MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME D’INGENIEUR GEOMETRE TOPOGRAPHE
Historique
Antananarivo fut appelée autrefois Analamanga, autrement dit, la colline couverte de forêt. Les anciens rois s’y installèrent et placèrent une garnison de mille hommes pour l’unification et l’organisation du royaume malgache d’où vient le nom d’Antananarivo traduite littéralement la ville des mille laquelle devint plus tard la capitale. A l’origine, Antananarivo se limitait seulement à la colline d’Analamanga. Plus tard, l’occupation s’était étendue dans les sommets, les pentes et les plaines. L’histoire d’Antananarivo a été également caractérisée par une extension continue suite à l’accroissement démographique engendrant les besoins de surfaces cultivables pour la population. A la veille de l’indépendance, Antananarivo était devenue une importante agglomération de 200 000 habitants. Le centre d’activité s’était déplacé vers les zones basses. Ainsi, le modeste village d’Analamanga devient plus tard une grande cité moderne nous invitant à apporter des analyses approfondies pour une maîtrise des problèmes engendrés par sa croissance continue.
Localisation de la ville d’Antananarivo et délimitation de la région Analamanga
Antananarivo se trouve juste au cœur des hauts plateaux de Madagascar ; se situant ainsi dans la région centrale, elle se présente comme le noyau de l’île entre les longitudes Est 47°17′ et 47°44′ et les latitudes sud 18°12′ et 18°57′. La région Analamanga est administrativement encerclée par cinq régions, dont:
– La Région Betsiboka au Nord
– La Région Bongolava au Nord-Ouest
– La Région Itasy à l’Ouest
– La Région Alaotra Mangoro à l’Est
– La Région Vakinakaratra au Sud
Enseignement supérieur
L’Université d’Antananarivo est la plus importante par sa dimension. Elle comporte sept établissements, dont quatre à régime facultaire (DEGS, Lettres, Sciences, Médecine), trois autres à régime d’école (Polytechnique, Agronomie et ENS) Géographiquement, l’Université d’Antananarivo est détalée en trois endroits différents : campus d’Ankatso, Vontovorona et l’Ecole Normale Niveau III (dans la plaine d’Ampefiloha). Le campus d’Ankatso est bien pourvu en installations sportives et en laboratoires scientifiques selon les disciplines. Cependant, la plupart de ces installations sont vieilles et manquent d’entretien. Les branches d’études y sont très diversifiées contrairement à ce qui se passe dans les autres Régions. Quant aux formations supérieures privées, les jeunes de la Cité des mille ont également l’embarras du choix à condition qu’ils disposent des moyens financiers et des compétences intellectuelles requises. Nombreux ont obtenu une homologation en bonne et due forme du ministère depuis ces 5 dernières années. Les formations vont du commerce international à l’électromécanique en passant par l’informatique, le tourisme, l’hôtellerie, la gestion des entreprises voire la philosophie. Les formations professionnalisantes dont la durée ne dépasse pas cinq années attirent les jeunes des quatre coins de l’île voire de la région, notamment les étrangers, en quête de spécialisation.
Etat actuel du réseau routier
Actuellement, le réseau routier du Grand Antananarivo comprend 520km dont à peu près 200km se situent dans la commune urbaine d’Antananarivo. Parmi ces 520km, certains tronçons sont très anciens puisqu’ils datent de la royauté Merina, et de l’époque de la colonisation. Les travaux d’entretien sont de plus en plus rares vu la situation de crise dans le pays depuis 2009, ce qui engendre un état défectueux des routes partout dans la ville et dans les périphéries. Cette situation est parmi les principales causes des embouteillages, une situation réellement alarmante pour la ville d’Antananarivo. Il n’y a eu que très peu de création de voies nouvelles à l’instar de la mise en place d’une route circulaire entourant la ville en reliant la circulaire Est au Sud ; plus précisément la RN2 à la RN7 appelé : le « by-pass ». Cette voie permet aux trafics de transit d’éviter la traversée du centre de l’agglomération; tout en offrant une capacité nouvelle aux échanges entre zones périphériques et régions dont les volumes sont destinés à prévoir la plus forte croissance future, et en facilitant la répartition du trafic en direction du centre-ville entre différentes voies radiales.
Répartition de l’exploitation de la gare
Comme toutes les sociétés de transport, les véhicules exploitant les gares routières sont répartis aux organismes tels que coopératives ou entreprises individuelles. Cette répartition se fait de manière à regrouper les véhicules ayant le même plan de lignes. Le plan de chaque ligne détermine dans la zone les informations suivantes:
Les itinéraires avec un Primus et un Terminus;
La demande de transport et ses caractéristiques;
L’offre et ses caractéristiques.
La recommandation sur le type de véhicule à exploiter.
On pourra avoir dans une même gare des différents organismes ayant un même plan de lignes. Le nombre de véhicules regroupés dans ces organismes n’est pas définitivement limité. L’Association des Transporteurs Terrestres se met à la place du responsable pour l’organisation de la gare.
Dimensionnement des diverses parties de la gare routière
Infrastructure 1 Ce sera un grand bâtiment ouvert avec des baies vitrés qui se composera de 5 guichets pour les billets et l’accueil pour divers renseignements, une grande salle d’attente, une infirmerie, des toilettes, un poste de garde, un espace colis et un bureau du chef de la gare. Le bâtiment aura une dimension de 890 m2 .
Infrastructure 2 Ces bâtiments seront constitués d’un restaurant de 480m2, d’une part au RDC d’une part et d’autre part un mini-market de 480m2 . A l’étage correspondant aux deux bâtiments, on trouvera 13 chambres de 25m2 pouvant accueillir jusqu’à 4 personnes chacune, une réception de 25m 2 , des toilettes et douches communes de 50m2.
Infrastructure 3 Ce bâtiment fournira les services de vulcanisation, de lavage à haute pression et d’entretien de véhicules nécessaire aux besoins des transporteurs et des visiteurs en cas de besoin.
Infrastructure 4 Cette infrastructure se composera de trois entrepôts qui pourront accueillir chacun jusqu’à 1152 m3 de marchandises.
Parking 1 Le premier groupe de parkings sera pour les véhicules de transport (taxi-brousse). Il existe actuellement 17 coopératives reliant Antananarivo avec le Nord et le Nord-Ouest de notre île. Ces coopératives existantes seront réorganisées et divisées dans les 5 guichets pour une meilleure organisation et pour offrir des meilleurs services. Le parking pourra accueillir 200 véhicules dont 8 en attente de départ et en déchargement à l’arrivée. L’organisation du parking dépendra de la fréquence de circulation journalière des véhicules de transport.
Parking 2 Le second groupe de parkings constitue l’espace réservé aux clients et visiteurs lors de leur passage. Ce seront de grands parkings qui pourront accueillir jusqu’à 96 véhicules dont 32 seront alloués aux restaurant et mini-market, L’aire de stationnement pour les taxis sera de 20 places afin de satisfaire les usagers. Le troisième groupe de parkings sera conçu spécialement pour les poids lourds de plus de 15Tonnes. Il pourra en contenir jusqu’à 22 véhicules lourds.
Étude d’impact environnemental
L’adoption de la loi portant de l’Environnement Malagasy et la promulgation du décret relatif à la Mise en Compatibilité des Investissements avec l’Environnement (MEICE) « Décret n° 99 954 du 15 décembre 1999 » impliquent une obligation, pour les projets publics ou privés, susceptible de porter atteinte à l’environnement d’être soumise à une Etude d’Impact Environnemental (EIE) ; soit : un Programme d’Engagement Environnemental (PREE). Selon la nature technique, l’ampleur de ces projets et la sensibilité de leurs milieux d’implantation. A ce stade d’étude, il convient de repérer les contraintes majeures susceptibles d’être rencontrées en phase de la réalisation. Dans la phase de conception, les concepteurs devront prévoir de nouvelles prescriptions ou exigences environnementales. Les études préalables menées en amont lors de la phase de l’élaboration de l’opération comporteront donc les investigations nécessaires pour que ces exigences soient adaptées en fonction du site et du projet.
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Table des matières
PARTIE I : APERÇU GENERAL SUR LA VILLE D’ANTANANARIVO
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA VILLE D’ANTANANARIVO
CHAPITRE II : ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE
CHAPITRE III : SITUATION ACTUELLE DU TRANSPORT ROUTIER ET DE LA GARE ROUTIERE
CHAPITRE IV : JUSTIFICATION DU PROJET
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE
CHAPITRE I : PROGRAMME ET ENVERGURE DU PROJET
CHAPITRE II : MISE EN OEUVRE DU PROJET
CHAPITRE III : CONCEPTION DU PROJET
PARTIE III : ETUDE DE FAISABILITE ET DES IMPACTS DU PROJET
CHAPITRE I : ETUDE DE FAISABILITE
CHAPITRE II : IMPACTS DU PROJET
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
RESUME
ABSTRACT
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