Définition de la maintenance
D’après l’AFNOR la maintenance est un ensemble des actions permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure d’assurer un service déterminé. Bien maintenir, c’est assurer ces opérations au coût optimal. [1] Commentaires:
Maintenir : contient la notion de «prévention» sur un système en fonctionnement.
Rétablir : contient la notion de «correction» consécutive à une perte de fonction.
État spécifié ou service déterminé : implique la prédétermination d’objectif à atteindre, avec quantification des niveaux caractéristiques.
Coût optimal qui conditionne l’ensemble des opérations dans un souci d’efficacité.
Objectif de la maintenance
Le principal objectif de la maintenance est d’assurer la pérennité des équipements, de Diminuer les pannes et les imprévus et de réduire les coûts de révision et de remise en état de Fonctionnement. On peut synthétiser les missions de la maintenance en les plaçant sur trois plans Interdépendants [2] Sur le plan technique :
– accroître la durée de vie des équipements,
– améliorer leur disponibilité et leurs performances.
Sur le plan économique :
– améliorer les prix de revient en réduisant les coûts de défaillance,
– réduire le coût global de possession de chaque équipement, en particulier les Équipements Critiques ou sensibles. Sur le plan social :
– réduire le nombre d’événements fortuits, ce qui réduit le risque d’accidents.
Maintenance corrective
Elle regroupe les différentes opérations effectuées après l’apparition d’une défaillance sur un équipement donné. Ces opérations comportent notamment la localisation de la défaillance et son diagnostic, la remise en état avec ou sans modification et le contrôle du bon fonctionnement. [4] Il est à souligner que les activités de maintenance corrective sont subies et découlent directement des conséquences de l’apparition d’une défaillance. Ces activités englobent deux types d’interventions :
Les interventions palliatives qui remettent l’équipement en état de fonctionnement provisoirement. Cette maintenance palliative est principalement constituée d’actions à caractère temporaire qui devront être suivies d’actions curatives.
Les interventions dites curatives qui répare l’équipement d’une manière définitive. Ces activités peuvent être des réparations, des modifications ou des remplacements ayant pour objet de supprimer la ou les défaillances. Le processus de déroulement d’une maintenance corrective de tout équipement peut être schématisé, d’une manière globale, par (la Figure I.1). On remarque que depuis la date effective t0 d’une défaillance jusqu’à la date de l’intervention t5, la durée (t5-to) est consacrée à la détection, localisation, diagnostic et à la préparation pour l’intervention. Pour améliorer la productivité, c’est cette durée qu’il faudra minimiser par une gestion efficace d’une maintenance dite préventive et une analyse du retour d’expérience du programme de maintenance.
La relation entre les concepts «donnée, information, connaissance et compétence »
Il existe une articulation entre les quatre notions «donnée, information, connaissance et compétence» La donnée représente ce que l’on a collecté, elle constitue la matière première détecté par nos organes de perception en consommant une énergie faible, ensuite avec la juxtaposition de donnée de diffèrent natures, on aura une information stockée dans nos têtes, ou bien dans l’ensemble de moyenne de stockage : ouvrages ou base de données.L’individu va par la suite s’approprier cette information, l’enrichir par son écoute, l’interpréter, ou encore la transformer et lui donner la valeur pour devenir une connaissance. Par la suit les différents types de connaissances acquises par l’individu vont être transformés en actions à travers un processus de mise en œuvre pour nous donner une compétence.Ces types de connaissances dans l’entreprise, peuvent être utiles lorsqu’il s’agit de déterminer quel type de connaissances l’organisation doit capitaliser, et surtout, quelles sont les connaissances essentielles, indispensables à la capitalisation :
Compétences = savoir agir responsable et validé.
Savoirs théoriques : concepts, schémas, connaissances disciplinaires, connaissances sur les processus,/procédés, connaissances sur matériels/produits, connaissances organisationnelles, connaissances Sociales
Savoirs procéduraux : « comment faire » pour une action Savoir-faire procéduraux : permettant, après entraînement, d’appliquer lors de l’action les méthodes procédures connues grâce aux savoirs procéduraux.
Savoir-faire empiriques : savoirs issus de l’action et comprenant les leçons tirées de l’expérience pratique. Elles décrivent donc des réflexes, issus de l’expérience. Il s’agit de connaissances procédurales, représentées sous la forme de règles de type « situation => action ». Ces connaissances sont donc soit des savoirs de l’entreprise (connaissance de domaine) soit des savoirs faire de des individus (connaissance de contrôle) :
Les connaissances du domaine : Ces connaissances constituent l’ensemble des connaissances clairement partagées par toutes les personnes de l’entreprise travaillant dans le domaine visé. En d’autres termes, ce sont les connaissances de base du domaine dénuées de toute interprétation particulière.
Les Connaissances de contrôle : Ces connaissances recouvrent toutes les connaissances permettant d’effectuer des raisonnements dans le domaine. Elles décrivent les tâches et les inférences relatives au processus étudié. L’analyse de ces connaissances permet de voir qu’il existe 03 types de connaissances combinées [8]:
Les Connaissances Pragmatiques: décrivent des réflexes, issus de l’expérience, il s’agit de connaissances procédurales, représentées sous forme de type « si situation alors action».
Les connaissances Causales: Décrivent des relations de cause à effet plus au moins complexes entre phénomène du domaine. (si phénomène alors cause).
Les connaissances structurelles : décrivent la structure fonctionnelle du matériel ainsi, à chaque entité fonctionnelle sont attachés les phénomènes la concernant. chacun de ces trois types de connaissances correspond une méthode de diagnostic propre ; le raisonnement réflexe, le raisonnement causal et le raisonnement structurel. Pour résoudre un problème, chacune de ces trois approches pourrait être utilisée isolément comme on peut les faire coopérer. La stratégie de coopération commence par utiliser les connaissances pragmatiques disponibles. Si cette approche pragmatique ne suffit pas à résoudre complètement le problème, le système met alors en œuvre ses connaissances causales pour tenter de construire une explication des phénomènes. A tout moment, les informations acquises lors de ce raisonnement peuvent déclencher un nouveau comportement réflexe. Enfin, en dernier ressort, le système raisonnera sur la structure pour tenter d’identifier la cause du problème. a nouveau, les informations acquises lors de ce raisonnement peuvent permettre de réactiver des connaissances pragmatiques ou causales (MIND 03). Selon leurs nature les connaissances peuvent être des :
connaissances explicites : correspondent à des connaissances formalisées, en particulier dans les ouvrages, documents. C’est une connaissance collective, propre à l’organisation, ayant un caractère un peu général.
connaissances tacites: acquises par imitation ou expérience, elles ne sont pas formalisées, elles sont le fruit de l’expérience. Elles sont d’ordre plus individuel et elles sont difficiles à exprimer.
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Table des matières
Résumé
Remerciement
Dédicace
Table des figures
Table des tableaux
Introduction génerale
Chapitre I : La Maintenance Industrielle
I.1 Définition de la maintenance
I.2. Objectif de la maintenance
I.3. Les politiques de maintenance
I.3.1. Maintenance corrective
I.3.2. Maintenance préventive
I.3.3. Maintenance mixte
I.4. Les opérations de maintenance
I.4.1. Les opérations de maintenance préventive
I.4.2. Les opérations de maintenance corrective
I.4.3. Autres activités du service maintenance
I.5. Niveaux de maintenance considérés
I.6. Caractéristiques des systèmes de maintenance
I.6.1. Evolution de l’information
I.6.2. Relations entre les systèmes
I.7. Définitions des différents systèmes de maintenance
Chapitre II : La Gestion de Connaissance et Ontologie
Partie I : Gestion de connaissance
II.1. Notion de connaissance
II.2. Définitions des concepts « donnée, information, et compétence»
II.2.1 Donnée
II.2.2 Information
II.2.3 Compétence
II.3. La relation entre les concepts «donnée, information, connaissance et compétence »
II.3. Typologie de connaissance
II.4. Mode de création et de transfert des connaissances
II.5. La gestion de connaissance
II.5.1. définition
II.5.2. Objectifs de la gestion des connaissances
II.6. La gestion des connaissances dans la maintenance industrielle
II.7. Méthodes de gestion des connaissances
Partie II Les ontologies
II.1. Définition des ontologies
II.2. Composants d’une ontologie
II.2.1.Concept
II.2.2.Relation
II.2.3.Axiome
II.2.4.Fonction
II.2.5.Instance
II.3. Domaines d’applications des ontologies
II.3.1 Système d’information
II.3.2. Le Web sémantique
II.4. Classification des ontologies
II.4.1. Typologie selon l’objet de conceptualisation
II.4.2. Typologie selon le niveau de détail de l’ontologie
II.4.3 Typologie selon le niveau de complétude
II.4.4 Typologie selon le niveau de formalisme
II.5. Les objectif de l’ontologie
II.6. Environnements et outils de modélisation
II.6.1 Ontolingua
II.6.2 Ontosaurus
II.6.3 Protégé
Chapitre III : Exploitation de l’ontologie CMDO
III.1.Présentation de l’entreprise (GRTE)
III.2. Définition d’un réseau électrique
III.3. Gamme des tensions utilisées par le groupe SONELGAZ
III.4. Architecture et exploitation des réseaux
III.4.1. Réseaux de transport et d’interconnexion
III.4.2. Réseaux de répartition
III.4.3. Réseaux de distribution
III.4.3.1. Réseaux de distribution à moyenne tension
III.4.3.2 Réseaux de distribution à basse tension
III.5. Définition d’un poste électrique
III.6. Les différents éléments d’un poste électrique
III.6.1. Les Transformateurs
III.6.1.1. Les défauts dans les transformateurs
III.6.1.2. Les principales opérations de maintenance sur les transformateurs
III.6.2.Les Disjoncteurs
III.6.2.1.Les différents types des disjoncteurs
III.6.2.2. Les défauts dans les disjoncteurs
III.6.3.Sectionneurs
III.6.4. Relais de protection
III.6.4.1.Les défauts dans les relais de protection
III.7.Construction d’une ontologie « CMDO»
III.7.1. Conceptualisation
III.7.2. Construction de glossaire de termes
III.7.3 .Construction d’un diagramme des relations
III.7.4 Construction de la table des relations
III.7.5 Construction de la table des attributs des concepts
III.8. Opérationnalisation et implémentation
III.8.1. Choix d’un outil d’implémentation
III.8.2. Présentation de l’éditeur Protégé
III.8.4. Edition de l’ontologie CMDO
III.9. Réalisation de Prototype
III.9.1. Environnement de travail
III.9.2. Les librairies
III.9.3. Créer un projet Swing
III.9.4. Exemple de création d’une interface
III.9.5. Créer la JFrame
III.9.5. Ajouter des éléments a la JFrame
III.9.6. Exécution
Conclusion Générale
Références Bibliographiques
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