Protection climatique et environnementale

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Produits cosmétiques:Aspects techniques

Produits de protection

Photoprotection

Rappel sur le spectre solaire (73)

Le soleil émet des particules, appelées photons, en très grandes quantités. C’est le rayonnement solaire. Ces flux de photons qu’on appelle également radiations ou rayons, voyagent dans l’espace à la vitesse de 300 000 Km/s (c’est la vitesse de la lumière) et atteignent la terre à différentes longueurs d’ondes.
On distingue par leur longueur d’onde les différents types de rayons : c’est le spectre solaire.
Les rayons de longueur d’ondes très courtes (les rayons x, gamma,), extrêmement dangereux sont heureusement arrêtés dès les couches supérieures de l’atmosphère.
Les rayons de longueur d’onde très longue (ondes radio) sont très faibles à la surface de terre. Nous parviennent essentiellement :
•Les Ultraviolets (UV), de 200 nm à 400 nm, invisibles : sans échauffer, ils provoquent des dommages sur les cellules .
•La Lumière visible, de 400 à 800 nm, visible : elle nous permet de distinguer les formes et les couleurs .
•Les Infrarouges (IR), de 800 à 1400 nm, invisibles : ils chauffent la matière solide ou gazeuse qu’ils rencontrent.
L’œil humain est capable de percevoir uniquement les radiations du spectre solaire comprises entre 700 nm (Rouge) et 400 nm (Violet). Au delà, on entre dans le domaine des rayonnements IR (>700 nm) ou UV (<400 nm), qui même s’ils ne sont pas détectés par l’œil n’en sont pas moins dangereux.
Dans le spectre solaire, on peut encore distinguer parmi les UV trois catégories:
-UVA: 320 – 400 nm
-UVB: 290 – 320 nm
-UVC: <280 nm
Ces rayons dégagent une forte énergie, qui provoque des brûlures au niveau de la peau.
Même si l’atmosphère constitue un bouclier naturel contre les U.V, les U.V A et les U.V B arrivent tout de même à la surface de la terre.
En effet, ce sont surtout les rayons UVC qui sont filtrés par l’intermédiaire de la couche d’ozone. Les UVB et les UVA sont différents par leur intensité, leur longueur d’onde et leur capacité à pénétrer la peau de façon plus ou moins profonde.
Au départ, les premiers produits solaires étaient conçus dans l’optique de ne filtrer que les UVB, car on ignorait le danger des UVA.
Aujourd’hui, les produits de protection doivent s’étendre sur tout le spectre UV, puisque l’on sait que c’est l’ensemble des UV qui provoque l’érythème (c’est à dire le coup de soleil), le vieillissement prématuré de la peau, la perte d’élasticité de la peau et même les cancers cutanés.
En effet, les UVA sont moins énergétiques que les UVB mais ils sont plus nombreux et plus pénétrants. De plus, les UVA sont dangereux dès le lever du soleil et ensuite tout au long de la journée. Par contre, les UVB ne sont très dangereux qu’entre 12h et 16h.
Les UV A pénètrent très profondément la peau, ce qui provoque des altérations telles que la modification de l’orientation des fibres élasthannes.Cela entraîne alors un relâchement des tissus, une perte de la fermeté de la peau et l’apparition de rides.
Les UVA pénètrent tellement profondément qu’il peuvent entraîner des modifications génétiques en touchant l’ADN. La conséquence directe est l’apparition d’un cancer cutané.
Les UVA sont également à l’origine du déclenchement de réactions de photosensibilisation lors de l’utilisation de certains médicaments.

Produits antisolaires (4,8,18,27,28,3144)

Principes directeurs de la photoprotection a- Classification des phototypes

La peau réagit au rayonnement solaire par la photoprotection naturelle qui est une sorte de filtrage actif.
Les caroténoïdes des couches superficielles de la peau, et la mélanine produite par les mélanocytes, ont un rôle prioritaire dans la protection de la peau et de l’organisme face au rayonnement solaire.
La photoprotection naturelle d’une personne dépend avant tout de son phototype, qui définit sa pigmentation et sa faculté à l’augmenter.
Cette capacité reste constante, cela signifie que l’on ne s’habitue pas au rayonnement solaire. Chacun est plus ou moins sensible, selon son programme génétique, à l’exposition solaire et le restera toute sa vie.
Le tableau du Dr Popowski ( Tableau I )permet d’évaluer son phototype, donc sa capacité à supporter le Soleil.
Il convient d’observer que tous les enfants, avant l’âge de 15 ans, ont une peau sensible.
Il y a différents types de phototypes :
– Type 1
Peau claire, blond(e), yeux clairs, avec taches de rousseur, ne bronze jamais mais rougit toujours lors d’expositions au soleil. – Type 2
Peau claire, blond(e) ou roux avec yeux clairs ou marrons, bronze parfois mais
commence toujours par rougir.
– Type 3
Peau brun clair, blond foncé, bronze facilement et toujours, parfois rougit. – Type 4
Type méditerranéen, peau brune, cheveux bruns, bronze très facilement, très rarement victime de coups de soleil.
A une même exposition solaire, les types 1 et 2 ont beaucoup plus de risque de présenter un mélanome malin que les types 3 et 4, ce risque est tout de même présent pour ces 2 derniers phototypes.

Indices de protections

Sur l emballage des produits antisolaires est inscrit un chiffre indiquant la force de protection .c’est l indice de protection (IP) , encore appelé coefficient de protection(CP) ou Sun Protective Factor (SPF)
– Indice de protection UVB (IP UVB)
L’IP est le rapport entre la dose de radiation nécessaire à provoquer l’érythème sur la peau non protégée et celle nécessaire pour provoquer l’érythème sur la peau protégée par le produit solaire à tester.
Dose d’UV produisant un érythème avec protection IP= —————————————————————- Dose d’UV produisant un érythème sans protection
Un IP de 5 par exemple permet de multiplier par 5 la capacité d’autoprotection de la peau face au soleil.
– Indice de protection UVA (IP UVA)
Dans ce cas, on ne parle pas vraiment d’un indice de protection. On mesure plutôt la pigmentation immédiate après 2 h d’exposition d’une peau non protégée par rapport à celle d’une peau protégée par le produit solaire à tester.
En effet, les UVA sont responsables de la pigmentation immédiate.

Classification des antisolaires

Les indices de protection s’échelonnent de 8 à 90, voire plus. Cette échelle est très large et peut compliquer le choix du produit. Ce qu’il faut savoir c’est que de 0 à 30, la protection augmente très vite : une crème 30 protège beaucoup plus qu’une 15 et à fortiori une 8. Ensuite de 30 à 90 la marge de progression de la protection reste très faible. La différence entre une crème 30 et une crème 60 est presque minime. On gagne seulement un peu plus de 1 % de protection supplémentaire. Le risque avec ces indices très élevés, est de se sentir extrêmement protégé et donc d’augmenter le temps de la séance de bronzage.
Le choix des indices doit s’effectuer en fonction du type de peau et de l’ensoleillement.

Mécanisme d’action de la DHA

La dihydroxyacétone réagit avec les acides aminés et les groupements amino de la kératine le la peau, formant des composés de coloration brune. Le processus se produit dans les couches externes de l’épiderme. Après la réaction entre la DHA et les groupements amino des protéines de la peau, il y a formation de substances appelées mélanoïdines. Ce sont des polymères liés aux protéines de la couche cornée.

Mode d’emploi

Vaporiser et étendre uniformément sur la peau propre et sèche en estompant aux coudes, aux genoux et aux chevilles. Pour de meilleurs résultats, exfolier la peau avant usage en insistant sur les zones rugueuses. Pour le visage, vaporiser dans les mains puis étaler en évitant la zone oculaire, les sourcils et la lisière des cheveux. Laver les mains à l’eau savonneuse après utilisation. Répéter l’application chaque jour, jusqu’à l’obtention du hâle désiré.

Présentation

Dans le commerce on trouve les autobronzants sous de nombreuses formes : crèmes, fluides, gels, sprays….
Il convient d’observer que les autobronzants ne protègent pas des rayons nocifs du soleil , car leur formule ne contient pas de filtre solaire. Ils ne doivent donc en aucun cas être utilisés lors d’expositions prolongées au soleil s’ils ne sont pas accompagnés d’une crème protectrice, adaptée à la carnation et à la durée d’exposition.
Pour le visage, il faudra utiliser une crème aux propriétés hydratantes pour éviter le dessèchement de la couche supérieure de l’épiderme. Les gels s’adapteront parfaitement aux peaux grasses, grâce à leur texture ultra légère.

Pilules à bronzer

Ces produits se présentent sous la forme de comprimés ou de dragées à avaler et ne répondent pas à la définition du produit cosmétique.
Les pilules à bronzer contiennent de la canthaxantine (dérivé du carotène) , colorant jaune orangé liposoluble qui colore les lipides de l’hypoderme.
Elles produisent une coloration de la peau orangée, parfois peu esthétique, d’autant qu’elle est souvent plus intense au niveau des paumes, des plantes et des régions à forte densité graisseuse.

Accélérateurs de pigmentation

Les accélérateurs de pigmentation sont actifs sur la formation de la mélanine qu’ils accélèrent ou intensifient

Essence de bergamote

Son efficacité est connue depuis longtemps. On l’utilise mélangée avec de l’huile d’olive. L’essence de Bergamote a des propriétés photo sensibilisantes, c’est à dire qu’elles stimulent la sécrétion des pigments de la peau.
Elle contient une substance chimique, le bergaptène , qui a été isolé et introduite dans des émulsions, des huiles et des lotions.
Pour faciliter le bronzage il faudra utiliser 100 CC de jus carottes centrifuge quotidiennement pendant les 15 jours qui précédent l’exposition. Le bronzage obtenu, sera rapide et est de même qualité que celui obtenu naturellement.
Ce produit doit être utilisé de façon très épisodique et prudente.
Il est à remarquer que la quantité de bergaptène autorisée est limitée au contenu de l’essence. Si cette quantité limite est dépassée, le produit devient un médicament

Dérivés de la tyrosine

La tyrosine est l’acide aminé à partir duquel se forme la mélanine. Ses dérivés sont très bien tolérés .Ils remplacent de plus en plus le bergapténe bien que leur action est moins rapide. Ils peuvent limiter le temps d’exposition au soleil pour obtenir le bronzage.

Protection climatique et environnementale (26,36,33,72)

Les cosmétiques qui protègent du froid et du vent ont une base très grasse (vaseline), des antisolaires et des cicatrisants pour les gerçures : vitamine A par exemple. Pour protéger la peau de la sécheresse de l’air, on emploie des produits gras limitant l’évaporation de l eau.
Il existe des produits spécialement élaborés pour apporter une protection renforcée l’hiver :
ce sont les soins anti-froid : leurs formules concentrées ont montré leur efficacité dans des conditions de froid extrême.
– Pour les lèvres : les sticks protecteurs gras, isolants contiennent des huiles et cires protectrices, des vitamines A, E, F, des filtres solaires et parfois des plantes aux vertus cicatrisantes.
– Pour les mains : les crèmes anti-froid renferment des agents filmogènes (huiles végétales, glycoprotéines) pour empêcher l’évaporation trop importante de l’eau , de la glycérine, véritable réservoir d’hydratation , des plantes aux vertus cicatrisantes ainsi que des actifs spécifiques pour renforcer les ongles cassants. Il faut préférez les textures non grasses, qui pénètrent très rapidement et ne collent pas.
– Pour les pieds : les crèmes pieds secs contiennent des agents hautement hydratants, des actifs anti-inflammatoires (extrait d’arnica), des huiles essentielles (lavandin, romarin, orange) pour soulager les pieds douloureux. Certaines renferment également des vitamines qui préviennent le dessèchement et accélèrent la cicatrisation (A, F, …).

Table des matières

Introduction
1ére partie : Produits cosmétiques : Aspects juridiques et techniques
Chapitre I : Aspects juridiques
1 Définitions
1-1 En droit européen
1-2 En droit français
1-3 En droit marocain
2 Fabrication, conditionnement, importation, mise sur le marché au Maroc
3 Information et promotion
4 Produit cosmétiques, produits d’hygiène corporelle et exercice officinal
Chapitre II : Aspects techniques
1 Les produits de protection
1-1 Photoprotection
1-1-1 Rappel sur le spectre solaire
1-1-2 Produits antisolaires
1-1-2-1 Photoprotection : Principes directeurs de la photoprotection
a) Classification des phototypes
b) Indices de protections
c) Classification des antisolaires
1-1-2-2 Différents produits
a)Ecrans
b) Filtres
c) Piéges à radicaux libres
1-1-3 Autobronzants
1-1-3-1 Autobronzants externes
1-1-3-2 Pilules à bronzer
1-1-4 Accélérateurs de pigmentation
1-2 Protection climatique et environnementale
1-3 Protection professionnelle et ménagère
1-4 Protection microbienne et anti-moustique
1-4–1 Protection microbienne
1-4–2 Produits anti-moustique
1-4-2-1 Moustique
1-4-2-2 Répulsifs
a) DEET et BAYREPE
b) Produits à base de plantes
2 Produits d’hygiène corporelle
2-1 Peau
2-1-1 Rappels et définitions
2-1-1-1 Structure de la peau
2-1-1-2 Evolution de la peau au cours de la vie
2-1-1-3 Fonction protectrice de la peau
2-1-1-4 Différents types de peau
2-1-2 Savons
2-1-2-1 Composition
2-1-2-2 Différents types de savon
2-1-3 Syndets
2-1-3-1 Syndets solides ou pains dermatologiques
2-1-3-2 Syndets liquides ou « savons liquides »
a) Nettoyants liquides ou gélifiés cosmétiques
b) Solutions moussantes antiseptiques
2-1-4 Emulsions
2-1-4-1 Définition
2-1-4-2 Laits de toilette
2-1-4-3 Compacts démaquillants
2-1-5 Toniques
2-1-6 Produits spécifiques pour le bain moussant de la douche
2-1-6-1 Liquides
a) Bains moussants
b) Huiles
c) Crèmes pour le bain
2-1-6-2 Solides
a) Sels de bains
b) Poudres
c) Tablettes
2-2 Cheveux
2-2-1 Shampooings
2-2-1-1 Composition et caractéristiques des constituants
a) Tensioactifs (agents lavants)
b) Autres constituons de shampooing
2-2-1-2 Différents shampooings : qualités et modalités d’utilisation
a) Shampooings classiques
b) Shampooings « cosmétiques »
c) Shampooings traitants des états du cuir chevelu
2-3 Dents
2-3-1 Rappel sur la structure de la dent
2-3-2 Dentifrices
2-3-2-1 Présentations
2-3-2-2 Composants d’un dentifrice
2-3-2-3 Qualités requises
2-3-2-4 Mode d’action
2-3-2-5 Législation
2-3-2-6 Modalités d’utilisation
2-4 Produits de rasage
2-4-1 Rasage humide
2-4-1-1 Produits moussants
a) Savons à barbe
b) Crèmes à raser moussantes
c) Mousses aérosol
d) Gel de rasage
2-4-1-2 Produits non moussants
2-4-2 Rasage à sec
2-4-2-1 Lotions avant rasage
2-4-2-2 Talcs
2-4-3 Epilation
2-4-3-1 Mécanisme d’action
2-4-3-2Formulegenerale
2-4-3-3 Variations selon les indications
2-4-3-4 Précautions d’utilisation
2-4-3-5 Risque pour les autres kératines
2-4-4 Produits après rasage
2-4-4-1Lotions hydro alcooliques
2-4-4-2 Sticks
2-4-4-3 Emulsions fluides
3 Produits d’équilibre et de confort
3-1 Transpiration et sudation
3-1-1 Produits déodorants
3-1-1-1 Définition
3-1-1-2 Mode d’action
3-1-2 Produits antitranspirants
3-1-3 Présentations solides : Sticks
3-1-3-1 Déodorants
3-1-3-2 Antitranspirants
3-1-4 Présentations liquides
3-1-4-1 Solutions
3-1-4-2 Crèmes
3-1-5 Transpiration des pieds
4 Produits de soins spécifiques
4-1 Crèmes pour peaux sèches
4-1-1 Hydratation de la peau
4-1-2 Composition d’une crème pour peau sèche
4-1-3 Mécanisme d’action des préparations hydratantes
4-2 Crèmes pour peaux grasses
4-3 Crèmes de jour et les crèmes de nuits
4-4 Crèmes dépigmentantes contre les tâches brunes
4-5 Produits pour la peau du contour de l’oeil
4-5-1 Produits utilisés
4-5-2 Microcirculation
4-6 Crèmes pour peaux à tendance acnéique
4-7 Crèmes pour peaux sénescentes
4-8 Crèmes pour le cou
5 Produits de parures
5-1 Produits de beauté pour les yeux
5-1-1 Fards à paupières
5-1-2 Eye-liners
5-2 Rouge à lèvre
5-2-1 Excipient
5-2-2 Colorants et agents nacrants
5-2-3 Conservateurs, antioxydants
5-2-4 Parfums
5-2-5 Autres additifs
6 Produits à base de vitamines
6-1 Peau et vitamines
6-2 Cheveux et vitamines
7 Produits innovants
7-1 Hormonothérapie
7-2 Arômes pour mincir
7-3 L’innovation en phytocosmétologie
2éme partie : Travail personnel
1 Cadre et objectif de l’étude , matériel et méthode
1-1 Cadre de l’étude
1-2 Objectifs de l’étude
1-3 Matériel d’étude
1-4 Méthode d’étude
2 Résultats et commentaires
2-1 Nombre total de la population
2-2 Age
2-3 Profession
2-4 Lieux d’achats
2-5 Fréquence des achats
2-6 Degré de satisfaction du résultat obtenu par l’utilisation des PC
2-7 Principales sources qui recommandent l’utilisation des PC
2-8 Parties les plus utilisées
2-9 Evaluation de la disponibilité des PC dans les commerces
2-10 Critères de choix de PC
2-11 Forme pharmaceutique qui convient le mieux
2-12 Rapport qualité / prix
2 Discussions
3 Discussions
3-1 Age et sexe
3-2Catégorie socioprofessionnelle
3-3 Principaux lieu d’achats des PC
3-4 Fréquence des achats
3-5 Evaluation du sentiment de satisfaction qui se dégage par l’utilisation des produits cosmétiques
3-6 Principales sources qui recommandent l’utilisation des PC
3-7 Parties du corps les plus élevée
3-8 Disponibilité des produits
3-9 Critères déterminants pour le choix des PC
3-10 Présentations pharmaceutiques les plus courtisées
3-11 Rapport qualité / prix
Conclusion

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