Prolifération des facteurs de risque en sante publique

Contexte

Jeune ou vieux, malades ou bien portants, la santé nous concerne tous.

Elle n’est pas qu’une question médicale ou technique. Elle interroge notre histoire, notre société, notre culture, notre politique, nos principes éthiques. En ce sens, la sociologie de la santé nous montre toutes les facettes d’un champ immense. La sociologie de la santé est un chapitre de la sociologie plus particulièrement attaché à la saisie de la corporéité humaine comme phénomène social et culturel, matière de symbole, et même objet de présentation.

Les maladies chroniques ou non transmissibles comprennent les maladies cardiovasculaires, l’hypertension artérielle, le diabète, les accidents vasculaires cérébraux, les cancers, l’obésité, la maladie vasculaire périphérique, les cardiopathies, et les maladies respiratoires chroniques. Selon l’OMS, en 2005, 60% de décès étaient dus aux maladies non transmissibles. Et que 80% de décès dus aux maladies non transmissibles survenaient dans les pays en voie de développement comme Madagascar. Ce dernier est un terrain où on peut faire l’étude de cas.

La réalité malgache montre les facteurs de risque en santé publique. « L’hypertension artérielle, un autre facteur de risque cardiovasculaire modifiable et physiologique, occupe la première place parmi les autres facteurs de risque cardiovasculaire en Afrique. En effet, plus de 20 millions de personnes souffrent d’hypertension artérielle en Afrique sub-saharienne ». Donc cette maladie périt la santé publique.

Sociologie de la santé

La santé n’est pas le propre des sociologues puisque la médecine, l’économie et de nombreuses autres disciplines s’y intéressent. La sociologie offre un regard différent, complémentaire tendant et tentant de circonscrire cette réalité complexe qu’est la santé. Dans chaque situation sociale, le comportement de l’individu ou du groupe varie et diffère selon qu’il évolue dans une situation ou d’une autre. La santé, de manière générique, peut être saisie comme un domaine de la vie quotidienne et de l’organisation sociale.

Le contenu de la sociologie de la santé est lui-même multidimensionnel puisque la vision sociologique est tentée de paradigmes, nous le savons. En se focalisant sur la santé ou la maladie, elle signale aussi des points de vue différents, parfois divergents, souvent complémentaires. La sociologie s’intéresse dès lors à la médecine. Dans tous les cas, il s’agit d’analyser et d’interpréter les caractéristiques et les problématiques propres à la relation individu/ société ou groupe/ société dans le contexte particulier de la santé.

Une sociologie appliquée à la santé est relativement récente, bien que DURKHEIM, dans son étude sur le suicide, s’applique à déchiffrer une problématique sanitaire. Emile DURKHEIM pose le divorce en affirmant que « la réalité sociale ne peut se réduire à la simple sommation de dispositions ou de manifestations individuelles. Il est absurde de dire que le comportement de l’homme est tantôt individuel, tantôt social, autant dire que la matière obéit alternativement aux lois de la chimie et a celle de la physique atomique . » .

La psychosociologie, qui s’appelait psychologie sociale, vient jeter le trouble dans cette apparente distinction en étudiant les déterminants sociaux du comportement individuel. Là encore même débat et même erreur : il s’agit d’étudier le même objet mais en optant pour des perspectives et donc, des finalités différentes. Différente ne veut nullement dire divergente, que du contraire.

Par exemple : le suicide, acte individuel par définition, se relève néanmoins socialement marquée comme en témoigne l’étude célèbre de DURKHEIM. Il va ainsi fournir une explication sociologique du fait, devenu, social qu’est le suicide. Etudiant la courbe de distribution des suicides dans une société donnée, il a mis en corrélation ce fait avec d’autres faits sociaux. Il a fait des constatations qui ont conduit DURKHEIM à élaborer une explication à partir de l’intégration sociale.

Alors, DURKHEIM complètera ses travaux avec ceux des ethnologues de terrain surtout anglo-saxons, comme Malinowski (1884-1942) dans le Pacifique occidental. Par ses études statistiques sur le suicide, il révèle des régularités ne s’expliquant que par des lois sociales, et surtout le suicide d’une explication individuelle, psychologique, biologique. Ces faits sociaux « consistent en des manières d’agir, de penser et de sentir extérieures à l’individu et qui sont doués d’un pouvoir de coercition en vertu duquel ils s’imposent à lui. » Ils dépassent, dominent la conscience individuelle comme des forces qui agissent sur l’individu du dehors.

La sociologie durkheimienne est déterministe, la morale y tient une grande place : l’individu est largement déterminé par la société qui s’exerce pour lui comme une contrainte, mais cette contrainte reste inaperçue car les règles ont été intériorisées par l’individu dans le processus de socialisation. Les approches essentialistes et moralisatrices sont à tempérer car elles occultent la réalité et le pragmatisme technologique est à examiner car il est du social. Ce qui fait signe pour les professionnels et pour le public doit être continuellement évolué, comparé, discuté, apprécié, par et dans son contexte ; la compréhension n’est pas spéculation mais moyen d’action.

La maladie selon les époques et les conditions sociales

La maladie est socialement définit. Des sociétés différentes reconnaissent chacune des maladies spécifiques. La maladie et la santé constituent toujours des états pourvus de signification sociale. Une bonne santé s’identifie à la norme, être malade est être dans uns état anormal.

Dans chaque société, les faits sont différents, et ces faits résultent d’interaction complexe entre processus organique et facteurs sociaux. Ce qui nous intéresse c’est que dans la société, quand il y a dysfonctionnement, cela peut affecter la santé du membre et peut causer un effet sur la psychologie dans la vie en commun. Dans les faits observés dans notre étude, la maladie artérielle est le reflet des réalités sociales. Et qu’il y a relation avec les éléments constitutifs de l’environnement social.

Les problèmes abordés par le sociologue PARSONS montre que la santé est au fonctionnement de toute société. Et qu’un trop haut taux de maladie représente sur le plan collectif une menace pour les sociétés. La maladie, ne constitue donc pas un dérèglement organique individuel, c’est aussi une déviance sociale. Car le malade échappe aux taches, aux rôles et aux contraintes qui pèse quotidiennement sur les biens portants. Alors le malade est parfois tenter d’exploiter cette exemption de ses responsabilités .

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Table des matières

Introduction Générale
-PREMIERE PARTIE : Considération théorique et organisationnel
Chapitre I -Les différentes approches
Chapitre II -Les organisations
-DEUXIEME PARTIE : Facteurs de risque dans les milieux urbains et ruraux
Chapitre III -La tension artérielle comme mal silencieux
Chapitre IV -Les mécanismes de variantes
Chapitre V – Réflexions critiques
-TROISIEME PARTIE : Approche Prospective
Chapitre VI –Propositions de stratégies de prévention et de traitement de la maladie
Chapitre VII -Suggestions personnelles et apports
Conclusion Générale
-Bibliographie
-Table de matières
-Annexes

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