Projet de restauration d’un site touristique

Actuellement, le tourisme, quelque soit son type, tient une place importante dans le développement de l’économie malagasy car c’est un secteur pourvoyeur de devises vue la situation de notre pays dans le contexte touristique international. Le tourisme est considère comme une industrie qui fait rentrer des devise et surtout au développement économique du pays. Il est aussi remarqué comme le secteur économique très performant sur lequel s’appui le gouvernement.

C’est aussi que dans le cadre de sa politique de lutte contre la pauvreté, le gouvernement Malgache fait tout pour susciter la curiosité du marché touristique mondiale à la fois de l’Afrique et de l’Asie. L’Etat a donc pris diverses mesures pour inciter les touristes à venir dans la grande île. Nous pouvons citer parmi ces mesures à titre d’exemple la facilitation de l’octroi de visa, la réhabilitation et l’amélioration des infrastructure et des voies de communication (notamment route et télécommunication, la diversification des produits touristiques et l’amélioration de leur qualité, l’amélioration de la desserte aérienne et de l’accueil des visiteurs à l’aéroport et surtout l’aménagement des sites touristiques.

PRESENTATION DU PROJET

Contexte du projet

La région du Menabe figure parmi les zones à vocation touristique avec ses sites connus, très visités. Néanmoins un endroit remarquable et de renommée mondiale est aujourd’hui dans un état de dégradation constante « l’Allée des baobabs ».

L’objectif spécifique de notre projet porte ainsi sur sa restauration d’où l’intitulé : «RESTAURATION D’UN SITE TOURISTIQUE DANS LE MENABE. L’ALLEE DES BAOBABS » .

Contribuant ainsi à l’atteinte de l’objectif global fixé par les autorités régionales qui est le développement du tourisme dans le Menabe. Les résultats attendus sont la mise en état de la piste traversant le site, la protection des baobabs restants, l’implication des populations riveraines dans la gestion et à la protection de ce site touristique. Les causes majeures affectant l’intégralité du site est l’immersion quasi permanente des lieux entraînant la pourriture sur place de ces arbres centenaires et le mauvais état de la piste .

Ministère de l’environnement et des Eaux et Forets

Le Ministère de l’Environnement avec sa circonscription (CIRREF Morondava) et ses services déconcentrés assurent le contrôle du patrimoine Environnemental et des Eaux et Forêts de l’Etat dans la Région.

Les responsables des cantonnements et des brigades sont basés dans les autres Districts et Communes.

L’action en matière environnementale et forestière vise à :

▶ Améliorer le développement des diverses composantes du Programme Environnemental phase III (PE 3) ;
▶ Améliorer le développement rural :
▶ Organisation paysanne (octroi des intrants agricoles : semences et autres; organisation de commercialisation) ;
▶ Action – puits : amélioration de l’eau potable ;
*Sécurisation foncière (aménagement du terroir)
*Gestion participative des forêts
▶ Améliorer les conditions de vie des paysans dans leur terroir
▶ Limiter les actions néfastes des paysans sur la forêt .

Région, les services déconcentrés et les autre organismes d’appuie au développement

La Région avec ses structures déconcentrés (District, Communes) et ses équipes intervenant au développement tel que le CRD (Comité régional de développement) sont :
● ONG FANAMBY
● CFPF
● ANGAP :
● SAHA .

Analyse des parties prenantes

L’analyse des parties prenantes a permis de catégoriser les entités concernées par le projet qui sont :
– Les autorités régionales qui sont les instigatrices du projet ;
– Les services déconcentrés (MAEP, MINTOUR. MINENVEF, qui sont appuyés organisationnelle ment et techniquement durant tout le cycle du projet ;
– Les populations riveraines, en même temps bénéficiaires directs et acteurs car elles vont prendre en main la gestion et la protection du site ;
– Autres organismes et ONG travaillant dans le domaine de l’environnement, à savoir : FANAMBY, CFPF, ANGAP, SAHA Menabe représentés dans la cellule Allée des baobabs ;
– Le premier responsable de l’usine SUCOMA, puisque
– Intervenants dans la réalisation du projet .

Analyse des problèmes

Actuellement « l’Allée de Baobab », un des sites touristiques les plus célèbres à Madagascar,Après le Tsingy de Bemaraha et connu dans le monde entier, se dégrade inexorablement à cause de l’immersion quasi- permanente des pieds des baobabs à l’intérieur du site.

Cette situation est aggravée par différents facteurs et le Baobabs meurent petit à petit :

a. Pendant la saison des pluies
– saturation du site par l’eau provenant de l’usine SUCOMA, aggravée par la pluie, mettant tous les pieds de Baobab sous eau permanente ;
– Augmentation de la crue du réseau hydrographique de la rivière Tandila, de Novembre à Mai. ;
– la déficience de l’aménagement de la route par manque d’assainissement (buses, remblai).

b. Pendant la saison sèche
Le réseau d’évacuation des eaux usées de l’usine SUCOMA constitue un circuit fermé suivant la recommandation environnementale de 2004. La SUCOMA ne déverse plus d’eaux usées sur l’«Allée de Baobab », depuis cette année. Par contre la population locale aménage des prises sur le drain SUCOMA, charriant les eaux usées, pour leurs rizières. Ce qui met en danger les baobabs en saison sèche. Malgré la célébrité du site touristique « allée des baobabs » aucune rentrée d’argent n’est constatée puisqu’elle le site n’est pas intégré ni dans les sites touristiques classique exploité dans le cadre du réseau des aires protégées (ANGAP) comme le Tsingy ou Kirindy ou Kirindy Mite, ni dans le cadre d’une exploitation hors zone gérée par des communautés de base.

Cette situation est aggravée par l’inexistence de règles de protection du site permettant aux usagers de l’exploiter irrationnellement comme :
-la coupe des Baobabs pour récupérer des fibres pour la fabrication de toiture ou de cordelettes (Afotra) pour des besoins personnels (Sources : revue des médias) ;
-la mise en place de marques de souvenir sur le tronc des baobabs par les visiteurs inconscients.

Si cette situation de dégradation continue sans qu’aucune mesure de protection et/ ou de restauration rapide du site soit prise, ceci risque de disparaître dans peu de temps.

Une analyse faite par la « Cellule Baobab », cellule mise en place par l’autorité régionale du Menabe appuyée par les services déconcentrés de la région (Délégation régionale du Tourisme, le Service d’appui aux investissements ruraux ou ex- génie Rurale,…) .

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Table des matières

INTRODUCTION
Première partie : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Contexte du projet
Section 2 : Analyse des parties prenantes
Section 3 : Analyse des problèmes
CHAPITRE II : CARACTERISTIQUES DU PROJET
Section 1 : Description de la zone d’étude
1.1- Localisation
1.2- Carte
1.3- Description schématique du site
1.4- Situation administrative
1.5-Etat des infrastructures routières
Section 2 : Développement de l’écotourisme
2.1- Cadre juridique du projet selon le COAP
2.2- Procédures (selon l’Article 93 du COAP)
Section 3 : Relance du tourisme dans la région de Menabe
3.1-Selon la politique de l’Office National du Tourisme
3.2- Selon la politique de l’Office Régional du Tourisme
CHAPITRE III : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Description des cibles à viser à l’exploitation du site
1.1-Historique du marché visé
1.2-Capacité d’absorption touristique
Section 2 : Analyse de l’offre
2.1- Qualité et quantité des produits à offrir
2.2- Clientèle cible
Section 3 : Analyse de la demande
3.1- Caractéristique de la demande touristique dans la région du Menabe
3.2- Volume de la demande touristique
Section 4 : Analyse de la concurrence
4.1-La concurrence directe
4.2- Concurrences indirecte
Section 5 : Stratégie et marketing à adopter
5.1-politique de produit
5.2- politique de prix
5.3- Politique de distribution et de communication
5.4- Politique de Place
5.5- : Stratégie de protection contre les risques de dégradation du site
CHAPITRE IV : THEORIE GENERAL SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : Les outils d’évaluation
11-Valeur Actuelle Nette (VAN)
12-Indice de profitabilité (IP)
13-Taux de Rentabilité Interne (TRI)
14- Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
Section 2 : Les critères d’évaluation du projet
21-La pertinence
22-L’efficacité
23-L’efficience
24-La durée de vie du projet
25- Impact du projet
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE D’AMENAGEMENT
Section 1 : Intervention
Section 2 : Hypothèse de travail
2.1- Condition préalable
2.2- Hypothèses
Section 3 : Les travaux à réaliser
Section 4 : Le plan d’action
CHAPITRE III : CAPACITE D’ACCUEIL
Section 1 : Caractéristiques et nature des travaux à effectuer
11 – Mise en place d’une plate-forme en terre rouge
12 – Creusement d’un drain de protection en amont de la plate-forme
13 – Construction d’un dalot sous route
1.4 – Infrastructures d’accueil
Section 2 : La part du marché et le nombre des clients envisagés
2.1- Nombres des clients envisagés
2.2- Part du marché envisagé
CHAPITRE IV : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Présentation de l’organigramme
1.1- Organisation simple et légère
1.2-Schéma de l’organigramme
Section 2 : Description des tâches
2.1- Les différents acteurs concernés
2.2- Répartition des tâches
Section 3 : Chronogrammes des activités
3.1- Calendrier de réalisation
3.2- Calendrier opérationnel des différentes activités
3.3- Chronogramme des activités
Troisième partie : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : MONTANT DES INVESTISSEMNENT ET COMPTE DE GESTION
Section 1 : Investissement nécessaire
1.1- Investissement destiné à la mise en place des infrastructures publiques
1.2- Investissement destiné à la mise en place des infrastructures touristiques et à l’exploitation de l’existence du site
1.3- Matériel et équipement de production
Section 2 : Fonds de roulement initial
2.1-Achat des marchandises (produit pour faste foods et autres Approvisionnements)
2.2- Achat des fournitures de bureaux
2.3- Consommation des énergies
2.4- Charges externes
2.5- Autres charges externes
2.6- Impôt et taxe
2.7- Charges de personnel
2.8- Tableau représentatif des fonds de roulements initial (FRI)
Section 3 : Plan de financement
3.1- Tableau représentatif de plan de financement
3.2- Tableau représentatif des différentes sources de financements
Section 4 : Tableau des amortissements
4.1- Durée d’amortissement des immobilisations
4.2- Tableau des amortissements
Section 5 : Tableau de remboursement des dettes
Section 6 : Compte de gestion
6.1- Les comptes des charges
6.2- les comptes des produits
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Compte de résultat par nature
Section 2 : flux de trésorerie
Section 3 : Bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
CONCLUSION

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