PROJET D’EXPLOITATION DE Jatropha curcas ou « TANATANAPOTSY » DANS LE FIRAISANA DE MAHITSY REGION D’ANALAMANGA

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AnaJa

Pour réaliser à terme ses projets, le promoteur a décidé de confier la mise en œuvre de l’exploitation à une société spécialisée en huilessentielle. Etant donné cette spécificité, cette société permettra d’assurer un meilleur suivi de laréalisation du projet et surtout de gérer efficacement l’exploitation.

Dénomination :

La Société qui assurera l’exploitation est dénomée Analamanga – Jatropha, connue sous le sigle AnaJa SA. Le choix de ce nom réside sur les faits que le lieu d’intervention de la société se trouve dans larégion d’Analamanga et que le produit à traiter est le Jatropha. Ainsi le nom est déjà porteur de la région d’intervention et du produit à exploiter.

Raison sociale et siège :

Le siège social de la Société se trouve à Ankadifotsy Antananarivo alors que le lieu d’exploitation et l’installation de l’unité se trouvent dans le District de Mahitsy, Région d’Analamanga.

Forme juridique :

L’AnaJa SA est une société Anonyme, constitué par esd associés. Le recours à SA a été favorisé par les faits que :
Tout d’abord la constitution de la société peut sefaire par fonction successive puisque la souscription de tout le capital est effectuée sur une durée relativement longue.
Ensuite, seule une SA permet d’accueillir au mieux l’épargne publique et de réunir d’importants capitaux selon l’Art 78 de la loi n°20 03-36 : « elle est la seule ou l’appel public à l’épargne (APE) est autorisé ». Ainsi les fondateurs auront la possibilité de recourir à un APE si besoin est. Et enfin, la SA recouvre toutes les différentes phases de l’exploitation allant de la plantation du Jatropha jusqu’à la commercialisation en passant par la transformation de l’huile essentielle.
Elle a un capital de 200.000.000 Ar puisque c’est le capital minimum légal défini par l’art 55 du décret n° 2004-453 en application de l’art 851 al 1 de la loi 2003-036.

Présentation du jatropha curcas

Le produit existe déjà à Madagascar, mais son nom d iffère d’une région à une autre.
Ce qui nous intéresse c’est l’huile extraite de la graine de Jatropha curcas ou Tanatanapotsy et ses dérivés puisque la transestérification des huiles végétales permet d’obtenir un combustible comme le biodiesel. Ce procédé permet de réaliser une réaction chimique en présence de catalyseur qui consiste à remplacer le gycérol (tri-alcool) des graines grasses par un monoalcool (méthanol, éthanol). Une expérience déjàtestée par le Diester France. Faut-il ajouter que l’huile végétale pure (HVP) peut aussi être utilisée comme carburant dans les engins agricoles et gros camions.

Origine, provenance et historique

Le Jatropha curcas ou Tanatanapotsy est un arbuste universel. Bien qu’originaire de l’Amérique tropicale, il prospère maintenant dans l’ensemble des régions tropicales et subtropicales de l’Afrique et de l’Asie.
Le Jatropha curcas a été probablement diffusé pardes marins portugais par l’intermédiaire des îles de Cap Verte et de l’ancienne Guinée portugaise, il se développe dans d’autres pays africains et asiatiques. Il a été introduit volontairement à Madagascar au XVIIIe siècle.
Deux principaux types de Jatropha existent à Madag ascar. Il s’agit du Jatropha curcas et du Jatropha mahafaliensis. Le premier a été introduit, tandis que le second est endémique à Madagascar. Ils ont une durée de vie de30 à 50 ans.
Vers les années 1960, les graines de Jatropha curcas faisaient l’objet de collectes en tant que graines oléifères ; dans le sud de Madagascar, la Société PRONATEX commença la collecte et la transformation du Jatropha curcas et du Jatropha mahafaliensis en 1983-1984.

Noms et appellations :

La multiplicité des noms vernaculaires montre déjàque l’on rencontre cette plante dans presque toute l’île et qu’elle pousse dans toutes l es régions, généralement à l’état sauvage.
Noms vernaculaires malgaches:
La Jatropha porte le nom de Kinanampotsy dans le dialecte Merina. Le « kinana » signifie pus et le « mpotsy » issu du mot « fotsy » désigne la couleur blanche. Cette appellation vient de la caractéristique du latex contenu dans la tige. Cette plante a son propre nom dans d’autres dialectes:
haie/ barrière dialecte Sihanaka : Kinanafotsy, Kinopotsy
dialecte Betsimisaraka : Fizika
dialecte Sakalava : Savoa, Savoha : fait allusion au savon,
Tanatanambazaha, Tanatanankisoa, Tanatanapotsy,
dialecte Sihanaka : Voanongo : fruit ou graine pour la tête
Valavelo, valavelona vivante ou qui pousse
Noms vernaculaires français
– Médicini, Médicinier ;
– Pignion d’Inde, Purghère, pougère

Localisation géographique :

Le Jatropha mahafaliensis se rencontre particulièrement dans le sud de l’île sur le plateau Mahafaly tandis que le Jatropha curcas se rencontre dans beaucoup de régions soit sous forme de haies vives, soit à l’état sauvage, soit en tant qu’arbuste tuteur pour la vanille, soit encore comme fixateur de terrain.
La plante accepte tout type de terrain et tout type de climat. Elle nécessite seulement 600 à 800 ml de pluie lors de sa première année de croissance, d’où la période de culture à partir du mois de novembre au mois de février. Elle se développe rapidement : 20cm le premier mois et jusqu’à 2 mètres de haut, produisant environ 1kg de fruits la première année.
La plante
Le Jatropha curcas est un arbrisseau pouvant atteindre 5m de haut. L’espèce est caractérisée par son port en boule. La tige est tortueuse, sa section est généralement circulaire. Sur les vieilles tiges, l’écorce a une couleur verte foncée, luisante. Les cicatrices de défoliation y sont bien visibles. Une entaille à l’écorce fait sortir un latex translucide et abondant.
Les feuilles
Les feuilles sont simples, alternées, disposées selon la phyllotaxie 2/5. Les jeunes feuilles ont une couleur violine et sont recouvertes de poils blanchâtres, tandis que les feuilles âgées sont de couleur vert éclatant et sont glabres. Les feuiles sont lobées, plus ou moins planes ; elles peuvent dépasser 17cm de long et 15 de large. La feuille s’insère sur la tige par une gaine dilatée bien visible. Le pétiole est de section circulaire.La base du limbe est cordée, son bord est entier et le sommet terminé par un court acumen. A propos de nervation, elle est du type palmé : les 7 nervures principales partent du point d’insertion pétiole limbe et se terminent chacune vers le sommet des lobes.
Photo n°04 : les fleurs
Les fleurs
La plante est polygame, c’est-à-dire que les fleurs mâles et femelles sont présentes en même temps sur une même inflorescence. Le Jatrophacommence à fleurir à partir du 9e mois.
Photo n°05 : les fruits Le fruit
Le fruit est une capsule tri coque contenant 3 graines. Cette capsule a la forme globale d’un ovoïde, de 2cmx3cm de grosseur. Parvenue à mat urité, elle s’ouvre par trois déhiscences longitudinales suivant les sutures dorsales des carpelles. La floraison dure 4 à 5 mois avant de produire les fruits.
Photo n°06 : les graines
La graine
La graine a une couleur noire terne, sa forme est allongée, arrondie, de 1,5cm de long sur 1cm de large, à 3 pans :
– Deux facettes presque planes formant la face ventrale,
– la face dorsale, bombée et arrondie.
Pour chaque graine, un tégument coriace, crevassé de petits sillons, renferme les albumens et les cotylédons : deux albumens oléagineux, blancs et charnus.
La multiplication :
La multiplication de la plante se fait aussi bien par bouturage que par semis. La plante accepte tout type de terrain, mais on la rencontre beaucoup maintenant sous forme de haie vive, les anciennes plantations d’exploitation ayant presque disparu.

Caractéristique du projet

Le projet est caractérisé par la plantation de jatropha, l’extraction et la commercialisation de l’huile de jatropha et ses dérivés.

Implantation géographique

La carte géographique (voir annexe)
Le projet consiste à produire des graines de Tanata nampotsy ou Jatropha curcas dans le Firaisana de Mahitsy région d’Analamanga sur une surface de 250 ha à la charge du promoteur et une surface de 250 ha sous la responsabilité despaysans.
La région d’Analamanga est constituée de trois ensembles naturels :
– 3Faisant partie de ce que l’on appelle les hautes terres par rapport à l’ensemble de l’île. Le relief des Hauts Plateaux s itués au Nord et à l’Ouest, dépassant l’altitude de 1 500 mètres, est séparé par des vastes valléesdrainées par deux fleuves, la Betsiboka et l’Ikopa.
– 3En matière de pédologie, elle est marquée par la dominance des sols ferralitiques couvrant une grande partie des régions qui sont d’évolutions très diverses, imperméables, dépouillées d’éléments utiles allantdes argiles latéritiques, relativement fertiles jusqu’aux cuirasses des Tampoketsa. Dans l’ensemble ces sols sont compacts, fragiles, convenablement amendés et favorables à la culture.
– 4Régime climatique tropical d’altitude, supérieure à900 mètres. Elle est caractérisée par une température moyenne annuellenférieure ou égale à 20° C. L’année comporte deux saisons bien individualisées : une saison pluvieuse et moyennement chaude, de Novembre à Mars et une autre, fraîche et relativeme nt sèche durant le reste de l’année. La moyenne des pluies annuelles est de 1 364 mm en 118 jours et avec un maximum de 1 456,3 mm en 129 jours
La fertilité des sols de l’ensemble de la région et leur faculté de supporter les amendements permettent des importantes exploitations dans notre projet. Ces sols nécessitent une lutte incessante, ce qui suppose l’interdiction, voire l’éradication des feux de brousse, la mise au point de procédés destinés à freiner le rythme d’érosion. Les amendements et la fertilisation doivent également intervenir massivement.

Les institutions d’appui

Les intervenants

Les institutions d’appui interviennent à différents niveaux mais leur interventions vont permettre une meilleure assise du projet.
L’ONG GAMMA (GAsikara Maitso MAvana)
L’ONG 5GAMMA œuvre déjà dans plusieurs secteurs et est un atout pour promouvoir la mise en œuvre du projet. Etant donné ses savoirs fa ire, elle aidera à encadrer les OP surtout en apportant des Appuis techniques et socio organisationnels.

Les Organisme Public de coopération Intercommunale OPCI

Une étroite collaboration auprès de 6l’OPCI est nécessaire dans la mesure ou elle facilitera la mise en œuvre du protocole d’accord a vec le promoteur et la technique d’approche auprès des principaux bénéficiaires. De plus les 5OPCI vont contribuer à la réalisation du projet par la mise à disposition des terrains à cultiver a ux paysans et faciliter les procédures administratives.
A l’intérieur de chaque 5OPCI, chaque responsable et chaque leader aux niveaux des communes et des fonkontany faciliteront les procédures administratives et surtout assureront la sensibilisation, l’éducation, la communication et l’information pour la sécurisation du projet.
Les Organisations Paysannes (OP) et Organisations des Producteurs Agricoles (OPA) au niveau communal
Les 7OP et 8OPA sont incontournables pour assurer l’exécution du projet. Elles vont travailler en étroite collaboration avec l’ONG GAMMA pour l’aménagement des terrains, la plantation et l’entretien des plants, la récolte des fruits en vue de la commercialisation des graines

Approche participative de chaque intervenant

Pour que le projet puisse arriver à terme, la mobil isation et surtout la participation active de chacun des acteurs concernés à savoir le promoteur, les paysans, les OP et les autorités locales, sont requises. En effet, l’implication de tout un chacun dans la mise en œuvre du projet dès la conception assure le fait que les besoins des bénéficiaires cibles soient réellement pris en compte et que les partenaires contribuent, dans la mesure de leur possibilité, à la réussite du projet comme à la pérennité de ses acquis

Transfert de compétences à travers une formation en cascade

Le transfert de compétences aux bénéficiaires locaux conduit au partage de savoir-faire pour plus d’indépendance dans la continuité du projet. Ce transfert de compétences s’effectue au cours des formations en cascade. Les représentants des OP par commune sont rassemblés au niveau de l’OPCI pour suivre une formation de pépiniériste formateur avec des encadreurs technico organisationnels de l’9ONG. Ayant suivi la formation, ces pépiniéristes formateurs formeront à leur tour les membres des OP au niveau communal.

L’extension progressive du projet dans d’aut res zones

Si la région d’Analamanga est la zone de lancement pour la Société en partenariat avec l’ONG locale, d’autres PROJET feront l’objet d’une extension future suivant le contexte et la demande ultérieure dans la mesure où elle présentetoutes les caractéristiques pour sa réaliser. Le promoteur pense élargir l’activité dans d’autres régions selon le contexte et la demande ultérieure.
Etant donné que cette région présente ces différesntcaractéristiques, notre volonté d’y montrer notre projet s’est affermie puisque nous sommes sûrs qu’il servira de modèle en tant que projet pilote dans l’exploitation du Jatropha.
Ainsi, ce chapitre a permis de retracer l’historique du projet depuis l’instant ou l’idée a germé dans l’esprit du concepteur en passant par la recherche de la faisabilité à travers la définition d’un cadre logique, en démontrant les valeurs intrènsèques du produit jusqu’aux perspectives d’avenir pour le projet. Pourtant, tout ceci n’a pas lieu d’exister sans s’appuyer d’un cadre légal approprié au projet.

CADRE LEGAL ET REGLEMENTAIRE DU PROJET

Jusqu’à présent, les projets et investissements biocarburant se font à l’initiative des opérateurs. La politique générale de l’état n’estasp encore bien défini ni même les objectifs par rapport à la production de biocarburant dans le pay s permettant à l’Etat Malagasy de se positionner sur le marché international émergent.Aussi, nous nous proposons d’étudier le développement durable des biocarburants à Madagascar pour la pérennité de notre projet ; puis d’analyser les grands principes du projet de loi sur les biocarburants et enfin l’état d’avancement du projet de loi régissant la filière aval des biocarburants pour pouvoir mettre en place une étude de marché.

Le développement durable des biocarburants à Madagascar

Le secteur biocarburant est encore dans sa phase de lancement à Madagascar. Deux filières sont privilégiées par les acteurs privés,le gouvernement et les organismes d’appui : le bioéthanol à partir de la canne à sucre et le biodi esel à partir du Jatrpoha.
Face aux promesses économiques pour le pays et aux perspectives à premières vues intéressantes pour sortir la population rurale de la pauvreté, aucune initiative n’a pour l’heure vu le jour afin de mettre en place les balises nécessaires pour éviter une dérive.
Afin que ce secteur des « énergies alternatives » soit durable, n’ait un impact sur les équilibres écologiques ou fragilise la société l’économieet à cause d’une surexploitation issue du baromètre économique international, il faudraitmettre en place une loi sur les biocarburants portant sur la partie aval de la filière (distribution, commercialisation, consommation) et surtout la partie en amont de la filière.

Les grands principes du projet de loi sur les biocarburants

Afin de mieux régir sur la filière biocarburant, etpour que l’organisme de régulation qui va surveiller la filière soit opérationnelle, le secteur a été découpé en plusieurs segments selon la figure ci-après.
D’après le schéma ci-dessus, le projet de loi répartit en deux groupes distincts l’utilisation des biocarburants. Le premier concerne l’utilisation de 10HVP ces derniers à l’état pur en tant qu’énergie de substitution et le deuxième carburants en mélange avec les carburants traditionnels. C’est pourquoi dans le second cas, un travaux minima d’incorporation sera défini dans la réglementation et le régime de licence applicable eras celui des hydrocarbures en vigueur. Tandis que le corps du projet de loi développe les dispositions légales applicables pour le premier cas et prévoit la mise en place d’un système de licence aux différentes activités de la filière.
Ainsi les activités suivantes sont soumises à licence : l’importation, la transformation, le stockage, le transport, la distribution et l’exportation des biocarburants. Toutefois, l’exercice de l’activité de production des biocarburants ne nécesitera pas de licence. La seule condition exigée est que les produits issus de la fabricationet qui seront vendus sur le territoire national, devront respecter les spécifications de qualité quiseront édictées par l’Administration.

L’état d’avancement du projet de loi

Pour l’instant, le secteur biocarburant nage en pleine effervescence puisque la politique générale de l’état n’étant pas encore définie.
Afin de prévoir et d’éviter toute anarchie, sous l’égide du Ministère de l’énergie, un projet de loi régissant la filière aval des biocarburants a été élaboré par l’OMH en collaboration avec la BAMEX.
Ce projet de loi est pour l’instant en instance dans la mesure ou on attend encore la proposition venant du Ministère de l’agriculture et de l’élevage puisque la culture du Jatropha sera à la base de la production du biodiesel.
Ce projet de loi par contre s’est inspiré des deux lois régissant le secteur pétrolier aval :
– La loi n°99.010 du 17 Avril 1999 régissant les activités du secteur aval
– La loi n°2004.031 du 30 Septembre.2004 relative aux sanctions et constatations des infractions aux lois sur les activités du secteur pétrolier aval.
Ainsi, pour la pérennité du projet, il sera tenu derépondre aux exigences définies par les lois déjà en vigueur actuellement. Etant donné le aitf que les lois concernant les biocarburants à Madagascar sont encore en stade de projet de loi, nous avons quand même élaboré notre étude du marché à partir de ce projet afin d’être conforme déjà à la réglementation qui sera appliqué à Madagascar.

L’ETUDE DE MARCHE

Avant de procéder à un projet d’investissement, il est nécessaire de faire une étude de marché à apprécier l’offre et la demande du produit qu’on désire mettre à la disposition des consommateurs et la concurrence éventuelle. De plus, dans le cas où le produit n’est pas courant ou constitue un produit nouveau, il faut envisager une stratégie marketing pour le faire connaître aux clients, en utilisant les techniques appropriées.

Le marché proprement dit

Par définition, un marché est constitué par l’ensemble des clients capables et désireux de procéder à un échange leur permettant ed satisfaire un besoin ou un désir.
L’étude de marché est basée sur l’utilisation directe de l’huile de jatropha comme source d’énergie remplaçant le gasoil.
Donc, il s’avère difficile de déterminer le marché, et surtout le part de marché, car le marché est très vaste, et que la demande est très forte, et de ce fait la pénétration du produit sur le marché est très appréciée vu le prix, et les fférentsdi avantages en particulier la préservation de l’environnement.
De plus, face à la situation actuelle, on peut aff irmer que l’offre est largement inférieure à la demande.

Analyse de la demande

La manifestation d’intérêt des pays étrangers pourle Jatropha réside dans sa spécificité pétrolifère. Lors d’une rencontre avecle Président Ravalomanana, le 22 février 2005, des délégations de l’Université de Hohneheim en Allemagne ont montré leur intérêt pour cette plante, à savoir la transformation de l’huile en bi odiesel. C’est une nouvelle filière qui se crée suite à une demande accrue des pays du Nord en biod iesel. L’avantage de ce dernier par rapport au diesel fossile est la préservation de l’environnement. Cette demande se manifeste effectivement puisque l’implantation future à Madag ascar d’une jeune société britannique D1 en est la preuve.
Cette société envisage une exploitation du Jatroph curcas dans notre pays avec une prévision de 100.000ha de terrains à cultiver : « De ce passage des hauts responsables de D1 à Madagascar, un contrat de plantation de « jatroph a » de 100.000ha dans le pays a été signé. En matière de rendement, on a en moyenne produit 2,7t d’huile /ha, 7t de graine/ha à partir de 2.000 pieds d’arbres, avec un e production de 3kg/plante ».
En effet, si 1ha comporte 2.000pieds et que le rendement par pied est de 3,5kg, soit 7t/ha ; l’offre totale variera selon la surface des terrains d’exploitation envisagée. Les 100.000ha prospectés par D1 nous amènent à une production potentielle de 700.000 tonnes d’après le calcul suivant : 3,5 kg x 2.000×100.000=700.000.000 kg soit 700.000 tonnes. Celle-ci ne peut être satisfaite sans une coopération étroite avec d’autres acteurs. L’option d’investissement purement privé est pratiquement irréalisable.
A part la demande de la société britannique, la demande locale sur l’utilisation directe du produit en tant que source d’énergie s’avère importante.
Car elle est réalisable par l’intermédiaire d’une société locale qui est le premier preneur sur place, en vulgarisant les moteurs adaptés à l’huile de jatropha sans adjuvant.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIIE II : IIDENTIIFIICATIION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Idée du projet
1.1 Naissance du projet :
1.2 Objectifs :
1.3 Planification du projet
Section 2 : « AnaJa »
2.1. Dénomination
2.2. Raison sociale et siège
2.3. Forme juridique
Section 3 : Présentation du jatropha curcas
3.1. Origine, provenance et historique
3.2. Noms et appellations
3.3. Localisation géographique
3.4. Description botanique
Section 4 : Localisation et intervenants du projet
4.1. Implantation géographique
4.2. Les institutions d’appui
CHAPITRE I I : CADRE LEGAL ET REGLEMENTAIRE DU PROJET
Section 1 : Le développement durable
des biocarburants à Madagascar
Section 2 : Les grands principes du projet de loi sur
les biocarburants
Section 3 : L’état d’avancement du projet de loi
CHAPITRE I I I : L’ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Le marché proprement dit
Section 2 : Analyse de la demande
Section 3 : Analyse de l’offre
Section 4 : Etude de la concurrence
Section 5 : Les politiques marketing envisagées
et stratégies adoptées
5.1. Les politique marketing envisagé
5.2. La stratégie adoptée
PARTIIE IIII : LA CONDUIITE DU PROJET
CHAPITRE I : DESCRIPTION TECHNIQUE DU PROJET
Section 1 : Technique de production
1.1. La mise en oeuvre (première campagne)
1.2. Pépinières
1.3. Préparatif des terrains
1.4. Plantation
1.5. Remplacement des manquants
1.6. La récolte
1.7. Conditionnement
1.8. Pesage
1.9. Extension (deuxième campagne)
Section 2 : Récolte et Rendement
2.1. Récolte
2.2. Rendement
Section 3 : Identification du facteur d’exploitation
3.1. Les ressources physiques
3.2. Les ressources humaines
Section 4: Méthode d’extraction envisagée
4.1. L’huile de Jatropha
4.2. Méthode d’extraction
Section 5: Contrôle de qualité
Section 6 : Coût de production.
6.1. Coût de la pépinière
6.2. Coût de la plantation
6.3. Coût de production
6.4. Coût de la pré-exploitation
6.5. Utilisation et conditionnement
CHAPITRE I I : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1- Description de la production envisagée
Section 2- Evolution des chiffres d’affaires
CHAPITRE I I I : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Chronogramme d’activité
Section 2: Organigramme
Section 3 : Organisation administrative
3-1- Organisation juridique
3-2- Organisation fonctionnelle
3-3- Attribution du personnel
3-4- Gestion du personnel
PARTIIE IIIIII : ETUDE FIINANCIIERE DU PROJET
CHAPITRE I : MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET COMPTES DE GESTION
Section 1 : Nature et coût d’investissement
1.1. Les immobilisations incorporelles
1.2. Les immobilisations corporelles
1-3-. RECAPITULATION DES IMMOBILISATIONS
Section 2 : TABLEAU DES AMORTISSEMENTS
Section 3: Le financement du projet
3.1 Le Fonds de Roulement Initial (FRI)
3.2 Le plan de financement
3.3 Le Tableau de remboursement d’emprunt
Section 4: Comptes de gestion
4.1 Les produits
4.2 Compte des charges
CHAPITRE I I : LES ETATS FINANCIERS PREVISIONNELS
Section1 : Comptes de résultat prévisionnel
1-1 : Comptes de résultat par nature
1-2 : Les comptes de résultat par fonction sur cinq ans
Section 2: Les bilans prévisionnels
2-1 : Le bilan d’ouverture de l’exercice
2-2 : Les bilans sur cinq ans
Section 3 : Les tableaux de flux de trésorerie
3-1:Le tableau de trésorerie par méthode directe
3-2:Le tableau de trésorerie par méthode indirecte
CHAPITRE I I I : APPLICATION PRATIQUE DES OUTILS ET CRITERES D’EVALUATION FINANCIERE DU PROJET
Section 1 : Les outils d’évaluation
1.1. Valeur actuelle nette : (VAN)
1.2. Le taux de rentabilité (TRI)
1.3. Délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
1.4. Indice de profitabilité (IP)
1.5. Seuil de rentabilité (SR) et point mort (PM)
Section 2 : Les critères d’évaluation
2.1. La pertinence
2.2. L’efficience
2.3. L’efficacité
2.4. La durabilité du projet
Section 3: Evaluations financières du projet
1. La valeur actuelle nette (VAN)
2. L’indice de profitabilité (IP)
3. Le taux de rentabilité interne (TRI)
4. La durée de récupération des capitaux investis (DRCI)
Section 4: Analyses des ratios et le seuil de rentabilité
1. Les ratios de rentabilité globale
2. Les ratios de rentabilité financière
3. Le Seuil de rentabilité
Section 5 : Evaluation économique
3-1- Effet au niveau national
3-2- Effet au niveau régional
Section 6 : Evaluation sociale
4-1- Création d’emplois
4-2- Importance sociale
4-3- Développement de la région
CONCLUSION GENERALE
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE

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