DISCUSSION
Augmentation de la demande de formation
Notre travail montre une augmentation croissante du nombre de soignants formés à l’AFGSU (graphique 1). Cela s’explique par l’obligation de l’AFGSU pour les soignants en cours de formation. Ces derniers représentent la majorité des soignants formés à l’AFGSU (graphique 2). Mais aussi par le fait que les soignants déjà en exercice, même en l’absence d’obligation de l’AFGSU, sont mieux sensibilisés à cette formation et y portent un intérêt ; ils s’inscrivent donc de plus en plus à une formation aux gestes d’urgences de façon individuelle ou en groupe par le biais de leur établissement de santé car ces derniers ont jugé nécessaire de former leur personnel pour que les patients en situation d’urgence soient mieux pris en charge.
Les soignants en cours de formation initiale sont uniquement des élèves infirmiers et élèves aide soignants car nous n’avons pas dans le département d’établissements formant les médecins, les pharmaciens, les kinésithérapeutes…
Parmi les soignants déjà en exercice, les plus intéressés par la formation sont les IDE et les aides-soignants. Nous déplorons par contre le manque d’intérêt des médecins qui ont besoin, comme les autres soignants, de cette formation car ils ne maîtrisent pas la prise en charge de patients en situation d’urgence et ont une méconnaissance des gestes d’urgences.
Depuis cette année 2012, le CESU 47 est aussi sollicité par les instituts de formation des départements voisins comme le Gers (qui n’a pas de CESU) et la Gironde (qui manque de formateurs). Cela va encore contribuer à l’augmentation du nombre de soignants à former et donc du nombre de sessions GSU.
Augmentation nombre de sessions GSU
La demande de la formation allant en augmentant, il faut donc augmenter le nombre de sessions. Notre travail nous montre cette augmentation chaque année (graphique 3). Et comme on peut le voir sur le tableau 2, cette croissance du nombre de sessions intéresse plutôt le GSU II qui est la formation demandée par les soignants les plus intéressés aux gestes d’urgences. Les sessions de GSU I ne suivent pas l’évolution des sessions de GSU II car le personnel non soignant est moins intéressé pour deux raisons : 1) dans un établissement de santé il y a du personnel soignant pour gérer une urgence qui se présenterait. 2) certains ont un brevet de secouriste et ne jugent pas utile de passer une formation GSU I qu’ils pensent identique à leur brevet de secourismel’AFGSU Spécialisée n’est pas obligatoire. Et comme dans le reste de la population générale, beaucoup de soignants malheureusement ne s’intéressent pas aux risques sanitaires nucléaires radiologiques biologiques et chimiques, d’où le nombre aussi faible de sessions NRBC.
Former plus de formateurs GSU
L’augmentation de la demande entraîne une augmentation de nombres de sessions GSU et cela engendre un besoin plus important de formateurs GSU engagés d’années en années (graphique 4). Il est donc nécessaire de former plus de formateurs pour répondre au mieux à l’augmentation des demandes de formation donc du nombre de sessions.
Par ailleurs, la formation génère des heures supplémentaires (tableaux 3) pour payer les soignants qui remplacent dans les services de soins les formateurs dans les périodes où ils font de l’enseignement. Le graphique 5, sur le nombre d’heures de remplacement générées par la formation, nous montre une baisse d’heures supplémentaires générée grâce à l’obtention d’un temps plein et demi formateur en 2010 (Un soignant à 100% et deux soignants à 25% temps dédié formateur), mais aussi grasse à l’arrivée de deux formateurs de plus dans le pool de formateurs GSU. En 2010, grâce aux bénéfices faits par le CESU, l’hôpital à crée un poste IDE temps plein en service de soins pour remplacer les formateurs qui sortent de leur service pour animer une formation GSU. Mais malheureusement à ce jour, ce poste sert à remplacer le manque d’effectif et les arrêts maladies en réa- bloc et urgences et très rarement, sinon jamais, les soignants formateurs qui continuent à générer des heures supplémentaires.
La formation de plus de formateurs facilitera aussi la réalisation des plannings dans les services de soins. Cela permettra aussi de mieux gérer le turn-over dû aux départs de certains soignants formateurs, départs que nous ne pouvons anticiper et que nous déplorons chaque année. Ainsi, l’hôpital d’Agen a fait former11 soignants entre 2009 et 2011, mais en 2011 le CESU 47 ne compte que 7 formateurs GSU. Entre 2009 et 2011, un médecin et2 IDE ont démissionné de l’hôpital, et 1 ambulancier a démissionné du CESU.
Mais former des formateurs coûte très cher comme nous le montre le tableau 4. Ce coût déjà élevé à l’inscription, est presque triplé par les frais d’hébergement et de déplacement car cette formation de formateurs n’est pas disponible dans tous les départements encore moins dans la région d’Aquitaine. Entre 2009 et 2011 le coût moyen de formation d’un formateur , pour Agen a été de 33.968/11 = 3080∈ ∈∈ ∈(coût total de la formation de formateur sur le nombre de soignants formée). Et comme en 2011 il ne reste que 7 formateurs, le coût moyen de formation d’un formateur qui reste au CESU d’Agen s’avère avoir été de4852∈ ∈∈ ∈(33.968/ 7).
CONCLUSION
Les résultats de cette première partie du travail réalisé sur les années 2009 2010 et 2011 permettent de mettre en exergue quatre points:
o un volume important, croissant chaque année de soignants à former,
o un manque de formateurs GSU au CESU 47 générant ainsi un nombre important d’heures supplémentaires dans l’établissement.
o un renouvellement de formateurs dû aux départs et.
o un coût élevé de la formation de formateurs.
Ce constat est fait aussi dans les autres CESU d’Aquitaine car confrontés aux mêmes problèmes de formation de formateurs et de demande croissante à la formation.
Les CESU de la Région Aquitaine, organisés en RRESU et disposant des personnels habilités pour dispenser cette formation de formateurs, comptent mettre en place, au vu de ces résultats, une formation de formateurs afin d’harmoniser les pratiques pédagogiques dans la région, de former un nombre important à un coût moindre dans les différents CESU aquitains et de recycler les formateurs de la région d’Aquitaine dans le but de conserver leurs agréments individuels de formation.
METHODES
Les objectifs et techniques pédagogiques
Les objectifs pédagogiques sont ceux précisé par l’ANCESU (9)
Les techniques pédagogiques sont celles conseillées par l’ANCESU (9) et celles développées lors du diplôme universitaire de pédagogie des sciences de la santé (Université Bordeaux II) (10)(11)(12)(13) et du diplôme inter universitaire de pédagogie appliquée aux soins d’urgences et risques sanitaires (Amiens-Créteil )
Programme de la formation
Nous allons reprendre pour notre travail, le programme de formation préconisé par l’ANCESU et par La Commission nationale des formations aux soins d’urgence (8)
Moyens humains au sein du RESU aquitain pour former les formateurs
Nous avons recensé au sein des différents CESU d’Aquitaine les soignants habilités disponibles pour assurer une formation de formateurs
Pour cela, nous avons envoyé un questionnaire simple au secrétariat des différents CESU dans lequel il fallait préciser le nombre de soignants au CESU ayant un diplôme de pédagogie et le nombre d’enseignants CESU disponibles dans le CESU
Lieu de la formation
Nous avons discuté lors de la dernière réunion RRESU, en Mars 2012, avec les responsables des différents CESU du lieu le plus adapté pour la formation en tenant compte du temps et du coût lié au déplacement.
Le temps et le coût moyen du déplacement en voiture sont estimés sur internet par « via Michelin ».
Matériel pédagogique, outils pédagogiques et locaux
Pour les moyens logistiques, outils pédagogiques et locaux, nous avons repris les outils préconisés par l’ANCESU et la Commission nationale des formations aux soins d’urgence : les moyens dont doit disposer un centre d’enseignement des soins d’urgences (4).
Coût de la formation
Pour fixer le coût de la formation, nous avons
o D’une part demandé au service de formation des différents centres hospitaliers de nous calculer le coût de formation de l’agent, remboursable par la MFH, afin que la formation ne coûte pas à l’hôpital
o D’autre part, estimé un coût de la formation, en tenant compte uniquement de l’intendance, de la préparation des cours, impression des supports, sans tenir compte de l’amortissement du matériel. Et en demandant au service financier de nous donner le coût horaire agent formateur et le coût horaire secrétariat.
RESULTATS
Les objectifs de la formation et techniques pédagogiques
Objectifs pédagogiques: compétences attendues
Il s’agit, des compétences attendues pour chaque situation d’urgence (contenu du programme),que le formateur doit connaître et préciser aux apprenants afin de ne pas les laisser dans le flou.
Le formateur doit être capable:
o d’exposer les connaissances épidémiologiques et réglementaires concernant la situation d’urgence.
o d’effectuer parfaitement et de façon didactique l’ensemble des gestes et techniques de soins et d’en exposer les justifications scientifiques afférentes
o d’identifier les soins d’urgence et gestes qui sont spécifiques du contexte professionnel d’un établissement de santé et/ou d’une structure médico-sociale
o Identifier le rôle et les fonctions de chaque personnel de santé en lien avec les GSU.
Techniques pédagogiques
Le formateur de formateur connaît des techniques pédagogiques qu’il doit transmettre au public à former (futur formateurs GSU). Ces techniques apprises par le formateur de formateurs lors d’un DU de pédagogie, actuellement Bordeaux et Amiens-Créteil, sont celles basées sur le concept d’enseignement contextualisé, de façon à mener de front la pratique et l’enseignement des connaissances médicales fondamentales (9) (10) (11) (13).
Il s’agit des techniques de pédagogie active avec, jeux de rôle, travaux de groupe sur des cas cliniques, résolution de problèmes, compréhension de la situation et l’utilisation de l’imagerie mentale pour améliorer l’apprentissage du geste d’urgence et pour mieux retenir le geste appris. Techniques que le futur formateur GSU doit apprendre pour faire passer, à son futur public, les données nécessaires à la compréhension et exécution des gestes d’urgences
Programme de la formation
La formation des formateurs AFGSU préconisée par l’ANCESU est composée de trois modules étalés en 10 journées (8). Ces 3 modules sont intercalés par une activité de formateur sur le terrain dans les différents CESU respectifs :
o Module 1: Pédagogie appliquée aux GSU : 5 jours (3j Pédagogie du geste + 2j de mise en situation) sur les thématiques : « urgences vitales » et « urgences potentielles » ;
o Réalisation d’au moins deux formations GSU sur le terrain avec évaluation (Tutorat)
o Module 2: Evaluation appliquée aux GSU : 3 jours
o Module 3: de 2 jourssur la thématique des risques collectifs.
o Assister à au moins deux formations « Risque collectif » des GSU sur le terrain (Tutorat)
Le planning de formation qui sera repris (annexe 4) est celui utilisé par les autres CESU faisant de la formation de formateur et notamment les CESU de Rennes et d’Amiens précurseurs de la formation de formateur.
L’alternance entre les périodes d’enseignement et de formation permet de stabiliser le savoir-faire, et d’évaluer les acquis.
Les encadrements sont à organiser par le CESU de référence au cours de l’année afin de permettre les évaluations sur le terrain.
La présence est indispensable sur la totalité des jours.
Le nombre de participant par session est de 8 personnes au minimum et de 12 personnes au maximum.
Moyens humains au sein du RESU aquitain pour former les formateurs
A partir du questionnaire adressé au différents CESU, nous avons recensé :
– Pour le DU de pédagogie :
o 3 soignants avec un DU de pédagogie : 2 médecins (1au CESU 40, 1 au CESU 24), et 1 IADE au CESU 64B);
o 5 soignants sont en cours de formation pour un DU de Pédagogie : 3 en formation à Bordeaux et 2 en formation à Créteil
– Pour les enseignants CESU :
o 16 enseignants CESU au RESSU aquitain (8 à Mont de Marsan, 5 à Pau, 1 à Agen, 1 à Périgueux et 1 à Bayonne)
Lieu de formation
Pour le lieu de formation, deux possibilités sont proposées.
a. La première proposition est basée sur la situation géographique des différents hôpitaux hébergeant les CESU du RRESU.
Nous avons comparée à partir de « via Michelin » le temps en voiture et le coût du trajet le plus rapide entre les six villes siége des CESU Aquitains (tableaux 5 )
Ainsi nous avons étudié les hypothèses de deux zones avec un CESU qui serait le lieu de la formation pour chaque zone, celle de Mont de Marsan pour les CESU 40, 64a et 64b, celle de Bordeaux pour les CESU 24, 33 et 47 .
Formation financée par la MFH
Les différents services financiers des établissements hébergeant les CESU d’Aquitaine n’ont pas pu nous donner une estimation du coût de la formation des 10 j. En effet, la MFH donne un budget formation à chaque établissement. Ce dernier le repartit pour chaque service de l’hôpital qui l’utilise sans limite pour la formation de ses agents.
Ainsi, il n y a pas de coût précis de formation pour un soignant. Un soignant peut se voir attribuer 500euros pour sa formation et un autre 2000euros tant que cela rentre dans le budget attribué au service auquel il est rattaché.
DISCUSSION
Cette deuxième partie du mémoire montre que le RRESU aquitain a les ressources humaines et logistiques nécessaires pour assurer une formation de formateurs afin de pallier au nombre croissant de demandes de formation et aussi d’harmoniser les pratiques pédagogiques dans la région.
Les points clés sont l’existence des enseignants CESU que le RRESU compte en grand nombre, dont un grand nombre sont déjà titulaires d’un diplôme universitaire de pédagogie déjà formé ou en cours de formation.
Avec les moyens humains et logistiques dont dispose le RRESU, les CESU aquitains pourront former plus facilement et en grand nombre leurs formateurs, car le coût de formation se voit divisé par deux voir trois par rapport au coût des formations faites en dehors de la région jusqu’à présent car le coût estimé de l’inscription à la formation est à 1000∈ alors qu’on chiffrait le coût total de la formation de formateur sur le nombre de soignants formée à 3080∈.
Le programme pédagogique ainsi que les techniques pédagogiques sont ceux préconisés par l’ANCESU, par les différents DU de pédagogie (Diplôme universitaire de pédagogie des sciences de la santé de Bordeaux II et DIU de Pédagogie appliquée aux soins d’urgences et risques sanitaires d’Amiens-Créteil ) et pratiqués par tous les CESU de France qui forment des formateurs GSU à ce jour et notamment les deux CESU précurseurs de la formation de formateurs GSU en France, à savoir le CESU d’Amiens et le CESU de Rennes.
Quelques interrogations se posent en ce qui concerne le lieu de la formation, le coût de la formation et la maîtrise des techniques pédagogiques.
Sur le lieu de la formation, si on retient la division de la région en deux avec une formation faite à Bordeaux et une autre à Mont de Marsan, les soignants des sites où se tiendra la formation (Bordeaux et Mont de Marsan), n’auront pas de frais de déplacement ni d’hébergement. Ce qui pourrait heurter les soignants des autres CESU. Mais pour la zone 1 (Mont de Marsan, Pau et Bayonne), les distances et le coût lié au déplacement n’étant pas très importants, on peut à tour de rôle changer le lieu de formation. Pour la zone 2, Le CESU qui demandera le plus de soignants à former sera très certainement le CESU 33 du faite de la demande importante de formation liée au nombre importants d’instituts de formation. Il est donc logique que la formation se fasse à Bordeaux pour déplacer le moins de soignants possible.
La solution de déplacer le binôme formateurs de formateurs peu être intéressante si un CESU fait une demande de formation de formateur au RRESU pour former un groupe de 8 soignants au minimum. La formation pourra donc se faire sur son site avec le déplacement des formateurs de formateurs. Et cette situation ne peut être adapté qu’au CESU 33 car, hors Bordeaux, il n y a pas sur chaque autre site de la région un nombre de « formateurs à former » suffisant, en une session, pour déplacer les deux formateurs de formateurs.
On ce qui concerne le coût, le calcul ne tient pas compte de l’amortissement du matériel, car le service financier nous a signifié que le matériel actuellement utilisé par le CESU 47 était déjà amorti.
Dans le calcul du coût horaire de la formation, nous avons pris en compte le coût horaire agent qui est en rapport avec la fonction du soignant car les formateurs forment sur leur temps de travail. Ils doivent être alors rémunérés, pour la formation, en coût horaire agent. Ainsi un médecin ou une infirmière qui fait 7h de formation sera payé comme son confrère qui fait 7h de service clinique. D’où la différence entre le coût horaire médecin à 80,56∈et le coût horaire IDE de 26,17∈pour la même formation.
La maîtrise des techniques de pédagogie active reste une contrainte réelle car ce sont des techniques que nous n’avons pas l’habitude d’utiliser. Héritage de la formation que nous avons eu en tant qu’étudiant, formation souvent basée uniquement sur la méthode magistrale.
Mais grâce au DU de Pédagogie des Sciences de la Santé (Université Bordeaux II) et au DIU de Pédagogie appliquée aux soins d’urgences et risques sanitaires (Amien-Créteil ), beaucoup de formateurs ont revu leur méthode d’enseignement et utilise de plus en plus une pédagogie adaptée.
CONCLUSION
Grâce à la richesse pédagogique apportée par les DU de Pédagogie dont sont titulaires certains membres des CESU d’Aquitaines, et grâce à la présence d’enseignants CESU au sein de certains CESU, le RRESU aquitain possède les moyens humains pour ainsi mettre en place une formation de formateurs GSU en Aquitaine. Les moyens matériels et locaux sont les mêmes que pour la formation GSU, or tous les CESU aquitains ont l’agrément pour la formation donc possèdent ces moyens logistiques.
Le programme pédagogique est celui mis en place par l’ANCESU et les directives de l’ANCESU sur les techniques pédagogiques sont les techniques de pédagogie actives apprises dans les DU de Pédagogies comme celui de l’université de bordeaux II. Le coût de la formation reste à confirmer et à fixer à la prochaine réunion du RRESU
DISCUSSION D’ENSEMBLE
Le travail réalisé sur la première partie du mémoire montre qu’il y a une pénurie de formateurs au sein du CESU 47. Cette pénurie se matérialise par le nombre important d’heures supplémentaires générées par les formateurs GSU au sein du pôle urgences réanimation de l’hôpital d’Agen. Ces heures supplémentaires tendent à baisser lorsqu’on augmente le nombre de formateurs à temps partiel.. Le constat est le même dans les autres CESU de France comme dans les CESU aquitains. Ces derniers rencontrent les mêmes problèmes que le CESU 47 pour former ses formateurs.
La formation d’un plus grand nombre de formateurs est actuellement limitée par le coût élevé de la formation et la nécessité de se déplacer loin de l’Aquitaine, ce qui génère des frais importants de trajet et d’hébergement comme nous l’avons montré dans la première partie du travail.
Fort de ce constat, et devant une demande croissante de formations GSU chaque année, il nous paraissait nécessaire de mettre en place une formation de formateurs en Aquitaine. En effet, comme cela a été montré dans la deuxième partie du travail, les CESU de la région possèdent les moyens humains, logistiques et ont bénéficié de l’apport de DU de pédagogie (Bordeaux et Amiens-Créteil) pour mener à bien une formation de formateurs.
L’organisation de cette formation ne peut passer que par la mutualisation des moyens humains car certains départements de l’Aquitaine, donc certains CESU, sont démunis en soignants pouvant assurer cette formation. Cette mutualisation permettra d’harmoniser les pratiques pédagogiques dans la région, de former un nombre important à un coût moindre dans les différents CESU aquitains et de faire que les soignants des différents CESU se rencontrent et se connaissent.
CONCLUSION
Depuis 2006, tous les CESU de France se retrouvent avec un volume croissant de formations chaque année. Les formations au secourisme que dispensaient les CESU ne souffraient pas de manque de formateurs car les moniteurs nationaux étaient facile à recruter et étaient formés à bas coût. Ces derniers ne peuvent pas former au GSU car il faut une formation spécifique GSU et avoir un pré requis qui limite le recrutement.
Former les formateurs GSU revient cher aux établissements et ces derniers se retrouvent avec une pénurie de formateurs.
Devant cette pénurie et devant l’augmentation de la demande de formations, la nécessité de mettre en place une formation de formateurs en Aquitaine s’impose. Et par la même occasion, harmoniser les pratiques pédagogiques, permettre les échanges entres soignants.
A la prochaine réunion du RRESU sera validé le prix définitif de la formation et discuter de la nécessité ou des modalités de la prise en compte du coût lié à l’amortissement du matériel.
Il restera à mettre en place les modalités de recyclage des formateurs GSU. Ce qui pourra être fait dans un travail ultérieur.
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Table des matières
A- INTRODUCTION
Contexte et définitions
B- PARTIE N°1: EVALUATION DES BESOINS DE FORMATEURS AU CESU 47
1) INTRODUCTION
2) MATERIELS ET METHODES
2.1 Public formé et formateurs GSU au CESU 47 en 2009-2010-2011
2.2 Recueil de données
3) RESULTATS
3.1 Public formé au CESU 47 en 2009-2010-2011
3.2 Nombre de session GSU faites par le CESU 47 en 2009-2010-2011
3.3 Nombre de formateur au CESU 47 en 2009-2010-2011
3.4 Heures supplémentaires générées par la formation GSU
3.5 Coût de la formation de formateur GSU au CH d’Agen
4) DISCUSSION
5) CONCLUSION
C- PARTIE N°2: PROPOSITION D’UNE FORMATION DE FORMATEURS GSU EN AQUITAINE
1) INTRODUCTION
2) METHODES
2.1 Les objectifs et techniques pédagogiques
2.2 Programme de la formation
2.3 Moyens humains au sein du RESU aquitain pour former les formateurs
2.4 Lieu de la formation
2.5 Matériel pédagogique, outils pédagogiques et locaux
2.6 Coût de la formation
3) RESULTATS
3.1 Les objectifs et techniques pédagogiques
3.2 Programme de la formation
3.3 Moyens humains au sein du RESU aquitain pour former les formateurs
3.4 Lieu de la formation
3.5 Matériel pédagogique, outils pédagogiques et locaux
3.6 Coût de la formation
4) DISCUSSION
5) CONCLUSION
D- DISCUSSION Sur les deux parties
E- CONCLUSION