Les sons des clairons, les auto-laudations, entendus ou lus à longueur de médias, laisseraient aisément penser que la crise Malgache est derrière nous et que l’avenir s’annonce comme un fleuve d’abondance. La fierté qu’éprouvent nos responsables à prendre pour argent comptant les satisfecits délivrés par les hautes personnalités de passage a toujours été pour nous une source de stupéfaction. A-t-on jamais entendu, depuis nos 40 ans d’indépendance un visiteur de marque, au demeurant royalement reçu et traité, nous dire que nous faisions fausse route ? S’il fallait croire tous les satisfecits délivrés jusqu’ici par ces « hirondelles » allogènes, Madagascar serait aujourd’hui un pays hautement développé et serein. Cette propension que nous avons à nous juger à travers le regard de l’Etranger ne traduit elle pas un sérieux « complexe de dépendance » ? Ne s’apparentet-elle pas à l’attitude du disciple face au « Maître » ? A-t-on jamais entendu un gouvernant d’un grand pays se rengorger auprès de ses concitoyens parce qu’une autorité étrangère de passage lui a délivré un témoignage de satisfaction ? L’autorité qui commettrait cet impair serait d’ailleurs, immédiatement remise à sa place pour «immixtion indécente dans les affaires intérieurs du pays hôte ». La condescendance n’est pas de mise en entre les gens de même milieu et de même niveau.
PRESENTATION DU PROJET
HISTORIQUE
Née dans les années 50, avec les premiers robots, pris sous l’impulsion de l’informatique ; La Cybernétique, du Latin « KIKBERNETIKE », est la science constituée par l’ensemble des théories relatives au contrôle, à la régulation et à la communication dans l’être vivant et la machine. Science en devenir, la cybernétique fait les beaux jours des romans et films de science fiction. Avec le développement des mondes virtuels nous découvrons le Cybermonde, monde lointaine situés dans le cyberespace qui recouvre un espace aussi grand que notre imagination. Aujourd’hui, on parle aussi de cybercafés, ces cafés d’un nouveau genre sont des lieux qui permettent à chacun de s’initier à l’exploration d’internet autour d’un verre, mais avec des copains situés au fin fond de l’Alaska ou de la forêt équatoriale à des milliers de kilomètres de là.
A Madagascar, les premiers cybercafés furent apparus au début de ce nouveau millénaire ; et malgré l’évolution de cette activité dans le pays, spécialement, à Antananarivo, une large part reste encore rentable sur le marché, en tenant compte de l’augmentation des utilisateurs potentiels de plus en plus jeunes, et vu le nombre incessant des nouveaux services disponibles sur le Net ; car il faut préciser que dans le commerce de l’internet, comme dans n’importe quel commerce, il faut toujours être en mesure d’offrir aux utilisateurs le dernier-né des services fournis. Parmi ces services, on parlera de deux grands types, à savoir : les services interactifs, i.e ceux qui nécessitent une connexion effective entre la machine locale et la machine distante au moment de la requête, et les services non interactifs, ceux qui n’exigent pas de connexion réelle, parmi les plus courants, on citera les News, les mailservers, les courriers électroniques.
CARACTERISTIQUE DU PROJET
Le présent projet porte sur l’étude de faisabilité de la création et l’exploitation d’un espace Cybercafé à Antananarivo, plus précisément dans le quartier d’Ambatobe, en face du Lycée Français d’Antananarivo. (Photo de l’emplacement du site : en annexe). Le principal objectif est de faciliter l’accès à ce type de service, mais aussi par la même occasion, susciter son utilisation. Force est de croire que nous ne pouvons rester indifférente face à l’évolution imminente de la NTIC, aussi les jeunes et les étudiants se trouvant dans cette zone d’implantation seront, en tant que premiers cibles, nos principaux utilisateurs potentiels et consommateurs des divers services qui seront assurés parallèlement, à savoir : la saisie et/ou impression, l’utilisation du scanner, la photocopie, le gravage, l’envoi et réception de fax, l’E-mail…etc. Pour ce faire les matériels utilisés seront particulièrement sophistiqués et répondront aux normes internationales ; ceci afin de mieux répondre aux besoins et exigences des « consommateurs ». En même temps, une équipe de techniciens assurera le rôle de conseillers et veillera à la satisfaction des utilisateurs.
Ce projet que nous, promoteurs, entendons réaliser, figure parmi les petites et moyennes entreprises. Il contribuera, en amont, à la création d’emplois au niveau de la zone d’exploitation, et solutionnera ainsi une partie du problème de chômage ; mais il permettra aussi par la même occasion d’élargir les connaissances générales de nos jeunes et étudiants. En aval, le présent projet portera une nette amélioration sur le développement des entreprises Tananariviennes, grâce aux nombres importants d’intervenants directes que ce projet engagera.
ETUDE DE MARCHE
DESCRIPTION DU MARCHE
Il s’agit en occurrence de mettre à la disposition des clients, divers services informatiques, auxquels, disposant d’une notion technique d’utilisation, on peut avoir accès grâce à un matériel informatique et/ou électronique performant. Ce type d’activité justifie l’utilisation de matériels spécifiques, dont :
− Micro-ordinateur
− Unité Centrale
− Imprimante
− Onduleur
− Scanner
− Graveur
− Photocopieur
− Fax (Téléphone)
Gamme de Produit
Offrir une meilleure qualité de service figure parmi les priorités de l’entreprise ; en effet selon nos études, seule la qualité de service constitue la principale motivation des utilisateurs.
Parmi ces services offerts, on distinguera :
− Les produits principaux qui regroupent :
− L’Internet
− La Gravure
− L’envoi et réception Fax
− Les produits complémentaires : services informatiques : saisie, photocopie, le scanner…
− Les produits principales figurent parmi les produits de luxe car ils sont destinés à une catégorie de personnes plus cultivées : leurs utilisations nécessitent en effet une solide connaissance.
Les produits complémentaires sont des produits à vulgariser en suscitant une utilisation massive de la part des cibles potentiels.
Par contre, comme le goût varie d’un individu à un autre, nous comptons personnaliser nos services pour éviter le gène entre les utilisateurs, ceci afin d’offrir aux clients toutes les options disponibles, et de répondre aux normes internationales. pour ce faire, en ce qui concerne la navigation sur le net, nous installerons entre chaque ordinateur des vitres translucides, et chaque utilisateur disposera d’une casque à écoute pour l’option audio, par ailleurs, une bibliothèque sera accessible pour tous clients, afin d’alléger la durée d’une éventuelle attente.
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Table des matières
INTRODUCTION
1ère PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique
Section 2 : Caractéristique du Projet
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Description du marché
1.1.- Gamme de produit
1.2.- Nature et présentation des productions
1.3.- Volume et répartition du marché
Section 2 : Analyse de l’offre
2.1.- Prix actuel à pratiquer
2.2.- Etude de l’évolution des prix
Section 3 : Analyse de la demande
Section 4 : La concurrence
4.1.- Part visée sur le marché
4.2.- Mode de commercialisation
4.2.1.- Publicité
4.2.2.- Motivation des clients
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : VAN : Valeur Actualisée Nette
1.1.- Définition
1.2.- Formule
Section 2 : TRI : Taux de Rentabilité Interne
Section 3 : DRCI : Durée de Récupération des Capitaux Investis
Section 4 : IP : Indice de Profitabilité.
2ème PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Identification des matériels
Section 2 : Technique de Production Envisagée
CHAPITRE II : CAPACITE DE LA PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : Evolution du chiffre d’affaire et production envisagée
Section 2 : Les différents facteurs de production
2.1.- Achat prévisionnel
2.2.- Autres facteurs de production
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organigramme des différentes structures de l’organisation
Section 2 : Organisation du travail
2.1.- Tableau prévisionnel des répartition du personnel
2.2.- Composition du personnel et coûts salariaux
2.3.- Programme et réalisation sociale
2.4.- Détail de calcul des charges sociales et patronales
2.4.1.- Répartition de l’IGR
2.4.2.- Charges sociales mensuelles
3ème PARTIE : ETUDES FINANCIERES DU PROJET
CHAPITRE I : COUTS DES INVESTISSEMENTS
Section 1 : Coûts des investissements et compte de gestion
1.1.- Fonds de roulement initial
1.2.- tableau de récapitulation des investissements
Section 2 : Tableau d’amortissement
Section 3 : Plan de financement
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Le compte de résultat prévisionnel
Section 2 : Le plan de trésorerie
Section 3 : Tableau de grandeurs caractéristiques de gestion
Section 4 : Le bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation sociale
Section 3 : Evaluation financière
3.1.- Seuil de rentabilité
3.2.- Rentabilité d’investissement
3.3.- VAN : Valeur actualisée nette
3.4.- TRI : Taux de rentabilité interne
3.5.- DRCI : Durée de récupération des capitaux investis
3.6.- IP : Indice de profitabilité
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE