DESCRIPTION DU PROJET
1- Définitions : Le projet peut être défini comme l’ensemble des actions à entreprendre afin de répondre à un besoin déterminé dans des délais fixés. Ainsi, un projet est une action temporaire avec un début et une fin, mobilisant des ressources identifiées (humaines et matérielles) durant sa réalisation, en vue d’atteindre les résultats escomptés qui sont connus et mesurables. Il est conçu pour une durée déterminée et prévoit d’apporter un quelconque changement pour les bénéficiaires avec le budget qui lui est alloué.
2- Principaux types de projets : Malgré le nombre des programmes et des projets qui existe, deux principaux types peuvent être distingués : projet d’investissement ou projet d’appui institutionnel. Les projets d’investissement suivent un modèle plus rigide qui tend à la recherche de profit ; l’appui institutionnel suit un processus évolutif et souple et, comme son nom l’indique, sert à appuyer les bénéficiaires d’une manière ou d’une autre. Un projet de développement se propose de faciliter ou d’orienter l’évolution d’une réalité. Il va prendre en compte le contexte immédiat de son intervention et le cadre plus global dans lequel il se situe. Il intervient en appui aux bénéficiaires. Sa conception et sa mise en œuvre vont mobiliser un ensemble de parties prenantes telles que le ou les bailleurs, les bénéficiaires dans les domaines d’action qu’il aura à choisir. Un projet de développement local est une démarche collective nécessitant la mise en synergie de toutes les parties prenantes dans la localité concernée (élus, entrepreneurs, associations, institutions, travailleurs, population, …). Le projet de développement intègre plusieurs composantes plus ou moins formalisées, à savoir : la logique d’intervention : elle explicite la finalité, les principaux objectifs du projet et les grands principes qui vont guider sa conception, puis sa mise en œuvre. la stratégie d’action : elle définit les méthodes et les solutions techniques qui vont être utilisées. Elle précise les objectifs et les résultats intermédiaires qui vont être visés.la prévision opérationnelle : elle prévoit notamment les moyens à mobiliser, les actions à entreprendre et les résultats finaux attendus. Elle fixe des délais aux termes desquels ces résultats devront être atteints. La prévision peut être négociée au fur et à mesure de l’avancement du projet. La mise en œuvre qui consiste à la mobilisation des moyens et à la réalisation des actions et à l’accord donné par les partenaires et ensuite celle-ci va produire des résultats conformes ou non aux prévisions opérationnelles. Ces résultats vont générer des effets directs et indirects sur la réalité, des impacts qui correspondront ou non aux objectifs initiaux du projet.
3- Présentation du CNCC : Ce projet a été mis en ouvre par une organisation nommée CNCC. Le CNCC, créé en 1988, est une structure de représentation des exportateurs de la filière café et le coordinateur de tous les programmes montés à la faveur des ressources STABEX, en matière de promotion des cafés robustas et arabica. Les ressources STABEX proviennent des fonds octroyés par l’Union Européenne. L’objectif global de ce programme est de sauvegarder et de relancer la filière café en renforçant les articulations entre l’économie rurale et l’économie de marché en vue de participer à la lutte contre la pauvreté. Son objectif spécifique visait à satisfaire aux attentes des différents acteurs de la filière (essentiellement les producteurs) par la valorisation du café de qualité issu d’un système de production et de commercialisation normalisé. Les activités du CNCC comprennent trois parties, à savoir :
• L’appui aux producteurs pour l’obtention de produit répondant aux attentes des différents segments de marché,
• L’organisation du marché permettant de favoriser la libre concurrence,
• La continuation des activités de production répondant aux attentes du marché
Pour ces activités, le CNCC a mené des actions et stratégies axées sur la promotion de la filière café Malagasy :
• Une action permanente et efficace auprès de ses opérateurs pour une amélioration qualitative de ses exportations,
• La continuité de sa représentation et de son expression au niveau des instances internationales,
• Son atout incontestable : la dynamique de son marché intérieur.
Dans ce sens, depuis 2001, les actions du CNCC s’adressent aux petits producteurs et sont focalisées au niveau de différents sites ayant des potentiels en termes de café arabica ou de café robusta. Les interventions ont principalement pour objectifs de maintenir un certain niveau de production du café malgache et d’améliorer la qualité des produits. Ainsi, l’action du CNCC est qualifiée de projet d’appui aux producteurs de café.
4- Lieu d’intervention du projet : Le projet a commencé au mois de mai 2006, s’est terminé en mois de décembre 2007. En effet, cette étude est une évaluation après projet ou évaluation ex post. Il a été installé dans la Commune rurale d’Isorana, District d’Isandra connu auparavant sous le nom de Fianarantsoa II, Région Haute Matsiatra. Ce District est délimité au Nord par Lalangina et Ambohimahasoa, au Sud par Ambalavao, à l’Est par Fianarantsoa I et Vohibato puis à l’Ouest par Ikalamavony. Le district est composé de 11 Communes rurales, mais l’intervention de ce projet se limitait au départ dans 4 communes qui sont Isorana, Anjomà, Soatanàna et Nasandratrony puis après la signature de son avenant, prolongeant le projet de six mois, seules trois Communes ont été retenues à l’exception de la Commune de Nasandratrony.
5- Missions du projet : Puisqu’il s’agit d’un projet de développement, le social doit être considéré comme prépondérant, donc il faut se soucier davantage de la pauvreté des paysans dans la localité concernée. Il est à noter que l’ex-Province de Fianarantsoa est la plus pauvre de Madagascar après Tuléar. La situation devient donc contradictoire : la population dans cette province s’avère pauvre, alors que les terrains inexploités demeurent encore très étendus. D’un côté, le District d’Isandra présente d’énormes potentialités en matière de pédologie et de climat qui sont favorable à la culture de café Arabica. Localisée dans les hautes terres, il offre les caractéristiques et la potentialité requises pour la culture de café Arabica dont l’altitude, les températures et la pluviométrie. De l’autre côté, l’organisation actuelle du marché de café dans ce District ne favorise pas la rémunération des travaux des paysans. Les acheteurs professionnels y sont presque exclus du circuit de commercialisation. La plupart des produits sont collectés par les acheteurs informels à prix très bas avant même d’arriver au marché. Ceci conduit à la démotivation des producteurs qui ont délaissé ou même abandonné la culture de café au profit des autres cultures, alors la quantité produite diminue progressivement et la démarche qualité commence à ne plus les intéresser.
D’ailleurs, l’inexistence de la date d’ouverture de récolte ainsi que la méconnaissance de la réglementation conduisent les producteurs à procéder à une cueillette précoce et non sélective. La conséquence de ces problèmes amène une qualité inférieure du produit, qui devient aussi la cause de la faible valeur du café, donc le moindre revenu aboutissant à la pauvreté des paysans producteurs. Par ailleurs, quelques problèmes techniques ont aussi été relevés dont : Le vieillissement des plants de caféiers, la faiblesse du rendement et la mauvaise qualité du café produit, L’insuffisance de la production et l’inexistence de jeunes plants de qualité, Le non application des techniques de plantations adéquates, La dégradation du sol cultivable, Le non application des techniques post-récoltes appropriées : cueillette non sélective, séchage par terre, stockage et conditionnement non hygiénique, Les problèmes matériels et les problèmes d’accès au financement, L’inexistence de la date d’ouverture de récolte et/ou la récolte précoce incitée par les acheteurs informels. Du point de vue économique, dans les années 80, le café comptait parmi les produits exportés par Madagascar, générateur de devises et gage d’une croissance fiable.
La situation de la filière café dominée par le robusta s’est dégradée par la suite dans les années 90 à cause de la dépréciation de sa qualité. Avec la flambée du prix du café sur le marché international, les producteurs et les conditionneurs ont utilisé tous les moyens pour accroître leur volume d’exportation au détriment de la qualité (cueillette des cerises immatures, séchage non accompli correctement). Face à cette situation, les clients importateurs se sont orientés vers d’autres pays fournisseurs. Donc, depuis la régression de la qualité du café malgache, Madagascar devient devancé par le Brésil, le Vietnam, l’Indonésie et la Côte d’Ivoire. En volume, avec ses 45 000 Tonnes exportées, Madagascar traîne actuellement loin des plus gros exportateurs mondiaux de Robusta à savoir : la Côte d’Ivoire avec 300 000 tonnes, le Vietnam avec 600 000 tonnes et le Brésil avec 800 000 tonnes. Pour espérer pouvoir reprendre le niveau qui aurait pu être le sien, la filière café de Madagascar doit renouveler ses matériels végétaux et considérer la démarche qualité pour parvenir à satisfaire la tendance du marché international.
Le café arabica apporte une importante valeur ajoutée et peut atteindre entre 2 à 150 dollars le kilo, contre un dollar pour le café de masse. La culture de l’arabica offre la voie de relance de cette filière à Madagascar. Compte tenu de la consommation mondiale, la tendance va vers une meilleure qualité, connue sous le nom de café de spécialité. Ce marché enregistre une plus grande demande en café Arabica, soit les 90 % de ce marché contre 10 % pour le Robusta. Cette demande ne sera pas satisfaite d’ici peu à parce que les pays grands exportateurs produisent presque exclusivement du café Robusta. Alors, un énorme marché existe déjà aussi bien au niveau des boutiques de spécialités que des restaurants pour le café arabica de bonne qualité. Ainsi, une énorme opportunité s’offre encore aux autres pays qui possèdent les potentialités pour produire de bon café Arabica. Des échantillons ont également été envoyés depuis quelques années aux importateurs de cafés spéciaux et professionnels de la dégustation (Etats-Unis, Japon et Suisse). La plupart d’entre eux ont manifesté leur intérêt pour ce café de qualité produit sur les terroirs malgaches, à bon prix.
Qualité du café : La qualité du café est un facteur prépondérant dans la fixation de son prix. Elle peut comprendre quatre catégories, de la plus élevée à la plus basse c’est-à-dire :
• Qualité exemplaire,
• degré d’exclusivité,
• Grande qualité,
• Qualité courante,
• Café hors normes ou de qualité inférieure.
Le café exemplaire est aussi appelé café de spécialité ou gourmet. Il n’existe pas de définition précise et il est extrêmement difficile de décrire le marché de spécialité dans un cadre mondial. Le café de spécialité se rapporte à un café qui est différent du point de vue de la production en raison de sa qualité (goût), de son système de production (biologique en général), ou simplement en raison de sa disponibilité en quantité très moindre. Il peut aussi se distinguer en raison des innovations telles que les aromatisants, par exemple, du point de vue de la vente. Il est admis que les Etats-Unis sont actuellement à la tête du marché en termes de développement et de consommation du café de spécialité. Ce type de café commande une prime au dessus du prix des autres cafés ou qui est perçu par des consommateurs comme étant différent. En ce qui concerne le prix, le café de spécialité se négocie entre les vendeurs et les acheteurs mais non en bourses comme pour les autres qualités. Mais dans l’ensemble quelle que soit la catégorie, le café doit être :
• Propre à la consommation humaine. Tous les intervenants, à toutes les étapes de la filière ont une obligation de prendre une responsabilité ;
• Etre exempt de corps étrangers, de parasites vivants et de moisissures ;
• Etre en tout point conforme à la description contractuelle ou aux échantillons de vente, et présenter une qualité uniforme ;
• Présenter une bonne liqueur, en d’autres termes, être exempt de saveur désagréable.
La qualité du café dépend de quatre facteurs à savoir :
• Facteurs environnementaux : liés au climat, au sol et à l’altitude de l’endroit où le caféier a été planté ;
• Facteurs agronomiques : liés à la variété, à la pratique culturale, et à l’aménagement de la plantation ;
• Facteurs post récolte : traitement post récolte du café c’est-à-dire le séchage et le stockage ;
• Facteurs technologiques : défauts, granulométrie et stockage.
Normes minimales visant le café exportable (Normes OIC sur le café vert) : Le café vert, c’est le café obtenu après le traitement post récolte. L’OIC ou Organisation Internationale du Café est une organisation intergouvernementale qui regroupe la plupart des pays producteurs et les principaux pays importateurs. Le café qualifié d’exportable s’il maintient les propriétés suivantes :
• pour l’Arabica, avec moins de 32 défauts par échantillon de 300 grammes selon la méthode de classification du café vert New York, ou équivalent et pour le Robusta, moins de 35 défauts par échantillon de 300 grammes.
• le taux d’humidité, calculé en application de la norme ISO 6673, tant pour l’Arabica que pour le Robusta, est inférieur à 12%. Depuis le 1 juin 2004, les Membres exportateurs sont priés de faire figurer les renseignements supplémentaires suivants dans la case 17 de chaque certificat d’origine délivré au titre des expéditions de café :
• “S” si les expéditions de café sont conformes aux normes de qualité optimales en matière de défauts et de taux d’humidité énoncées plus haut ;
• “XD” si le café n’est pas conforme aux normes optimales en matière de défauts ;
• “XM” si le café n’est pas conforme aux normes optimales en matière de taux d’humidité ;
• “XDM” si le café n’est pas conforme aux normes optimales en matière de défauts et de taux d’humidité.
Certification : Aucun café ne peut être présenté à la vente sans avoir obtenu au préalable un certificat de grade et de qualité. Tout café présenté pour certification est examiné par un panel de trois trieurs agréés par le CNCC. La qualité est déterminée sur la base des évaluations et mesures suivantes :
• Odeur du café vert (pas de mauvaise odeur),
• Couleur (verdâtre),
• Grade (comptage des défauts),
• Uniformité de la torréfaction,
• Tasse (6 tasses par échantillon),
Il est à noter que le prix du café Arabica est fixé avec d’autres matières premières dans la bourse de New York, tandis que celui du robusta se fixe à Londres. C’est pour répondre à cette demande plus exigeante et pour que le café provenant de Madagascar redevienne compétitif que le projet de relance de la culture du café Arabica sur les Hauts- plateaux dont Isandra a été mise en place.
Café, facteur de développement économique
Après le pétrole, le café est l’une des marchandises les plus importantes sur le marché mondial qui fait vivre quelques 25 millions d’agriculteurs. Neuf pays en développement en dépendent pour plus de 20% de leurs exportations et quatre autres pays pour plus de la moitié de leurs ventes à l’étranger. A titre d’exemple, le cas du Brésil, ses zones productrices de café sont situées dans le sud du pays. Les principales régions concernées sont celles de Rio de Janeiro et de Sao Polo, régions aux terres fertiles et au climat propice. Le cours élevé du café en 1830 incite les entrepreneurs du Brésil à passer de l’exploitation de l’or à celle du café, jusque là réservé à la consommation locale. Cette décision s’accompagne d’importants investissements, tels que la création d’un réseau de près de 7 000 km de chemin de fer entre 1860 et 1885. Le besoin sans cesse plus croissant de main d’œuvre a entraîné une immigration massive venant de plusieurs pays dont le Portugal, de l’Italie, de l’Espagne et de l’Allemagne. Le rendement du café a bondi représentant 63% de l’exportation du pays. Le produit de ce commerce y a permis une croissance économique soutenue à ce pays. Le défi majeur pour les producteurs africains est d’accroître leur potentiel de production. Le Vietnam, a par exemple, multiplié par 32 sa production en l’espace de 10 ans. En revanche, le Cameroun a vu sa production réduite de moitié à la même période devenue 65.000 tonnes par an.
Pour le cas de Madagascar, la baisse s’est amorcée depuis 1990. Certains paysans producteurs dans la partie Sud Est du pays ont même aménagé leur plantation de caféiers en rizières. Il a fallu une remontée des cours du café pour qu’ils reprennent la culture. En 2005 par exemple, le prix à l’export a bondi de 53 % par rapport à l’année précédente. Il faut dire qu’après une longue crise, le café connaît finalement des embellies. C’est nécessaire si Madagascar veut répondre aux exigences de la mondialisation et acquérir des parts de marché aux grands producteurs de café, tels que le Vietnam et le Brésil. Le meilleur parcours pour y parvenir passe notamment par la sélection de variétés plus productives et l’exploitation à grande échelle. Pour le cas de Madagascar actuellement, avec une production encore faible, il est intéressant de miser sur des marchés niches pour le café arabica. Certes, le robusta se porte mieux que l’arabica actuellement, mais un modeste producteur comme Madagascar en aura des difficultés pour affronter les gros producteurs dans le court et le moyen terme. C’est pour cette raison que ce projet est intéressant car promet une augmentation de l’exportation du pays, plus en terme de valeur qu’en quantité. Donc, la solution consiste à se focaliser sur les marchés niches de l’Arabica sans abandonner le Robusta.En 2006, le projet américain BAMEX a engagé des actions pour placer le café de Madagascar sur des marchés gourmets. Ceux-ci rapportent plus que le marché conventionnel.
Les cafés gourmets comprennent aussi bien le Robusta que l’Arabica. Ils sont consommés dans des restaurants et des lieux gastronomiques classes américains et européens. Pour atteindre cette étiquette, il faut pourtant passer à une amélioration plus que poussée de la qualité. Quant à la filière café destinée au marché conventionnel, elle devra bénéficier de mesures adéquates centrées sur le renouvellement des plants et sur l’extension des champs de caféiers. Pour ce faire, attirer l’attention des partenaires multilatéraux pour accroître le financement de la filière café sera crucial et effectif. L’objectif est de restaurer des caféiers productifs pour le court et le moyen terme. Les planteurs devraient aussi être mieux encadrés pour une meilleure compétitivité. Les efforts du gouvernement dans le développement rural commencent à porter leurs fruits. L’évolution de la contribution du secteur primaire dans les recettes étatiques en témoigne. D’après le ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, l’agriculture fournit aujourd’hui 29 % du produit national brut et assure 20 % des exportations. Le dynamisme des paysans à s’associer pour bénéficier d’un programme ou d’un financement y est pour beaucoup. Les projets ont réussi à enseigner plusieurs techniques pouvant améliorer la productivité des terres et l’importance de la conformité des produits aux normes internationales. Toutefois, la vulgarisation des techniques devrait être mieux organisée. En effet, dans beaucoup de cas, les agriculteurs reviennent aux habitudes traditionnelles quelques mois après le départ du projet.
Il en est de même pour les organisations paysannes. Nombreuses d’entre elles ne parviennent pas à s’en sortir, une fois devenues autonomes. Bref, l’Etat devrait mettre en place des structures de suivi et d’encadrement accessibles aux agriculteurs, pour pérenniser les efforts accomplis. Actuellement, plusieurs CSA (Centre de Service) sont déjà installés dans plusieurs Régions de Madagascar, mais ils ne sont pas encore tous fonctionnels pour les paysans. L’objectif de cette structure est de fournir des appuis aux paysans (sur les différentes techniques agricoles et d’élevages, le fonctionnement des associations paysannes,…) et aussi d’assister les paysans pour développer leur productivité et leur production pour atteindre une meilleure place en tant qu’exportateur de produits agricoles.
Café biologique
Actuellement, l’agriculture biologique est devenue une agriculture à la mode et classée comme ayant une qualité supérieure. Partout dans le monde, les consommateurs s’intéressent de plus en plus aux avantages de l’agriculture biologique en tant que système agricole durable. Le produit biologique est un produit d’origine agricole qui ne contient pas d’élément chimique de synthèse. L’agriculture biologique utilise peu d’intrants, favorise la préservation des ressources naturelles et la biodiversité, bref la protection de l’environnement. Elle peut être appelée agriculture naturelle comme la pratiquait nos ancêtres avant l’apparition de l’agriculture industrielle et de l’industrie agroalimentaire. De ce fait, le café biologique existe aussi, la vraie différence : c’est qu’elle n’utilise pas de produit chimique sur les caféiers, mais la pratique culturale est la même. Comme les autres produits biologiques, le café certifié biologique se vend à un prix plus élevé par rapport aux autres. C’est parce que les consommateurs s’intéressent à la contribution de l’agriculture biologique au développement économique des communautés rurales.
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Table des matières
INTRODUCTION
METHODOLOGIE
Partie 1 : PRESENTATION GENERALE
I- FILIERE CAFE A MADAGASCAR
1- Généralités
2- Présentation du caféier
3- La production de café à Madagascar
4- La commercialisation du café à Madagascar
II- DESCRIPTION DU PROJET
1- Définitions
2- Principaux types de projets
3- Présentation du CNCC
4- Lieu d’intervention du projet
5- Missions du projet
6- Objectifs du projet
7- Description des activités du projet
7-1 Appui à l’organisation de marché
7-2 Appui à l’amélioration de la qualité des cafés produite
7-3 Appui à l’augmentation de la productivité et de la production
8- Résultats attendus
9- Groupes cibles et bénéficiaires finaux
10- Cadre logique
III- LES CRITERES D’EVALUATIONS ET D’ETUDES D’IMPACT
1- Les différents critères d’évaluation
1-1 Définition de l’évaluation
1-2 Objectifs
1-3 Opportunités d’évaluation
1-4 Critères d’évaluation
2- Les critères d’impacts
2-1 Définitions
2-2 Les critères d’impact
Conclusion de la première partie
Partie 2 : EVALUATION ET ETUDES D’IMPACT : ANALYSES
IV- ANALYSE SUR L’EVALUATION DU PROJET
1- Evaluation de la pertinence
2- Evaluation de l’efficacité du projet
3- Evaluation de la Viabilité
V- ANALYSE DE L’IMPACT DU PROJET
1- Effets attendus du projet et hypothèses
2- Evolution du contexte du projet au cours de l’exécution
3- Constats généraux après le projet
4- Effets sur l’environnement
5- Appréciation de l’impact et durabilité
6- Effet sur les revenus et les conditions de vie des producteurs
6-1 Hypothèses
6-2 Compte d’exploitation familiale
7- Café, facteur de développement économique
8- Café et commerce équitable
9- Café biologique
VI- RECOMMANDATIONS
Conclusion de la deuxième partie
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
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