Soutenance mémoire
Ces derniers temps, surtout en ce troisième millénaire, beaucoup d’événements se sont passés au niveau social, économique et culturel. Mais l’important pour un pays c’est l’économie et la culture. Mais l’important pour un pays afin qu’il puisse atteindre ses objectifs : « être parmi les pays développés ». C’est l’objectif même de Madagascar qui est encore en voie de développement, dont le Président de la République mentionne toujours l’expression suivante : « Développement rapide et durable » sont en train de renforcer le développement rural par le biais de la production, la culture ou l’agriculture. c’est à dire les secteur primaires pour envisager d’atteindre l’objectif général.
La banque Mondiale ou FMI a effacé les 50% des dettes de Madagascar. Ceci signifie pour le pays d’être plus objectif et plus motivé au niveau de la production des besoins nécessaires et des besoins à espoir pour entrer dans le marché mondial. Chaque individu doit en conséquence agir de son plein gré. La mondialisation ne semblerait être favorable pour laver notre économie si l’on donnait en priorité au secteur primaire qui favoriserait l’ampleur le secteur secondaire et tertiaire (ou le commerces). Alors notre recherche serait favorable au développement de ces secteurs avec le thème qui s’intitule « PROJET D’EXPLOITATION ET DE COMMERCIALISATION DE FOIE GRAS DE CANARDS DENOMME «HANDRISOA» A ANTSIRABE ». Il faudrait donc améliorer en priorité nos productions pour satisfaire les besoins de nos concitoyens. Et après, nos possibilités permettraient certainement d’augmenter notre exploitation pour redresser la balance commerciale. Actuellement, les producteurs de foie gras n’atteignent pas tous les normes de poids exigées par les clients. Pour cette raison, il serait intéressant d’implanter ce projet à Antsirabe qui est un milieu favorable pour l’élevage et le gavage .
L’APAPERCU GENERAL SUR LE PROJET
Avant d’entamer le vif, il est préférable de connaître l’histoire des canards mulard et la définition de gavage du foie gras. Et ensuite, on relate la race du canard mulard.
L’historique
Ce n’est que vers les années 60 et 70 que des missionnaires français ont apporté du foi gras. Les missionnaires ont appris à des éleveurs de Behenjy la technique de gavage .Rapidement acquis par les paysans, le gavage est devenu une occupation courante pour les populations de cette commune. Actuellement, la production de canards mulards et l’activité de gavage se sont étendues sur d’autre, où les transformateurs se sont approvionnés ou se sont implantés :Sakay, Ivato …….
La Région de Fianarantsoa , principal fournisseur de mulards, prêts à gaver, ne s’est pas attardée à faire du gavage pour approvisionner les grands restaurateurs locaux. Madagascar était devenu exportateur de foie gras vers la France au début des années 90 avec l’implantation de GPFGM jusqu’en 1997, période ou la CEE a terminée un embargo au foie gras de Madagascar à cause de son imparfait qualité bactériologique et la difficulté de suivre la traçabilité. BONGO qui est très actif dans le domaine a dû s’orienter vers d’autres pays.
Mais tout ceci n’empêche pas les malgaches de pratiquer l’aviculture de canards puisque l’activité se fait de manière traditionnelle en générales; certains font cohabiter des animaux divers, d’autres pratiqueront les méthodes anciennes, qui se contentent de la seule présence de la rizière, et de certaine saison favorable à l’élevage jusqu’à la taille de l’animal prêt à gaver. On s’aperçoit actuellement que beaucoup de restaurant et hôtels s’intéressent aux fois gras, et en font leur spécialité.
La description raciale
Le canard mulard : le canard mulard fait partie des palmipèdes de race hybride. Il s’obtient par le croisement de deux espèces différentes, à savoir le canard commun et le canard de barbarie, les canards commun (canas platyrhynchos : kanakana en malagasy) se subdivisent en 3 races : le pékin ; le kalai cambell ; le canard sauvage . Les croisements de barbarie (LAIRINA MASCHOTTA = dokotera en Malagasy) se caractérise par sa rusticité et sa croissance rapide, à chair maigre. Les croisements d’un mâle barbarie et d’une femelle de canard commun donne le « canard mulard » (Marombika en Malagasy) appelé hybride rustique à croissance rapide et son aptitude à faire du fois gras. Le poids adulte après engraissement atteint 6 à 7 kg ou 2,5à 3,5 kg avant engraissement. Il faut préciser que le croisement d’un mâle commun avec une femelle de canard mulard hérite le canard mulard inversé dit « canard mulard anormal » qui est un autre système d’élevage. Cet élevage ne satisfait pas le poids exigé au demande des clients à cause de sa petite taille. Mais ceci ne nous intéresse que pour leur chair. Après gavage, pour la race améliorée, le poids peut atteindre 4,7 à 5,25kg ou plus. Animaux stériles, les canards mulards ne peuvent se produire entre eux ni avec les autres palmipèdes. Elevé dans une enceinte isolée, il n’aura aucun contact avec les autres animaux.
En ce qui concerne l’inconvénient, ces canards mulards ne font pas la carveure, il nous faut des dindes. La base de leur alimentation est la céréale (mais, soja cuit, son de riz et paddy. On peut varie ses aliments suivant leur croissance. Maïs quand il s’agit des canards à gaver, il faut suivre des instructions pour avoir de foie gras en bonne qualité et quantité. En outre, l’eau est l ‘élément indispensable et inséparable des canards pour leur croissances. Et pour que l’activité soit une réussite, il faut prévoir les traitements sanitaires. Car ils sont très sensibles aux mauvaises odeurs. Ce qui signifie que leur habitat soit toujours propre pour préserver la prophylaxie, la perte de poids et la qualité de la viande et le foie gras.
La fiche signalétique
Suivant l’article 1832 du code civil, on dispose que la loi reconnaît 3 espèces de société commerciales :
a) La société de personne
b) La société de capitaux
c) La société Anonyme à Responsabilité limitée.
En tant qu’autre producteur en foie gras et vu l’article numéro 68 de la loi du 24 Juillet 1967, notre centre est une Société Anonyme à Responsabilité Limitée ( SARL ) et comporte les éléments suivants :
– les éléments spécifiques à la création ( apport en capital, apport en nature, apport en numéraire ou en espèce de la banque )
-la participation des associés aux bénéfice et perte
– l’affectio societatis c’est à dire le nombre de personnel employé ou des travailleurs qui désigne la qualité du centre en SARL ou en SA, ou autres.
– Les diverses formalités de la société ou du centre.
Alors la fiche signalétique de ce projet se présente comme suit :
Dénomination = HANDRISOA
Formes juridiques = SARL
Numéro d’Identification fiscale (NIF) =à voir
Numéro statistique =à voir
Capital social = 82 859 585 Ariary
Nombre de personnels employés =09
Résultat =12 390 770 Ariary
Adresse = Antsirabe
e- mail =http// : www handrisoa@wanadoo. com
Si telle est la fiche signalétique du centre, voyons maintenant la situation géographique et démographique de la région.
LA SITUATION GEOGRAPHIQUE ET DEMOGRAPHIQUE DE LA REGION
A propos, la Région d’Antsirabe est connue par son relief un altitude plus élevée et des sols volcaniques comprenant plusieurs bassins aménagés. De plus, on va en citer quelques spécificités :
L’implantation géographique
On a choisi la Région d’Antsirabe parce que le milieu est favorable aux avicultures plus particulièrement à 4 km de la ville d’Antsirabe vers le sud où la rivière sahatrio coule, avec un vaste terrain et des rizières qui sont les besoins indispensables des canards. Il y a un accès pour les voitures et on peut circuler facilement. Cette route mène vers un village. Donc, on peut circuler facilement.
Le climat
L’année comporte trois saisons bien individualisées
– une saison pluvieuse et moyennement chaude, Novembre à Mars ;
– une saison fraîche relativement sèche de Mai à Septembre ;
– une saison fraîche et relativement froide d’Avril en Octobre.
Autrement dit, la Région du Vakinakaratra est caractérisée par une température moyenne annuelle inférieur ou égale à 30°C selon le tableau de la température annuelle prévu pour Antsirabe par l’INSTAT en 2002. Bref, on peut dire que le climat dans cette Région est doux, c’est à dire ni trop chaud ni trop froid : le climat indispensable pour la croissance de ces canards.
La population
Selon l’enquête de DRDR (Direction Générale du Développement Rural) Vakinakaratra, le nombre de la population dans cette Région est de 134054 habitants dont 82805 sont des éleveurs. Les sondages ont été faits en 2003. L’activité est très répondue dans cette région d’où le nombre élevé des volailles en 14 592 96 têtes.
La production céréalière de la région
Les aliments nécessaires à la croissance des canards s’y trouvent comme les provendes ou les « apombo » jusqu’à leur âge du « Prêt à graver » c’est à dire 12 semaines, le maïs qui se répand en grande quantité dans tous les environs et la ville d’Antsirabe. Le prix du maïs varie suivant la saison. D’après le bilan des conférenciers en 2004, il est de 390 Ariary à 400 Ariary /kg à partir du mois de Janvier au mois de Mars et de 140 Ariary à 180 Ariary /kg à partir du mois de Mai. Le prix est donc abordable. Malgré l’abondance de la production, il faut trier les bonnes et les mauvaises graines avant de les consommer; ceci pour éviter les cassures ou ruptures des appareils digestifs et l’estomac de l’animal à gaver.
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Table des matières
L’INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : L’IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I: LA DESCRIPTION DU PROJET
SECTION 1 : LA PRESENTATION DU PROJET
SECTION 2 : LES CARACTERISTIQUES DU PROJET
SECTION 3 : LA SITUATION GEOGRAPHIQUES ET DEMOGRAPHIQUE DE LA REGION
CHAPITRE II : L’ETUDE DU MARCHE
SECTION 1 : LA DESCRIPTION DU MARCHE MALAGASY
SECTION 2 : ANALYSE DE L’OFFRE
SECTION 3 : ANALYSE DE LA DEMANDE
SECTION 4 : ANALYSE DE LA CONCURRENCE
CHAPITRE III: LA THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
SECTION 1: LES OUTILS D’EVALUATION
SECTION 2: LES CRITERES D’EVALUATION DU PROJET
SECTION 3 : LA POLITIQUE ET STRATEGIE MARKETING ENVISAGEES
SECTION 4 : LA STRATEGIE MARKETING ENVISAGEE
DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : LA TECHNIQUE ET LA NECESSITE DE LA PRODUCTION
SECTION 1: L’IDENTIFICATION DES MATERIELS
SECTION 2 : LA TECHNIQUE DE PRODUCTION ENVISAGEE
CHAPITRE II: LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
SECTION 1 : L’EVOLUTION DES CHIFFRES D’AFFAIRES ET DE LA PRODUCTION
SECTION 2 : LES ASPECTS QUANTITATIFS ET QUALITATIFS
SECTION 3 : LES DIFFERNETS FACTEURS DE PRODUCTION
CHAPITRE III: L’ETUDE ORGANISATIONNELLE
SECTION 1: LA COORDINATION DES ACTIVITES ET DES TACHES
SECTION 2 : ORGANISATION DE TRAVAIL
SECTION 3: LE CHRONOGRAMME
TROISIEME PARTIE : LES ETUDES FINANCIERES DU PROJET
CHAPITRE I : LE COUT DES INVESTISSEMENTS
SECTION 1 : LE COUT DE L’EXPLOITATION
SECTION 2 : L’AMORTISSEMENT DES BIENS
SECTION 3: LE PLAN DE FINANCEMENT
CHAPITRE II : L’ETUDE DE LA FAISABILITE
SECTION 1: LES COMPTES DE GESTION
SECTION 2: LES COMPTES DE RESULTAT PREVISIONNEL
SECTION 3: LES BILANS PREVISIONNELS
CHAPITRE III: L’EVALUATION ET LES IMPACTS DU PROJET
SECTION 1: L’EVALUATION ECONOMIQUE
SECTION 2 : LES EVALUATIONS FINANCIERES
SECTION 3 : L’EVALUATION SOCIALE
CONCLUSION GENERALE
