Promotion de la santé et éducation sanitaire

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Principe de la prise en charge de patient (14)

Un principe primordial est le besoin pour le personnel de la santé bucco-dentaire de rester informé du diagnostic des pathologies buccales associées à l’infection au VIH.
· Pendant la prise en charge du patient et le traitement, le professionnel de la santé bucco-dentaire doit saisir l’occasion pour fournir aux malades des informations précises sur l’infection au VIH/SIDA et le moyen de prévenir la transmission.
· Les prestataires de soins doivent s’assurer que toutes les ressources disponibles pour minimiser la transmission de l’infection au VIH et optimiser le contrôle de l’infection ont été appliquées dans lemilieu
· Les conclusions devraient être documentées sur la fiche de surveillance de l’OMS. Ces informations peuvent êtr e utilisées pour contribuer à l’évaluation par le pays du profil de santé orale de la pandémie de VIH, et devraient être envoyées au programme de la santé orale de l’OMS.

Promotion de la santé et éducation sanitaire(15)

Le dentiste joue un rôle clé dans la promotion de la santé et la prévention des maladies en encourageant la population à adopter les pratiques quotidiennes nécessaires pour maintenir une bonne hygiène buccale.
La promotion de la santé et l’éducation sanitaire sont les principales stratégies logiques du contrôle de la propagation de l’infection au VIH au sein de la population mondiale.
Elles sont nécessaires pour limiter et réduire la propagation du VIH. Ces efforts doivent être une partie intégrale de tous l es programmes nationaux de contrôle et de prévention du VIH.
Pour réaliser ces réductions, le professionnel de al santé bucco-dentaire doit jouer un rôle actif dans les campagnes de promotion de la santé et de l’éducation sanitaire.

Agir pour rester en bonne santé (20)

Il est important que toutes les personnes prennent des mesures positives pour maintenir une bonne santé. Le comportement est primordial pour les personnes travaillantes dans les milieux des soins de la santé. L’exposition au sang et, à certains autres liquides du corps des malades augmente le risque de l’infection. L’exposition à d’autres microorganismes peut aussi se produire ; cependant les pathogènes véhiculés par le sang posent le plus grand risque potentiel.

Eviter tout contact avec du sang. (21)

Porter des objets de protection. Les objets de protection peuvent servir des barrières efficaces, pour protéger contre tout contact avec du sang et de la salive.
Utiliser une nouvelle paire de gants pour chaque patient.
Porter un masque, des lunettes, et une blouse, car beaucoup de soins dentaires engendrent une éclaboussure excessive de sang et de salive qui peut entrer dans les yeux, la bouche, le nez où les memb ranes muqueuses donnent un accès facile aux microorganismes.
Faire attention lors de toute manipulation d’instruments pointus ou tranchants potentiellement contaminés.
-Orientez loin de soi le bout tranchant des instruments.
-Passez loin de soi, les bouts tranchants des scalpels.
-Ne pas dégager à la main les instruments tranchants et les aiguilles déjà utilisés.
-Ne pas décapuchonnez les aiguilles en utilisant les 2mains ou toutes autres techniques qui risquent de blesser.

Limiter la propagation du sang (5)

Utiliser des techniques qui empêchent une contamina tion. Planifier à l’avance et anticiper les besoins du traitement pour chaque patient. Minimiser les éclaboussures et le glissement pendant le traitement du patient.
Gérer les déchets convenablement. Les matériels qui sont contaminés de sang devraient être considérés potentiellement comme déchets médicaux infectés. Tous les instruments tranchants jetables et déjà utilisés devraient être placés dans un récipient résistant à des bouts pointus.

Infrastructure odontostomatologique à la commu ne urbaine de Mahajanga I

-Au centre hospitalier universitaire (C H U) d’Androva, se trouvent deux cabinets dentaires pour soins odontostomatologiques et un cabinet dentaire non fonctionnel pour la chirurgie maxillo- faciale.
– A la direction régionale de la santé bucco-dentaire à l’hôpital de Mahabibo, se trouvent deux cabinets dentaires pour soins odontostomatologiques.
– A l’Organisation Sanitaire Inter-Entreprise de Mahajanga (0.S.I.E.M) sont implantés deux cabinets dentaires.
– A l’Espace médical se trouve un cabinet dentaire.
– A Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) se trouve un centre médico-social au sein duquel est implanté un cabinet dentaire.
– Chez les Sœurs Ainavao à Antanimasaja se trouve u n cabinet dentaire .
– Dix sept cabinets dentaires privés.
– Dans les écoles : chaque établissement a un cabinet dentaire : Ecole Primaire Publique (EPP) Fiofio, EPP Antanimalandy, EPP Tsaramandroso, Ecole.
normale d’application Mahabibo, Collège d’enseignement général (CEG) Charles Rennel, lycée privé Nicoletta, lycée Saint Gabriel.
– Au camp militaire d’Androva se trouvent deux cabinets dentaires.
– Au centre de soins et de traitement dentaire (CSTD) de l’Institut d’Odontostomatologie Tropicale de Madagascar (IOSTM) sont implantés 17 fauteuils dentaires.
– Au Service Médical Inter-Entreprise de Mahajanga (SMIM) se trouvent deux cabinets dentaires.
– Au dispensaire Salama à Ambalavola se trouve un cabinet dentaire.

Connaissance des signes buccaux liés au VIH

Selon le tableau n°8, pour les professionnels de la santé bucco-dentaire de sexe masculin, 27,8% avaient un niveau élevé de la connaissance des signes buccaux et du VIH pour 72,2% de niveau moyen et bas. Par ailleurs pour le professionnel de la santé bucco-dentaire de sexe féminin, 22,2 % pensaient avaient une connaissance de niveau élevé, et 77,8% avaient un niveau moyen et bas
Selon le tableau n°9, 15,8% des personnels de la sa nté bucco-dentaire en exercice avant 1995 avaient une connaissance des signes buccaux du VIH de niveau élevé. Par contre 84,2% avaient du niveau moyen et bas. Ceux qui exerçaient après 1995 se répartissaient ainsi, 35,3% niveau élevé, et 64,7% niveau moyen et bas.
Selon le tableau n°10, 21% des professionnels de la santé bucco-dentaire fonctionnaire avaient un niveau élevé sur la connaissance des signes buccaux en relation possible avec le VIH, contre 78,9% ayant un niveau moyen et bas. Pour le privé 25,0% avaient un niveau élevé, 75,0% de niveau moyen et bas. Enfin 33,3% de statut « autres » avaient un niveau élevé, et 66,6% pour le niveau moyen et bas.

Promotion de la santé et éducation sanitaire

Dans le tableau n°11, la fréquence d’éducation des précautions à prendre pour éviter la transmission du VIH a été évaluée :par les dentistes de sexe masculin 27,8%, contre 72,2% qui le faisaient « que lque fois ou jamais ». Onze virgule un (11,1%) du sexe féminin l’ont fait toujours, pour 88,9% de quelques fois ou jamais.
Selon le tableau n°12, 21,1% des professionnels de la santé en exercice avant 1995, faisaient toujours l’éducation de la prévention du VIH aux patients, et 78,9% quelque fois ou jamais. Pour ceux qui exerçaient après 1995, 17,6% confirmaient avoir toujours fait une éducation et 82,4% « quelque fois ou jamais ».
Dans le tableau n°13, la fréquence de l’éducation de la prévention du VIH au patient a été pour le fonctionnaire : toujours à 26,3%, et « quelque fois ou jamais » 73,3%. Elle est évaluée dans le privé : pour toujours 12,5%, pour quelques fois ou jamais 87,5%. Les autres le faisaient toujours à 11,1%, pour 88,9% de quelque fois ou jamais.
Le tableau n°14, montre la fréquence d’éducation de la prévention du VIH par les professionnels de la santé bucco-dentaire. Vingt deux virgule deux pour cent (22,2%) de ceux qui avaient un assistant avaient fait toujours une éducation, et 77,8% ne le faisaient jamais ou quelque fois. Alors que 16,7% des ceux qui n’avaient pas un assistant avaient toujours fait une éducation contre 83,3% pour quelque fois ou jamais

Contrôle de l’infection

Selon le tableau n°15, 38,9% des professionnels de la santé bucco-dentaire de sexe masculin avouaient avoir porté à une fréquence élevée, des matériels de protection contre 61,1% pour une fréquence moyenne ou basse. Il en est de même pour le sexe féminin. Selon le début d’année d’exercice dans le tableau n°16, 31,6% des professionnels de la santé bucco-de ntaire en exercice avant 1995 affirmaient avoir porté les matériels de protection à une fréquence élevée par rapport à 68,4% de port à fréquence moyenne et basse. Pour ceux qui exerçaient après 1995, 47,1% avaient une fréquenceélevée de protection, et 52,9% pour la fréquence moyenne et basse.
Selon le tableau n°17, la fréquence de port des mat ériels de protection est évaluée auprès les professionnels de la santé bucco-dentaire fonctionnaires : pour élevée 26,3%, pour basse et moyenne 73,7%. Elle a été évaluée dans le secteur privé, pour élevée 62,5%, pour basse et moyenne 37,5%. Pour les « autres », fréquence élevée à 44,4%, et basse et moyenne à 55,6%. Selon le tableau n°18, sur la maîtrise de la conduite à tenir en cas d’exposition au sang infecté, 22,2% des professionnels de la santé bucco-dentaire de sexe masculin avaient une maîtrise élevée, pour 77,8% une maîtrise basse et moyenne. Pour le sexe féminin, 44,4% avaient une maîtrise élevée et 55,6%, une maitrise basse et moyenne.
Dans le tableau n°19, 26,3% des professionnels de l a santé bucco-dentaire en exercice avant 1995, avaient une maitrise élevée sur la conduite à tenir en cas d’exposition au sang infecté, pour 73,7% de maitrise moyenne et basse. Et parmi ceux qui exerçaient après 1995, 41,2% avaient une maîtrise élevée contre 58,8% de maitrise moyenne et basse Selon le tableau n°20 ; par rapport au statut profe ssionnel, 42,1% des professionnels de la santé bucco-dentaire fonctionnaire possédaient une maitrîse élevée de la conduite à tenir en cas d’exposition au sang infecté ; et 57,9% avaient une maîtrise moyenne et basse. Douze virgule cinq pourcent (12,5%) du secteur privé avaient une maîtrise élevée contre 87,5% de maîtrise moyenne et basse. Trente trois virgule trois pourcent (33,3%) des autres statuts avaient une maitrise élevée, contre 67,7% de maîtrise moyenne tebasse.

Epidémiologie et surveillance

Le tableau n°21, montre la connaissance du centre d e dépistage, auprès des professionnels de la santé bucco-dentaire. Vingt deux virgule deux pour cent (22,2%) de sexe masculin avaient une connaissance élevée contre 77,8% à connaissance moyenne et basse. Pour le sexe féminin, 38,9% avaient une connaissance élevée, et 61,1% à connaissance moyenne et basse.
D’après le tableau n°22, 31,6% des professionnels d e la santé bucco-dentaire en exercice avant 1995 possédaient une connaissance élevée, 68,4% avaient une connaissance moyenne et basse des centres de dépistage. Parmi ceux qui étaient en exercice après 1995, 29,4% possédaient une connaissance élevée des centres de dépistage contre 70,6% à connaissance moyenne et basse. Le tableau n°23, 26,3% des fonctionnaires possédai ent une connaissance élevée du centre de dépistage, pour 73,7% ayant une connaissance moyenne et basse. Pour le privé 50,0% avaient une connaissance élevée, et de connaissance moyenne et basse des centre de dépistage. Pour les autres statuts 22,2% avaient une connaissance élevée des centres de dépistage, pour 77,8% à connaissance moyenne et basse.
Le tableau n°24 montre, la connaissance ou utilisat ion de la fiche d’enquête spécifique des manifestations buccales liées au VIH. 16,7% des professionnels de la santé bucco-dentaire de sexe masculin connaissaient la fiche, contre 83,3% qui ne la connaissaient pas. Par ailleurs 22,2% des professionnels de la santé bucco-dentaire de sexe féminin disaient « oui » sur la connaissance ou utilisation de la fiche, pour 77,8% de « non ou p as de réponse ».
Selon le tableau n°25, 26,3% des professionnels de la santé bucco-dentaire en exercice avant 1995 connaissaient la fiche d’enquête spécifique, contre 73,7% qui ne la connaissaient pas. Pour ceux qui ont exercé après 1995, 11,8% connaissaient la fiche, et 88,2% ne la connaissaient pas.

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Table des matières

I. INTRODUCTION
1.1. Revue de la littérature
1.1.1. La prise en charge de patient
1.1.2. Promotion de la santé et éducation sanitaire
1.1.3. Contrôle de l’infection
1.1.4. Epidémiologie et surveillance
1.1.5. Evaluation
II. METHODOLOGIE
2.1. Lieu de l’enquête
2.2. Population d’étude
2.3. Echantillonnage
2.4. Infrastructure odonto-stomatologique à la commune urbaine de Mahajanga I
2.5. Type d’enquête
2.6. La fiche d’enquête
2.7. Déroulement de l’enquête
2.8. Traitement et analyses des données
2.9. Considérations éthiques
2.10. Problèmes rencontrés .
III. RESULTATS
3.1. Interprétation des résultats
3.2. Tableaux
IV. DISCUSSIONS
CONCLUSION
SUGGESTION
REFERENCES

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