Dans une large mesure, l’économie malgache dans sa place actuelle est plutôt orientée au développement sacro-saint du monde rural qui représente les 75 à 80% de la population vivant dans la ténèbre rustique. En particulier, du point de vue sectoriel (secteur primaire, secondaire et tertiaire) les produits de rente l’emportent sur la culture vivrière. L’élevage, la pêche et les mines restent encore « des parents pauvres » quant au niveau de développement. Ainsi, parmi les 206 pays membres de l’ONU, Madagascar se trouve au plus bas de l’échelle du développement socio-économique mondial et se situe au 157ème rang. Or, son indépendance a été déclarée solennellement le 26 juin 1960, soit 48 ans ou presque un demi- siècle, jour pour jour. En 2002, le programme économique du gouvernement avantageait une accélération des réformes structurelles et visait à apporter des améliorations institutionnelles pour consolider les finances publiques, à établir un cadre réglementaire incitatif pour les investisseurs et à encourager une meilleure utilisation des ressources. Pour ce faire, le gouvernement malgache a décidé de changer l’ancienne structure provinciale en 22 régions.
Historique du projet
Un bref aperçu historique dudit projet s’impose pour bien asseoir l’étude de la microcentrale.
Généralité de la microcentrale
La microcentrale hydroélectrique de Marotandrano à été réalisée dans le cadre du projet ONUDI MAG 88/025 intitulé Programme de Recherche/Développement des Energies Nouvelles et Renouvelables (ENR), soutenu par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), sous tutelle du Centre National de Recherches Industrielle et Technologique (CNRIT) du Ministère de la recherche Scientifique MRS, avec le concours de la Direction de l’Energie DEN du Ministère de l’Energie MEN. En 1994, la microcentrale était tombée en panne à cause du manque de financement. Par contre, on sait que l’électricité est un levier du développement pour la commune. A cet effet, l’accès au développement serait difficile sans énergie électrique. D’où notre initiative s’attache à la reprise de l’étude dudit projet au bénéfice du développement communal. Toutes les conditions naturelles sont là pour relancer les travaux. Nous n’avons pas l’intention de translater le barrage à un autre lieu car toutes les infrastructures peuvent être encore réexploitées. Mais, nous avons surtout fait l’étude sur la gestion de la centrale d’une autre façon, c’est- à -dire, présenter les aspects socio-technico financier en vue de la réhabilitation et de l’extension de la centrale par la mise en place d’une unité de décortiquerie.
Principales activités et service de la centrale
Ces activités principales sont la production, le transport, la distribution et la vente d’énergie électrique. Elles visent la mise à terme du travail pénible supporté par la population locale en matière de blanchissement du riz au moyen de pilons domestiques. La mission de la centrale est de satisfaire les besoins en électricité et en blanchissement du riz, ainsi que de fournir aux éleveurs du son de riz.
Problèmes rencontrés dans l’exploitation de la centrale
Auparavant, l’exploitation de la centrale se réduit à la seule fourniture d’éclairage public et d’électricité domestique à 20 ménages de la commune de Marotandrano. Les recettes de vente d’électricité, d’une consommation moyenne de 300Kwh, donnent un chiffre d’Ar18.000 par mois, alors que seules les charges des personnels étaient d’Ar 40.000 par mois. Ce déficit budgétaire était comblé par l’ONUDI jusqu’en 1994, année de clôture du projet MAG88/025. Ainsi, la panne survenue en octobre 1994 n’a pas été réparée jusqu’à ce jour, malgré les nombreuses démarches effectuées par le CNRIT auprès des bailleurs de fonds.
Situation actuelle de la centrale
La plupart des équipements et ouvrages de la centrale a été constatée en général en bon état, suite à la descente sur terrain que nous avons effectué. Seul l’alternateur, le régulateur, le bras de levier de la vanne de la turbine, le système de commande de la vanne de chambre de mise en charge, le chargeur automatique des batteries, les deux batteries de l’armoire de commande et de régulation, et l’ouvrage du déversoir, sont en état de défectuosité. Le circuit et certains équipements de la ligne de distribution sont rebutés en certains endroits suite à la chute des poteaux.
|
Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : INDETIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Programme gouvernemental sur l’électrification rurale
Section 3 : Caractéristique du projet
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Analyse de la demande
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : Part du marché
DEUXIEME PARTIE : FAISABILITE DU PROJET
CHAPITRE I : POLITIQUES ET STRATEGIES MARKETING ENVISAGEES
Section 1 : Politique de produit
Section 2 : Politique de prix
Section 3 : Politique de distribution
Section 4 : Politique de communication
CHAPITRE II : ASPECTS DE PRODUCTION
Section 1 : Technique de production
Section 2 : Capacité de production envisagée
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Autres activités
Section 2 : Structure organisationnelle
Section 3 : Effectifs et charges relatifs aux personnels
TROISIEME PARTIE : EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE I : COUT D’INVESTISSEMENT ET COMPTES DE GESTION
Section 1 : Coût d’investissement
Section 2 : Remboursement des dettes
Section 3 : Compte de gestion
Section 4 : Rentabilité du projet
CHAPITRE II : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière
Section 2 : Evaluation économique
Section 3 : Evaluation sociale
CHAPITRE III : CADRE LOGIQUE DU PROJET
Section 1 : Définition
Section 2 : Tableau
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGAPHIE