PROJET DE RESTRUCCTURATION D’UNE SOCIETE INDUSTRIELLE

La Direction Générale du Trésor

   La Direction Générale du Trésor (DGT) est une des six Directions Générales du Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget, rattachée au Secrétariat Général. Le Trésor Public est responsable de la Finance Publique et de la caisse de l’Etat. Sa mission peut s’étendre vers tous les secteurs financiers, même si la plupart sont des comptables publics. Ses missions :
♦ participation à la mise en oeuvre de la politique financière de l’Etat,
♦ élaborer la programmation financière de l’Etat dans le cadre des objectifs macroéconomiques ; contribuer à la confection et à la présentation du projet de la loi de Finances.
♦ traduire ce budget en terme de trésorerie de l’Etat.
♦ gérer les opérations de Trésorerie, les opérations financières avec l’extérieur, la dette publique, et la contrepartie des dons et aides, et recouvre les créances de l’Etat;
♦ assure la tutelle des sociétés à participation d’Etat et des institutions  financières,
♦ élaborer la comptabilité de l’administration,
♦ informer périodiquement le Gouvernement sur l’évolution de la situation financière et monétaire du Pays en utilisant les outils et les instruments de prévisions et d’analyse macroéconomique utiles.
Et pour assurer ses taches qui lui sont confiés, la Direction Générale du Trésor est divisée en cinq Directions au niveau central :
* Direction de la Brigade d’Inspection et de Vérification
* Directions des Opérations Financières
* Direction de la Dette Publique
* Direction de la Comptabilité Publique
* Direction des Opérations de la Privatisation

L’objectif de l’analyse financière

   L’analyse financière répond à la finalité recherchée par les dirigeants ou les partenaires externes dans la détermination des risques qu’ils assument. Elle est devenue au fil des années, de plus en plus indispensable dès lors que l’importance des moyens mis en œuvre et l’augmentation des risques encourus dans un contexte économique et financier fragile, rendaient plus nécessaires. Le but de l’analyse financière est donc d’apprécier les chiffres et les résultats fournis par les documents de synthèse de la comptabilité, de porter un jugement, d’éclairer les partenaires sur la situation financière et la santé de l’entreprise. Qui est intéressé par les conclusions de l’analyse ?
– Le chef d’entreprise : il y a l’analyse pertinente de la situation passée en présentant aussi de l’exploitation et du patrimoine. On a vu aussi de la mesure des forces et faiblesse structurelle et financière de l’entreprise sur lequel constitue une aide précieuse pour mieux effectuer les choix, notamment financier.
– Les actionnaires : les informations sur la situation existante des perspectives d’avenir ont été données par l’analyse, utile aux actionnaires, nécessaires à apprécier les évolutions possibles de la situation nette, de la valeur de l’action et de son rendement.
– Les partenaires financiers : les banques s’assurent de la capacité de remboursement des entreprises auxquelles accordent des crédits.
Cette analyse évaluera les supports de l’information : la base de l’information, qui a été constituée par les documents comptables de synthèse pour la préparation des travaux de l’analyste : bilan, compte de résultat, annexe. Seulement l’exercice qu’on a été porté par l’examen de ces documents ne donne que des informations statiques dont l’appréciation ne revête qu’un intérêt limité… Pour l’analyste, l’analyse dynamique persiste à permettre par la comparaison des situations relatives à plusieurs exercices et pour mieux viser l’évolution et les conséquences des décisions prises ou des contraintes subies dans le temps. Au point de vue des outils : pour aider l’analyse à hiérarchiser et à classer les informations, le PCG se propose ce qu’on a vu des différents outils. Et n’oublie que la finalité des travaux de l’analyste n’est pas de faire des tableaux mais d’en effectuer un commentaire pertinent. L’analyse peut répondre à l’une des analyses suivantes :
* l’analyse rétrospective,
* l’analyse prospective

La Capacité d’Autofinancement

    La Capacité d’Autofinancement (CAF) isole les éléments du compte de résultat qui constituent des ressources internes dégagées par l’activité, par le fonctionnement de l’entreprise au cours de l’exercice indépendamment des plus ou moins-values de cession. La CAF constitue le meilleur critère pour apprécier la rentabilité de l’entreprise ; Le résultat net comptable est en effet souvent altéré par des considérations d’ordre fiscal (suramortissement, provision ayant un caractère de réserves) qui perturbent l’analyse de la rentabilité. La CAF constitue en plus la base de l’autofinancement (autofinancement = CAF – distribution de bénéfices ) qui procure les ressources internes affectées au financement d’emplois nouveaux de ressources. La CAF sert ainsi « d’agent de liaison  » entre le compte de résultat et le bilan : créée par les charges et les produits du compte de résultat, elle génère de nouvelles ressources utiles, soit encore à la consolidation de la trésorerie. Elle est obtenue par deux méthodes de calcul :
a) Par méthode de calcul soustractif (ou calcul descendant) à partir de l’EBE (ou IBE) :
Excédent Brut d’Exploitation (ou Insuffisance Brute d’Exploitation)
+ Transfert de charges d’exploitation
+ Autres produits d’exploitation
+ Quotes-parts de résultats sur opérations faites en commun
+Produits financiers (sauf reprise sur provision)
+ Produits exceptionnels (sauf produits des cessions d’immobilisations, quotepart des subventions d’investissement virées au résultat de l’exercice et reprise sur provisions exceptionnelles)
-Autres charges d’exploitation
-Charges financières(sauf dotations aux amortissements et aux provisions financières)
-Charges exceptionnelles (sauf valeur comptable nette des immobilisations cédées et dotations aux amortissements et aux provisions exceptionnelles)
-Participations des salariés aux fruits de l’expansion
-Impôts sur les Bénéfices des Sociétés (IBS).
b) Par méthode de calcul additif (ou calcul ascendant) à partir du résultat net :
Résultat net (+ ou -)
+ Charges calculées (dotations aux amortissements et aux provisions)
+ Moins value de cessions d’éléments d’actif
-Reprises sur charges calculées(reprise sur provisions)
-Plus value de cessions d’éléments d’actif
-Subventions d’investissement rapportées au résultat
Cette deuxième méthode de calcul est la plus utilisée vue sa simplicité et sa rapidité que la précédant mais n’explique pas la formation surplus monétaire. Il faut compléter cette approche par le calcul des taux de rentabilité. Il faut viser en expliquant les raisons de cette évolution : les informations recueillies lors de l’étude du tableau des S.I.G donneront les explications recherchées. Il faut lier ces différents éléments. Donc : la CAF n’étant qu’une résultante. L’entreprise doit être rentable : sa survie au plan technique (renouvellement de son outil de production), au plan commercial (maintien de la compétitivité), face aux concurrents et enfin au plan financier pour assurer un financement équilibré des besoins de l’entreprise.

Le tableau de financement

    Il constitue un outil pour compléter l’analyse rétrospective. Le tableau de financement est considéré comme un état des emplois et des ressources d’un exercice établi de façon à permettre à l’analyse des mouvements comptables affectant le patrimoine. En décrivant l’ensemble des flux financiers de l’exercice, le tableau de financement précise donc comment les ressources dont on a disposé l’entreprise, ont permis de faire face à ses besoins. Il effectue le lien avec le compte de résultat par l’intermédiaire de la capacité d’autofinancement de l’exercice qui représente la ressource potentielle née de l’exploitation. La construction du tableau de financement nécessite la connaissance des flux d’augmentation et des flux de diminution pour les immobilisations et les capitaux stables.

Diminution de production vendue

   On constate d’après cette séquence de TGCG que la production vendue de la société FI.TI.M diminue. De 2000 à 2002, cette production vendue va jusqu’à moins du 41% dans une année. Cette production vendue représente le quasi total du chiffre d’affaires. De ce tableau, force est de constater que les chiffres d’affaires de la Société FI.TI.M risquent de s’effondrer ainsi que ses activités principales. D’après les dirigeants de la FI.TI.M, l’un des motifs de cette diminution’ est l’importation et « l’admission temporaire » des sacs en plastique, non encore confectionnés importé ainsi que les sacs en plastique (destinés à emballer les produits locaux). La mise en application frauduleuse de ce système a pénalisé la Société : le prix de vente de ce nouvel emballage sur le marché à très bas prix et non concurrentiel, aussi la Société est – elle contrainte à vendre à perte pour garder sa clientèle. A ce problème, la vétusté des matériels de production engendrant des coûts supplémentaires d’où augmentation des prix de vente L’événement politique de l’année 2002 a beaucoup perturbé aussi l’activité de l’entreprise, surtout sur la collecte des matières premières, entraînant des difficultés de production des sacs de jute.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIEI :GENENERALITE
CHAPITRE.I° :PRESENTATION DE L’ORGANISATION GENERALE
Section 1° : Présentation du Ministère de l’Economie; des Finances et du Budgets
Section 2° :Historique et Structure Organisationnelle de la FI.TI.M
CHAPITRE II° : THEORIE GENERALE SUR L’OUTIL DE GESTION LA GESTION FINANCIERE
Section1° : Définition
Section 2° : Utilité de la gestion financière
Section 3° : L’analyse financière
PARTIE II : ANALYSE CRITIQUE DE LA SITUATION FINANCIERE DE LA SOCIETE FILATURE ET TISSAGE DE MADAGASCAR
CHAPITRE. I° : DEGRADATION DES INDICATEURS DE PERFORMANCE DE LA SOCIETE
Section 1° : Réduction de la production de l’exercice
Section 2° : Faiblesse de l’Excédent Brut d’Exploitation
CHAPITRE II° : PROBLEMES DE RENTABILITE DE LA SOCIETE
Section 1° : Faiblesse du résultat de l’exploitation
Section 2° : Faible évolution des ratios de rentabilité
CHAPITRE III° : PROBLEME DE L’EQUILIBRE FINANCIER
Section 1° : Importance des Pertes cumulées
Section 2° : Analyse de la structure du Bilan
PARTIE III : PROPOSITIONS DE SOLUTION
CHAPITRE I° : INTERVENTION DE L’ETAT
Section 1° : Augmentation de la Production de l’exercice
Section 2° : Subvention
CHAPITRE II° : ALLEGEMENT DU PASSIF DU BILAN
Section 1° : Assainissement de capital
Section 2° : Augmentation de capital proportionnellement par part détenue et par actionnaire, par consolidation des dettes
Section 3° : Les dettes fiscales prescrites de l’Etat utilisé pour une augmentation de capital en contre partie d’un apport en argent frais de la Gulf TRADIFI(groupe TRIMETA)
CHAPITRE III° : SOLUTION RETENUE ET RESULTATS ATTENDUS
Section 1° : Solution retenue
Section 2° : Résultats attendus et recommandation générale
CONCLUSION GENERALE
ANNEXE
PAGE
BIBLIOGRAPHIE

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