Dans une large mesure, l’exploitation optimale d’huile d’arachide à dimension semi-industrielle à l’échelle d’une zone donnée forme vraiment un projet voire un horizon si l’on raisonne à l’envergure de la sphère dans laquelle il sera fonctionnel et opérationnel. Cette acception qui est générale est largement partagée par la majorité des agropasteurs qui sont sujets en long de la présente étude. Nous pouvons affirmer sans ambages que la plupart de la population locale sont déterminées à l’achat d’un produit fabriqué dans le milieu où elles vivent. Autrement dit, cette population veut goûter quotidiennement la saveur de leur ressource en l’occurrence le produit naturel.
En particulier, étant native de cette zone, notre objectif s’avère simple et on peut l’affirmer par la mise en valeur d’une ressource à usage quotidien et qui correspond bel et bien aux besoins et demande des consommateurs cibles. Ainsi, la conception de ce projet a comme intérêt principal la participation à l’offre d’emplois, au développement socio-économique d’une zone, d’une région dans laquelle la matière première reste encore potentielle faute de l’application du savoir-faire d’une société où le pouvoir d’achat est relativement acceptable.
PRESENTATION DU PROJET
HISTORIQUE
Mise en place du peuplement
D’après GRANDIDIER ET DECARY ( 1956 ), les ancêtres des Tsimihety étaient des métis laissés par les Français dus à un naufrage dans la baie d’Antogil. Plus tard, il y avait également des Sakalava « Zafinifotsy » repoussés de la zone de Menabe dirigés par « Ramaitso », clandestins à « Irona » et qui ne se négocièrent avec le dirigeant « d’Antivohilava ». Ce dernier ne refusa, mais tout en faisant un, contrat bien clair : « les réfugiés ne peuvent pas approprier les terres qu’ils empruntent » .
TONGASOLO, un patriarche, partage la même hypothèse tout en soulignant que ce clan avait leur origine : ceux qui viennent de l’Est c’est-à-dire de «Betsimisaraka» et ceux qui viennent de l’Ouest ou de Sakalava de Menabe. Vers XVIème siècle, les naufragés pénétraient encore à « Vohitrovy ». Cette zone correspond à l’élevage bovin d’où le déplacement un peu plus vers l’Ouest. Ils s’installaient à Vohilava. Ce déplacement continue jusqu’à Androna : ce sont les groupes issus de l’Est.
Les groupes issus de l’Ouest « Zafinimena » et « Zafinifotsy » qui s’éclataient en deux. Les « Zafinifotsy » vaincus s’approchaient des rives du fleuve « SOFIA ». L’avènement « d’Andriama ndisoarivo », créateur du Royaume du « Boina », les éclataient pour la deuxième fois. La première diaspora qui va vers le Nord étaient à l’origine des actuels « Antakarana ». le deuxième dirigé par « Ramaitso » se sédentarisait à « Marangibato », partie ouest de l’actuelle Commune de Mandritsara. « Sarônambola », fille de « Ramaitso » s’est mariée avec «Ramarohosina » dirigeant « d’Antivohilava ». ils donnaient naissance à un fils appelé « Rainimanana ». Leur lien d’implantation porte le nom « d’Irona » ou Aa » Androna », d’où leur appellation « d’Antandrona » ancien nom de cette population.
Situation actuelle de la population
Autochtones
Selon « Tsaratôto », aussi un patriarche, personne ressource, il n’y avait aucun ancêtre des « Tsimihety » venant de l’Ouest. Ils n’ont qu’une seule origine, c’étaient les groupes issus de l’Est. Il refuse fortement l’hypothèse de « Tongasolo » qui a soutenu le nom « Rona » par sa traduction. D’après lui, par le « Rona » n’est un « seuil » ou « fénêtre » ou bien une « plaine ».
Actuellement, selon la traduction Tsimihety :
– le rite ancestral s’oriente vers l’Est et le bœuf sacrifié doit suit le même sort.
– La majorité des « Tsimihety » déplacent les reliques à « Mananara Avaratra » ou « Maroantsetra »
– Les « Antalaotra » (peuple de l’Océan) et « Antandrona » (peuple du Rona, plaine) sont les mêmes.
– Ils existent une dynastie royale. Ils ne se ramènent pas des reliques à l’Est ni à l’Ouest. Ce sont les allochtones car les vrais « Tsimihety » viennent de l’Est.
Les allochtones
Les allochtones sont ceux qui ne sont pas « Tsimihety ». Ils sont constitués par des « Merina », « Betsileo », et autres. Ils pratiquent leurs us et coutumes respectivement tout en respectant ceux des autochtones ou bien les « Tsimihety » .
Ce projet n’a pas été le fruit du hasard, plutôt en tant qu’originaire de cette contrée, nous avons été encline de choisir comme thème de mémoire de maîtrise cette zone et les produits locaux, entre autres, l’huile d’arachide qui est florissante à Mandritsara. Paradoxalement, différents problèmes multisectoriels empêchent le développement de l’exploitation rationnelle de ce produit qui est fortement utile pour donner un certain goût à l’art culinaire afin d’avoir une gastronomie par excellence.
Du point de vue historique, les agropasteurs locaux avaient l’habitude de planter l’arachide qui est acclimatée dans cette zone par l’existence d’un microclimat typique d’une zone tropicale c’est-à-dire une longue saison chaude et une plus ou moins courte saison sèche.
CARACTERISTIQUES DU PROJET
STATUT JURIDIQUE
Nous voulons mettre en place une entreprise du type S.A.R.L. dont le système d’exploitation a un caractère SEMI-INDUSTRIEL. Les équipements et les matériels sont destinés à savoir des produits aptes à satisfaire bel et bien les besoins et la demande des clients ayant soif de l’utilité quotidienne de ce produit gastronomique et cosmétique en vue d’avoir une certaine qualité culinaire. La S.A.R.L., grâce à ses activités et en tant qu’une unité de production, a un privilège à l’occurrence la possibilité d’avoir un droit de bail dont la durée est fonction à part entière de la clause du contrat entre les parties contractantes. Ce contrat peut être fait sous seing-privé ou bien bilatéral. Un projet d’une société par ce contrat peut être résidié si et seulement si l’un des contractants ne suit pas la clause dûment signée en présence ou en absence d’un Officier de l’Etat Civil (O.E.C.). Ainsi, le statut juridique d’une S.A.R.L. doit obligatoirement être respecté notamment par les responsables qui gèrent et administrent à bras le cours du système de gérant d’une telle unité, car, par un éventuel dérapage, le bailleur de fonds aurait une répugnance au niveau de réinvestissement, d’où l’écroulement d’un projet.
Contre ce contexte, ne suffit fondamentalement et l’opérateur économique face à la pleine volonté du bailleur aille le sens d’être un responsable sacro-saint des actes qu’on lui a confie. S’il a fait un acte sordide ou bien déloyal, il est possible d’une incarcération selon la hauteur du délit qu’il a accompli. L’entreprise peut faire l’objet d’une fermeture précoce en fonction de la date de l’irreglémentation. De ce fait le statut juridique d’une entreprise à caractère S.A.R.L. forme un point culminant ou bien une clé de voûte pour la gestion et l’administration sereine d’une société productrice. C’est le cas de la présente entreprise qui se veut être pérenne dans une telle zone et dans le cadre de ses activités. Une éventuelle de cliqué pourrait conduit à des conséquences incalculables dans ses fonctionnements conduisant à un dysfonctionnement catastrophique sur les besoins de voir une société toujours en plein essor.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
SECTION 1 : HISTORIQUE
SECTION 2 : CARACTERISTIQUES DU PROJET
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
SECTION 1 : DESCRIPTION DE MARCHE
SECTION 2 : ANALYSE DE L’OFFRE
SECTION 3 : ANALYSE DE LA DEMANDE
SECTION 4 : LA CONCURRENCE
SECTION 5 : POLITIQUE ET STRATEGIE ADOPTEE
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR L’OUTIL D’EVALUATION DU PROJET
SECTION 1 : VALEUR ACTUELLE NETTE
SECTION 2 : TAUX DE RENTABILITE INTERNE
SECTION 3 : DELAI DE RECUPERATION DES CAPITAUX INVESTIS
SECTION 4 : INDICE DE PROFITABILITE
DEUXIEME PARTIE : CODUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
SECTION I : IDENTIFICATION DES MATERIELS
SECTION 2 : TECHNIQUE DE PRODUCTION ENVISAGEE
CHAPITRE 2 : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
SECTION 1 : PRODUCTION ENVISAGEE ET EVOLUTION DES CHIFFRES D’AFFAIRES
SECTION 2 : ASPECTS QUALITATIFS ET QUANTITATIFS
SECTION 3 : LES DIFFERENTS FACTEURS DE PRODUCTION
CHAPITRE 3 : ETUDE ORGANISATIONNELLE
SECTION 1 : ORGANIGRAMME ENVISAGE
SECTION 2 : ORGANISATION DE TRAVAIL
SECTION 3 : CHRONOGRAMME DU TRAVAIL
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE PREMIER : COUTS D’INVESTISSEMENTS
SECTION 1 : COUTS D’INVESTISSEMENTS
SECTION 2 : AMORTISSEMENT
SECTION 3 : PLAN DE FINANCEMENT
SECTION 4 : LES COMPTES DE GESTION
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITÉ
SECTION 1 : LES COMPTES DE RESULTATS PAR NATURE
SECTION 2 : LE PLAN DE TRESORERIE
SECTION 3 : BILAN PREVISIONNEL
CHAPIRE III : EVALUATION DU PROJET
SECTION 1 : EVALUATION ECONOMIQUE
SECTION 2 : EVALUATION FINANCIERE
SECTION 3 : EVALUATION SOCIALE
CONCLUSION GENERALE