Protocole de réalisation de la prothèse adjointe totale supérieure

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Facteurs anatomiques et physiologiques : les indices [17]

On appelle indices tous les éléments anatomiques ou physiologiques ayant des propriétés particulières en relation directe ou indirecte avec l’élément prothétique. On peut différencier deux types d’indices :
Indices positifs : C’est l’ensemble des éléments anatomiques et physiologiques favorables qui peuvent être exploités dans la conception de la restauration prothétique afin que ces qualités mécaniques, rétention et stabilité, soient maximales et que l’intégrité des tissus de support soit préservée.
• La crête alvéolaire : la crête idéale est large, haute avec des cotés parallèles, recouverte d’une fibromuqueuse ferme et adhérente à l’os. ATWOOD divise les crêtes alvéolaires selon leurs degrés de résorption en 4 classes (figure 5) :
– Cl I : Crête peu résorbée, très favorable.
– Cl II : Crête moyennement résorbée.
– Cl III : Crête résorbée.
– Cl IV : Crête négative.

Bourrelet d’occlusion supérieur

Ils seront réalisés en cire très dure. La forme du bourrelet doit respecter le contour de l’arcade soit carré ou triangle, il doit se situer sur la crête.
Dans la région antérieure il doit se situe à 6 mm en avant du centre de la papille bunoide son épaisseur sera de 4 mm à ce niveau pour redonner à la lèvre sa position initiale.
De côté cette épaisseur augmente progressivement pour atteindre 8 à 10 mm au niveau des premières molaires, elle sera ensuite réduite de 1 à 2 mm aux extrémités postérieures pour se finir par un arrondi distant de 5 mm des tubérosités

Équilibre occlusale [18]

L’équilibration occlusale correspond à l’ensemble des moyens techniques et thérapeutiques destinés à favoriser l’intégration bio organique de la prothèse, à restaurer les différentes fonctions physiologiques, mais aussi à préserver l’intégrité des tissus restants.

Le joint périphérique postérieur [15]

Le joint postérieur est situé dans une zone en arrière des deux tubérosités, au niveau de la voile du palais. Il est préférable d’analyser cliniquement le comportement fonctionnel du voile afin de déterminer la position idéale de celui-ci.
Le joint postérieur se place entre deux lignes repère :
• la ligne de vibration antérieure : elle se situe à la jonction des tissus, qui recouvrent le palais mou et le palais dur.
• la ligne de vibration postérieure : elle se situe à la jonction entre l’aponévrose du tenseur du voile, et la partie musculaire du palais mou.
Cette manoeuvre met également en évidence les trois types de voile du palais qui ont également été décrit par Landa (figure9).
• Type A : Palais mou qui prolonge presque horizontalement le palais dur. Il est très favorable à la rétention car il permet une extension appréciable de la prothèse.
• Type B : le voile, qui a une inclinaison moyenne, avec lequel il va falloir composer, pour déterminer sa ligne de flexion, et la situation idéale de la limite de la surface d’appui.
• Type C : le voile, qui tombe verticalement comme un rideau est défavorable à la rétention.

Coulée des modèles de travail

Après la désinfection, les modèles d’étude sont coulés avec du plâtre dur de classe IV. Avant la coulée nous avons d’abord dosé la poudre de plâtre et l’eau : 75 grammes de plâtre contre 24ml d’eau (figure14). L’eau a été versée dans le bol à plâtre puis ajouter de poudre de plâtre jusqu’à saturation. Ensuite l’eau et le plâtre sont mélangés par une spatule à plâtre jusqu’à l’obtention d’une pâte crémeuse. Enfin nous avons coulé le modèle sur le vibreur à l’aide d’une spatule à cire (figure15).

Maquette en cire et montages des dents

Les matériels nécessaires utilisés pour le montage des dents sont préparés (figure22).
Nous applications une première couche d’isolant sur le modèle de travail à l’aide d’un pinceau, après 10 minutes nous appliquons la deuxième couche (figure23). Pendant le séchage de l’isolation sur le modèle, nous taillons les dents artificielles en résine (figure24).
Nous posons la plaque base en cire sur le modèle de travail et ajustons les dents sur la plaque base en cire à l’aide de spatule à cire une à une (figure 25).

Mise en moufle et ébouillantage

La figure 28, présente les matériels utilisés pour la mise en moufle. Avant la mise en moufle les deux parties du moufle sont vaselinés puis la pâte de plâtre formé après malaxage est versée dans la partie inferieur du moufle et nous déposons le modèle avec la maquette en cire dessus (figure29). Nous avons attendu le temps de prise du plâtre.
L’isolement du moufle dure 10 minutes dans de l’eau savonneuse. Nous avons enrobage du moufle avec du plâtre classe II (figure30). Après vingt minutes de cristallisation, nous plaçons le moufle dans une casserole contenant de l’eau bouillante pendant 10 minutes (figure31). Nous séparons les deux parties du moufle à l’aide d’un couteau à plâtre (figure32) et versons de l’eau bouillante sur les deux parties du moufle pour éliminer les restes de cire sur le modèle et les dents prothétiques (figure 33).

Bourrage et polymérisation

Nous appliquons de l’isolant plâtre-résine sur le modèle de travail à chaude le temps de préparer les matériels nécessaire au bourrage de la résine thermopolymérisable. Nous appliquons la couche de l’isolant après 5 minutes et refroidissement des deux parties du moufle (figure 35). La poudre de résine a été dosée 19 grammes (figure36), puis le liquide a été versé à l’aide d’une seringue (figure 34). Nous mélangeons à l’aide d’une spatule à cire (figure 37).
Après quelque minute, nous plaçons sous les dents la pâte de résine à l’état plastique après malaxage avec les mains propre (figure 39). Une feuille de cellophane est place sur la résine, nous fermons le moufle et pressons le moufle à l’aide d’une presse moufle hydraulique jusqu’à 100 bars (figure 40).

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Table des matières

INTRODUCTION
REVUE DE LA LITTERATURE
1. LA PROTHESE ADJOINTE TOTALE (P.A.T.) / COMPLETE (P.A.C.)
1.1 Définitions
1.2 Avantages et Inconvénients
1.3 Le matériau : Résines acryliques
2. EQUILIBRE PROTHETIQUE
2.1 La rétention
2.2 Stabilisation
2.3 La sustentation
2.4 L’occlusion
3. LE JOINT PERIPHERIQUE
3.1 Définition
3.2 Le joint périphérique vestibulaire
3.3 Le joint périphérique postérieur
MÉTHODOLOGIE
1. Cadre d’étude
2. Durée de l’étude
3. Type d’étude
4. Matériels d’étude
4.1 Description du modèle d’étude
4.2 Matériaux et matériels d’étude
5. Protocole de réalisation de la prothèse adjointe totale supérieure
6. Problème et limites
RÉSULTATS
DISCUSSIONS
RECOMMANDATIONS ET SUGGESTIONS
CONCLUSION

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