Lien entre cognition sociale et addictions
Les interactions entre CS et addictions ont surtout été étudiées chez les sujets souffrant d’un TUS. Dans son modèle qualifié de circulaire, Quednow théorise le déficit de CS dans le TUS. Pour cet auteur, l’ingestion chronique de substances neurotoxiques engendre des changements neuronaux dans les systèmes de récompense et les réseaux sous-tendant les fonctions de CS. Ces changements cérébraux vont générer des difficultés sur le plan de la CS, et donc une altération du comportement prosocial et de la réponse à la récompense sociale. Ces altérations vont engendrer une diminution des contacts et du support social, et une augmentation de l’isolement social, des comportements agressifs et des symptômes dépressifs, provoquant une diminution des ressources pouvant donner lieu à de la récompense sociale. Un retrait social apparaît ainsi, ne laissant plus que l’utilisation de substances comme source de récompense/plaisir. Cela a pour conséquence de maintenir l’utilisation des substances et de favoriser les rechutes (Quednow, 2017).
En lien avec ce modèle, des recherches empiriques concernant le TUS et la CS ont démontré une altération des capacités de reconnaissance des émotions dans le trouble de l’usage de l’alcool. Cette altération semble liée à l’ingestion d’alcool (D’Hondt et al., 2021; Quednow, 2020), ainsi qu’à une altération des processus visuels, en lien avec un défaut de communication occipito-frontale observé dans cette population (Creupelandt, D’Hondt, et al., 2021; Creupelandt, Maurage, et al., 2021). En outre, il a été démontré, toujours dans un groupe de patients présentant un trouble de l’usage de l’alcool, que le niveau de capacité de reconnaissance des émotions faciales pouvait prédire la rechute ou l’arrêt prématuré des soins (Rupp et al., 2017).
Dans les ACs, il est encore difficile d’acter sur la hiérarchie entre difficultés de CS et développement d’une addiction. Si l’on considère que les difficultés de CS sont présentes avant l’addiction, alors ces difficultés pourraient engendrer une altération des comportements de réciprocité sociale et donc de la qualité des relations, ce qui altèrerait le support social et favoriserait l’isolement. Cet isolement engendrerait une diminution des ressources sociales et des expériences de récompense sociale. In fine le retrait social pousserait à la répétition du comportement spécifique et engendrerait par la suite des changements neuronaux du système de récompense et de la CS, qui majoreraient les difficultés de CS.
De manière réciproque, si l’on considère que les difficultés de CS apparaissent en lien avec la répétition du comportement, alors on peut supposer un modèle en deux temps comme proposé par Brand (Brand et al., 2019). Au début des processus addictifs, les capacités de CS seraient préservées, mais la répétition du comportement et la transition vers l’addiction modifieraient le système de récompense et par conséquence les capacités de CS. En effet, le système de récompense et la CS seraient sous tendus par des réseaux neuronaux communs incluant notamment le cortex cingulaire antérieur, l’insula et le striatum ventral (Brand et al., 2019; Feng et al., 2021). Ces altérations pourraient engendrer des difficultés sur le plan de la CS, ce qui viendrait impacter les capacités d’ajustement . In fine, le support social diminuerait, favorisant l’isolement et réduisant les expériences de récompense sociale, engendrant ainsi le retrait social. La répétition du comportement spécifique serait alors la seule source de récompense/de plaisir et cela favoriserait le maintien du comportement addictif.
Prise en charge de la CS
La prise en charge de cette composante du fonctionnement cognitif semble ainsi être un enjeu majeur de la prise en charge des addictions. Il existe des programmes de RC spécifique de la CS. Par exemple, ce type de RC est proposé à des patients présentant un diagnostic de schizophrénie (Horan & Green, 2019; Kurtz et al., 2016), avec notamment des programmes spécialisés tels que le Social Cognition and Interaction Training (SCIT) (Penn et al., 2005). La RC axée sur la CS peut aussi être proposée dans la prise en charge des traumatismes crâniens (Vallat-Azouvi et al., 2019) ou encore dans l’autisme (Eack et al., 2018). Une prise en charge en RC peut parfois être associée à de la TCC (Kukla et al., 2018). Dans les TUS, la RC axée sur le fonctionnement cognitif global est citée comme traitement prometteur (Nardo et al., 2022), et il a été démontré l’importance de prendre en compte la CS dans l’évaluation et la réhabilitation neurocognitive des patients ayant un trouble de l’usage d’’alcool, et de considérer des programmes incluant la remédiation des compétences émotionnelles et sociales. Cependant, ces recommandations ne semblent pas avoir encore été appliquées (Billieux & Maurage, 2021; Le Berre, 2019)
MANUSCRIT 1 : Revue systématique explorant l’évaluation de la cognition sociale dans le jeu d’argent pathologique (JAP)
Résumé en français du manuscrit 1
Cette première revue de littérature avait pour but de recenser toutes les recherches liant CS et JAP.
L’objectif était de mieux appréhender le profil de CS dans cette AC et de discuter les possibles pistes de RC. En effet, de nombreuses recherches sur la CS ont été menées au sein de la population de patients présentant un TUS. Nous voulions ainsi savoir si le même genre d’études avait été menées auprès de patients souffrant de JAP, et s’il était possible de proposer des pistes de prise en charge de certaines composantes de la CS grâce à ces potentielles études.
Les mots clés en lien avec le JAP et la CS ont été croisés et la recherche a été menée dans 3 bases de données (PsycINFO, PubMed and ScienceDirect). Les critères d’inclusion des articles étaient (i)d’utiliser des tâches neuropsychologiques évaluant une composante de la CS et (ii) inclure des sujets avec un diagnostic de JAP. Très peu de restrictions ont été appliquées concernant la population évaluée (outil diagnostic, patients ou non) ou les tâches utilisées car nous voulions trouver un maximum d’articles possibles.
Cette recherche systématique a permis de trouver un article évaluant la capacité de traitement des émotions non-verbales dans un groupe de patients avec un diagnostic de JAP (Kornreich et al., 2016).
Dans cet article, 22 patients étaient comparés à 22 sujets contrôles appariés en âge et niveau d’études.
La tâche proposée aux sujets était composée de trois modalités : l’identification d’émotions dans des extraits musicaux, des extraits vocaux et des visages. Les participants devaient aussi coter l’intensité des émotions présentées. L’analyse des performances de chaque groupe a montré que les patients présentaient des difficultés dans le jugement d’intensité pour les stimuli neutres sur les trois modalités.
Par ailleurs, les patients identifiaient moins bien l’émotion présentée (quelle que soit l’émotion) lorsqu’elle était exprimée sur un visage ou via une voix en comparaison du groupe contrôle.
Cette revue systématique montre ainsi la rareté des études neuropsychologiques au sujet de la CS dans le JAP mais suggère que des altérations peuvent exister sur le plan du traitement des informations non verbales. Par ailleurs, certaines données rapportées par les patients ont montré via l’utilisation de l’IRI des difficultés d’empathie (Tomei et al., 2017). Cependant, il est nécessaire de confirmer ces résultats via de plus amples études. L’importance de l’alextihymie et de l’étude du genre est aussi importante et à mesurer car pouvant faire varier les capacités de CS (Grynberg et al., 2012).
MANUSCRIT 4 : Evaluation en ligne des capacités de cognition sociale (CS) chez des joueurs de jeux vidéo (JV) et de jeux de hasard et d’argent (JHA)
Résumé en français du manuscrit 4
Cette étude a été menée auprès de la population générale dans le but de caractériser les compétences en CS en lien avec la fréquence de jeu (JHA ou JV) tout en prenant en compte la sévérité de l’addiction.
En effet, nous voulions savoir si la répétition du comportement de prédilection (JV ou JHA) était liée à des particularités sur le plan de la CS ; ou si au contraire, les particularités suggérées dans la littérature concernant les capacités de CS dans les ACs étaient spécifiques à l’addiction et non liées à larépétition du comportement.
L’étude eSMILE a été menée en ligne et a permis d’inclure 105 participants (joueurs de JV et de JHA).
Cette étude incluait une évaluation des capacités d’identification d’émotions faciales simples (Penn emotion recognition task – ER40), d’émotions faciales complexes (partie identification du Condensed and revised Multifaced Empathy Test – MET-CORE), de l’empathie (partie partage d’émotion du METCORE et Interpersonal Reactivity Index – IRI), de la prise de décision en situation sociale (CG), de la métacognition sociale et de l’alexithymie (Toronto Alexithymia Scale – TAS-20). Nous avons analysé la relation entre les performances sur les tâches de CS, les résultats aux questionnaires, le niveau d’addiction (Indice Canadien du Jeu Excessif – ICJE ; et Ten-item Internet Gaming Disorder Test – IGTD10) ainsi que la fréquence du comportement. Nous avons par ailleurs contrôlé l’impact du niveau d’alexithymie sur la performance en CS.
Pour les joueurs de JV, nous avons montré que plus la sévérité de l’addiction était élevée, plus les joueurs sous-estimaient leur performance à la tâche d’identification d’émotions simples, alors même que le fait de jouer plus était lié à de meilleures performances sur cette tâche. Par ailleurs, une dissociation entre les capacités d’identification d’émotions simples et complexes pour les joueurs de JV a été démontrée.
En effet, plus ces derniers jouaient, meilleure était leur capacité de reconnaissance des visages tristes et des émotions à haute intensité, mais pire était leur performance sur les images positives plus complexes.
Pour les joueurs de JHA, nous avons montré que plus le niveau d’addiction était élevé, moins la précision dans la reconnaissance des émotions faciales était bonne.
Concernant le JAP, notre hypothèse semble validée puisque la mesure d’addiction semble mieux expliquer les difficultés sur l’identification des émotions faciales que le niveau de fréquence du comportement. Pour le JVP, les résultats en lien avec la fréquence de jeu suggèrent des particularités dans le traitement des émotions faciales. De manière intéressante, c’est surtout la métacognition sociale qui semblait liée au niveau de sévérité de l’addiction.
Cette étude rappelle ainsi l’importance de multiplier les recherches, avec des outils déjà utilisés dans la littérature pour confirmer certains résultats ; mais aussi avec des outils différents pour continuer à explorer et à améliorer la compréhension de la place de la CS dans les processus addictifs. Enfin, cette recherche rappelle l’importance de la RC de la CS en tant que traitement complémentaire dans la prise en charge des patients présentant une AC.
Perspectives
Cette étude a permis ainsi de caractériser le profil des compétences en CS d’un échantillon de joueurs issus de la population générale en fonction de la fréquence de jeu et du niveau d‘addiction. Les capacités de reconnaissance des émotions faciales simples et complexes, d’empathie, de prise de décision en situation sociale ainsi que de métacognition sociale ont été évaluées et mises en lien avec les mesures d’addiction, mais aussi de fréquence de jeu.
Cette recherche permet de faire le lien entre la sévérité de l’addiction, la fréquence de jeu et les compétences en CS, mais d’autres études sont encore nécessaires pour pouvoir caractériser finement le profil de CS dans une population de patients présentant un diagnostic d’AC. En effet, les participants de l’étude eSMILE étaient issus de la population générale. Les niveaux de sévérité de l’addiction, et donc de difficultés ou d’altération, pouvaient être moindres par rapport à ceux qui peuvent être exprimés par des patients en clinique. Cette caractéristique de la population ne reflète donc pas exactement le profil des patients rencontrés en clinique.
Il est ainsi important d’évaluer les capacités de CS pour des patients issus d’une population clinique et ainsi compléter les résultats obtenus dans les deux manuscrits précédents en explorant ces compétences dans une population avec un diagnostic d’AC. La recherche qui suit a été menée au sein du service d’addictologie du CHU de Nantes, dans le but de répondre à ces questions.
MANUSCRIT 5 : Protocole des étude BANCO et BANCO2 et résultats préliminaires de l’évaluation de la cognition sociale chez des patients présentant un diagnostic de jeu d’argent pathologique
Présentation de l’étude BANCO et résumé en français du manuscrit 5
L’objectif des études BANCO et BANCO2 est d’investiguer le profil neurocognitif de patients présentant des ACs variées et d’établir des parallèles entre les différentes formes d’ACs pour construire un concept commun d’addiction. Cette étude a démarré en même temps que ce travail de thèse, dans le service de recherche de l’IFAC (Institut Fédératif des Addictions Comportementales) au sein du CHU de Nantes, et continuera jusqu’en novembre 2022 au minimum. Les études BANCO et BANCO2 partagent la même méthodologie, la différence se situant sur l’AC étudiée (BANCO portant sur les patients avec un diagnostic de JAP, BANCO2 portant sur des patients présentant une addiction sexuelle (AS), une addiction à l’alimentation (AA) ou un diagnostic de JVP).
Le manuscrit 5, qui est résumé ici, pose le cadre théorique à cette étude, et en présente tous les aspects méthodologiques.
L’étude BANCO a pour but d’inclure 30 sujets avec un diagnostic de JAP, tandis que l’étude BANCO2 a pour objectif d’inclure 30 individus avec un diagnostic de JVP, 30 sujets présentant un diagnostic d’AS et 30 sujets avec un diagnostic d’AA. De plus, pour chaque groupe d’AC, 30 volontaires sains appariés sur le sexe, l’âge, et le niveau d’étude seront inclus.
L’évaluation neuropsychologique permet de mesurer les capacités attentionnelles (avec ou sans objet de l’addiction), de sensibilité à l’interférence, de planification, de visuo-construction, d’inhibition, de CS, de prise de décision et de flexibilité. Le niveau pré-morbide d’intelligence est aussi contrôlé grâce au fNART (French Version of the National Adult Reading Test, (Nelson, 1982)). La sensibilité aux indices et les réponses physiologiques, tout comme des données cliniques sur les caractéristiques de l’addiction et la personnalité sont aussi recueillies.
Concernant plus particulièrement l’évaluation de la CS, les sujets sont évalués grâce à la mini-SEA (Bertoux et al., 2012). Cette mini-batterie inclut une tâche de reconnaissance des émotions faciales simples, ainsi qu’une tâche de faux-pas (10 histoires dans lequel le participant doit déterminer si un protagoniste a commis une maladresse sociale) évaluant les capacités de TdE. Cette tâche a l’avantage d’évaluer grâce aux sous-scores les capacités d’identification d’un faux-pas, de compréhension, d’attribution d’intention, d’attribution de croyance et d’émotion.
A la fin de l’étude, un score composite basé sur les tâches cognitives sera calculé grâce à une analyse en composante principale (ACP). La performance globale cognitive et les détails de chaque performance sur les différentes tâches cognitives seront comparés entre individus avec une AC et avec leurs contrôles appariés en utilisant un modèle linéaire avec des effets aléatoires. Les comparaisons seront aussi effectuées entre les groupes d’AC pour investiguer les altérations spécifiques à chaque trouble.
Les résultats de ce programme vont impacter la recherche mais aussi la clinique en (i) fournissant de nouvelles connaissances pour les discussions concernant l’inclusion de certaines ACs sous le spectre des troubles addictifs, (ii) en améliorant la compréhension des mécanismes addictifs en général, (iii) en procurant des informations sur les zones grises de la recherche dans les ACs et en améliorant la compréhension des ACs les moins étudiées, (iv) en guidant les cliniciens pour proposer des alternatives thérapeutiques et programmes complémentaires.
Les résultats préliminaires de l’étude BANCO concernant les patients avec un diagnostic de JAP sont présentés à la suite de l’article.
Discussion
Résultats issus de ce travail de thèse
Dans cette partie, et comme défini dans le manuscrit des études BANCO et BANCO2, le terme AC intègre le JVP, le JAP, mais aussi l’AS et l’AA. Pour rappel, ce travail de thèse avait pour but de questionner le lien entre CS et AC.
Comment cette question a-t-elle été étudiée dans la littérature ? Que sait-on du profil de CS dans les ACs ?
Ce travail de thèse a permis de démontrer, grâce à l’analyse systématique de la littérature, la rareté des études liant CS et AC. Concernant le JAP (manuscrit 1), une unique étude, comparant des patients à des sujets contrôles, a évalué la capacité à reconnaitre des émotions sur des visages ou en écoutant des voix.
Les résultats de cette recherche suggéraient une altération de ces compétences. Concernant le JVP (manuscrit 2), toutes les études répertoriées dans la littérature démontraient des particularités pour les groupes de patients présentant un diagnostic de JVP, et notamment un traitement spécifique des émotions faciales, un profil particulier sur le plan de la coopération ou encore des capacités deTdE.
Par ailleurs, une mise à jour de la revue concernant le JAP et la CS a été effectuée en mars 2022. A notre connaissance, aucune nouvelle recherche n’est parue depuis 2018. Certains articles font pourtant le lien entre alexithymie et développement de problématiques addictives (Gori et al., 2022). D’autres études ont montré une relation entre le déficit de mentalisation auto-rapporté et le fait d’avoir une pratique problématique des JHA chez des adolescents (Ciccarelli et al., 2021) et avec le comportement de chasing (Nigro et al., 2019).
Existe-t-il une altération des capacités de CS dans les ACs ?
Les études présentées à la suite de ces travaux cherchaient ainsi à alimenter la littérature liant CS et AC de manière à mieux appréhender le rôle de la CS dans les processus addictifs. L’étude PERHAPS (manuscrit 3) a permis de démontrer qu’en dehors de toute addiction, les joueurs de pokerprésentaient des spécificités dans leur allocation de l’attention avec des indices sociaux. En effet, ces sujets présentaient une durée d’IDR plus importante.
L’étude eSMILE (manuscrit 4) allait plus loin dans le continuum entre comportement fréquent et addiction. En effet, cette recherche évaluait différentes composantes de la CS chez des joueurs de JV et de JHA, en évaluant le niveau d’addiction et de fréquence de jeu en population générale. Cette étude a démontré, pour des sujets qui n’étaient pas des patients engagés dans des soins, des liens entre score de sévérité à l’addiction et capacité à reconnaitre des émotions complexes chez les joueurs de JHA. Pour les joueurs de JV, les résultats de l’étude ont suggéré que les capacités de métacognition sociale pouvaient être altérées.
Enfin, les analyses préliminaires de l’étude BANCO sur les patients du service d’addictologie ont déjà permis de montrer un plus haut niveau d’alexithymie que les sujets contrôles. Cela rappelait ainsi l’importance d’évaluer via des auto-questionnaires le ressenti des patients concernant leur capacité à identifier leurs propres émotions.
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Table des matières
Résumé
Abstract
Liste des tableaux
Liste des figures
PARTIE 1. REPERES CONCEPTUELS
1.1. L’addiction comportementale (AC)
1.1.1. Histoire du concept
1.1.2. Le Jeu d’Argent Pathologique (JAP)
1.1.3. Le Jeu Vidéo Pathologique (JVP)
1.1.4. Les facteurs de risques de développement et de maintien de l’addiction
1.1.5. L’importance de l’approche processuelle dans les addictions
1.1.6. Les modèles de compréhension des addictions
1.1.7. Une prise en charge possible des processus addictifs : le modèle trans-diagnostique de traitement
1.1.8. Aspect social des addictions
1.2. La cognition sociale (CS)
1.2.1. Origine du concept
1.2.2. Les composantes pouvant être incluses dans ce concept
1.2.3. Les modèles de compréhension de la CS
1.2.4. Prise en charge de la CS
Conclusion de la première partie
PARTIE 2. ETAT DE L’ART
2.1. MANUSCRIT 1 : Revue systématique explorant l’évaluation de la cognition sociale dans le jeu d’argent pathologique (JAP)
2.1.1. Résumé en français du manuscrit 1
2.1.2. Abstract
2.1.3. Introduction
2.1.1. Method
2.1.2. Results
2.1.3. Discussion
2.1.4. Conclusion
2.2. MANUSCRIT 2 : Revue systématique explorant l’évaluation de la cognition sociale dans les jeux vidéo (JV)
2.2.1. Résumé en français du manuscrit 2
2.2.2. Abstract
2.2.3. Introduction
2.2.4. Method
2.2.5. Results
2.2.6. Discussion
Conclusion de la deuxième partie
PARTIE 3. EXPERIMENTATIONS
3.1. MANUSCRIT 3 : Evaluation de l’attention aux indices sociaux dans le poker grâce au paradigme d’indiçage spatial de Posner
3.1.1. Résumé en français du manuscrit 3
3.1.2. Abstract
3.1.3. Introduction
3.1.4. Methods
3.1.5. Results
3.1.6. Discussion
3.1.7. Conclusions
3.1.8. Perspectives 9
3.2. MANUSCRIT 4 : Evaluation en ligne des capacités de cognition sociale (CS) chez des joueurs de jeux vidéo (JV) et de jeux de hasard et d’argent (JHA)
3.2.1. Résumé en français du manuscrit 4
3.2.2. Abstract
3.2.3. Introduction
3.2.4. Method
3.2.5. Results
3.2.6. Discussion
3.2.7. Conclusion 1
3.2.8. Perspectives
3.3. MANUSCRIT 5 : Protocole des étude BANCO et BANCO2 et résultats préliminaires de l’évaluation de la cognition sociale chez des patients présentant un diagnostic de jeu d’argent pathologique
3.3.1. Présentation de l’étude BANCO et résumé en français du manuscrit 5 114
3.3.2. Abstract
3.3.3. Introduction
3.3.4. Method and Analysis
3.3.5. Discussion
3.3.6. Limits
3.3.7. Résultats préliminaires de l’étude BANCO
3.3.8. Discussion et perspectives des résultats préliminaires de l’étude BANCO
PARTIE 4. DISCUSSION, LIMITES ET PERSPECTIVES
4.1. Discussion
4.1.1. Résultats issus de ce travail de thèse
4.1.2. Implications cliniques et scientifiques de ces résultats
4.2. Limites
4.3. Perspectives
Conclusion
Annexes
Annexe 1 : Liste des abréviations
Annexe 2 : Références
Annexe 3 : Données supplémentaires de l’article concernant les analyses de régression de l’étude eSMILE
Annexe 4 : Données supplémentaires issues de l’article décrivant les protocoles BANCO et BANCO2
S1: Stimulus materials (pictures and words)
S2: Apparatus of the study
S3: Details on the cognitive tasks
Annexe 5 : Données supplémentaires issues des analyses préliminaires de l’étude BANCO ; effet du niveau d’intelligence prémorbide