PROMOTION DU TOURISME CULTUREL A TRAVERS LES ARTICLES DE DECORATION

Le centre thermal « Ranomafana » Antsirabe (tourisme thermal, tourisme de bienêtreet de santé)

                      La ville d’Antsirabe est depuis longtemps une destination pour les cures thermales. A certaine saison, de nombreux malgaches s’y rendent afin de traiter certaines pathologies ou simplement suivre un traitement de remise en forme. Dans le centre-ville, un immeuble centenaire aux architectures anciennes s’installe. C’est le célèbre « Hôtel des thermes ». Juste dans son voisinage se trouve une station thermale dotée d’un centre médical, d’une piscine et de cabines de douche. Des médecins, des kinésithérapeutes et de simples masseurs y proposent divers services. La station thermale d’Antsirabe devient le centre d’attraction de tous les rhumatisants, surmenés, anémiés, débilités des îles Bourbon et Maurice, de l’Est et du Sud-africains. Tous y trouveront les oxydations activées nécessaires à leurs cellules encombrées, la désintoxication de leur organisme, la régularisation du fonctionnement de leurs divers organes encrassés, l’élimination de leurs déchets, la guérison de leurs maux. Le centre possède également une piscine contrôlée (eau renouvelée toutes les nuits) et une salle de fitness. On peut ainsi s’inscrire pour des programmes de cure de 1 à 5 jours ou bénéficier des soins à la carte (bains, aquagym, cardio-training, massages aux huiles essentielles, cataplasmes, douche à percussion, jacuzzi, sauna). En un mot, c’est une station unique au monde.

Tourisme responsable

– Aussi appelé tourisme éthique, il fait référence à la conscience sociale et à la façon de voyager des touristes. Selon encore Normand Hall (SOTDER), le touriste dit responsable adoptera un comportement qui vise à respecter les expressions culturelles des populations visitées, ainsi que leur milieu naturel et habité. Dans cette optique, les organismes décideurs et les entreprises peuvent aussi être parties prenantes d’un tourisme responsable, tant en ce qui touche leurs politiques de développement que leurs produits.

Définition et généralité sur l’entrevue

                  Selon Jumel G., Guibert J.1, l’entrevue est « une forme de communication entre deux personnes qui ne se connaissent pas, Elle a pour but de recueillir des informations sur un phénomène précis ». C’est donc un rapport entre deux personnes ou une tête à tête dans l’une transmet à l’autre des informations, cette technique constitue un instrument de recherche primordiale en science social. D’après Grawitz M. 2 , « toute forme de communication entre deux personnes ayant pour but de recueillir certaines informations concernant un objet précis » s’appelle une entrevue. Encore Grawitz, il définit l’entrevue en sens technique comme étant « Un procédé d’investigation scientifique, utilisant un processus de communication verbale, pour recueillir des informations, en relation avec le but fixé. » La réussite de la collecte dépend de nombreux facteurs : de la possibilité de recueillir des données exactes auprès des interviewés, de la valeur des gens interrogés, de la qualification de l’intervieweur chargé des interviews, de l’analyse du contenu de ceci et enfin de l’interprétation des résultats. Comme à la technique de sondage, il existe 3 phases essentielles, et c’est pareil à l’entrevue : Comme à la technique de sondage, il existe 3 phases essentielles, et c’est pareil à l’entrevue : D’abord, la détermination de la population à étudier, après l’interrogation et enfin l’exploitation des résultats de l’entrevue.
– Constitution des personnes que l’on va interviewer (interroger)
Pour l’artisanat de la ville d’Ambatolampy, nous avons conçus que les personnes suivantes peuvent nous donner des informations à propos de notre sujet de recherche afin d’obtenir des informations complètes, fiable et crédible et aussi des informations à premiers mains:
a. Des propriétaires d’atelier de l’article de décoration en aluminium
b. Des distributeurs ou revendeurs deces marchandises
c. Des personnels des entreprises artisanales travaillants sur la fonderie d’aluminium en articles de décorations
d. Des clients locaux et étrangers
e. Des personnels de la CUA Commune Urbaine Ambatolampy
f. Des gens simples
Ainsi nous avons questionné :
5 propriétaires des ateliers de fonderie d’aluminium sis à Ambatolampy
40 personnels de ces ateliers et des boutiques des arts en aluminium dont 10 sont des vendeuses et 30 des mains d’œuvres
20 distributeurs des produits dont 10 sont à Ambatolampy ville, et 10 d’Antananarivo
50 clients : 20 étrangers et 30 locaux.
2 personnels de la CUA (Commune Urbaine Ambatolampy)
40 gens simples (femmes, hommes, jeunes, étudiants, hôteliers, décorateurs des salles de réceptions, etc.)

L’observation directe, participante

                    Nous avons aussi fait l’étude par la méthode de l’observation directe participante. Dans Gauthier, il définit l’observation directe comme une approche dont le but est de « décrire » de façon exhaustive, les composantes objectives d’une situation sociale ou communicationnelle données pour ensuite en extraire des typologies. Gauthier.(1896). C’est donc une approche essentiellement descriptive. L’observation directe permet l’accès direct et immédiat à situations réelles des cas observés. La collecte consistera à prendre des notes descriptives sur le terrain. Nous avons recours à une observation directe participante puisque c’est avec cette méthode que nous pouvons avoir et compléter les informations utiles pour notre travail de recherche. Nos observations consistent donc à vérifier deux hypothèses donc l’étude se réalisera au moyen d’une observation plus sélectives, nous effectuerons des « minitours » de situation multiples pour ensuite confronter les données ainsi recueillis. Nous avons fait des observations dans 10 boutiques d’art en alu, y compris « deco-alu » Ambanimaso Ambatolampy ; « duralu » Ambanimaso ; « Tsena ny voahary » Ambanimaso ; « alu Mada » Antampontanàna Ambatolampy, ainsi que des boutiques sans nom comme une boutique à Andohalo, aussi dans 5 centres commerciauxd’artisanat : pochard, Analakely, Andranomena, Andohalo et Cenam Andavamamba, et dans le marché de Mahamasina et coum 67ha. Ce que nous avons analysé sont sur le côté esthétique, le nombre des points de ventes, les comportements des clients et aussi des vendeurs, et sur l’utilisation des produits. Donc, n’importe où nous avons vu des traces des objets d’arts en aluminium, nous avons observé, interrogé, analysé, enprenant des notes. Notre stage dans une entreprise de la fonderie d’aluminium en arts décoratifs sur le poste d’ « assistante commerciale », pendant 2 mois, nous avons aidéaussià comprendre le fonctionnement de ce service, d’apprendre le travail de chacun des postes, de prendre conscience les problèmes rencontrés par la direction, et les impacts de leur travail sur l’avenir des Malagasy, surtout de la population locale. Nous avons pris le travail comme tous les personnels. Nous avons chargé de prendre les commandes des clients distributeurs et revendeurs, et nous avons fait le contrôle de la sortie des marchandises. En même temps, nous étions avec les vendeuses de la boutique, cela nous avons encouragé de partager les idées et d’obtenir des nouvelles connaissances.

L’hexamètre de Quintilien

                   C’est la méthode de questionnement « Q-Q-O-Q-C-C-P »(Quoi – Qui – Où – Quand – Comment – Combien–Pourquoi ?), un outil d’aide à la résolution de problèmes comportant une liste quasi exhaustive d’informations sur la situation. Ainsi, la méthode QQOQCCP est un outil adaptable à diverses problématiques permettant la récolte d’informations précise et exhaustive d’une situation et d’en mesurer le niveau de connaissance que l’on possède. Cette méthode de questionnement permet donc de décrire une situation en répondant à ces 6 questions.

Economie créative

                      Cette notion d’économie créative prend progressivement forme et gagne du terrain dans la vision contemporaine du développement. Il faut aller au-delà des modèles traditionnels au profit d’un modèle multidisciplinaire de la convergence de l’économie, la culture et la technologie, dans lequel la prédominance des services et du contenu créatif est privilégiée. (Tremblay, page 76) La création est une activité humaine dans les ressorts restent encore très mystérieux et la créativité une potentialité universellement distribuée mais peu connue. Les diverses définitions des industries créatives tenteront évidemment de regrouper les activités où elles jouent un rôle majeur. La tâche n’est pas simple puisque ces dernières débordent largement les secteurs artistiques et culturels. Ainsi la liste dressée par le Créative industrie Mapping Document(CIMD) publié à Londres en 1998 inclura certes les secteurs classiquement identifiés comme culturels tels que le film, la musique, les arts de la scène et l’édition mais aussi d’autres secteurs.

L’ARTISANAT

                     Le développement du « tourisme créatif » est une composante du tourisme culturel recouvrant les pratiques artistiques et culturelles des touristes (stages d’arts plastiques, d’artisanat d’art, de photographie, etc.). L’artisanat est donc un grand domaine de la filière du tourisme, l’artisanat et le métier d’artisan a dominé le processus de production durant des siècles jusqu’à la première Révolution industrielle (seconde moitié du XVIIIème siècle). Reposant sur le principe du savoir-faire. L’artisan travaille de sa propre initiative, souvent à domicile, et écoule sa production sur le marché local. L’artisan est donc « un ouvrier qui fabrique un objet avec la maîtrise de tout le procès de production et répond aux besoins immédiats de la population environnante ». Les mesures politiques actuelles cherchent à favoriser l’artisanat. En effet, les perspectives d’offres d’emplois de celles-ci pourraient limiter le chômage. Dans le cas de Madagascar et de ses différentes populations si richement diverses, cette réalité nous est révélée à travers les différentes formes d’artisanat traitées dans des matériaux précieux. C’est en particulier le cas des œuvres réalisées à base de corne de bœuf, de bois précieux, de métaux rares ou de tissus tout aussi rares. La fonderie des aluminiums à Ambatolampy en ustensiles de cuisines et aussi en bibelots est un type d’artisanat rare et d’artisanat de luxe. Une « entreprise artisanale » est donc une entreprise qui exerce une activité répertoriée dans le code de l’artisanat dont le patron a une qualification professionnelle avérée, il n’y a pas de critère de taille. La mise en œuvre des aptitudes techniques individuelles est l’une des principaux caractéristiques de ce type d’entreprise. La restructuration du secteur artisanal est à l’étude depuis longtemps. Les entreprises artisanales sont, en effet, généralement de taille minimale et la plupart des artisans travaillent en famille dans des structures non formalisées. En un mot, les entreprises artisanales sont petites et informelles, souvent familiales, dont le savoir-faire s’acquiert par l’auto-apprentissage.La transmission ne se fait plus de père en fils mais entre les salariés. L’usine l’emporte progressivement sur l’atelier artisanal.L’artisanat appartient du secteur tertiaire

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : PRESENTATION GENERALE DU CADRE D’ETUDE ETMETHODOLOGIE DE TRAVAIL
Chapitre 1 : PRESENTATION GENERALE DU CADRE D’ETUDE
Chapitre 2 : METHODOLOGIE DE TRAVAIL
Chapitre 3: THEORIE D’ANCRAGE
PARTIE II : LE TOURISME CULTUREL PAR LA FONDERIE D ‘ALUMINIUM EN ARTICLES DE DECORATION DANS LA VILLE D’AMBATOLAMPY ET ANALYSE DES INFORAMTIONS OBTENUES
Chapitre 4 : LE TOURISME CULTUREL, PAR LA FONDERIE D’ALUMINIUM EN ARTICLES DE DECORATION D’AMBATOLAMPY
Chapitre 5: RESULTATS OBTENUS DE LA RECHERCHE ET ANALYSE DES DONNEES RECUEILLIES
Chapitre 6 : DISCUSSIONS ET PROPOSITION DE SOLUTIONS
PARTIE III : PROJET PROFESSIONNELET PERSPECTIVES D’AVENIR
Chapitre 7 : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre 8 : ETUDES DE FAISABILITE
Chapitre 9 : EVALUATION DU PROJET
Chapitre 10 : PERSPECTIVES ET RECOMMANDATIONS SUR LA PRODUCTION DES OBJETS DECORATIFS EN ALUMINIUM D’AMBATOLAMPY
CONCLUSION GENERALE

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