PROJET DU POLE URBAIN DE LAC ROSE

Qu’est-ce que la ville ?

   La notion de ville peut varier d’un pays à l’autre voir d’une ville à l’autre selon les critères de l’urbain et selon le seuil démographique retenu. Soulignons au passage que chaque pays pourrait être amené à définir ses villes selon son entendement mais il n’en demeure pas moins qu’il existe des critères établis pour définir la ville. La ville a toujours fait l’objet d’étude de par son importance et sa marque sur le territoire. Toutefois l’objet de son étude a toujours été au cœur de nombreuses discussions. Ainsi la ville, présente dans tous les pays du monde, représente un lieu de concentration et d’attraction des activités, des biens et des personnes. Elle est motrice de croissance économique et lieu d’émancipation et d’innovation. La ville constitue un lieu où se réalise des opérations de production et de consommation et coexistes des habitants consommateurs et des habitants travailleurs. Elle constitue par conséquent un espace d’échange qui se définit par rapport à l’espace quel organise et structure. C’est dans ce contexte que WECKERMAN (G), 2001 définit la ville comme étant « un lieu par excellence, de permanence des changements humains, son rayonnement attire ruraux et urbains, suscite des migrations alternante d’étude et de travail, des migrations saisonniers, … Par l’immigration elle se nourrit surtout d’exode rural, par l’émigration elle participe étroitement aux échanges inter urbain s» . En effet, certains la définissent selon sa taille démographie et d’autre selon sa fonction administrative et c’est dans ce contexte que P. GEORGE la définie comme « un groupement de population agglomérée définit par un effectif de population et une forme d’organisation économique et social…Ces groupements ont pour base le rassemblement des activités. ». Au Sénégal, les critères démographiques considèrent comme ville toute agglomération de plus de 5000habitants alors que ce critère est fixé à 2000 habitants en France et 300 habitants au Japon. Ce qui nous permet de concevoir la ville comme un espace de prolifération des activités économiques, d’innovation et de concentration des personnes.

L’urbanisme

   L’urbanisme est à la fois activité professionnelle et science applicable à tout ce qui est en rapport avec les phénomènes urbains, l’organisation de la ville et des territoires urbanisés. En géographie, la ville est une entité spatiale qui polarise les activités économique, politique, religieuse et les flux démographiques compliquant d’avantage sa gestion. C’est dans ce sens que defonse CERDA, désignait urbanisme par l’ensemble des actions tendant à grouper les constructions et à régulariser leur fonctionnement comme l’ensemble des principes, doctrines et règles qu’il faut appliquer pour que la construction et leur groupement, loin de réprimer, d’affaiblir et de corrompre les facultés physiques, morales, et intellectuelles de l’homme social, contribuent à favoriser son développement ainsi qu’à accroitre le bien individuel et le bonheur public.

REVUE CRITIQUE DE LA LITTERATURE

  L’analyse des modifications qui s’opèrent sur le territoire et la croissance urbaine dans les villes littorales est au premier rang de la problématique de la gestion urbaine. Le Guide de bonnes pratiques sur la planification territoriale et développement durable « la biodiversité et l’urbanisation », Québec, 2010 est d’une importance capitale dans la compréhension de la prise en compte de la biodiversité dans politique d’urbanisation du Québec. Il présente de façon claire les stratégies d’aménagement qui peuvent participer à la consolidation de la biodiversité des milieux urbanisés tout en favorisant la pérennisation des services écologiques. Ce document nous a permis aussi de comprendre la variation des composantes de la biodiversité à travers le passage « la biodiversité englobe tout ce qui vit, soit l’ensemble des espèces et des écosystèmes. Cette diversité forme un enchevêtrement d’organismes vivants qui rend possible notre existence ». Ce Guide présente de façon très claire les caractéristiques et la complexité de la biodiversité urbaine ainsi que les difficultés liées à sa gestion par le fait que « Si la modification des habitats est préjudiciable à la diversité spécifique, elle se traduit bien souvent par une diminution de la diversité écosystémique, c’est-à-dire par la raréfaction de certains types d’habitats : milieux humides remblayés, habitats côtiers artificialisés ». Ce pendant le guide ne présente pas de solutions ou techniques de compensation ou de restauration aux pertes de diversités dues à l’urbanisation. Il ne traite également pas des conséquences des pertes de biodiversités dans les milieux urbanisés. Quant à l’Article, Myriam Armand- Fargues, 1996, pp : 167- 199, il est l’un des rares qui traite des thèmes « Ecosystème » ; « Développement durable » ; « Urbanisme » et « Cadre de vie » dont la connaissance est nécessaire pour la conception d’une politique d’aménagement urbain durable surtout en zone littorale. En effet à travers ce document on comprend aisément les exigences environnementales dans la gestion urbaine dictée par les principes de durabilité des milieux urbanisés. Myriam Armand- Fargues revient sur le rapprochement entre écologie et urbanisme qui est dictée par la gestion urbaine, par la recherche de solutions à des questions concrètes liées à l’environnement. Parmi les questions environnementales intrinsèquement liées à l’urbanisation l’article rappelle : la question de traitement des déchets, de l’air, de l’eau qui font qu’aujourd’hui il serait très difficile voir quasi-impossible de traiter séparément l’urbanisation de l’environnement. Cette idée est renforcée par les principes du développement durable qui préconise la prise en compte de l’environnement dans une approche durable dans toute politique de développement quel que soit le domaine en question tant que celui-ci à des rapports avec l’environnement. Dans les rapports écologie et urbanisme les planificateurs doivent toujours agir en amont des projets. L’intérêt de l’article est à noter dans le fait qu’il revenu sur le rapport de Rio de Janeiro sur l’environnement (1992) en montrant que « l’urbanisation rapide doit répondre aux défis du développement durable en matière d’environnement physique, mais également social ». Il est à noter aussi que cet article nous a permis de faire une revue sur les définitions des concepts cités plus haut et nous a aider pour établir leur lien. Dans le même souci d’intégrer l’environnement dans les politiques de développement, L’Article paru dans l’ouvrage : Développement durable ? Doctrines, pratiques, évaluations (textes réunis et présentés par J.Y Martin, IRD Edition, 2002), PP. 51-71 nous fait un bref rappel de l’historique de l’origine du développement durable en la fixant dans la période des années 1960 aux années 1980. La lecture de l’article nous a permis de connaitre l’évolution de la prise de conscience des acteurs pour la prise en compte des questions liées à l’environnement dans la politique de la gestion des pays. En effet, on note une considération tardive de l’environnement dans la gestion ce n’est qu’au début années 1970 qu’un changement s’opère dans la prise de conscience sur les problèmes de l’environnement. A travers cet article, l’objet de la conférence des NationsUnies sur l’Environnement Humain appelée aussi la Conférence de Stockholm tenue en juin 1972 et faisant écho au rapport Meadows est bien exposé. Le rapport de Meadows soulignait déjà la croissance galopante de la démographie dans les pays en développement or il est clair que cette augmentation rapide de la population influence de façon considérable le taux de croissance urbain qui s’est accéléré également dans ses pays pour finir par déclencher le phénomène de l’étalement urbain. L’importance de l’article réside également dans la clarté de l’explication des conventions internationales signées lors de la conférence de Rio (1992) notamment la convention sur les changements climatiques et la convention sur la biodiversité qui imposent aux états signataires d’adopter des politiques de préservation de la biodiversité dans une perspective durable. Néanmoins, toute la richesse de cet article ne réside que sur le rappel de l’origine du développement durable à travers l’organisation des conférences citées précédemment et sur les tendances observées lors des discussions des questions liées à l’environnement. Il est vide d’informations relatives aux problématiques des impacts de l’urbanisation ou de l’industrialisation sur l’environnement.

LE DEPARTEMENT DE RUFISQUE

   Rufisque serait l’une des premières installations, ou du moins l’une des plus anciennes des Lébous du cap vert. Cet établissement qui remonte au 15éme siècle est devenu un point stratégique de la politique mise en place par le colon pour le commerce de l’arachide. C’est le début du phénomène de l’attractivité qui va s’accompagner de fortes mutations spatiales et économiques. En effet, déjà en 1862 « Le plan directeur offre des formes simples qui reflètent la spontanéité du modèle en damier. Celui-ci a été mis en œuvre suite à la prise en compte du commerce de l’arachide qui imposait l’ouverture de routes pour l’acheminement des produits de la gare au port d’embarquement ». L’architecture d’une partie de la ville sous forme de parcelles crée des ségrégations du peuplement, des fonctions et des paysages. Avec l’émergence des activités économiques au 20éme dans les pays du tiers monde, la dynamique économique de Dakar s’accroit en même temps que celle de Rufisque du fait de la proximité des deux cités. Avec l’occupation sans cesse de l’espace par la création de nouveaux quartiers, Rufisque subit l’influence directe de la croissance urbaine dakaroise avec tous ses corollaires. De surcroit, L’étalement urbain de Dakar qui s’est poursuit au fil du temps a phagocyté Rufisque au point de susciter de nombreuses réflexions comme sa transformation en une banlieue dakaroise. Cependant, le département de Rufisque se particularise par le fait qu’il est le seul de la région de Dakar à être composé d’une zone urbaine et d’une zone rurale. Il est composé des communes de Bambilor, Tivaouane Peulh, Yene, Sangalkam, de Bargny, Diamnadio, Sebikotane et Rufisque qui est le chef-lieu du département.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction générale
 PROBLEMATIQUE
 JUSTIFICATION DU SUJET
I. Quelles seront les conséquences socio -économiques et environnementaux du pôle urbain du Lac Rose ?
II. OBJECTIFS ET HYPOTHESES
II. ETAT DE L’ART
A. ANALYSE CONCEPTUELLE
B. REVUE CRITIQUE DE LA LITTERATURE
III. METHODOLOGIE D E RECHERCHE
Présentation du Cadre General l’Etude
CONFIGURATION INSTITUTIONNELLE ET ORGANISATION TERRITORIALE
A. LE DEPARTEMENT DE RUFISQUE
a. La commune de Bambilor
b. La commune de Tivaoune Peulh- Niague
c. la commune de Sangalkam
B. SITUATION GEOGRAPHIQUE DU POLE URBAIN DE LAC ROSE
CADRE PHYSIQUE
A. STRUCTURE ET RELIEF
a. Les grandes unités géomorphologiques
b. Relief
c. Les sols
B. CLIMAT
a. Facteurs du climat
b. Eléments du climat
CADRE HUMAIN
A. STRUCTURE DE LA POPU LATION
B. REPARTITION DEMOGRAP HIQUE
ACTIVITES SOCIO-ECONOMIQUES
A. L’AGRICULTURE
a. Culture sous pluie
b. Culture maraichère
B. EXTRACTION DU SE L
C. DESCRIPTION DE LA CHAINE D’EXPLOITATION DU SEL
D. L’ELEVAGE
Plans directeurs d’urbanisme et la dynamique de l’occupation des sols
ETUDE COMPARATIVE DES PLANS DIRECTEURS D’URBANISME DE DAKAR
A. ETUDE DE PLA NS DIRECTEURS D’URBANISME DE DAKAR
A. LE PLAN DIRECTEU R D’URBANISME DE 196 1.
B. LE PLAN DIRECTEU R D’URBANISME DE 196 7.
C. LE PLAN DIRECTEU R D’URBANISME HORIZO N 2025.
D. LE PLAN DIRECTEU R D’URBANISME HORIZO N 2035.
B. LE STATUT JURIDIQUE DES TERRES DU DOMAINE
LA DYNAMIQUE DE L’OCCUPATION DES SOLS
A. RESULTATS CARTOGRAPHIQUES
B. LES CHANGEMENTS D’OC CUPATIONS DU SOL
a. La période de 1985 à 2001.
b. La période de 2001 à 2010
c. La période de 2010 à 2018
d. Evolution de l’occupation du sol de 1985 à 2018
Les Conséquences Socio-Economiques et Environnementales
CONSEQUENCES SOCIO-ECONOMIQUES
A. STRUCTURE DE L’HABITAT ET DES MODES DE VIE
B. NECESSITE D’UNE APPROCHE INTERCOMMUNALE
C. SCEPTICISME SUR PRESERVATION DES TERRES
D. IMPACTS SUR LE PR IX ET LA DEMANDE DU FONCIER
E. ACTIVITES ECONOMIQUE S SOUS MENACE ?
F. CONSEQUENCES SUR L’EXTRACTION DU SEL
G. AMELIORATION DES VOIX DE COMMUNICATIONS
CONSEQUENCES SUR L’ENVIRONNEMENT
A. MODIFICATION DU PAYSAGE
B. RELIEF INONDABLE
C. ZONE NON AEDIFICA NDI
D. MOYEN DE MAITRISE R L’URBANISATION
E. ENJEUX
Conclusion générale

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *