Protocole d’examen radiographique 

Performances moyennes par TF porteur d’IRSt ayant couru en fonction de l’âge en course

La proportion de chevaux courant à 3 ans est supérieure à celle des indemnes, avec 16 poulains (sur les 19 qualifiés), soit 84 p.cent de l’effectif (77 p.cent chez les indemnes). Les performances moyennes à cet âge sont bien supérieures à celles du lot de référence : malgré moins de départs, ils gagnent 2 fois plus souvent et, même s’ils se placent moins souvent, ils gagnent finalement 2 fois plus d’argent (7567 euros contre 3745).

A 4 ans, tous se produisent en course. Ils courent autant que les indemnes et gagnent plus d’argent, malgré un nombre moyen de places et de victoires similaire aux indemnes, signe qu’ils participent à des épreuves mieux dotées.

Les carrières sont écourtées pour une forte proportion de trotteurs de ce lot, puisque pas moins de 6 poulains soit presque un tiers des qualifiés (32 p.cent) ont leur carrière stoppée à 4 ans.

La majorité de ces poulains ne porte qu’une IRSt unique : 17 éléments sur les 29, soit 59 p.cent. Neuf poulains portent 2 IRSt (31 p.cent), et 3 portent 3 IRSt (10 p.cent). Aucune différence significative n’a été mise en évidence entre les performances moyennes des chevaux et le degré d’atteinte lésionnelle. Les 3 poulains les plus atteints (3 IRSt) sont même tous performants, l’un d’eux étant d’ailleurs le cheval le plus performant de tout l’effectif TF étudié, ayant couru à niveau semi-classique avec un succès certain.

Parmi les poulains non-qualifiés (10 au total, soit 34 p.cent), un poulain fut accidenté très jeune ; l’origine de l’inaptitude à franchir cette épreuve n’est pas rapportée pour les autres. ? Ainsi, ces poulains porteurs d’IRSt apparaissent comme les plus performants de l’étude en termes de taux de qualification, de victoires et de gains en course par poulain, cela sur les 2 années de compétition étudiées. Si le nombre de lésions IRSt par individu n’est pas lié à des défauts de performances, un taux élevé d’interruptions de carrière est constaté à 4 ans, ce qui laisse présager une longévité en course réduite reliée à une incidence clinique de ces lésions.

Bilan partiel des incidences lésionnelles chez les TF

L’étude des différentes catégories lésionnelles comparativement au groupe témoin et entre elles fait apparaître les notions suivantes (figures 14 à 19, tableau 14) :

– qualification : les individus porteurs des plus petites lésions, soit les IRSt, se qualifient les plus massivement, devant les poulains porteurs d’IRAp et enfin d’IRAi. Suivent les poulains indemnes de lésion qui font tout de même mieux que la moyenne nationale (environ 35 p.cent de qualifiés dans la génération des « J » et des « K »). Seuls les poulains porteurs d’IRAc, lésions les plus graves, se qualifient plus difficilement que la moyenne.

– précocité : le seul poulain qualifié du groupe porteur d’IRAc fut remarquablement précoce. Les porteurs de lésions IRAi sont les plus précoces des groupes lésionnels, devant les lésés IRSt et les indemnes, puis les lésés IRAp.

– rentabilité : les porteurs d’IRSt sont les plus performants à 3 et 4 ans, devant les IRAp. Ensuite on retrouve les atteints d’IRAi, devant les indemnes : meilleurs à 3 ans que leurs homologues indemnes, la tendance s’inverse à 4 ans. Le poulain atteint d’IRAc fut particulièrement performant à 3 ans. Ses performances sont nettement détériorées l’année suivante.

– longévité : les poulains indemnes et lésés IRAi et IRSt ont les mêmes taux d’interruption de carrière sur les 2 années d’exploitation. Tous les arrêts affectant le groupe IRSt ont lieu à l’âge de 4 ans. Les poulains lésés d’IRAp ont des carrières plus courtes que les indemnes. Le cheval lésé d’IRAc a été réformé à 4 ans.

– différence entre individus porteurs de lésions uniques et multiples par catégorie : seul le groupe lésionnel IRAi présente une tendance délétère entre l’indice lésionnel, les performances et la longévité.

 Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude

Table des matières

Introduction 
I. Matériels et méthodes 
1. Effectifs 
2. Protocole d’examen radiographique 
3. Suivi des performances sportives des poulains de l’étude 
3.1. Critères de performances étudiés et mode de recherche
3.2. Méthodologie de traitement des résultats
II. Résultats 
A. Prévalence des lésions ostéo-articulaires 
1. Dans l’effectif TF 
1.1. SR et catégories radiographiques
1.2. Prévalence des IRSA
1.3. Répartition des IRSA par site anatomique
1.3.1. Prévalence régionale des IRA
1.3.2. Prévalence régionale des IRSt
2. Dans l’effectif PSA 
2.1. SR et catégories radiographiques
2.2. Prévalence des IRSA
2.3. Répartition des IRSA par site anatomique
2.3.1. Prévalence régionale des IRA
2.3.2. Prévalence régionale des IRSt
3. Comparaison raciale TF / PSA 
3.1. SR et répartition des IRSA
3.2. Prévalences régionales des IRSA
3.2.1. Les IRSt
3.2.2. Les IRA
B. Corrélations avec les performances sportives des chevaux 
1. Dans l’effectif TF 
1.1. Présentation du lot témoin
1.2. Incidence des IRA les plus sévères (IRAc)
1.3. Incidence des IRA à expression clinique probable (IRAp)
1.4. Incidence des IRA à expression clinique incertaine (IRAi)
1.5. Incidence des images les moins sévères (IRSt)
1.6. Bilan partiel des incidences lésionnelles chez les TF
2. Dans l’effectif PSA 
2.1. Présentation du lot témoin
2.2. Incidence des IRA les plus sévères (IRAc)
2.3. Incidence des IRA à expression clinique probable (IRAp)
2.4. Incidence des IRA à expression clinique incertaine (IRAi)
2.5. Incidence des images les moins sévères (IRSt)
2.6. Bilan partiel des incidences lésionnelles chez les PSA
C. Etude régionale de l’influence des IRSA sur les performances 
1. Dans l’effectif TF 
1.1. Influence des IRAc par site radiographié
1.1.1. Le grasset
1.1.2. Le jarret
1.2. Influence des IRAp par site radiographié
1.2.1. Le boulet
1.2.2. Le carpe
1.2.3. Le jarret
1.2.4. Le grasset
1.3. Influence des IRAi par site radiographié
1.3.1. Le pied
1.3.2. Le paturon
1.3.3. Le boulet
1.3.4. Le carpe
1.3.5. Le jarret
1.3.6. Le grasset
1.4. Influence des IRSt par site radiographié
1.4.1. Le pied
1.4.2. Le paturon
1.4.3. Le boulet
1.4.4. Le carpe
1.4.5. Le jarret
1.4.6. Le grasset
1.5. Bilan des influences lésionnelles régionales sur les performances
1.5.1. Lésions potentiellement les plus invalidantes
1.5.2. Lésions présumées les moins invalidantes
1.5.3. Influence des gestions chirurgicales rapportées
2. Dans l’effectif PSA 
2.1. Influence des IRAp par site radiographié
2.1.1. Le boulet
2.1.2. Le jarret
2.1.3. Le grasset
2.2. Influence des IRAi par site radiographié
2.2.1. Le pied
2.2.2. Le paturon
2.2.3. Le boulet
2.2.4. Le carpe
2.2.5. Le jarret
2.2.6. Le grasset
2.3.Influence des IRSt par site radiographié
2.3.1. Le pied
2.3.2. Le paturon
2.3.3. Le boulet
2.3.4. Le carpe
2.3.5. Le jarret
2.3.6. Le grasset
2.4. Bilan des influences lésionnelles régionales sur les performances
2.4.1. Lésions potentiellement les plus invalidantes
2.4.2. Lésions présumées les moins invalidantes
2.4.3. Influence des gestions chirurgicales rapportées
III. Discussion 
1. Apports de l’étude 
2. Prévalence des lésions radiographiques décelées 
2.1. Prévalence globale des lésions rencontrées
2.2. Prévalence régionale des lésions rencontrées
3. Relation AOAJ / performances en course 
3.1. Approche globale
3.2. Approche régionale
4. Limites de l’étude 
4.1. Population étudiée
4.2. Matériel utilisé et incidences de dépistage radiographique
4.3. Relevé des performances
Conclusion 
Annexe 
Bibliographie 

Protocole d’examen radiographique Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *