Projet d’electrification de la commune rurale

Malgré la conjoncture, on peut ressentir du mouvement au sein de secteur privé. Ceci se manifeste entre autres, à travers le rythme de création d’entreprises, selon les résultats de l’enquête périodique de l’INSTAT intitulée : « Situation des mouvements es Etablissements Formels à Madagascar ». Par rapport à la situation du secteur privé, il y a un an, l’INSTAT indique une augmentation de 13,4% du nombre des créations d’entreprises à Madagascar.

Mais à croire les dernières statistiques, les promoteurs semblent ne pas encore adhérer à la priori du Gouvernement qui est défavoriser le développement rural, ce qui amène à dire, promouvoir le secteur primaire. D’après toujours l’INSTAT en fait, ce dernier ne concentre qu’une faible proposition de l’effectif total des établissements créés au début de l’année 2005. A titre d’exemple, on ne mentionne aucune entreprise exerçant une activité agricole au cours de Janvier 2005 à Antananarivo. Le désintéressement des promoteurs privés à opérer dans les zones rurales vient à l’absence des infrastructure routières et énergies et de l’insécurité.

Les infrastructures routières sont du domaine de l’Etat. Après la future privatisation de la JIRAMA, les infrastructures énergétiques reviennent aux privés. Seule une zone électrifiée attire les investisseurs nationaux à fortiori étrangers. Laissés à part les enfants, les promoteurs ne peuvent pas se hasarder utiliser des groupes électrogènes à essence ou à Gas-oil pour faire fonctionner leurs micro et petite industrie. La barre fatidique des 70 dollars les barils des pétroles est franchie sur le marché pétrolier mondial à la fin du mois d’Août 2005. On craint de plus en plus pire à Madagascar où, comme dans d’autres pays du monde l’économie est frappée des plus fort pour cette crise du pétrole. L’inflation déjà insupportable actuellement risque encore de s’aggraver. Les impacts de ce choc pétrolier mêlé à d’autres problèmes économiques sont encore plus graves pour les pays non producteurs de pétrole.

Historique du projet

Le générateur sur la situation géographique occupe cette histoire du projet. Le problème socioéconomique inhérent à ce projet débouche sur les principes activité.

Généralité sur la situation géographique

Marocanisation lieu d’implantation de notre projet est une commune du district de MANDRITSARA Région SOFIA. Le district de Mandrinage se trouve dans la partie Nord-Est de la région de SOFIA La superficie total de Mandrinage est de 9 604 Km² . Il est limité à l’Est par le district de MAROANTSETRA et MANANARA Nord ; au Sud par ANDILAMENA ; au Sud-est par SOANIERANA IVONGO ; au Nord par BEFANDRIANA Nord et à l’ouest par PORT BERGE. Situé à cheval sur le seuil de l’Androna, Mandritsara est une région montagneuse, la pente discord vers L’Ouest. Les principaux cours d’eau Mangarahara, Sandrangita, Salohy, Manampaneva, Anjombony, drainent de vastes plaines. Le climat est de type tropical à deux saisons
– La partie Est du district a en moyenne 1000m d’altitude caractérisée par les cultures de rente : vanille, girofle, café.
– La partie occidentale, plus basse est plus chaude est le domaine des cultures vivrières : riz, maïs, manioc et de l’élevage de bovins .

La RN32 est le seul axe qui désenclave le district de Mandritsara Vingt et une communes compose le district de Mandritsara, Marotandrano en est une communes Mandritsara est un district montagneuse, Marotandrano se trouve en bas de la relief où se pente une chute d’eau.

Problème socio-économique 

Malgré les potentialités minières (gisement de graphite) halieutiques (dans les lacs et étangs) et forestières, Mandritsara et les communes qui le composent une connaissent qu’un taux d’urbanisation très bas 46,2% avec un taux de croissance démographique de 3,6% et de densité de 20 hab. /Km² C’est son enclavement interne et externe qui le défavorise par rapport autres districts qui l’environnement.

Principales activités
Les vastes plaines aménageable couvrent le district de Mandritsara la population pratique des cultures vivrières : riz, maïs ; manioc et de l’élevage de bovin. Malgré l’effet des PSDR à sensibiliser les gens dans la modernisation de leurs activités agricoles, le rendement reste très faible. L’insécurité due au dahalo freine le développement de l’élevage bovin. Si l’on focalise l’étude à la Commune de Marotandrano. Sur les 28980 habitants, 162 sont des fonctionnaires représentant 0,96 % de la population active. Le pourcentage restant s’adonne à l’agriculture en particulier en particulier le riz, maïs et le manioc. On y a recensé 10 rizières en 2003. L’élevage de bovins n’est pas en reste.

Caractéristiques du projet envisagée

Les caractéristiques du projet traitent la nature du projet le lent et objectif du projet et l’intérêt du projet.

Nature du projet 

Le projet d’électrification de la Commune rurale de Marotandrano datait de 1988. Un barrage pour micro central hydroélectrique fut déjà installé en cette année. Cinq ans après en 1992 on a dû l’abandonner pour manque de financement. Les espoirs de la population de la Commune et ceux des Communes voisines sont balayés comme des châteaux de cartes. L’électricité est un levier de développement pour toute commune. On ne peut pas accéder à de nouvelles technologies sans électricité. D’où notre nouvelle initiative de reprendre les travaux d’électrification de cette commune rurale. Toutes les conditions naturelles sont là pour relancer les travaux. Nous n’avons pas l’intention de transplanter le barrage à un autre lieu car l’infrastructure déjà installée peut être encore ré exploité .

But et objectif du projet

Un appel d’offre exact déjà lancé en 1988 pour exploiter cette chute d’eau de Marotandrano. Un permis est déjà délivré à une ONG pour réaliser l’électrification de la commune rurale de Marotandrano et ses communes périphériques. Mais le projet n’est pas conduit à terme. Nous avons donc présenté notre candidature spontanée auprès du Ministre de Commerce de l’Energie et des Mines. Les textes stipulent que : La candidature spontanée est acceptée uniquement dans le deux cas suivant :
– Soit en l’absence d’un programme d’électrification dans la zone concernée.
– Soit à l’issue d’un appel d’offres infructueux.

Le programme d’électrification existe déjà mais c’est l’ONG permissionnaire qui est défaillant. D’où la demande que nous avons préalablement déposée auprès de Ministère de tutelle. L’objectif du projet qui est contenu dans notre demande consiste à la construction et de l’exploitation des installations de production, de transport, de distribution et d’autoproduction d’énergie électrique dans la commune rurale de Marotandrano et des communes environnants au Nord Amboaboa et Tsaratanana au Sud Ampatakamaroreny à l’Est Antanambao Amberina, au Nord Oeust Ambodiadabo Maintsokely.

Intérêt du projet

Personne n’ignore que l’électrification d’une zone donnée contribue son développement économique, social et politique. L’accès aux nouvelles techniques de développement est accéléré par la fluidité des communications. Marotandrano, voie Mandritsara sont enclavés, seules Radio et Télévision puissent les désenclaves culturellement. La vulgarisation de ces appareils dans cette zone n’est possible qu’après l’électrification. Des gros exploitants agricoles y existent déjà mais leurs investissements se limitent aux collectes et commercialisation des produits vivrières. Une dizaine ont pris l’initiative d’exploiter des rizières fonctionnant au Gas-oil. Mais d’autres faute de moyens matériels s’abonnent à l’activité usurières. Le développement social n’est possible sans un centre hospitalier bien équipé. Mais les équipements exigent parfois pour fonctionner de l’énergie électrique. On peut utiliser des groupes électrogènes mais les coûts de Gas-oil ne permettent pas de l’exploiter en tout temps. Que des médecins abandonnent leur poste dans ces conditions ! Le développement social est aussi traduit par le taux de scolarisation. Sans information et communication par les biais des radios et télévision, on ne peut pas relever le niveau culturel d’une population et le niveau intellectuel des enfants qui la composent. Le taux de redoublement primaire public de 36,8% est très élevé. On ne peut résoudre tels problèmes sans électrification de la région. Le projet crée des emplois pour les jeunes de la région car si l’entreprise fonctionne, elle demande un nombre important d’employés. Les activités connexes peuvent aussi créé des emplois rabaissant le taux de chômage déjà alarmant.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTROIDUCTION
PARTIE 1: IDENTIFICATIO : IDENTIFICATIO : IDENTIFICATION DU PROJET N DU PROJET N DU PROJET
Chapitre 1 PRESENTATION DU PROJET
Section1 : Historique du projet
Section2 : Caractéristiques du projet envisagée
Section3 : Identification de la société
Chapitre 2 :ETUDE DU MARCHE VISE
Section1 : Description du marché
Section2 : Analyse de l’offre
Section3 : Analyse de la demande
Section4 : Stratégie générale de marketing
Chapitre 3 THEORIE GENERALE SUR L’OUTIL D’EVALUATION DU PROJET
Section1 : Les outils d’évaluations
Section2 : Les critères d’évaluations
PARTIE 2 ETUDES FINANCIERE DU PROJET
Chapitre 1 TECHNIQUE DE REALISATION
Section1 : Les différents facteurs de réalisation
Section2 : Processus de production de l’énergie électrique
Chapitre 2 CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section1 : Classification des clients
Section2 : Tableau des détails de calcule par secteur économique
Section3 : Production prévisionnelle
Section4 : Procédure de distribution
Section5 : Coûts de fonctionnement
Chapitre 3 STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
Section1 : Structure organisationnelle
Section2 : Evolution de l’effectif et changes de personnel
PARTIE 3 ETUDES FINANCIERE DU PROJET
Chapitre 1 INVESTISSEMENTS ET COMPTES DE GESTION
Section1 : Coût des investissements
Section2 : Tableaux des amortissements
Section3 : Plan de financement
Section4 : Tableau de remboursement des Emprunts
Section5 : Les comptes de gestion
Chapitre 2 ETUDE DE FAISABILITE
Section1 : Comptes de résultats prévisionnels
Section2 Plan de trésorerie
Section3 Tableau de grandeurs caractéristiques de gestion
Section4 Les bilans prévisionnels
Chapitre 3 EVALUATION DU PROJET
Section1 : Evaluation économique
Section2 : Evaluation financière selon les outils
Section3 : Evaluation financière selon les critères
Section4 : Evaluation sociale
CONCLUSION GENERALE
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *