Utilisation du SIG dans une opération d’aménagement
Ainsi, son intérêt est :
– de croiser des informations géographiques, économiques et sociales pour produire des analyses territoriales,
– de connaître précisément l’état des lieux d’un espace pour éclairer ses réflexions et ses choix en matière d’aménagement,
– de permettre la superposition de plusieurs cartes en croisant différentes données,
– de doter les techniciens et les décideurs d’un outil moderne pour la gestion et l’aménagement du territoire.
Contextes nationaux actuels de décentralisation et de déconcentration
La mise en place et l’opérationnalisation des 22 Régions et les rôles, en tant que pilier de développement attribués aux Communes, est une grande étape dans le processus de décentralisation et de déconcentration administrative. Ce nouveau contexte apparaît comme l’une des grandes nécessités pour apporter des réponses locales et régionales appropriées aux incitations économiques et commerciales, nationales et internationales. Le renforcement des capacités techniques, financières, institutionnelles et politiques de la Région, en tant que Collectivité territoriale décentralisée de coordination stratégique du développement local, ainsi que celui des Communes, en tant que Collectivité d’ancrage local des activités de développement, vont dans ce sens.
EQUIPEMENT
a. Assainissement : Les ouvrages d’assainissement sont conçus pour l’évacuation des eaux de surface, des eaux pluviales et des eaux usées hors des zones ou surface à exploiter vers des lieux de traitement ou vers le milieu naturel. En ce qui concerne l’assainissement du campus, elle ne diffère pas trop des systèmes d’assainissements des autres campus ou cités. Il est assure par l’existence des différentes fosses septiques, des différentes canalisations souterraines et des tuyaux d’évacuation qui aboutissent à la fin dans un bassin de lagunage.
b. Alimentation en électricité : L’électricité permet le développement du niveau de la population. En effet, à l’intérieur du logement, elle permet d’avoir un éclairement suffisant comparé aux autres modes d’éclairage et sert de ce fait d’élément de confort. Elle assure le fonctionnement des divers appareillages utilises par les ménages du fait qu’elle est la source d’énergie le plus exploite à cet effet.
De l’autre cote, l’éclairage extérieur assure de façon générale :
La sécurité des déplacements : permettre la perception des obstacles par les piétons, deux roues, automobiles et faciliter la perception mutuelle de ces usagers.
La sécurité des personnes : donner au passant un sentiment de sécurité vis-à-vis des agressions éventuelles.
La sécurité des biens
La signalisation: faciliter le repérage d’une part en éclairant certains lieux, d’autre part en utilisant la valeur informative des contrastes lumineux.
L’ambiance : créer ou mettre en valeur la nuit une certaine atmosphère aux alentours d’un bâtiment
Dans notre projet la production d’électricité se fait par l’exploitation de l’énergie renouvelable. Vue la richesse naturelle du lieu ; il est vraiment très praticable d’obtenir l’énergie électrique par différents types d’énergies renouvelables comme : énergie solaire ; énergie hydraulique ; Biomasse.
c. Collecte des ordures ménagères et les déchets produisent par les centres commerciaux
Ce paragraphe concerne la collecte des ordures dans tout le site en générale pour un environnement salubre. En effet, les ordures ménagères sont les déchets solides dont la collectivité a le plus souvent à s’occuper. Pourtant la participation des habitants est primordiale. Etant donné que les ordures ménagères sont les principales origines d’insalubrité de l’habitat. Ainsi, il est indispensable de prévoir et d’organiser un système de collecte de ces ordures sur notre site afin d’éviter à tout prix les inconvénients. On a dû installer un bac ordure de 25m2 par section des blocs ; dont une section représente 4 ou 3blocs côte à côte. La superstructure de ces bacs sera réalisée en maçonneries de briques, la distance maximale entre deux bacs est 60 m pour éviter le déplacement.
Objectifs opérationnels : Impact du projet
Les politiques de gestion de l’énergie, de l’eau et des déchets dangereux / non dangereux sont déjà bien étudié. Il s’agira de les renforcer en les complétant par des objectifs spécifiques et en mettant en place des indicateurs permettant d’évaluer leur efficacité. Par ailleurs, la politique de gestion des espaces verts et de la biodiversité fera l’objet d’efforts particuliers.
Politique énergétique
Intégrer systématiquement au cahier des charges des constructions et rénovation des bâtiments des critères environnementaux et d’efficience énergétique.
Prendre en compte la maîtrise des flux (matière, énergie, eau, transport,…) dans le schéma directeur immobilier (nouvelles constructions, affectation des locaux, changement d’usages, …).
Améliorer l’efficacité énergétique du patrimoine (optimisation des équipements, renégociation du contrat d’exploitation, …).
Favoriser l’utilisation d’énergies renouvelables.
Impact environnemental et sanitaire des activités de l’université
Repérer et prévenir les inégalités environnementales ayant des impacts sanitaires au sein de l’établissement.
Veiller à la qualité de l’air ambiant.
Veiller à l’ergonomie des équipements pour les étudiants et aux postes de travail pour les personnels (luminosité, pollution sonore…) et à la qualité esthétique des lieux.
Gestion des déchets dangereux et non dangereux
Multiplier les actions d’optimisation de traitement de chacun des déchets (réutilisation, valorisation matière, valorisation biologique, valorisation énergétique, stockage).
Maîtriser sa propre production de déchets et mettre en place une politique de gestion des déchets en collaboration avec les collectivités territoriales et l’ensemble des acteurs du campus.
Réaliser un inventaire des équipements électriques et électroniques de l’établissement (neufs, en fin de vie, en réseau, …) et de leur traitement en fin de vie (recyclage, réutilisation,…).
Gestion de l’eau
La mise en place d’indicateurs de suivi des consommations pour chaque bâtiment et chaque type d’activités (sous-compteurs, automatisation de la gestion).
La formation et la sensibilisation des usagers.
La mise en place de système de récupération des eaux de pluie.
Consommation durable
Mettre en place une politique d’achat intégrant des critères sociaux et environnementaux dans les clauses des marchés et favorisant l’utilisation de produits écologiquement et socialement plus favorables (impression recto-verso, papier recyclé, produits équitables / écolabellisés…).
Favoriser une logique d’usage et non propriété (économie de la fonction, économie circulaire, prêt de matériels, achats groupés, etc.).
Gestion des espaces verts Un diagnostic de l’utilisation des produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts a été mené. Il doit être complété par un diagnostic portant sur l’entretien (plantations, arrosage,…). Ces diagnostics permettront d’aboutir à la mise en place d’une gestion écologique des espaces verts pour favoriser la biodiversité et impacter positivement la qualité de l’air, des eaux et des sols en limitant voir en abolissant l’usage des produits phytosanitaires (utilisation d’essences/espèces locales, entretien avec méthodes douces, compostage des déchets verts, suivi de la biodiversité, mise en place d’indicateurs de suivi, existence d’objectifs chiffrés de maîtrise de la surface bâtie…).
Gestion de la biodiversité Un diagnostic de la biodiversité sur le Campus a été réalisé. La gestion des espaces verts doit permettre :
d’améliorer cette biodiversité ;
d’utiliser certains espaces du campus dans un but pédagogique (espaces gérés par des filières de formation et dévolus aux travaux pratiques) ;
de mettre en place des expériences novatrices à vertus pédagogiques comme par exemple la mise en place d’une forêt « biodiverse » qui ferait l’objet d’un suivi dans le temps par les étudiants
de profiter de certains espaces remarquables sur le campus pour sensibiliser l’ensemble des étudiants à la biodiversité (sentier de découverte).
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Table des matières
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES SYMBOLES
LISTE DES FIGURES
LISTE DES SCHEMAS
LISTE DES PHOTOS
LISTE DES CARTES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FORMULES
LISTE DES ORGANIGRAMMES
LISTE DES ANNEXES
INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES
Chap I. NOTION SUR L’AMENAGEMENT
I.1 Définition [2]
I.2 Contexte et problématique
I.3 Acteurs responsables
Chap II. HISTORIQUE ET DEVELOPPEMENT DE l’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR A MADAGASCAR
II.1. La genèse de l’Université de Madagascar [4]
II.1.1 L’ébauche de l’Université de Madagascar
II.1.2 La création de l’Université de Madagascar
II.1.3 Le développement de l’Université de Madagascar
II.2. Naissance et développement des Centres Universitaires Régionaux [4]
II.2.1. La naissance des Universités
II.2.2. Le développement des Universités Régionales
II.3. L’université de Madagascar et le système LMD[15]
II.3.1. Origine du LMD
II.3.2. LMD
II.3.3. Parcours
II.3.4. Crédits
II.3.5. Les avantages du système LMD
Chap III. SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE
III.1. Définitions [6]
III.2. Utilisation du SIG dans une opération d’aménagement [6]
III.3. Les logiciels utilisés
PARTIE II : CADRE DU PROJET
Chap I. PRESENTATION DU SITE
I.1 Présentation de la Région
I.2 Carte de localisation
I.3 Vie sociale et situation actuelle
I.3.1. Contextes nationaux actuels de décentralisation et de déconcentration
I.3.2. DEMOGRAPHIE ET POPULATION [5]
I.3.3. COMPOSITION ETHNIQUE
I.3.4. Infrastructures utilisées par les habitants de la commune
I.4 Historique de l’université annexe Soavinandrina
I.4.1 Enseignement Supérieur et Recherche Scientifique, moteur de développement par l’excellence et l’innovation [15]
I.4.2 Formation et objectifs
I.4.3 Situation foncière
I.4.4 Zone d’étude
Chap II. ETUDE TOPOGRAPHIQUE
II.1. Méthodologie d’approche
II.2. Réalisation du plan de masse
II.2.1. Préparation
a. Documentation (Préparation des plans des propriétés riveraines)
b. Familiarisation avec les appareils
II.2.2. Les travaux sur terrain
a. Reconnaissance
b. Levé planimétrique
II.2.3. Travaux de bureau
a. Calcul de gisement de départ
b. Calcul de Dh S1S2
c. Correction au niveau zéro
d. Correction de réduction à la projection
e. Les coordonnées définitives
II.2.4. Levé de détails et implantation des piquets qui représentent la limite
a. Application du levé
b. Implantation des piquets
c. Méthodologie
d. Principe de la délimitation
e. Matérialisation
II.3. Les plans dérivés
II.3.1. Situation actuelle du terrain
II.3.2. Modèle Numérique du Terrain ou MNT
II.3.3. Courbes de niveau du terrain
Chap III. ETUDE HYDRAULIQUE
III.1. Définition
III.2. ESTIMATION DE LA POPULATION
III.3. ESTIMATION DE LA CONSOMMATION DE LA POPULATION
PARTIE III : AMENAGEMENT DU SITE
Chap I. AMENAGEMENT
I.1 Introduction
I.1.1 Aménagement général
I.1.2 Orientation de l’aménagement
I.1.3 Estimation des nombres des étudiants dans l’enceinte
I.1.4 Clôture et portail
I.2 Etablissement du plan de détails
I.2.1. Zonage
a. Définition
b. But
c. Contenu
I.2.2. Zone d’activité existante
I.2.3. Caractéristiques de chaque zone
a. Zone résidentielle
b. Zone d’activités administratives
c. Zone d’activités sportives et de loisirs
d. Zone d’activités pédagogiques
e. Zones vertes
f. Voie de desserte
g. Zone d’activités sociales
h. Zone d’activités commerciales
I.2.4. EQUIPEMENT
a. Assainissement
b. Alimentation en électricité
c. Collecte des ordures ménagères et les déchets produisent par les centres commerciaux
Chap II. TECHNIQUE D’IMPLANTATION
II.1. Définition
II.2. Méthode d’implantation [8]
II.2.1. Bâtiments courants comme les cites résidentielles
a. Piquetage de l’emprise des terrassements
b. Positionnement des chaises d’implantation
c. Report des points d’axe en fond de fouilles
II.2.2. Bâtiments sur fondations spéciales comme l’amphithéâtre ou les grands bâtiments
II.2.3. Implantation des voies désertes et les terrains de sports
a. Alignement droit
b. Raccordement circulaire
Chap III. GESTION DE L’ENVIRONNEMENT DANS LE CAMPUS ET ESTIMATION DES TOPOGRAPHIQUES
III.1. Objectifs opérationnels : Impact du projet
III.1.1. Politique énergétique
III.1.2. Impact environnemental et sanitaire des activités de l’université
III.1.3. Gestion des déchets dangereux et non dangereux
III.1.4. Gestion de l’eau
III.1.5. Consommation durable
III.1.6. Gestion des espaces verts
III.1.7. Gestion de la biodiversité
III.2. Coût des travaux topographiques
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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