Soutenance mémoire
De par son histoire, de par sa nature, Madagascar est avant tout un pays à vocation agricole. Si nous voulons réduire de moitié le taux de pauvreté chez nous en dix (10) ans, comme le projette le DSRP, il nous faut axer nos effort sur le développement rural. Nos dirigeants l’ont compris en incluant dans le MAP le développement rural comme un (1) de ses huit (8) engagements . C’est donc un défi national, et nous voulons y participer par notre « projet de transformation des déchet biodégradables en matière fertilisante ».
Au cours des années passées, le volume des déchets produit par chaque habitant ne cesse d’augmenter. Cela représentait un réel problème et une menace pour l’environnement. Il y a seulement une dizaine d’années qu’on essayait de réduire les déchets en les brûlant et en les enterrant.
IDENTIFICATION DU PROJET
PRESENTATION DU PROJET
Objectifs et résultats attendu du projet
Objectifs du projet
Nos principaux objectifs seraient :
– de vendre le produit ;
– de s’approcher de la population ;
– d’attirer, de fidéliser et de séduire les agriculteurs ;
Etant un projet de développement rural, il poursuit plusieurs autres objectifs :
– réduire la pauvreté et améliorer les conditions d’existence de vie en milieu rural ;
– améliorer la productivité agricole ;
– augmenter la quantité des matières fertilisantes et optimiser son utilisation ;
– protéger l’environnement ;
Résultats attendus
Relatif aux objectifs de l’entité, et au financement du projet, les résultats devraient satisfaire non seulement la population agricole mais aussi d’assurer une bonne condition environnementale. Ce projet constitue un débouché d’élimination et de valorisation des déchets.
Considération légale, règlementaire et administrative
D’après le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche, la filière matière fertilisante, peu importe le statut juridique de l’entité, ne peut être homologuée que s’il n’a fait l’objet d’un examen destiné à vérifier son efficacité et sa non nocivité à l’égardde l’homme, des animaux et de son environnement, dans les conditions prescrites et normales.
Présentation des zones d’intervention
L’étude se porte sur deux districts : Antsirabe-I et Antsirabe-II. Réputée par la beauté et la diversité de ses paysages, Antsirabe attire de plus en plus d’étrangers (Ranomafana de Betafo, Lac Andraikiba, Lac Tritriva, …). La richesse écologique et biogéographique lui fait une zone d’attraction des touristes et chercheurs en provenance des quatre coins du monde.
Le district d’Antsirabe-I
Ayant une superficie de 179.73km2, composé de 59 Fokontany, le district d’Antsirabe-I, avec 186.633 habitants, se caractérise par une forte concentration humaine. Ceci est dû au phénomène d’urbanisation. De ce fait, les surfaces cultivables tendent à s’effriter.
Le district d’Antsirabe-II
Possédant une superficie de 6143km2, constituée de 20 communes et composées de 149 Fokontany, l’aspect rural du district d’Antsirabe-II incite la population à travailler la terre. La potentialité des terrains agricoles donne une motivation aux paysans à produire.
La population est repartie généralement en trois classes sociales :
– La classe aisée : elle regroupe les gens qui sont à la fois agriculteurs, commerçants et collecteurs. Ce sont eux qui ont le plus de moyens de production.
– La classe moyenne : elle regroupe ceux qui ont quelques hectares de rizières et de tanety.
– La classe défavorisée : elle regroupe les ouvriers agricoles qui ont recours au salariat agricole pour survivre.
Implantation géographique
Localisation de la zone d’implantation
La zone d’implantation du projet se trouve dans la commune de VinaninonyBelazao, dans le Fokontany d’Andranonandriana, soit à 10km du centre ville. L’endroit est accessible en voiture. Etant la zone d’implantation du projet, nous l’avons pris comme la zone pilote. C’est un quartier fertile, elle est connue par la production des pommes de terre et des mais. Andranonandriana possède une population agricole très active et sociable ; il mérite d’être appuyé. L’endroit de l’implantation du projet est un peu éloigné à environ 1km du village au nord-Est. C’est une zone appropriée pour ce genre de projet.
DIAGNOSTIC DES ZONES D’ETUDE
Le diagnostic des zones d’étude permettra de définir si les déchets de la région sont suffisamment assez pour atteindre la quantité des produits finis voulus; et non seulement pour connaître son volume mais surtout pour savoir les caractéristiques de l’agriculture et du marché afin de réaliser le chiffre d’affaire nécessaire.
Situation socio-économique
Connaître la situation socio-économique de la région nous donne information sur les terrains agricoles, l’état de l’environnement, le comportement des habitants de la région et la possibilité des ménages agricoles à acheter notre produit.
Situation démographique
Au niveau district, le tableau suivant indique une différence dans l’occupation du territoire. Une telle situation pourrait provenir des caractéristiques physique et géographique propres à chaque sous préfecture et en étroite relation avec la diversité des modes d’organisation économique. Une concentration humaine importante se trouve à Antsirabe, là où l’occupation des sols est la plus dense. Cette pression démographique est due au phénomène d’urbanisation favorisant des flux migratoires positifs qui se traduisent par l’apport de population en provenance des autres Sous préfectures. La densité globale de la population est de l’ordre de 579,9 habitants au km². On peut noter une inégale de répartition spatiale de la population aussi bien en milieu urbain que rural. Le district d’Antsirabe-I représente une zone surpeuplée (1038 habitants au Km2 ) .
Situation agricole
Globalement, l’ensemble du district est caractérisé par la prédominance des cultures vivrières. C’est l’une des régions productrices dont la capacité de production est assez élevée. En effet, grâce aux aspects volcaniques des surfaces cultivables, et à la fertilité du sol, l’agriculture constitue l’activité principale de la région. Les conditions agro climatiques et humaine favorisent la diversification des cultures (riz, maïs, haricot, pomme de terre, patate douce, …).
Avec une superficie de 85 247ha de terre cultivable, 83,63% de ses terres sont cultivées par la population. Concernant la production, la région est réputée pour la culture des pommes de terre, des carottes et des paddy :
➤ Pour les pommes de terre : en moyenne 13,5t/ha pour les cultures de saison et pour les cultures contre saisons ;
➤ Pour les carottes, 20t/ha pour les deux saisons ;
➤ Pour les paddy : 3t/ha pour les riz irrigué et 1,7t/ha pour les riz pluviaux.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I– PRESENTATION DU PROJET
Section 1 – Objectifs et résultats attendu du projet
Section 2- Considération légale, règlementaire et administrative
Section 3- Présentation des zones d’intervention
Section 4- Implantation géographique
CHAPITRE II– DIAGNOSTIC DES ZONES D’ETUDE
Section 1- Situation socio-économique
Section 2- Situation environnementale
CHAPITRE III– ETUDE DE MARCHE ET ASPECT MARKETING DU PROJET
Section 1- Etude de marché
Section 2- Aspect marketing du projet
PARTIE II – CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I – ETUDE TECHNIQUE
Section 1- Identification des moyens à mettre en place
Section 2- Procédure et procédé de fabrication
Section 3- Chronogramme
Section 4 -Capacité de production
CHAPITRE II – ASPECT ORGANISATIONNEL
Section 1 – Structure de l’entreprise
Section 2- Gestion des ressources humaines
PARTIE III –ETUDE FINANCIERE
CHAPITRE I – INVESTISSEMENT ET FINANCEMENT DU PROJET
Section 1 – Nature et coût des investissements
Section 2. Financement du projet
CHAPITRE II – LES COMPTES DE GESTION ET LES ETATS FINANCIERS PREVISIONNELS
Section1- Les comptes de gestion
Section 2- Les états financiers prévisionnels
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1- Suivant les ratios
Section 2- Suivant les outils d’évaluation
Section 3- Suivant les critères d’évaluation
Section 4 – Evaluation socio-économique
Section 5 – Cadre logique
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
