Situation socio-économique
La connaissance des caractéristiques socio-économiques est nécessaire lors de l’étude du projet. Plusieurs domaines ont été examinés : artisanal, industriel, agriculture. Dans le domaine artisanal, nous avons remarqué que le tissage de paniers, de nattes, de chapeaux constitue une activité généralement complémentaire à l’échelon familiale. Toutefois, quelques familles en font une activité principale. Tout le travail se fait principalement à la main et l’utilisation de la machine n’est pas encore développée. Sur le plan industriel, le secteur se réduit à l’exploitation du quartz ainsi qu’à l’extraction de l’essence de girofle et au conditionnement et au stockage de la vanille. L’extraction de l’essence de girofle reste encore artisanale. Il en est de même pour le conditionnement et le stockage de la vanille car la plupart des tâches sont effectuées manuellement. En d’autres termes, aucune industrie proprement dite n’est implantée dans la région, la plupart des activités sont des activités artisanales. Pourtant, la région est dominée par l’agriculture. Elle est riche en culture des produits d’exportation tels que le café, le girofle les litchis, les poivres et surtout la vanille. La présence des cocotiers est une des caractéristiques de la région. Le climat permet également à la production de canne à sucre et la riziculture. Par ailleurs, la pêche constitue un des ressources importantes de revenus de la population, étant donné que Mananara-Nord est une zone côtière. L’analyse socio-économique de la région nous permet de constater qu’elle dispose une grande potentialité économique. Nonobstant, la promotion des activités de transformation reste encore limitée et insuffisante. Ce contexte nous a amené à s’orienter dans le domaine industriel. Cependant, l’injection de fonds, c’est-à-dire, l’investissement comme celui du projet ne doit pas être effectué aveuglement, il faut une sérieuse étude de marché pour savoir les caractéristiques de la demande et de l’offre ainsi que l’environnement.
Le micro – environnement
Le micro – environnement se différencie par rapport au macro– environnement. L’analyse du micro–environnement est formée par les différentes entités telles que les fournisseurs, les institutions financières, les clients, le personnel, etc. Les fournisseurs : les approvisionnements en matières premières telles que les noix de coco constituent une des grandes opportunités de la région. Etant donné que Mananara-Nord est une zone potentielle en cocotier. Les régions de environnantes telles la SAVA produisent également des noix de coco de qualité. Les institutions financières : les établissements financiers pourront accorder des financements des activités génératrices de revenu. Ils peuvent octroyer des assistances techniques et financières aux activités importantes, productives et surtout rentables. Par conséquent, le projet doit disposer une capacité de remboursement des dettes. Les clients : selon notre étude, la vente des laits de coco et friandise touche toutes les catégories des clients (urbaine, rurale, catégorie socio – professionnelle surtout moyenne et élevée). Les restaurateurs, les pâtissiers, les glaciers s’intéressent particulièrement à notre projet car ils ont besoins de produit de qualité au prix moins élevé. Les ressources humaines : ce sont les ressources les plus importantes pour un projet comme celui-ci. A Mananara-Nord, nombreux sont les jeunes dynamiques et qualifiés pour s’occuper à l’exploitation du projet. En somme, l’environnement qui pourra influencer la future unité présente des atouts considérables. Ce sont des opportunités et des forces au cours de la réalisation effective du projet. Cependant, des menaces et des faiblesses de l’environnement semblent être non négligeables. Il faut alors des politiques et des stratégies marketing efficaces pour faire face à ces points négatifs et pour garder voire améliorer les aspects positifs. C’est l’objet de l’étape suivante.
La politique de distribution
La vente de nos produits nécessite un choix des canaux de distributions. Quel est alors le chemin à parcourir par le lait et la friandise de l’Unité jusqu’au consommateur final ? Nos produits entrent dans la famille des produits de grande consommation. A cet effet, il nécessite le choix des plus grands nombres de distributeurs possibles. Autrement dit, c’est la politique de distribution intensive. La force de vente va jouer des rôles très importants afin que nos laits et nos friandises de coco soient à la disposition de la clientèle. Elle est constituée par l’ensemble du personnel qui assure les opérations de vente. Ce personnel doit s’occuper les quatre rôles suivants :
– prospecter ;
– Communiquer ;
– Proposer des services ;
– Vendre.
Si c’était la politique de distribution, voyons maintenant celle de la communication qui est considérée comme un élément primordiale dans le cadre du marketing
Choix des fournisseurs
Le choix des fournisseurs repose surtout sur leurs offres et services : produit en conformité avec les besoins de l’entreprise à prix compétitifs, régularité de livraison, réduction accordée selon l’importance des achats… Tout en tenant compte de ces divers critères, nous essayerons si possible de diversifier nos fournisseurs pour éviter la dépendance. En effet, divers fournisseurs sont présents pour le marché, mais nous les choisirons en fonction des qualités requises par l’établissement et des avantages qu’ils peuvent nous accorder. La livraison des matières à ‘usine fera partie également de la collaboration que nous attendons de ces derniers.
Noix de coco : nous ferons appel aux collecteurs, c’est-à-dire aux divers grossistes qui fournissent de noix de coco pour la ville et la commune d’Analanjorofo.
Sucre : nous pourrons acheter chez SOREDIM, distributeur de sucre blanc importé, chez SIRAMA producteur local, ou aux divers grossistes de la région et de la capitale dont les prix sont à peu près semblables.
Lait concentré sucre : nous pourrons en achèterons auprès de la société SOCOLAIT, producteur local ou chez SOREDIM, distributeur du produit Nestlé.
Boites métalliques : nous en allons nous approvisionner auprès de SMEM (Tamatave), le seul producteur d’emballage métallique à Madagascar.
Boites plastiques : elles seront achetées chez SFOI, société spécialisée en production de conditionnement en plastique.
Etiquettes : nous en approvisionnerons auprès de l’imprimerie MSM, qui est un leader en matière d’étiquette publicitaire. Leur impression sont de bonne qualité, et ont un aspect flatteur, correspondant exactement à l’attente de l’entreprise.
Carton : nous pourrons en acheter chez CARTOMAD ou chez la société BASE Ivato.
Politiques de recrutement
La bonne intégration des personnes employées dans l’entreprise repose sur la mise en œuvre des procédures efficaces de gestion du personnel en matières de recrutement. La procédure de recrutement se décompose ne plusieurs phases :
– la phase de prospection et recueil de candidature : la méthode doit être adaptée aux qualifications recherchées. Nous devons veiller soigneusement à la rédaction de l’offre d’emploi
– la phase de sélection du personnel : nous allons procéder à l’examen médical du candidat et le remplissage du questionnaire d’embauche (vie professionnelle du candidat).
Les informations collectées au cours de la procédure de sélection seront regroupées dans le dossier individuel du candidat. La décision finale d’embauche sera prise par le futur responsable hiérarchique du candidat. Le recrutement sera donc effectué dans le but d’assurer une adéquation entre les employés à embaucher et les besoins de la société en effectif et en qualification. Au cours du projet, la promotion est envisageable lorsqu’il y a aura de poste vacant, causé par le départ volontaire ou involontaire d’un travailleur, ou lorsque l’entreprise décide d’étendre son activité. Mais celle-ci sera effectuée en tenant compte de l’ancienneté et de l’aptitude de la personne à occuper le poste
Les ratios de rentabilité globale
Les ratios de rentabilité globale peuvent être constatés à partir de trois éléments du compte de résultat net de l’exercice, du résultat opérationnel et de l’Excèdent Brut d’Exploitation. Les ratios de rentabilité globale mesurent la rentabilité de l’usage de l’actif total de l’entreprise. C’est-à-dire, ils mesurent le rapport d’un résultat quelconque réalisé à la somme des actifs physiques et financiers disposée par l’Unité
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
SECTION1 : CARACTÉRISTIQUE DU PROJET
SECTION2 :PRÉSENTATION DE LA RÉGION D’IMPLANTATION
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
SECTION1 : ANALYSES DE LA DEMANDE
SECTION2 : ANALYSE DE L’OFFRE
SECTION3 :ANALYSES ENVIRONNEMENTALES
CHAPITRE III : POLITIQUE ET STRATEGIES MARKETING ENVISAGEES
SECTION1 : DÉCISIONS STRATÉGIQUES
SECTION2 :POLITIQUES MARKETINGS
CHAPITRE IV : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
SECTION1 :LES OUTILS D’ÉVALUATION
SECTION2 : LES CRITÈRES D’ÉVALUATION DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUES DE PRODUCTION
SECTION1 : PROCESSUS DE PRODUCTION
SECTION2 : LES APPROVISIONNEMENTS
CHAPITRE II : CAPACITES DE PRODUCTIONS ENVISAGEES
SECTION1 : LES PRODUITS ENVISAGÉS
SECTION2 : PLANNING DE PRODUCTION ET DE VENTE
CHAPITRE III : ETUDE ORGATIONNELLE
SECTION1 : STRUCTURE DE L’ENTREPRISE
SECTION2 : GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
CHAPITRE I : LES INVESTISSEMENTS ET LES COMPTES DE GESTION
SECTION1 :LES INVESTISSEMENTS NÉCESSAIRES
SECTION2 :LES TABLEAUX D’AMORTISSEMENTS
SECTION3 :LE FINANCEMENT DU PROJET
SECTION4 : LES COMPTES DE GESTION
CHAPITRE II : LES ETATS FINANCIERS PREVISIONNLES
SECTION1 :LES COMPTES DE RÉSULTAT PRÉVISIONNELS
SECTION2 : LES BILANS PRÉVISIONNELS
SECTION3 :LES TABLEAUX DE FLUX DE TRÉSORERIE
CHAPITRE III : EVALUATIONS DU PROJET
SECTION1 : EVALUATIONS FINANCIÈRES DU PROJET
SECTION2 : ANALYSES DES RATIOS ET LE SEUIL DE RENTABILITÉ
SECTION3 :EVALUATIONS SOCIO-ÉCONOMIQUES
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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