Projet d’implantation d’un telecentre

Dans la conjoncture actuelle, aucun pays ne peut échapper au processus de la mondialisation et de l’économie. Les pays d’Afrique ne peuvent se mettre en reste pour ne pas se risquer d’être écraser par la voracité des grandes puissances à s’accaparer de toutes les muettes. En effet, avec l’appauvrissement très marqué du continent Afrique, il s’avère que l’idylle entre l’Europe et l’Afrique n’est pas bénéfique pour cette dernière. Aussi, il sera le temps pour elle de s’orienter vers une autre puissance pour assurer la relève et jouer le rôle de locomotive pour l’aider à s’émerger aux yeux du monde.

Au début de l’année 2004, la politique du Gouvernement Malgache a été de mettre en place le système téléphonique comme la mise en place du télécentre dans toutes les régions enclavées de notre pays. Actuellement, ce système est déjà mis en place pour les autres régions de notre pays pour pouvoir les désenclaver. Donc, pour aider l’Etat il est nécessaire de mettre en place un télécentre dans le but d’installer les réseaux de l’internet et site Web pour établir une communication entre les peuples dans le but d’augmenter les investissements sur le plan de la communication.

IDENTIFICATION DU PROJET

Historique du projet

Conscient des dangers de marginalisation mais aussi du potentiel des outils de la Technologie de l’Information et de la Communication (T.I.C), les pays scandinaves (Suède, Danemark et Finlande) ont été les premiers, dès les années 80, à développer et à mettre en œuvre avec le concept des télécentres dans le but d’intégrer leurs populations rurales dans le processus national de développement économique et social. Le modèle a été ensuite rappliqué dans les années 90 en Amérique du Nord (Terre Neuve et Labrador au Canada) et en Europe (Manchester en Grande Bretagne). Fort de ces expériences et lors de la conférence Mondiale sur le Développement des Télécommunications tenues à la Valette (Natte), en Mars 98, il a été recommandé aux Pays les Moins Avancés (PMA) de recourir aussi à cette stratégie de télécommunication. Un appel a été lancé aux partenaires en développement pour qu’ils assistent les PMA dans leurs efforts. En réponse ; l’UIT/BDI, en exécution du plan d’action de la Valette, a entrepris de supporter les PMA à développer et mettre en œuvre des stratégies des télécentres. De nombreux partenaires en développement (comme le Canada, les USA, l’UNDP, l’UNESCO, la Banque Mondiale, le Danemark, les Pays-Bas…) ont également répondu favorablement à cet appel et dans certains cas en partenariat avec l’UIT/BDI. C’est ainsi que dès 1999, le phénomène des télécentres a pris une ampleur sans précédent, tant au niveau des projets d’implantation que dans la réflexion internationale de la communauté internationale. Plus particulièrement en Afrique, des expériences de télécentres ont été réalisés en Afrique du Sud (Programme d’Implantation de Télécentres de l’Agence du service Universel 65 télécentres), au Bénin (Cybersenghai, Malanville), au Burkina Faso (Centre Multimédia Municipal de Oungandou), au Mali (Tombouchou), en Tanzanie (Sengrema), au Mozambique, en Ouganda (Nakaseke).

Les expériences ont été supportées par les principaux partenaires suivant: l’UIT/BDI, le Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI) du Canada, l’UNESCO, la « Francophone learn link » de l’USAID. Mais surtout le secteur privé local qui a largement investi dans la création de Cybercentre et/ou de télécentres privés avec ou sans signature d’accord de franchise avec l’opérateur historique national. Parmi les exemples de succès de ces opérations, on peut citer les cas du Sénégal, du Ghana, du Togo. Dans notre cas, le Document Stratégique pour la Réduction de la Pauvreté (DSRP) contient les axes prioritaires du Gouvernement en matière de lutte contre la pauvreté et bon nombre de projets peuvent inclure les communications comme outils concourants à faciliter l’atteinte des objectifs de ces projets. Il prévoit dans sa politique le développement des zones rurales, le désenclavement de ces zones permettant aux populations d’avoir accès aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

L’option de recourir à la stratégie des télécentres a été prise en vue de démocratiser l’accès, de désenclaver les zones rurales et permettre des applications locales de développement. Pour appuyer ces efforts du Gouvernement, la TELECOM MALAGASY a initié l’idée d’un projet d’installation de 112 télécentres à répartir dans plusieurs localités du pays.

Caractéristique du projet

La classification typologique des télécentres est très controversée dans la littérature des chercheurs. La définition du télécentre est « comme un lieu privatif où le public peut accéder à des services de télécommunication » ; la dénomination des divers modèles qui se sont développés ces dix dernières années ne fait pas toujours l’unanimité. Toutefois, le monde s’accorde sur le fait que l’essentiel reste la viabilité de télécentre pour garantir la fourniture des services au plus grand nombre et pendant une longue période. Dans le cadre des modèles du présent projet, notre étude nous impose d’exclure l’approche des modèles dites « Multipurpose – Community Télécentres (MCT) » qui sont l’objet des projets pilotes dans certains pays d’Afrique (Mali, Ouganda). Par contre, nous traiterons les modèles fondés sur l’approche commerciale tout en associant la stratégie permettant d’atteindre les objectifs de développement économique et social. Il s’agit d’implanter un télécentre privé c’est-à-dire réaliser par des investisseurs privés conçus et exploité selon les lois du marché dans la commune de Bealanana, une localité sise dans une partie de la province autonome de Mahajanga.

ETUDE DE MARCHE

Lieu d’implantation

Le marché ciblé est implanté dans la commune de Bealanana qui se trouve dans la province de Mahajanga.. La commune de Bealanana représente l’assiette des clients potentiels avec 83 215 habitants. Cette population est assez jeune qui prend un pourcentage intéressant de l’ensemble de la population, notamment des élèves (environ 14 212 élèves), des étudiants, des demandeurs d’emplois, et des collectivités des entreprises. En ce qui concerne des outils informatiques, certains étudiants les utilisent obligatoirement. C’est la raison pour laquelle que nous pensons cibler plus de 50% de la population de cette région. Elle est bien connue par ses grands domaines agricoles comme le paddy, maïs, pomme de terre et artisanaux. Il s’agit donc d’un marché porteur très vaste et qui dispose d’une large capacité d’extension.

Analyse de l’offre 

Services à offrir
Il s’agit d’une offre de services plus précisément dans le domaine de la TIC. Les services suivants seront à envisager :
– Fax, Internet, communications téléphoniques
– Hébergements de site, traitements de textes.
– Assistances pour la confection des sites et des transcriptions des textes HTML.
– Photocopies, impressions
– Fournitures de boîtes d’adresses électroniques, forums électroniques
– Scanners
– Serveurs vocaux
– Gravures et lectures des CD-ROM
– Formations
– Vente des accessoires.

L’utilisation de ces divers services pour la production et la diffusion de contenus locaux sont capitales. La région du projet étant essentiellement rurale ; nous mettrons en œuvre la production de contenus pour les applications suivantes:
– Education: assistance des élèves à la recherche d’information sur les diverses possibilités d’études, adresses de bibliothèques ou de documents de références et bourses
– Commerce agricole et artisanal (information sur les prix de produits)
– Outil de gestion
– Information sur les services de l’Etat et des collectivités territoriales .

Par ailleurs, selon une enquête réalisée dans la commune de Bealanana, nous avons remarqué que la situation de l’offre locale dans le domaine informatique n’est pas encore saturée et l’entreprise offrira un service plus.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I: PRESENTATION DU PROJET
Section 1: Historique du projet
Section 2: Caractéristique du projet
CHAPITRE II: ETUDE DE MARCHE
Section 1: Description du marche
Section 2: analyse de l’offre
Section 3: Analyse de la demande
Section 4: politiques et stratégies marketing envisagées
Section 5: fixation du prix
CHAPITRE III : THEORIES GENERALES SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATIONS
Section 1: Outils d’évaluation
Section 2 : Critères d’évaluation
DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I: TECHNIQUE DE REALISATION
Section 1: Identification des matériels
Section 2: Technique de réalisation envisagée
Section 3: Planning de production
Section 4 : Autres charges liées a la production
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : Evaluation de la production envisagée et des chiffres d’affaires
Section 2 : Achats prévisionnels
Section 3 : Aspects qualitatifs et quantitatifs du projet
CHAPITRE III : ETUDES ORGANISATIONNELLES
Section 1 : Organigramme envisagée
Section 2 : Description des principales fonctions
Section 3 : recrutement du personnel
Section 4 : Organisation de travail
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : COUTS DES INVESTISSEMENTS
Section 1 : Coûts des investissements
Section 2 : Fonds de roulement
Section 3 : Tableau d’amortissement
Section 4 : Plan de financement
Section 5 : Tableau de remboursement des dettes
Section 6 : Comptes de gestion
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Compte de résultats par nature (selon le pcg 2005)
Section 2 : Plan de trésorerie
Section 3 : Bilan prévisionnel
Chapitre III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation sociale
Section 3 : Evaluation financière
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES

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