« Développement rapide et durable », telle est la devise de l’Etat Malagasy concernant le redressement socio-économique du pays. Depuis les rencontres de 2001 à Johannesburg, en Afrique du Sud, sur le développement durable, Madagascar s’est mis au diapason de cette politique au niveau mondial. La mondialisation n’a pas profité aux pays en développement, comme l’on s’y attendait mais a creusé davantage le fossé qui sépare le pays du nord, et les pays pauvres du Sud. C’est ainsi qu’on a assisté depuis à des mouvements anti-mondialisation menés par les ressortissants des pays riches en faveur des pays pauvres, réclamant un ordre économique mondial plus juste.
HISTORIQUE DU PROJET
La zone d’implantation
Le milieu physique
a)- Situation Géographie
La Commune Rurale de Tanjombato se trouve à 7Km de la capitale, sur la route nationale N°7 (RN7) reliant Antananarivo à Antsirabe. Elle appartient au Fivondronana d’Antananarivo Antsimondrano. Plus précisément, la Commune Rurale de Tanjombato est limitée :
– Au Nord, par le 4èm Arrondissement de la Commune Urbaine d’Antananarivo
– Au sud, par la Commune d’Andoharanofotsy
– A l’Ouest, par la Commune de Soavina
– A l’Est, par les Communes d’Alasora et d’Ankaraobato .
b)- Présentation de la commune
D’une superficie de 5,35 Km2 , la Commune Rurale de Tanjombato se subdivise en 5 Fokontany, comptant au total 36 798 habitants avec une densité moyenne de 6 878 habitants au kilomètre carré. Le tableau numéro un en annexe montre le recensement effectué en janvier 2004 et la division administrative de la Commune Rurale de Tanjombato. Comme dans les hautes terres malagasy, la Commune Rurale de Tanjombato est caractérisée par un climat de type tropical présentant deux saisons distinctes : une saison sèche et fraîche, de mai en Octobre et une saison chaude et pluvieuse, de Novembre en Avril. Son altitude varie de 1200 m à 1300 m. La température moyenne annuelle est de 18° avec des maxima de 26° et un minima de 10°.
La pluviométrie annuelle varie de 1000 mm à 1600 mm. Située sur la rive gauche de l’Ikopa, la commune présente plusieurs zones inondables. Son type de sol est alluvionnaire.
Pour ce qui est de l’infrastructure routière, nous avons les données suivantes :
– 2 Km 250 de route goudronnée praticable toute l’année ;
– 2 Km 930 de route secondaire (route d’intérêt provincial) ;
La voie ferroviaire coupe la Route Nationale N°7. Elle n’est utilisée que par les sociétés de la Zone Franche, particulièrement la SFOI (Société de Fabrication de l’Océan Indien) pour le transport par locomotive de leurs containers. Mais elle n’est pas utilisée comme moyen de communication à l’intérieur de la Commune Rurale de Tanjombato. La Commune Rurale de Tanjombato était jadis couverte de forêts d’eucalyptus mais à cause de la croissance démographique, l’implantation de l’espace vert qui, actuellement, a tendance à disparaître.(voir en annexe la carte géographique) .
Le milieu humain
a)- Aperçu social
La commune Rurale de Tanjombato est dotée d’un centre de santé de base niveau II dans le centre de la ville de la commune. Ce centre est rattaché au district sanitaire d’Atsimondrano. Il existe en plus cinq autres centres et un clinique privé qui appuient ce centre public aux soins des habitants. Elle possède aussi un commissariat central pour assurer la sécurité publique. Concernant l’enseignement et l’éducation, on y trouve cinq écoles primaires publiques (EPP), une école secondaire (CEG) et trente écoles et collèges privés. La majorité de la population à l’âge scolaire fréquente l’école.
b)- Aperçu économique
Les principales cultures produites dans la Commune rurale de Tanjombato sont le riz et les légumes. La superficie cultivée atteignait environ 180 Ha ; mais des remblais ont été effectués pour installer des unités industrielles aux dépens des cultures rizicoles, ce qui diminue pour autant la place du sous-secteur agriculture dans le développement de la commune et place la commune parmi les grandes zones industrielles de la Région Analamanga. En effet, une grande partie des paysans s’efforcent de s’intéresser à l’élevage de bovidés, de porcs, de volailles et d’ovins. Cependant, l’élevage de volaille tient une place prépondérante dans toute l’étendue de la commune. Les briqueteries, activités saisonnières ou périodiques et de subsistance, se prolifèrent au sein de la commune. Elles ont pour conséquence l’extension de la ville vers le Sud.
CARACTERISTIQUE DU PROJET
Facilité de production du canard Mulard
Le canard Mulard s’obtient par le croisement entre le canard de barbarie (une espèce importée de l’Amérique Centrale) et le canard domestique (d’origine locale), donc deux familles différentes. Les avantages du gavage résident surtout dans la facilité de la technique et le peu de temps requis pour la production : Facilité de la technique de production car le gavage n’exige pas beaucoup de connaissances ; il suffit de suivre les instructions et indications des techniciens ; Peu de temps requis car le gavage ne demande pas trop de temps.
C’est un travail peu exigeant, puisque le temps consacré à un animal est de 10 minutes. Ceci nous donne 50 minutes pour cinq canards c’est-à-dire pour deux gavages quotidiens ; le gaveur consacre 100 minutes pour tous les travaux journaliers. L’opération du gavage n’entrave presque pas les occupations de la famille gaveuse.
Elevage à cycle court
L’élevage du canard mulard est un élevage à cycle court, allant d’une période de trois à quatre mois pour atteindre le plein développement du canard prêt au gavage. Ce dernier dure de dix huit à vingt jours. Il donne une chair et un foie de qualité très appropriée. On peut donc, en un an, accomplir cinq rotations d’élevage.C’est certainement un avantage pour l’exploitant du point de vue financier.
Investissement modéré
Le cycle d’exploitation court et la facilité de développement du canard mulard en font le projet commode à réaliser avec un investissement modéré, sans pour autant besoin de recourir aux prêts bancaires.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIEI:IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
SECTION I- HISTORIQUE DU PROJET
SECTION II- CARACTERISTIQUE DU PROJET
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
SECTION I- ANALYSE DE L’OFFRE
SECTION II- ANALYSE DE LA DEMANDE
SECTION III- LA CONCURRENCE
SECTION IV- MARKETING ET STRATEGIE MARKETING
CHAPITRE III : NOTIONS THEORIQUES DES OUTILS ET CRITIERES D’EVALUATION D’UN PROJET
SECTION I- LES OUTILS D’EVALUATIONS D’UN PROJET
SECTION II- LES CRITERES D’EVALUATION D’UN PROJET
PARTIE II: CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUES DE PRODUCTION DE FOIE GRAS
SECTION I- : GENERALITE SUR LA PRODUCTION DE FOIE GRAS
SECTION II- LE MECANISME DE FORMATION DU FOIE GRAS
SECTION III- PROCESSUS D’ELEVAGE
SECTION IV- LA PREPARATION DES CANARDS MULARDS
SECTION V- TRAITEMENT ET TRANSFORMATION DU FOIE GRAS
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION
SECTION I- PRODUCTION DE FOIE GRAS BRUT
SECTION II- PRODUCTION DE FOIES GRAS TRANSFORMES
CHAPITRE III : STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
SECTION I- REPARTITION DES TACHES
SECTION II- ORGANIGRAMME VERTICAL
PARTIE III : Etude financiere du projet
CHAPITRE I : LE MONTANT DES INVESTISSEMENTS
SECTION I- L’INFRASTRUCTURE NECESSAIRE
SECTION II- PLAN DE FINANCEMENT INITIAL ET TABLEAU DES AMORTISSEMENTS
CHAPITRE II : LES COMPTES DE GESTION
SECTION I- LES CHARGES D’EXPLOITATION
SECTION II- LES PRODUITS D’EXPLOITATION
CHAPITRE III : ETUDE DE FAISABILITE
SECTION I- LE COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL (CRP)
SECTION II- LE PLAN DE TRESORERIE PREVISIONNEL
SECTION III- LE TABLEAU DES GRANDEURS CARACTERISTIQUE DE GESTION (TGCG)
SECTION IV- LE BILAN PREVISIONNEL(en millier de francs)
CHAPITRE IV : EVALUATION DU PROJET
SECTION I- L’EVALUATION SUIVANT LES OUTILS D’EVALUATIONS
SECTION II- L’EVALUATION SUIVANT LES CRITERES D’EVALUATIONS
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES