Soutenance mémoire
IDENTIFICATION DU PROJET
Historique du projet
Etat de lieu
Au vu et au su de tout le monde, la commune rurale d’Andranonahoatra, qui fait l’objet de la présente étude fait aussi partie intégrante de la région Analamanga. De ce fait, elle est dotée d’infrastructures typiques d’une commune rurale même si elle se trouve dans un coffin situé dans la limitrophe occidentale de cette ville capitale malagasy. Cette commune est bâtie sur un socle cristallin et dans un climat d’altitude (1850 m). L’urbanisation est digne de cette appellation, c’est-à-dire le plan d’urbanisme est à la norme, accueillante et spacieuse. Le plan urbanistique est du type en quadrature même si ledit plan sans plan gagne de plus en plus de terrain notamment dans la partie périphérique, si l’on se réfère au noyau urbanistique. Cette commune a une dimension de trois kilomètre carré (3km2 ) et s’allonge dans le sens latitudinal (Est-ouest). Le budget communal annuel fluctue entre 500000000 Ariary et 600000000 Ariary pour servir les besoins et la demande d’une population de 1700000 âmes. Cependant, cette commune a un problème de capacité d’accueil, en particulier, au niveau de logements, lavoirs, bornes fontaines publiques. Le rétrécissement spatial constitue l’une des causes majeures de cette situation. Néanmoins, selon le dire de monsieur le maire, il cherche les meilleurs voie et moyens pour résoudre ce problème d’encombrement spatial. La population mange à leur faim face à une concurrence intercommunale qui bat son plein ces dernières années. A vraie dire, cette commune est constructible dont l’espace à bâtir est encore prometteur. L’encombrement n’est pas encore atteint car la densité démographique ne dépasse pas 500hab/km2 . Ce qui est, bel et bien viable.
Capital social
Au même titre que les autres communes rurales malgaches, celle d’Andranonahoatra fait l’objet de mouvement migratoire séculaire, pour ne pas dire que la capacité d’accueil est rassurant. Les jeunes moins de 25 ans sont majoritaires (51 %). Il en est de même pour le sexe féminin. Du point de vue socioprofessionnel, le secteur secondaire (artisanat et industrie) et tertiaire (administration et services) attirent la majorité de la population locale, plutôt que le secteur primaire (agriculture, élevage et pêche). La raison est simple, Andranonahoatra n’est pas traversée par un cours d’eau. Elle ne dispose pas une superficie arable. Autrement dit, c’est l’urbanisation qui intéresse les responsables administratifs et sociaux. Toujours est-il, dans le cadre de ce constat social, cette zone est cosmopolite. Les groupes ethniques des hautes terres centrales malgaches sont dominants et forment le noyau démographique. Les allochtones viennent des autres contrées de la grande île. Les us et les coutumes de la population locale varient en fonction de l’appartenance sociale. La ressemblance en est que le mariage, la circoncision est communément respectés. L’humanisation et l’ex humanisation dépendent de la tradition de chaque groupe ethnique. En tout état de causes, cette population vit dans un climat et atmosphère sociaux paisibles. La compréhension mutuelle selon le « Fihavanana » règne en long et en large des conditions sociales. Les actes de banditismes aient bien éventuellement sans pour autant perturber la structure sociale. Il s’agit d’une conjoncture, une éventualité fermentée par de quelques bandits de grande route, comme on dit souvent. Au fond, c’est cynique si l’on qualifie d’être paisible une contée située dans une zone périphérique d’une ville capitale. Des incidences ont lieu les rôles joués par le service d’ordre (policiers, gendarme, agent de sécurité) sont à bout portant dans le maintient de l’ordre.
Situation économique
La commune rurale d’Andranonahoatra vit de la fiscalité (impôts et taxes).En d’autres termes, l’assiduité des prélèvements des impôts et taxes gonfle le budget de cette commune .Les taxes sont prélevées sur les activités économiques ou bien les transactions faites par la population active. Les impôts sont tirés à partir des biens matériels de chaque individu ou contribuable. A cet issu, le développement du secteur tertiaire, comme le présent sujet l’indique, forme une base fondamentale de l’économie de cette commune. Le secteur primaire comme le secteur secondaire sont atrophiés. Ce qui veut dire que ce sont l’administration et les services qui sont aptes à donner un bouffet d’oxygène, au sens économique de cette expression, pour cette commune. La régularité des versements de chaque actif opérateur ou contribuable est vivement souhaitable. Le budget communal annuel compris entre 500.000.000 et 600.000.000 d’Ariary sous-entend que les contribuables ainsi que les responsables communaux font de leurs mieux aux prélèvements réguliers de ces sommes pour la réalisation des projets, les entretiens des bâtiments administratifs et les avoirs publics.
Localisation du projet
Pour mieux comprendre le fond de la présente étude, il vaudrait mieux localiser le site.
Localisation du projet
La commune rurale d’Andranonahoatra se trouve administrativement dans :
▶ La région d’Analamanga ;
▶ Le district d’Antananarivo Antsimondrano
▶ La commune d’Itaosy .
Elle est composée de sept (7) Fokontany dont la liste est consignée en annexe n° 01 Le domaine de l’Assurance est très développé à Madagascar, mais est-elle connue par la population ? C’est pour cela que nous avons décidé d’instaurer une agence dans la commune suburbaine d’Itaosy plus précisément d’Ambohidahy Itaosy.
Caractéristiques du projet
Etant un projet à part entière, il a ses caractéristiques particulières. Pour ce faire, nous allons mettre l’accent sur la situation contextuelle, les problèmes rencontrés et les objectifs attendus.
Situation contextuelle
Il n’est plus à démontrer que dans une grande échelle de la commune urbaine d’Antananarivo mère voire dirige de développement de Madagascar. Il en est de même pour les communes urbaines qui se trouvent dans sa périphérie. Dans ce contexte de la course au développement urbain, l’implantation d’un point de vente tel qu’ARO suit, à la lettre, les besoins et la demande d’une zone, région donnée. La déconcentration des activités forme un fer de lance pour la promotion sacro-sainte de la ramification du secteur commerciale. Ce dernier est inhérent à l’offre d’emploi, à la pluralité des articles dans chaque individu, ménage et la communauté toute entière a besoin dans la vie quotidienne. La commune rurale d’Andranonahoatra reculé du centre ville. Le déplacement par navette quotidienne constitue une perte de temps, si l’on se réfère à la distance et à la durée du trajet. On sait que chaque ménage a ses propres besoins, son pouvoir d’achat. Ce point de vente dit de proximité est capital pour alléger le fardeau de déplacement et ses impacts socio économiques. Se séparer des membres de famille dans quelques heures est déjà une faute pour ceux qui sont adeptes de la philosophie cartésienne. Ce rapprochement de clients est déjà un pas en avant pour la sauvegarde du pouvoir d’achat de chaque individu. Au lieu de faire le va et vient périodique du foyer familial, conjugal, les frais peuvent être économisés pour d’autres besoins. Aussi, les articles vendus intéressent-ils chaque usager.
Problèmes rencontrés
Etant une institution œuvrant dans le domaine socio économique, ARO n’échappe en aucun cas à la fluctuation de ses services tant du point de vue spatial qu’à l’effectif de ses clients. Cette situation qui est de premier ordre d’importance constitue un frottement au processus de la mise en œuvre de sa programmation. Cependant, ce contexte qui est purement spatio-temporel mais à la base administrative n’entrave pas la multiplication de ses activités, qui sont presque humanitaires.
Administratifs
Tout le monde sait que l’informatisation des services conduit à la sélection du personnel. Le monde technique et technologique tend à la limitation du personnel. Ceux qui sont adroits à la manipulation des séries d’ordinateurs et leurs accessoires tels que les logiciels peuvent effectuer le travail. Une formation répétée et régulière entraîne à un manque à gagner à l’accomplissement des services. Ce type de chevauchement entre temps et quantité, qualité de service rendus fait partie intégrante et à la une des difficultés dans cette entreprise. Aussi le critère d’âge, sexe du personnel selon le statut régissant ARO est-il au bout portant. Effectivement, l’embauche nécessite un système d’entretien sur la formation académique, les expériences socio professionnelles si que le divertissement pendant la période de repos. Les emplois précaires (encore appelés « formes particulières d’emplois ») regroupent l’intérim, les stages rémunérés et l’apprentissage. Le dualisme du marché de travail affecte une entreprise, ARO gère sa main d’œuvre sur deux marchés du travail distinct. Sur le marché interne, elle maintient des emplois protégés (salaires élevés, protection sociale complète, prospective de promotion). Sur le marché externe, elle recrute des travailleurs dits précaires qui n’ont pas de vocation à rester durablement dans l’entreprise et qui la sert de volant d’ajustement. Le cloisonnement entre ces deux marchés a pour conséquence de mettre une partie de la population (celle qui a un emploi temporaire) à proximité permanente du chômage.
Juridique
SARL et S.A crée un problème économique et statutaire. Pour les économistes, c’est le fonds de roulement qui fait la différence entre ces deux institutions. La S.A dispose plus de dix (10) millions d’Ariary. Mais pour les juristes, le passage d’une SARL à une S.A dépend des expériences acquises et la durée des services. Néanmoins, de par son statut , ARO a existé plus d’un quart de siècle, le transfert en S.A reste encore problématique.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
SECTION 1 : Historique du projet
1-1 Etat de lieu
1-2 Capital social
1-3 Situation économique
SECTION 2 : Localisation du projet
2-2 Localisation du projet
2-3 Localisation géographique
2-4 Cadre socio-économique
SECTION 3 : Caractéristiques du projet
3-1 Situation contextuelle
3-2 Problèmes rencontrés
3-3 Objectifs attendus
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
SECTION 1 : Description du marché
1-1 Domaine de réalisation du projet.
1-2 Clients cibles
1-3 Part de marché
SECTION 2 : Morphologie du marché
2-2 Offre
2-3 Demande
2-4 Symbiose de l’offre et de la demande
SECTION 3 : Description de la concurrence
3-1 Typologie des concurrents
3-2 Catégorisation de la concurrence
3-3 Force et faiblesse des concurrents
CHAPITRE III : STRATEGIE ET POLITIQUE MARKETING
SECTION 1 : Stratégie marketing
1-1 Définition
1-2 Type de stratégie marketing
1-3 Stratégie marketing adoptée
SECTION 2 : Politique marketing à adopter
2-1 Politique de produit
2-2 Politique de prix
2-3 Politique de communication et de promotion
SECTION 3 : Aspects marketing du projet
3-1 Aspects qualitatifs
3-2 Aspects quantitatifs
3-3 Le temps
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITÉS DU PROJET
CHAPITRE I : FAISABILITE TECHNIQUE DE PRESTATION
SECTION 1 : Descriptions des prestations de vente
1-1 Phase étude
1-2 Promotion
SECTION 2 : Caractéristiques des prestations offertes
2-1 Aspects qualitatifs
2-2 Aspects quantitatifs
2-3 Les contenus professionnels du point de vente
SECTION 3 : Identification des ressources du point de vente
3-1 Ressources matérielles
3-2 Ressources financières
3-3 Ressources humaines
CHAPITRE II : CAPACITES DES PRESTATIONS DU POINT DE VENTE
SECTION 1 : Les organisations tactiques du point de vente
1-1 Méthode de travail à accomplir
1-2 Maintien de la synergie au sein des prestations
1-3 Permanence des prestations
SECTION 2 : Les puissances des prestations de vente
2-1 Puissance en valeur absolue
2-2 Puissance en valeur relative
SECTION 3 : Le positionnement qualitatif de ces prestations
3-1 Adaptation des prestations
3-2 Cohérence des prestations
3-3 Supériorité partielle de notre point de vente
CHAPITRE III : FAISABILITÉS ORGANISATIONNELLES
SECTION 1 : Structure du point de vente
1-1 Description des postes
1-2 Hiérarchisation des attributions de notre projet
1-3 Organigramme
SECTION 2 : Organisation des prestations
2-1 Description des tâches
2-2 Démarche de l’organisation
2-3 Concrétisation de l’organisation des prestations
SECTION 3 : Chronogramme des activités
3-1 Sensibilisation
3-2 Formation et encadrement
3-3 Concrétisation du contrat et police d’assurance
3-4 Finalisation du contrat
CHAPITRE I : COUT DES INVESTISSEMENTS ET FINANCEMENT DU PROJET
SECTION 1 : Coût des investissements
1.1. La construction
1.2. Mobiliers du bureau
1.3. Matériels informatiques
1.4-Matériel de transport
1.5-Agencement et installation de matériel
1.6-Récapitulation des immobilisations
SECTION 2 : Tableau des amortissements
2-1 Principe d’amortissement
2-2 Tableau d’amortissement
SECTION 3 : Tableau de remboursement des dettes
SECTION4 : Plan de financement
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE ET DE RENTABILITE DU PROJE
SECTION 1 : Comptes de gestion
1-1 : Les charges
1-1-1 : Charges de personnels
1-1-2 : Autres charges d’exploitation
1-2 : Les produits
SECTION 2 : Compte de trésorerie mensuelle prévisionnelle
2.1- Compte de trésorerie mensuelle prévisionnelle
2.2- Compte de résultats prévisionnels
SECTION 3 : Bilan prévisionnel du projet
SECTION 4 : Flux de trésorerie
SECTION 5 : Marge brute d’autofinancement
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
SECTION I : Evaluation économique
SECTION 2 : Evaluation financière
2-1 : Les outils d’évaluation du projet
2-1-1 : Les valeurs actualisées nettes (VAN)
2.1.2-Le taux de rentabilité interne (TRI)
2.1.3-L’indice de profitabilité (Ip)
2.2-Selon les critères d’évaluation du projet
2.2.1-Pertinence
2.2.2-Efficacité
2.2.3-Efficience
2.2.4-Durée de vie du projet
SECTION 3 : Evaluation sociale
SECTION 4 : Cadre logique du projet
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
