PROPRIETES PHYSIQUE S ET CHIMIQUES DE L’EAU

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LES PARAMETRES CHIMIQUES ET LA SANTE HUMAINE

Les oligo-elements et la sante humaine [a]

Définition

Les oligo-éléments sont une classe de nutriments, éléments minéraux purs nécessaires à la vie d’un organisme, mais en quantités très faibles. On appelle oligo-éléments les éléments chimiques qui représentent une masse inférieure à 1 mg/kg.
Les oligo-éléments possèdent également une toxicité pour l’organisme lorsqu’ils sont présents à des taux trop élevés. L’effet d’un oligo-élément dépend de la dose d’apport. Lorsque l’oligo-élément est dit essentiel, l’absence, comme un apport excessif, sont létaux.
Les oligo-éléments essentiels répondent aux critères suivants :
être présents à une concentration peu variable dans les tissus d’un organisme ; provoquer, par leur absence, des anomalies structurelles et physiologiques proches, et ce de façon similaire dans plusieurs espèces ; prévenir ou corriger ces troubles par leur seule présence.

Classification des oligo-éléments[b]

D’un point de vue nutritionnel, il est possible de distinguer deux types d’oligo-éléments selon le risque de carence :
oligo-éléments essentiels à risque de carence démontré : Magnésium, Iode, Fer, Cuivre, Zinc, Sélénium, Chrome, Molybdène, oligo-éléments essentiels à faible risque de carence ou non prouvé chez l’Homme :
Manganèse, Silicium, Vanadium, Nickel et Etain
À l’inverse, certains oligo-éléments sont toxiques à hautes doses. D’autres ne le sont pas vraiment, mais peuvent être à l’origine de déséquilibre entre les éléments : un excès de zinc entraîne par exemple une carence en cuivre

les oligo-éléments

le fer [11]

 Désignation
Le fer est un métal de couleur grisâtre, de densité 7,8. Son symbole chimique est Fe. Il est un des métaux les plus abondants de l’écorce terrestre. Il est présent dans tous les végétaux. Il est plus abondant chez l’homme (4 à 5 g) que chez la femme (2,8 à 3 g). Il existe sous deux formes dans l’organisme.
 Le fer héminique qui intervient dans la synthèse de l’hémoglobine et de plusieurs enzymes.
 Le fer nonhémique qui sert de réserve dans la moelle osseuse, la rate, le foie, etc.
C’est le fer qui nous permet d’avoir assez de globules rouges, d’avoir des muscles bien rouges, qui assure le transport de l’oxygène dans le sang.
Le fer joue un rôle important dans la croissance, dans la résistance aux maladies et à la fatigue.
 Son rôle [a]
Un de ses rôles principaux est d’acheminer l’oxygène depuis les poumons jusqu’aux muscles et à l’ensemble du corps ; sans apport suffisant en fer, l’oxygène manque. Résultat : on est fatigué, essoufflé au moindre effort, et également vulnérable aux infections
 Carences [a]
La carence en fer est l’une des carences minérales, les plus fréquentes dans le monde. Elle est deux fois plus fréquente chez la femme. Les signes classiques d’un manque de fer sont ceux de l’anémie : fatigue, pâleur, essoufflement, palpitations, peau sèche, ongles mous ou cassants, bourdonnements d’oreille, troubles gastro-intestinaux.

Le calcium [d]

Le calcium est l’un des minéraux le plus abondant dans l’organisme. Le corps humain en contient de 1000 à 1200 g : 99 % sont situés dans les os, 1% est dilué dans le sang. Il joue différents rôles dans notre corps.
 Son rôle[d]
 Le calcium constitue la trame des os en étant mêlé au phosphore dans une trame de protéines. Il assure ainsi la rigidité et la solidité du squelette, la dureté des dents. Le calcium est essentiel tout au long de la vie : il est nécessaire à la construction d’os solides chez les enfants, il préserve la densité osseuse (et donc cette solidité) chez les adultes et il intervient dans la prévention de l’ostéoporose de l’âge mûr. C’est pourquoi les besoins en calcium sont élevés à tous les âges.
 Le calcium intervient aussi dans l’excitabilité neuro-musculaire, la conduction nerveuse, la contraction musculaire, la perméabilité des membranes des cellules, la régulation du rythme cardiaque, la coagulation du sang, la libération de certaines hormones, l’activation de certains enzymes. Tout ceci en même temps que le phosphore avec lequel il doit être en équilibre.
 Le calcium interviendrait également dans le contrôle du poids. Des études montrent qu’un apport de calcium quotidien de 700 à 1000 mg a un effet bénéfique sur le métabolisme du tissu adipeux : les lipides se stockant moins facilement dans ses cellules.
 La calcémie[d]
La calcémie est le taux du calcium dans le sang. La calcémie normale est de 2,2 à 2,6 m mol, soit 100 à 104 mg par litre de sang. Elle est maintenue sous l’action conjointe de plusieurs hormones (hormone parathyroïdienne et calcitonine) et de la vitamine D. Lorsque l’apport de calcium alimentaire est insuffisant, celui qui est nécessaire pour maintenir la calcémie est prélevée sur le stock des os. D’où l’intérêt évident de consommer des aliments riches en calcium

Phosphore [c]

 Cet élément chimique essentiel se trouve dans l’organisme sous forme de phosphate. Il est essentiel au fonctionnement de toutes les cellules et participe à leurs activités. À noter également que le phosphore joue un rôle important dans le métabolisme du calcium. Le point sur cet élément phosphore.
 Fonctions et activités du phosphore [c]
Il intervient aussi dans la formation de nombreux composés essentiels aux réactions de l’organisme et à la création d’énergie (molécules d’ATP).
Le dosage sanguin du phosphore aide au diagnostic de certaines maladies osseuses, hormonales, rénales ou liées à un déséquilibre ionique.
 Les situations à risque de carence en phosphore [c]
Plusieurs situations peuvent être à l’origine d’une carence en phosphore :
 Une alimentation déséquilibrée
 Une augmentation des besoins (croissance, grossesse, allaitement)
 Une mauvaise absorption digestive
 Une utilisation abusive de médicaments antiacides à base d’hydroxyde d’aluminium
Lors d’une carence légère : diminution des réflexes, faiblesse musculaire et respiration irrégulière. Dans les cas les plus graves, les signes suivants sont à craindre : déminéralisation osseuse, troubles respiratoire, cardiaque et/ou neurologique.
Inversement, les excès sont possibles en cas d’intoxication par des sels de phosphore ou de régime alimentaire riche en phosphore et pauvre en calcium. C’est par exemple le cas du régime des pays asiatiques : alimentation à base de riz, de poisson et de farine non blutée. À noter qu’un excès de phosphore a pour effet d’inhiber la synthèse de vitamine D.

Potassium [e]

Le potassium est un minéral essentiel qui assure plusieurs fonctions vitales dans l’organisme.
 Ses principales fonctions dans l’organisme.[e]
Il agit en étroite collaboration avec le sodium pour maintenir l’équilibre acido-basique du corps et celui des fluides. Il contrôle le taux de fluides et le pH à l’intérieur des cellules, tandis que le sodium fait la même chose à l’extérieur des cellules. Il est essentiel à la transmission des impulsions nerveuses.
Il est essentiel à la contraction musculaire, y compris celle du muscle cardiaque.
Il participe au bon fonctionnement des reins et des glandes surrénales.
Il contribue à de nombreuses réactions enzymatiques, à la synthèse des protéines et au métabolisme des glucides, entre autres.
 Carence en potassium [e]
La carence en potassium se manifeste par de la fatigue, de la faiblesse et des crampes musculaires, de la paresse intestinale, des ballonnements, des douleurs abdominales et de la constipation. Une hypokaliémie grave peut entraîner une paralysie musculaire et de l’arythmie cardiaque. Généralement, un apport alimentaire adéquat en potassium suffit à combler le déficit, mais les cas graves nécessitent l’intervention d’un médecin.
Cependant, le potassium et le sodium travaillent en tandem dans l’organisme. Or, l’alimentation moderne, particulièrement riche en sodium, fait augmenter les besoins en potassium. On a constaté que dans certaines cultures primitives, on consomme de 7 à 10 fois plus de potassium que de sodium, tandis que dans les sociétés industrialisées, on absorbe de 2 à 3 fois plus de sodium que de potassium. L’organisme aurait donc, de nos jours, besoin d’un apport plus important en potassium afin de maintenir son pH à un taux acceptable.

Aluminium [f]

L’aluminium est un métal blanc brillant, de densité 2,7, fondant à 660°C. Son symbole chimique est Al. En pharmacie, il sert surtout pour cicatriser les plaies ulcéreuses. Il ne semble pas y avoir de carence d’aluminium.

Le nitrate et le nitrite [g]

Le nitrate est un composé inorganique composé d’un atome d’azote (N) et de trois atomes d’oxygène (O); Le symbole chimique du nitrate est NO3- Le nitrate n’est normalement pas dangereux pour la santé à moins qu’il soit réduit en nitrite (NO2).

Nitrate dans l’eau potable: effets sur la santé [g]

Le nitrate est l’un des polluants les plus fréquents des eaux souterraines en milieu rural. Il nécessite d’être régulé dans l’eau potable parce que des niveaux excessifs peuvent causer la méthémoglobinémie, ou la maladie du « bébé bleu ». Bien que les niveaux de nitrate qui affectent les bébés, ne soient pas dangereux pour les enfants plus âgés et les adultes, ils indiquent la présence possible d’autres polluants plus sérieux, tels que des bactéries ou des pesticides.
L’origine des nitrates dans l’eau souterraine est principalement due aux engrais, aux systèmes septiques, et au stockage des engrais ou des systèmes de diffusions. Les engrais à l’azote ne sont pas absorbés par les plantes, volatilisés, ou emportés par le nettoyage des surfaces dans les eaux souterraines sous forme de nitrate. Ceci rend l’azote non disponible pour les plantes, et peut également augmenter la concentration dans les eaux souterraines au-dessus des niveaux admissibles pour la qualité de l’eau potable. Les systèmes septiques éliminent seulement la moitié de l’azote des eaux usées, laissant l’autre moitié dans les eaux souterraines, ceci conduit à une augmentation des concentrations en nitrate.
Le principal risque en nitrate est lié à la faculté de l’organisme humain de transformer les nitrates en nitrites, qui réduisent les capacités de transport de l’oxygène par l’hémoglobine du sang. L’hémoglobine, oxydée en méthémoglobine, n’a plus la capacité de transporter l’oxygène. Si le risque chez l’adulte est très faible, il n’en est pas de même chez le nourrisson de moins de quatre mois en raison d’une faible acidité gastrique permettant la prolifération de bactéries capables de réduire les nitrates en nitrites. [g]

Le potentiel en hydrogène (pH)

Définition

Pour une solution aqueuse, le pH est le logarithme décimal de l’inverse de la concentration en ion hydronium. [5] pH =log =-log
Avec : concentration en mol/l des ions

Le pH et la qualité de l’eau

Comme l’équilibre chimique d’une solution aqueuse fait invariablement intervenir des ions hydrogène (et hydroxyle), le pH sera lié, d’une ou de plusieurs façons différentes, à des paramètres de la qualité de l’eau.
 Caractéristiques physiques [4]
Le goût et l’odeur de l’eau potable proviennent d’une grande diversité de causes; aucune généralisation n’est possible en ce qui concerne l’effet du pH sur ces paramètres. Dans l’eau exposée à la contamination par le soufre, la formation de sulfure d’hydrogène gazeux (odeurs d’oeuf pourris) est thermodynamiquement favorisée lorsque le pH est inférieur à 7 environ. Le trichlorure d’azote, qui a une odeur piquante désagréable, a tendance à se former en plus grandes concentrations à des pH faibles (<pH 7) au cours du procédé de chloration. On prétend également qu’une eau dont le pH est élevé acquiert un goût amer. Dans un échantillon d’eau donné, l’intensité de la coloration augmente avec l’élévation du pH. Cet effet indicateur a amené à imaginer que toutes les mesures à effectuer dans la perspective du contrôle de la qualité devraient se faire à un pH normalisé de 8,3.
On peut supprimer la turbidité, les composés sapides et odorants, les microorganismes ainsi que la couleur par une combinaison des procédés de coagulation, de floculation et de filtration. L’efficacité des procédés de coagulation et de floculation dépend en grande partie du pH, et il est d’usage courant, dans le traitement de l’eau, d’ajuster le pH afin de former le meilleur floc possible. L’efficacité de la filtration est, dans certains cas, également fonction du pH.
 Effets sur la santé [h]
D’après les recherches du Professeur LAUTIE, une eau légèrement acide, pH inférieur à 7, est indispensable pour qu’elle remplisse convenablement son rôle de catalyseur de presque toutes les réactions biochimiques, et est également indispensable à une bonne assimilation des vitamines, métaux, sels minéraux et protéines des aliments.

Le sulfure d’hydrogène

Le sulfure d’hydrogène (H2S) est un gaz dissous qui procure à l’eau une odeur et un goût rappelant les œufs pourris.
 Source [i]
Le sulfure d’hydrogène peut être présent dans la nappe phréatique à l’état naturel. Il peut provenir de la décomposition des matières organiques qui se trouvent sous la terre comme les végétaux, ou encore de la réduction chimique des sulfates par les bactéries sulfato-réductrices.
Le sulfure d’hydrogène peut être présent aussi bien dans les puits profonds que dans les puits peu profond. Ce gaz est souvent présent :
• dans les régions contenant du schiste argileux;
• près des dépôts de charbon ou des tourbières;
• près des champs pétrolifères.
L’anode anticorrosion en magnésium des chauffe-eau peut également entraîner la formation de sulfure d’hydrogène. Cette anode peut en effet provoquer la transformation des sulfates présents à l’état naturel en sulfure d’hydrogène.
Les systèmes de traitement par échange d’ions (adoucisseur d’eau) peuvent également favoriser l’apparition d’une odeur désagréable. Étant donné qu’une eau adoucie est plus corrosive, l’anode de magnésium se dissout plus rapidement. Le magnésium dissous fournit une source d’énergie (alimente) pour les bactéries sulfato-réductrices, accélérant ainsi la production de sulfure d’hydrogène et augmentant les odeurs désagréables.[e]
 Risques pour la santé [i]
À des concentrations supérieures à 0,05 mg/L, le sulfure d’hydrogène peut modifier le goût, l’odeur ou la couleur de l’eau d’un puits.
Consommer de l’eau possédant des concentrations très élevées de sulfure d’hydrogène peut causer des nausées, des vomissements et des douleurs au ventre. En raison de son goût et de son odeur désagréable, il est peu probable qu’une personne consomme de l’eau contenant du sulfure d’hydrogène à des concentrations jugées nocives.
Une eau dont la concentration de sulfure d’hydrogène est élevée peut contenir des composés susceptibles de causer d’autres problèmes de santé. [i]

LES PARAMETRES BIOLOGIQUES

Coliformes [k]

On les recherche traditionnellement dans l’eau potable, car leur origine fécale est connue depuis très longtemps. On parle souvent de coliformes totaux qui correspondent à des Gram négatifs, non sporulés, oxydases aérobies ou anaérobies facultatifs, capables de se multiplier en présence des ses biliaires et de fermenter le lactose avec production d’acide et de gaz en 48 heures à une température de 35 à 37°C. Ils se représentent en fait en deux catégories :
 Les germes d’origine fécale stricte : Escherichia coli, citrobacter, levinea, klibsiella pneumoniae, enterobacter cloacae.
 Les germes provenant d’autres sources environnementales (aquatique ou terrigène) : enterobacter intermedium et amnigenus, klebsiella terrigena, buttiauxella agresti.
Les hygiénistes leur préfèrent aux coliformes thérmotolérants, qui présentent les mêmes propriétés mais à 44°C, et dont l’origine fécale est plus nette. Par abus de langage, ils sont souvent assimilés aux coliformes fécaux (coliforme de l’intestin). Enfin, Escherichia Coli produit de l’indole à 44°C à partir de tryptophane. Avec cet indicateur on « resserre » la cible sur une meilleure appréhension de l’origine fécale.

Vibrio pathogène [j]

Les Vibrio sont des bactéries mobiles, anaérobies facultatives, Gram négatives en forme de bâtonnets, à flagelle unipolaire. Le germe contient douze espèces dont les plus célèbres sont les Vibrio cholerae, Vibrio parahaemolyticus ou Vibrio vulnificus qui peuvent causer des maladies intestinales. Ils peuvent être trouvés dans la partie d’eau douce, où ils sont introduits par la contamination fécale.

Staphylocoque [l]

Les Staphylocoques sont des Cocci à Gram positif classiquement disposés en amas. Actuellement, on distingue 44 espèces. L’espèce S. aureus (plus communément appelé staphylocoque doré) se distingue généralement des autres staphylocoques appelés staphylocoques à coagulase négative (SCN) par la présence d’une coagulase. S. aureus est un germe très important aussi bien dans les infections communautaires que nosocomiales.
Le réservoir naturel des staphylocoques est l’homme et les animaux à sang chaud. Cependant, éliminées dans le milieu extérieur, ces bactéries très résistantes sont fréquemment retrouvées dans l’environnement.
Les infections suppuratives impliquent la prolifération bactérienne, l’invasion puis la destruction des tissus de l’hôte, la réponse inflammatoire locale et systémique. S. aureus est principalement responsable d’infections suppuratives locorégionales. Les infections à S. aureus les plus fréquentes sont les infections cutanés-muqueuses telles que les folliculites, impétigo, furoncles, anthrax, panaris, cellulites ou les sinusites et les otites. Il s’agit le p lus souvent d’auto-infestations.

Streptocoques fécaux [k]

Ils se répartissent en deux genres Streptococcus et Enterococcus. La plupart des espèces appartiennent au genre Enterococcus. Leur recherche dans le milieu hydrique présente un intérêt certain, car leur comportement diffère nettement de celui des coliformes. Leur caractère de bacilles Gram positifs leur confère une bonne résistance dans les milieux hydriques (eaux douches et marines). Ce qui permettrait la mise en évidence de plus anciennes. Cette résistance serait d’ailleurs comparable à celle des virus entériques, qui présentent un intérêt en tant qu’indicateur d’efficacité de traitement, et ne présentent pas de phénomènes de croissance dans le réseau de distribution. Par contre une partie des espèces est peu spécifique des contaminations fécales. On retrouve par exemple Streptococcus faecalis var liequefacins dans l’environnement. Néanmoins, les progrès analytiques permettent une meilleure sélection des souches cibles donc une meilleure sensibilité de l’indicateur.

Anaérobie sporulés sulfito Réducteur [m]

Les bactéries anaérobies sulfito-réductrices ou les clostridium Sulfito-réductricteurs, ne sont pas tous des indicateurs des contaminations fécales. L’intérêt de la recherche de tel indicateur réside dans la propriété qu’ils ont de sporuler, ce qui les rend particulièrement résistants aux traitements de désinfection. Ils permettent en fait de mesurer l’efficacité de la filtration, seul étage de traitement capable de les arrêter ; ils sont actuellement considérés comme des bons indicateurs de l’efficacité des traitements vis-à-vis des parasites et en particulier de Cryptosporidium.

GEYSER

Définition

Le geyser est une source naturelle qui projette en hauteur une colonne d’eau bouillante et de vapeur à l’intervalle de temps plus ou moins régulier. Il peut être considéré comme une véritable source thermale à caractéristiques particulières. Les conduits des geysers peuvent être comparés à un puits rempli pour une bonne partie d’eau recueillie par filtrage des roches environnantes. L’eau qui se trouve au fond du conduit possède une température beaucoup plus élevée que le point d’ébullition à l’air libre du fait de la pression de l’eau qui se trouve au-dessus. D’autre part, sa température ne cesse d’augmenter à cause de la chaleur cédée par la partie inferieure du geyser ainsi elle entre en ébullition et se transforme instantanément en vapeur en soulèvant toute la colonne liquide qui se trouve au-dessus. [9]

Les eaux minérales

Définition

L’eau minérale naturelle se distingue nettement de l’eau ordinaire. Elle est d’origine souterraine, naturellement saine bactériologiquement (qualité par la protection naturelle du gisement), possédant des caractères physico-chimiques et microbiologiques particulières et constantes (température, teneur en minéraux et oligo-élements stable aux fluctuations naturelles. Elle doit avoir des propriétés favorables pour la santé reconnue par l’académie nationale de médecine (obligatoire pour des eaux utilisées à des fins thérapeutiques dans l’établissement thermal
Les eaux minérales naturelles ne sont pas spécialement minéralisées. Leurs caractéristiques physico-chimiques ne se différencient pas des autres eaux souterraines. Leur exploitation est autorisée par un arrêté ministériel chargé de la santé après avoir fait l’objet d’une reconnaissance légale et une procédure administrative

Composition chimique des eaux minérales [11]

La composition chimique des eaux minérales naturelles ne se différencient pas de l’eau minérale. Elle est constituée du gaz dissous essentiellement de l’oxygène et du gaz carbonique mais elle contient aussi de l’azote et du méthane ; elles n’ont pas la même solubilité dans l’eau. Elle contient également des substances minérales et organiques qui sont sous forme dissoutes ou en suspension. Les substances minérales sont limitées à un certain composé, pourtant les substances organiques sont innombrables et leur identification est très difficile
Ces éléments minéraux sont à la base de carbonates, de sulfates et de chlorures
 Les bicarbonates proviennent de la dissolution des roches calcaires
 Les sulfates sont issus de lessivages de gisement salifères gypse ou tertiaire
 Les chlorures sont abondants dans les dépôts d’évaporites, le plus connu étant le chlorure de sodium
Ses éléments de base sont associés avec du calcium, du magnésium, du sodium et du potassium. Mais il existe un grand nombre d’éléments à l’état de traces qui font la particularité de chaque eau : brome, iode, fer, manganèse, cuivre, vanadium, arsenic, sélénium ainsi que des éléments radioactif [11]

Principe de formation de geyser [9]

Les geysers tirent leur origine des eaux souterraines échauffées jusqu’à ébullition au contact de corps magmatiques en cours de refroidissement. Lorsque l’eau bout, la pression pousse la colonne d’eau et de vapeur vers la surface. La surpression à la base de la colonne provoque la vaporisation brutale de toute la colonne d’eau et le jaillissement de la vapeur en un spectaculaire panache. Les fumerolles ont la même origine que les geysers mais dégagent des jets de gaz chaud. Les sources chaudes sont alimentées de la même manière, mais les eaux, à la pression ordinaire, se contentent de bouillonner dans des mares au lieu de jaillir à la surface. Ces eaux chaudes naturelles ont des températures qui dépassent souvent 60 °C. [9]

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1 : REPERES THEORIQUES
I. PROPRIETES PHYSIQUE S ET CHIMIQUES DE L’EAU
I.1. Définition
I.1.1. Sens étymologique de l’eau [3]
I.1.2. Définition du point de vue chimique [4]
I.2. Structures [1]
I.2.1. L’eau à l’état liquide [4]
I.2.2. L’eau à l’état solide [4]
I.2. 3. L’eau à l’état gazeux [4]
I.3. L’eau et la chimie [4]
I.3.1. L’eau : solvant
I.3.2. Solubilité des gaz dans l’eau
I.3.2. Solubilité d’un liquide dans l’eau
I.3.3. Solubilité des solides dans l’eau
I.3.4. Ionisation [4]
I.5. Norme de potabilité de l’eau
I.5.1. Normes des paramètres chimiques
I.5.2. Norme des paramètres physiques
I.5.3. Norme des éléments toxiques
II.LES PARAMETRES CHIMIQUES ET LA SANTE HUMAINE
II.1.Les oligo-element et la sante humaine [a]
II.1.1 .Définition
II.1.2 Classification des oligo-éléments[b]
II.1.3.les oligo-éléments
II.2. Le nitrate et le nitrite [g]
II.2.1.Nitrate dans l’eau potable: effets sur la santé [g]
II. 3.Le potentiel en hydrogène (pH)
II.3.1. Définition
II.3.2. Le pH et la qualité de l’eau
II.4. Le sulfure d’hydrogène
 Source [i]
 Risques pour la santé [i]
III. LES PARAMETRES BIOLOGIQUES
III .1.Coliformes [k]
III.2. Vibrio pathogène [j]
III.3.Staphylocoque [l]
III.4.Streptocoques fécaux [k]
III.5. Anaérobie sporulés sulfito Réducteur [m]
IV. GEYSER
IV.1. Définition
IV.2. Les eaux minérales
IV.2.1.Définition
IV.2.2. Composition chimique des eaux minérales [11]
IV.3. Principe de formation de geyser [9]
PARTIE 2 : ANALYSE QUALITATIVE ET QUANTITATIVE DE L’EAU D’ANDRANOMIKETRIKA
I.ANDRANOMIKETRIKA
I.1. Localisation géographique d’Andranomiketrika
I.2. Description de lieu
I.3. Le rite
I.4. Alahamady- Alahasaty – Alakaosy
I.5. Le sacrifice
I.6. Les offrandes
I.7. Les interdits ou « fady »
I.8. Phénomène observés sur le lieu
I.7. Impact socio-économique
II. ANALYSES
II.1. Choix de paramètre
II.2. Échantillonnage
II.2.1.Prélèvement des échantillons
II.2.2.Les matériels d’échantillonnages
II.3.Les paramètres à analyser
II.3.1. Paramètres physiques
II.3.2.Paramètres chimiques
II.3.1.4. Paramètres biologiques
II-4 RESULTATS ET COMMENTAIRES
II-4-1-Résultats
II-4-2-Commentaires
PARTIE 3 : INTERET PEDAGOGIQUE
I.1- OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
I-1-1- Définition [7]
I-1-1-Types d’objectifs pédagogiques [7]
I-1-2-Taxonomie de BLOOM [o]
I-2- FICHES DE PREPARATIONS
I-3- TRAVAUX PRATIQUES
CONCLUSION

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