Protocole de l’examen tomodensitométrique

Protocole de l’examen tomodensitométrique

Animaux

Trente rats de race Fisher on été utilisés pour l’étude. Le lot comptait 20 femelles et 10 mâles, âgés de 4 à 22 mois. Le poids moyen des rats était de 256,8 ± 100,53 g (177 g à 464 g). Le poids moyen des femelles et des mâles étaient respectivement de 221,24 ± 32,50 g et de 420,80 ± 36,96 g. Les animaux étaient cliniquement sains. Tous les rats ont été utilisés pour la réalisation des échographies. Parmi eux, un mâle et une femelle ont fait l’objet d’un examen tomodensitométrique. Ces mêmes rats ainsi qu’un autre mâle et une autre femelle ont été sacrifiés pour la réalisation de coupes anatomiques de référence. Ces derniers contrairement aux autres sujets n’ont donc fait ni partie des mesures anatomiques directes, ni des autopsies. Lors de suspicion d’anomalie au cours de l’examen échographique ou nécropsique, des prélèvements ont été effectués pour une analyse histologique.

Matériel

L’échographe utilisé pour l’étude était un MyLab 30 d’Esaote, muni d’une sonde linéaire de 18 MHz de 40 mm de surface, pesant 95 g (cf. figures 1 à 3). La profondeur était fixée à 3 cm. Le gain variait selon les images et l’animal, entre 67 % et 100 %. Les images ont été dans un premier temps stockées dans le disque dur de l’appareil sous le format Jpeg. Puis, elles ont été transférées via une clé USB sur ordinateur. Les images ont été ensuite recadrées et annotées grâce aux logiciels « Paint version 6.0» et « Adobe Photoshop 6.0 ». Aucune modification de contraste n’a été réalisée. Le scanner utilisé pour la réalisation des coupes tomodensitométriques était un Hi- Speed CT flash e + general electric medical system, Milwaukee, USA.

Les coupes

L’examen a commencé par l’observation globale de la cavité abdominale. L’ordre de l’examen était le suivant : le foie, le conduit cholédoque, la veine porte, la veine cave caudale, l’aorte, la rate, les reins, la vessie, le tube digestif, les glandes surrénales et l’appareil génital. Chaque organe a été observé successivement en coupe longitudinale et transversale. La sonde a été dans un premier temps positionnée en coupe longitudinale, puis une rotation de 90° anti-horaire de la sonde permettait de passer en coupe transversale. Cinq coupes transversales et longitudinales de l’abdomen ont été prédéterminées (cf. figures 4 et 5). L’examen a débuté par l’exploration du foie par une coupe longitudinale crâniale de l’abdomen (cf. figure 5 coupe n°1).

Une translation de la sonde vers la droite (cf. figure 5 coupe n°2D) permettait de visualiser la veine cave caudale, la veine porte et l’aorte. Une translation de la sonde vers la gauche permettait d’observer l’estomac puis la rate. Le duodénum descendant a été visualisé en coupe longitudinale en plaçant la sonde en coupe paramédiane de l’abdomen en regard du rein droit (cf. figure 5 coupe 3D). La courbure duodénale en coupe transversale a été visualisée en plaçant la sonde en coupe longitudinale crâniale de l’abdomen. La sonde a été ensuite placée en coupe paramédiane en regard des reins droit et gauche (cf. figure 5 coupe n°3 G et n°3D). Puis, une translation vers la droite ou la gauche de la sonde à partir de la coupe longitudinale de la veine cave caudale et de l’aorte permettait respectivement de visualiser la glande surrénale droite et la glande surrénale gauche (cf. figure 5 coupe n°3D et n°3G).

Enfin une coupe médiane de l’abdomen caudal a été effectuée pour observer la vessie, le côlon descendant et les organes génitaux (cf. figure 5 coupe n°1). Chez la femelle, les cornes utérines ont été visualisées en effectuant une translation crâniale en partant des cols utérins. Crânialement à celle-ci ont été visualisés les ovaires. Chez le mâle, une fois la sonde placée en coupe longitudinale de la vessie, une translation à plat crânialement permettait d’observer les glandes vésiculaires évoluant latéralement et caudalement à la prostate.

Analyses statistiques

Pour chaque organe et chaque sexe, ont été calculés la moyenne, les écarts- types, l’intervalle de confiance, la variabilité inter-individuelle (VIE) et la variabilité intraindividuelle (VIA) (cf. tableau 1). La variabilité inter-individuelle est la variation d’une mesure entre les différents individus de la population. Elle correspond à l’écart-type des mesures moyennes obtenues pour chaque animal. Exprimée en pourcentage (en divisant cet écart-type par la moyenne des mesures de l’organe multiplié par 100), elle correspond au coefficient de variation inter-individuelle. La variabilité intra-individuelle représente la variation moyenne entre les trois mesures d’un organe chez le même individu. Elle permet d’exprimer la répétabilité des mesures.

Elle est calculée en réalisant la moyenne des écarts-types entre les trois mesures d’un organe donné d’un individu, sur l’ensemble de la population. Divisée par la moyenne des mesures multipliée par 100, elle est ensuite exprimée en pourcentage (coefficient intra-individuel). Pour chaque mesure ont été comparés à l’aide d’un test de Student les moyennes entre les mâles et les femelles, les coupes longitudinales et transversales, les organes droits et gauches, les mesures anatomiques et échographiques Il est alors admis avec un risque α = 5 %, qu’il existe une différence significative lorsque p est inférieur à 0,05. Dans le cas contraire aucune conclusion ne peut être prononcée. Les mesures anatomiques et échographiques ont été par ailleurs comparées deux à deux afin de rechercher le niveau de corrélation entre ces mesures.

Images échographiques des reins

Les reins se situent dans l’abdomen moyen. Ils sont en position dorso-latérale. Le rein droit est en contact crânialement avec le processus caudé du lobe caudé du foie et est proche de la glande surrénale droite. Le rein gauche est en contact ventralement avec la rate, et crânialement avec l’estomac. Les deux reins apparaissent comme des structures en forme de haricot, au contour lisse. Lors de plusieurs examens échographiques, le contour du rein droit est apparu irrégulier. Cependant, l’autopsie n’a révélé aucune anomalie de contour de ces reins. Il s’agit donc d’un artéfact. En coupe transversale et longitudinale, on distingue le sinus, les récessus, la médulla, le cortex et la capsule rénale. La médulla est la structure la plus hypoéchogène du rein. L’échogénicité du cortex rénal se rapproche de celle du parenchyme hépatique. Le sinus rénal et les récessus du bassinet sont hyperéchogènes (présence de tissus fibreux et de graisse). La capsule rénale apparaît comme une fine ligne hyperéchogène entourant le rein (cf. figures 35 à 40).

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Table des matières

LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION
1 Matériel et méthodes
1-1 Animaux
1-2 Matériel
1-3 Protocole de l’examen échographique
1-3-1 Préparation de l’animal
1-3-2 Les coupes
1-3-3 Réalisation des mesures
1-4 Protocole des mesures anatomiques directes
1-4-1 La veine cave caudale et la veine porte
1-4-2 Les reins
1-4-3 Les glandes surrénales
1-4-4 La rate
1-5 Protocole de l’examen tomodensitométrique
1-6 Analyses statistiques
1-7 Réalisation des coupes anatomiques
2 Résultats
2-1 Coupes anatomiques et tomodensitométriques
2-1-1 Coupes transversales
2-1-2 Coupes longitudinales
2-2 Etude échographique
2-2-1 Le foie
2-2-2 Le conduit cholédoque
2-2-3 La veine porte
2-2-4 La veine cave caudale
2-2-5 L’aorte
2-2-6 La rate
2-2-7 Les reins
2-2-8 La vessie
2-2-9 L’estomac
2-2-10 Le duodénum
2-2-11 Les glandes surrénales
2-2-12 Appareil génital mâle
2-2-13 Appareil génital femelle
2-3 Corrélation entre les mesures anatomiques et échographiques
2-4 Analyses histologiques
3 Discussion
3-1 Bilan et analyse des résultats
3-1-1 Particularité anatomique du rat
3-1-2 Synthèse des mesures échographiques
3-1-3 Variation de la taille des organes entre les deux sexes
3-1-4 Variabilité inter-individuelle
3-1-5 Répétabilité des mesures échographiques
3-1-5 Recherche d’une corrélation entre les mesures anatomiques et échographiques
3-2 Limites de l’étude
3-2-1 L’échantillon
3-2-2 Limites techniques
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE 1 : Résultats détaillés des analyses histologiques
ANNEXE 2 : Planches anatomiques
ANNEXE 3 : Descriptif commercial du Mylab 30 Esaote

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