IDENTIFICATION DU PROJET
PRESENTATION DU PROJET
Avant d’entrer sur la description réelle du projet, il paraît utile de faire un petit rappel sur la définition d’un projet.
On appelle un projet l’ensemble des tâches cohérentes qui sont liées entre elles, limitées dans l’espace, le temps et dans le coût. L’établissement d’un projet se fait à partir d’un investissement des fonds pour créer, développer et améliorer certains moyens afin d’accroître la production de biens et/ou services dans une collectivité pendant un certain temps. Avec un financement et une structure d’encadrement, l’entreprise peut fonctionner et réaliser ses objectifs.
Historique du projet
Les efforts de promotion de l’accès universel aux TIC en Afrique ont été à l’ordre du jour de réunions de décideurs de haut niveau depuis le début des années 1990. La première conférence mondiale sur le développement des télécommunications, en 1994, à l’issue de laquelle a été adoptée la déclaration de Buenos Aires, a constitué un tournant important dans le développement de l’accès universel et de l’émergence des télé centres communautaires. La question a obtenu une reconnaissance officielle supplémentaire en 1996, lorsque la conférence des ministres africains de la Planification sociale et économique a demandé à la commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) de mettre en place un « groupe de travail de haut niveau » chargé de tracer la voie devant mener l’Afrique à l’autoroute mondiale de l’information. Il en est résulté le document cadre portant création de l’initiative en faveur de la Société de l’information en Afrique (ISIA), qui a été adoptée par les ministres de la Planification.
Depuis ces débuts historiques, les Ministres des Communications de plus de 40 pays africains ont approuvé l’ISIA, dont les activités se poursuivent. L’amélioration de l’accès aux TIC, généralement appelé Accès Universel dans les zones rurales, et dont les télécentres sont une réponse stratégique récente, constitue l’un des domaines d’action prioritaire des plans INIC engendrés par l’ISIA.
Depuis, le concept de télé centre a reçu une attention et un soutien considérables de la part de la communauté internationale pour le développement, d’un certain nombre de gouvernements nationaux, d’opérateurs publics de télécommunications, ainsi que de fournisseurs privés de services télécoms. Cette attention s’est traduite par des projets pilotes de télé centres disséminés à travers le monde en développement. Plus de 20 projets ont ainsi été en mis œuvre au Ghana, au Mozambique, en Ouganda, au Bénin, en Afrique du Sud, en Tanzanie, en Zambie et au Zimbabwe. Aux côtés du Centre de recherches pour le développement international (CRDI), qui a produit l’une des toutes premières études sur les télé centres (Fuchs 1997), de nombreuses agences de développement travaillent dans ce secteur. Parmi elles on peut citer le British Council, le CDG, le CTA, la FAO, l’IICD, l’UIT, le PNUD, l’UNESCO, la Banque mondiale et l’USAID.
Les pays scandinaves (Suèdes, Danemark et Finlande), conscients des dangers de marginalisation mais aussi du potentiel des outils de la technologie de l’information (TIC), ont été les premiers dès les années 80, à développer et à mettre en œuvre le concept des télé centres dans le but d’intégrer leurs populations rurales dans le processus national de développement économique et social.
Le modèle a été ensuite rappliqué dans les années 90 en Amérique du Nord (terre neuve et labrador au Canada) en Europe (Manchester en Grande-Bretagne). Et lors de la conférence mondiale sur le développement des télécommunications tenue à la valette (natte) en mars 98, il a été recommandé aux pays les moins avancés (PMA) de recourir aussi à cette stratégie de télécommunication et un appel a été lancé aux partenaires en développement pour qu’ils assistent les PMA dans leurs efforts.
En réponse, l’UIT/BDI, en exécution du plan de la valette, a entrepris de supporter les PMA à développer et à mettre des stratégies des télé centres. Par la suite, de nombreux partenaires en développement comme Canada, USA, UNDP, UNESCO, la Banque mondiale, le Danemark, les Pays bas, le secteur privé international) ont répondu favorablement à cet appel et dans certains cas en partenariat avec l’UIT/BDI. C’est ainsi que dès 1999, le phénomène des télé centres a pris une ampleur sans précèdent, tant au niveau des projets d’implantations que dans la réflexion d’ouverture de la Communauté internationale.
Dans le cas de Madagascar, le document stratégique pour la réduction de la pauvreté (DSRP) contient les axes prioritaires du gouvernement en matière de lutte contre la pauvreté et bon nombre des projets peuvent inclure les communications comme outils de concourant à faciliter l’atteinte des objectifs de ces projets. Il prévoit dans sa politique de développement des zones rurales, le désenclavement de ces zones en permettant aux populations d’avoir accès à la technologie de l’information et de la communication (TIC).
Pour appuyer les efforts du gouvernement, « Télécom Malagasy » a initié l’idée d’un projet d’installation de 112 télécentres à répartir dans plusieurs localités du pays.
Caractéristiques du projet
L’idée du projet de création de l’Entreprise « RAMAN-CYBER » découle du constat des faits et des facteurs ainsi que de leurs effets conjuguées, dont :
➤ La disponibilité de la main d’œuvre
➤ L’inexistence des concurrents spécialisés dans le domaine
➤ Le désenclavement des zones rurales.
En effet selon Paul A Fortin, « l’Entreprenariat est le vaccin contre la Pauvreté », il résulte de cette citation que l’objectif principal de ce projet est à la fois de contribuer à la diminution de la pauvreté et de promouvoir les services, des TIC sur le marché local .
Identification du projet
1- Nom et raison sociale : « RAMAN-CYBER »
2- Forme juridique de l’Entreprise : Société à Responsabilité Limitée SARL
3- Date de création : Juin 01 Août 2006
4- Capital Social : 10 000 000 Ariary
5- Objet de l’Entreprise : permettre aux populations de la zone d’implantation de bénéficier du potentiel des TIC.
6- Siège social : MIARINARIVO
7- Durée de vie : 99 ans
8- N° Immatriculation statistique : en cours
9- N° registre de commerce : en cours .
Condition de financement
Montant sollicité : 27 779 000 Ar
Taux d’intérêt : 20%
Durée : 5 ans
Modalité de remboursement : le remboursement se fait en 5 annuités constantes de 6 502 119 Ariary.
Indicateur de projet
– Apport en nature : Matériels et Mobiliers de bureau (5 555 800 Ariary)
– Apport en espèces : 2 777 900 Ar
– Emprunt : 19 445 300 Ar
– Investissement : 24 019 200 Ar
– Immobilisation : 24 019 200 Ar
– Fonds de roulement : 2 759 800 Ar
– Imprévus : 200 000 Ar
– Chiffre d’affaires en première année : 47 355 405 Ar
– Résultat net en première année : 5 904 265 Ar
– Nombre d’emplois crée : 09 .
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Caractéristiques du projet
Section 3 : Objectifs du projet
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Description du marché visé
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : Analyse de la demande
Section 4 : Analyse de la concurrence
Section 5 : Politique et stratégie Marketing adoptées
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CHIFFRES D’EVALUATION
Section 1 : Les outils d’évaluations
Section 2 : Les critères d’évaluation du projet
PARTIE II : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE REALISATION
Section 1 : Identification des matériels
Section 2 : Technique de réalisation envisagée
Section 3 : Le planning de réalisation des services
Section 4 : Les autres charges liées à la réalisation des services
CHAPITRE II : LA CAPACITE D’ACCUEIL ENVISAGEE
Section 1 : Evaluation de la production et du chiffre d’affaires
Section 2 : Les achats prévisionnels
CHAPITRE III : ETUDES ORGANISATIONNELLES
Section 1 : Structure et organigramme type adopté
Section 2 : Description des principales fonctions
Section 3 : Gestion du personnel
Section 4 : L’organisation du travail
PARTIE III : ETUDES FINANCIERES DU PROJET
CHAPITRE I : COUT DES INVESTISSEMENTS
Section 1 : Le coût des investissements
Section 2 : Plan de financement
Section 3 : Evaluation des amortissements
Section 4 : Plan de remboursement des dettes financières
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Le compte de résultat prévisionnel
Section 2 : Le plan de Trésorerie
Section 3 : Le bilan de départ
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
Section 3 : Evaluation sociale
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE