de groupe, ces personnes y exercent la coopération de groupe, la recherche de compromis, l’encouragement à la confrontation et le droit d’exprimer sa colère. Cette fonction favorise la participation active du patient dans son environnement et dans les interactions avec les personnes qui le compose. Elle a pour but, non seulement de renforcer et d’augmenter l’estime de soi du patient et ses capacités sociales. Mais aussi de lui permettre de modifier ses schémas interpersonnels. Tout ceci, vise à renforcer l’ego en les encouragent à mettre en avant leurs compétences sociales et à développer des sentiments de compétences. Elle encourage également les patients à reconnaître leur potentiel à affecter leur environnement social. Les patients schizophrènes, sociopathes et non paranoïdes sont particulièrement sensibles à cette fonction. Néanmoins, elle n’est pas adaptée lorsque le patient est hyperstimulé ou en phase aigüe de décompensation. Les soignants énergiques et enthousiastes sont les plus aptes à développer cette fonction. (Gunderson, 1978)

Qualité de vie Comme le dit Sager, Tinguely & Weber (2018), la qualité de vie est un concept subjectif et multidimensionnel. C’est-à-dire, qu’il fait référence à la perspective du patient et inclut la santé physique, le degré d’indépendance, l’état psychologique, les relations sociales, les croyances personnelles et les éléments de l’environnement. Tout d’abord, l’OMS (1997) définit ce concept ainsi : « La qualité de la vie est la façon dont les individus perçoivent leur position dans la vie, dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lesquels ils vivent et en relation avec leurs buts, attentes, normes et préoccupations. Il s’agit d’un concept large, qui incorpore de façon complexe la santé physique d’une personne, son état psychologique, son degré d’indépendance, ses relations sociales, ses convictions personnelles et sa relation avec des éléments importants de l’environnement. » Cependant, tous les auteurs sont d’accord pour dire que seule le patient peut définir son niveau de qualité de vie en fonction de critères purement subjectifs qui lui sont propres, situés dans quatre grands domaines que décrit Leplège (Formarier & Jovic, 2009).

Ceux-ci sont : l’état physique du sujet (autonomie, capacités physiques), ses sensations somatiques (symptômes, conséquences de traumatismes ou de procédures thérapeutiques, douleurs), son état psychologique (émotivité, anxiété, dépression), ses relations sociales et son rapport à l’environnement, familial, amical ou professionnel » (Leplège, 1999). Sager, Tinguely & Weber (2018) ajoutent que le but des soins infirmiers est que chaque patient puisse atteindre une qualité de vie optimale en accord avec sa propre perception. Il est essentiel de mesurer la qualité de vie dans le rôle infirmier pour offrir des prises en charge de qualité et personnalisées à chacun. En effet, un accompagnement adapté aux personnes âgées souffrant de psychose influencera positivement la qualité de vie de ces derniers. (Sager, Tinguely & Weber, 2018). des articles L’étude quantitative de Ertekin et al. (2015), s’intéresse à la qualité de vie et la dépression des patients schizophrènes vivant en établissements médico-sociaux.

Non seulement les objectifs de cette étude sont d’évaluer la qualité de vie et le niveau de dépression chez les personnes schizophrènes âgées, mais encore les facteurs liés à ceux-ci. De plus, une distinction est faite entre le groupe d’intervention (n=34) résidant en EMS et le groupe contrôle (n=34) vivant à domicile avec leur famille. L’étude de Meesters et al. (2013), recherche à répondre aux questions suivantes : 1. Quel est le niveau de la subjective quality of life (SQOL) et sa variabilité parmi les participants ? 2. Quelles variables prédisent la subjective quality of life et dans quelle mesure celles-ci chevauchent-elles leurs effets sur la subjective quality of life ? 3. Quelle partie de la variance du SQOL s’explique par les variables combinées ? Trois domaines de variables prédictives (démographique, cliniques, social) comprenant 17 variables indépendantes ont été documentés parmi un échantillon de (n=177) patients âgés de 60 ans et plus atteints de schizophrénie. Les données démographiques ont été tirées des dossiers médicaux et confirmées lors des entrevues en personne. Plusieurs échelles ont été utilisées durant cette étude, mais seulement cinq d’entre elles ont amené des résultats significatifs.

L’étude de Shepherd et al. (2012), permet grâce à des entretiens menés auprès de personnes âgées, en moyenne entre 52 ± 72 ans, atteintes de schizophrénies, de relever la perception des participants (n=32) quant à leur propre expérience sur la maladie tout au long de leur vie. Dans l’étude d’Ishii et al., (2010) L’objectif principal était d’identifier des cibles d’interventions efficaces pour les comportements de rejet de soins, en déterminant les caractéristiques potentiellement modifiables associées aux comportements de rejet de soins. 3’230 résidents provenant de 71 EMS ont été sélectionnés pour participer à l’étude. Seul 312 d’entre eux faisaient partie du groupe rejetant les soins, 47 d’entre eux avaient moins de 65 ans, 151 avaient entre 65 et 84 ans et 114 en avaient plus de 85 ans.

Les chercheurs ont par la suite analysé séparément chaque caractéristique des résidents pour déterminer s’il y avait une association possible avec les comportements de rejet de soins. Les variables, qui présentaient une significativité à un niveau alpha de 0,25 dans l’analyse bivariée, ont été prises en compte dans l’analyse de régression multiple. L’étude de McCabe et al. (2016) est portée sur la faisabilité d’un programme de formation favorisant la communication dans le contexte psychiatrique, ainsi que les moyens efficaces pour autonomiser les patients. Le but de la formation était également que les psychiatres (n=25) se sentent plus confiants dans la communication avec les patients atteints de psychoses à la fin de la formation. Afin qu’ils acquièrent des nouvelles compétences de communication et qu’ils favorisent la relation thérapeutique.

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Table des matières

Résumé
Remerciements
Introduction
Problématique
Question de recherche
Cadre théorique
Théorie / Aspects théoriques
Relations interpersonnelles en soins infirmiers selon Péplau (1995)
Les cinq fonctions du milieu selon J. G. Gunderson (1978)
Structuration
Mobilisation
Contention
Soutien
Validation
Concepts
Vieillissement
Qualité de vie
Alliance thérapeutique
Méthode
Choix du devis
Critères d’inclusion et d’exclusion
Mesh terms
Base de données
Stratégies de recherche
Grilles d’analyse
Résultats
Articles retenus
Caractéristique de ces articles
Présentation des articles
Présentation des instruments de mesure
Présentation des thématiques
Qualité de vie des personnes atteintes de troubles psychotiques
La relation soignant-soigné
Facteurs influençant la relation
Pistes d’amélioration pour la relation soignant-soigné
Perception des personnes âgées atteintes de troubles psychotique sur
leur maladie.
Discussion
Relations interpersonnelles
Relation soignant-soigné
Perceptions
Les fonctions du milieu (1978)
Qualité de vie
Relation soignant-soigné
Perception
Forces et limites
Réponse à la question de recherche
Recommandation pour la pratique
Recommandation pour la recherche
Conclusion
Références
Revues scientifiques:
Livres:
Documents PDF
Sites internets:
Déclaration d’authenticité
Appendices A
Appendice B

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