Propriétés physiques du calcaire

Propriétés physiques du calcaire

Les roches calcaires sont faiblement résistantes, plus ou moins perméables et susceptibles d’être attaquées par dissolution si l’eau qui les baigne est riche en gaz carbonique. Les roches calcaires se reconnaissent facilement par leur faible dureté (2,9 maximum) : elles sont rayables au verre et à l’acier. Il fait effervescence à l’acide chlorhydrique dilué (HCl à 10%). Le calcaire est non poreux, il est aussi cohérent c’est-à-dire résiste à la pression des doigts, ne s’effrite pas car il est formé des éléments fortement soudés entre eux.

Information géographique du site à exploiter 

Les différents gisements de calcaire se répartissent un peu partout dans l’ile mais leur exploitabilité n’est pas encore bien étudiée et les tonnages exacts de ces gisements ne sont pas encore bien connus. D’après l’œuvre de Baiserie en 1996 qui s’intitule « Gites minéraux deMadagascar » et des visites de quelques gisements effectués par un expert de l’ONUDI en 1975 permettent de donner quelques idées sur les caractéristiques de certains gisements .

Gisement de cipolin dans la région Alaotra-Mangoro

La colline d’Andrainarivo Amboatsakay Ambatondrazaka versant Est, la réserve est estimée à un million de mètre cubes pour une hauteur de 15 mètres, le cipolin nettement cristallisé est recouvert de latérite environ 10 mètres. Le gisement est accessible par une route carrossable. Tandis qu’aux gisements d’Ambohiboatavo et d’Antsahamarova Ambatondrazaka, il existe des filons de cipolin.

Gisement de calcaire dans quelque région de Tuléar

❖ La carrière d’Andatabo « Table de Tuléar », la réserve est difficile à évaluer, le calcaire est très marneux, et la route est assez bonne ainsi le gisement est accessible
❖ La carrière de Soalara forme un banc continu d’épaisseur de 5 mètres à la base de l’escarpement, le calcaire est de bonne qualité du type micaocristalisé dépourvu de coquilles dont les couleurs sont variables : blanches, jaunes-claires…
❖ La carrière de Baie de Saint Augustin possède deux mètres d’épaisseur mais la route est en très mauvais état. Le calcaire cristallin est très dur et facile à exploiter.

Gisement de cipolin dans la région de Vakinankaratra

Le mont Ibity Antsirabe possède deux carrières ouvertes : celle d’Antelisoratra et d’Ankadindalana qui sont exploitées auparavant par l’établissement MONLOUP, les réserves sont très importantes, les cipolins sont recouverts de couches latéritiques, et en plus il est facile d’accéder à ces gisements.

Gisement de calcaire dans la région de DIANA
Les réserves de la montagne des Français (Anosirano) et celles de la carrière sur le Cap Diego sont considérables, le calcaire possède un pourcentage élevé de CaCO3 mais contient plus ou moins de silice.

Gisement de calcaire dans la région de Haute Mahatsiatra
Le gisement d’Antsangy de Talata-Ampano possède une couche d’épaisseur au moins 100 mètres, le cipolin est recouvert de couche de latérite environ 15 mètres.

Gisement de calcaire dans la région de Boeny
La carrière d’Amboanio possède de calcaire altéré de marne jusqu’à une superficie de 300 kilomètres carrés et une couche de calcaire pur à une épaisseur de sept mètres environ.

Les combustibles

En Europe, on utilise le bois jusqu’au 1850. Les plus employées sont les essences qui développent la chaleur de combustion la plus intense. En Lavedan on mettait en œuvre du chêne, du hêtre ou du sapin. On amorçait la combustion par des bois facilement inflammables comme les étoupes. Après 1850, l’emploie des charbons de terre, la tourbe ou même le lignite sont progressivement essayer.

Bois

Bien que le pouvoir calorifique de bois est insuffisant pour la cuisson du ciment, il est un excellent combustible pour la chaux parce qu’il produit une longue flamme et il permet d’obtenir rapidement les températures de décomposition tout en évitant souvent la sur-cuisson.

Coke ou charbon de terre, et charbon de bois
Dans les fours continus à combustion mixte on utilise ces combustibles.

Fuel / gaz
L’énergie des fours industriels est fournie par les combustibles liquides ou gazeux. Tandis que l’utilisation de brûleur simplifié à l’huile pour les fours artisanaux est délicate et n’assure pas toujours de bons résultats.

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Table des matières

INTRODUCTION
Chapitre I :MATIERE PREMIERE
I.1 Le calcaire [1], [2] et [3]
I.1.1 Définitions
I.1.2 Origine du calcaire
I.1.3 Propriétés physiques du calcaire [2], [3], [4] et [5]
I.1.4 Information géographique du site à exploiter
I.1.4.1 Gisement de cipolin dans la région Alaotra-Mangoro
I.1.4.2 Gisement de calcaire dans quelque région de Tuléar
I.1.4.3 Gisement de cipolin dans la région de Vakinankaratra
I.1.4.4 Gisement de calcaire dans larégion de DIANA
I.1.4.5 Gisement de calcaire dans la région de Haute Mahatsiatra
I.1.4.6 Gisement de calcaire dans la région de Boeny
I.2 Les combustibles
I.2.1 Bois
I.2.2 Coke ou charbon de terre, et charbon de bois
I.2.3 Fuel / gaz
I.2.4 Déchets agricoles
Chapitre II : LA CHAUX
II.1 Définition et terminologies
II.1.1 Le liant
II.1.2 La chaux [8] et [9]
II.1.2.1 Définitions
II.1.2.2 Réaction d’obtention de la chaux
II.1.2.3 Classifications de la chaux
II.1.2.4 Caractéristiques et propriétés de la chaux
II.2 Production de la chaux à l’échelle artisanale
II.2.1 L’extraction
II.2.2 La cuisson
II.2.3 L’extinction
II.3 Cycle de la chaux
II.4 Utilisations [10] et [11]
II.4.1 La chaux en agriculture
II.4.2 La chaux dans la technique routière
II.4.3 La chaux dans le bâtiment
II.4.4 La chaux dans certaines industries
II.4.5 La chaux dans l’industrie papetière
II.4.6 La chaux dans l’industrie sucrière
II.4.7 La chaux dans l’industrie Pharmaceutique
II.4.8 La chaux et l’environnement
II.4.9 Autres applications
Chapitre III : LE FOUR A CHAUX
III.1 Définition
III.2 Historique en Europe [13] et [14]
III.3 Les types de fours
III.3.1 Fours rotatifs
III.3.2 Fours verticaux
Chapitre IV : ETUDE SUR LA MISE EN PLACE DU FOUR
IV.1 Historique
IV.2 Les éléments constitutifs typiques d’un four à chaux
IV.2.1 Un foyer
IV.2.2 Une voute
IV.2.3 Un appareil d’alimentation
IV.2.4 Des accessoires
IV.3 Caractéristiques et construction d’un four intermittent traditionnel
IV.4 Montage de notre four intermittent
IV.4.1 Les différentes étapes du montage
IV.4.2 Constatation pendant la cuisson
IV.4.3 Les donnés techniques de la cuisson
IV.4.4 Remarque
IV.5 Les matériels utilisés
IV.6 Coût indicatif de la chaux produite
IV.7 Implantation d’une unité de production
IV.8 Les paramètres et contrôle qualité
IV.9 Avantages et inconvénients
IV.9.1 Avantages
IV.9.2 Inconvénients
CHAPITRE V : ETUDE DE L’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT
V.1 ETUDES DES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT
V.1.1 Impacts positifs
V.1.1.1 Modification des activités humaines
V.1.1.2 Moyens de communication
V.1.1.3 Paysage
V.1.2 Impacts négatives
V.1.2.1 Sur le milieu naturel
V.1.2.2 Sur le milieu humain
V.1.2.3 Sur la cuisson et le traitement
V.2 MESURE DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
V.2.1 Mesure envisagées sur l’exploitation
V.2.1.1 Paysage
V.2.1.2 Poussières
V.2.2 Mesure envisagée sur la cuisson et le traitement
i. Flore
ii. Poussière
iii. Bruit
CONCLUSION

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