Dame nature fut la première à produire du verre, sous la forme de roche volcanique prénommée Obsidienne. Cette nature d’une beauté si rare qui est la victime de nombreuses exploitations abusives, de jours en jours, subit des dommages considérables ressentis par les terriens par l’instabilité climatique depuis ces derniers temps.
Madagascar est longtemps apparu comme une île riche de promesses au large de l’Afrique. Malheureusement, elle est encore aujourd’hui dans un état de grande pauvreté. De plus, après la crise politique en 2009, le pays est actuellement confronté à des difficultés économiques sans précédent .Les entreprises disparaissent l’une après l’autre, le taux de chômage ne cesse d’augmenter , les prix des produits de première nécessité ont connu une hausse considérable…A l’ensemble de ces contraintes , Madagascar subit d’une forte perturbation climatique , notamment la sécheresse dans le sud du pays , les cyclones souvent très dévastateurs causant d’importants dégâts matériels et humains, la déforestation …Bref, l’économie est presque au point mort.
PRESENTATION DU PROJET
Historique du projet
L’historique du projet permet de savoir son fondement, de rechercher les besoins d’une partie de la population et de leur offrir des solutions. La mise en place du projet, dans les priorités nationales, dans les activités initiatives du secteur privé ou public, donnera un nouveau souffle pour l’économie malgache.
Historique du verre
Le verre a été découvert il y a près de 5000 ans dans l’ancienne Mésopotamie. On y fabriquait des perles de verres 2500 ans avant Jésus-Christ et les premiers objets utilitaires en verre datent des 1500 ans avant notre ère. Auparavant, Madagascar fabriquait de verre mais à cause de sa défaillance financière, l’entreprise était fermée. Depuis ce jour là, les utilisateurs de verred’emballage devaient l’importer. Cependant, le verre est utile pour emballer des produits. Il est ainsi non jetable et recyclable. Ce qui nous a conduits à choisir notre thème d’étude.
Le recyclage existe depuis toujours dans la nature, les déchets des être vivants deviennent par la suite l’alimentation d’autre organisme. L’homme a pratiqué le recyclage des l’âge du cuivre quand il récupère des objets en métal pour les fondre et fabriquer de nouveaux objets.
Le verre est une matière qui se recycle à l’infini et à 100%. Avec une bouteille ou un bocal en verre, on peut refaire la même bouteille ou le même bocal. Or Madagascar ne compte aucune société de recyclage spécialisée pour le verre. Jusqu’à présent les déchets en verre restent des déchets qui contribuent à la détérioration de l’environnement. Pourtant, ces déchets qui détruisent et détériorent notre environnement pourraient être pris et détournés en notre faveur comme un élément contribuant à notre survie.
Description de l’entreprise
Cadre juridique de l’entreprise
La transformation du projet en entreprise de production de verre d’emballage conduit à définir le statut. Nous savons qu’il existe en général cinq différentes formes juridiques d’entreprise, à savoir l’entreprise individuelle ; l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) ; la société à responsabilité limitée (SARL) ; la société anonyme et la société anonyme unipersonnelle (SA et SAU) et le groupement d’intérêt économique (GIE). Pour cela, nous allons voir l’un après l’autre la signification de ces cinq entreprises pour que nous puissions choisir notre type d’entreprise pour ce projet.
Entreprise individuelle
C’est une entreprise qui effectue toutes activités sauf les services d’assurances et de capitalisation, et présente l’avantage de ne pas exiger de capital minimum. La responsabilité de l’entrepreneur individuel (seul) est totale et indéfinie sur les biens personnels. Il a une totalité de liberté de gestion et de décision. Aussi, il profite seul au bénéfice de l’entreprise. Cependant les perspectives de développement sont limitées parce que l’entreprise est dépendante des facteurs d’instabilités liés à la réalisation personnelle de l’entrepreneur : maladie, décès.
Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)
L’entreprise réalise aussi toutes activités sauf les services d’assurance et de capitalisation. En effet, le capital minimum est d’Ar 1.000.000 qui est obligatoirement déposé auprès d’un notaire ou d’une banque dans un compte courant. Une attestation de capital doit être présentée lors de la réalisation des formalités de constitutions.
L’apport minimum (valeur minimum d’une part sociale) est d’Ar 20.000 avec la durée maximum de 99 ans. Et la durée du mandat du gérant est de 4 ans (à défaut de nomination dans le statut). L’avantage de cette entreprise réside dans la responsabilité de l’employeur seul qui est limité aux apports. Mais les perspectives de développement restent limitées. Il est à noter que la nomination d’un commissaire aux comptes est obligatoire pour une société ayant un capital social de plus de Ar 20.000.000 ou plus de 50 employés ou un chiffre d’affaire de plus de Ar 100.000.000.
La société à responsabilité limitée (SARL)
Le capital minimum pour la société à responsabilité est d’Ar 10.000.000 avec le nombre des associés variés entre 2 à 50 personnes. Par conséquent, le dépôt du capital auprès d’un notaire ou d’une banque dans un compte courant est alors obligatoire avec une attestation de capital qui doit être présentée lors de la réalisation des formalités de constitution. Notion que la nominalisation d’un commissaire aux comptes est aussi obligatoire pour une société ayant un capital social plus de Ar 20.000.000 ou plus de 50 employés ou un chiffre d’affaire de plus d’Ar 100.000.000. La cession des parts est libre entre les associés. En cas de cession à des tiers, il faut qu’il y ait un accord du parti de la majorité d’entre eux représentant les ¾ du capital. En revanche, il y a une restriction à la cession des parts sociales et les perspectives de développement sont limitées.
La société anonyme et la société anonyme unipersonnelle (SA et SAU)
En ce qui concerne la société anonyme et la société anonyme unipersonnelle, le capital minimum est d’Ar 20.000.000 pour une société anonyme et d’Ar 2.000.000 pour une société anonyme unipersonnelle. La part sociale est d’Ar 20.000 librement cessible. En effet, les responsabilités du dirigeant ou des associés (au moins 7 pour la SA) sont limitées aux apports. En outre, les perspectives de développement sont élevées, les parts sociales sont librement cessibles mais le fonctionnement est lourd avec les formalités constitutives longues.
Le groupement d’intérêt économique (GIE)
Le GIE est celui qui a pour but exclusif de mettre en œuvre pour une durée déterminée, tous les moyens propres à faciliter ou à développer l’activité économique, à améliorer ou à accroître les résultats de cette activité.
Son activité doit se rattacher essentiellement à l’activité économique de ses membres et ne peut avoir qu’un caractère auxiliaire par rapport à celle-ci. Pour cela, il n’existe pas de réalisation ni de partage de bénéfice. Le groupement d’intérêt économique est donc constitué sans capital.
Vue la typologie de ces différentes formes juridiques d’entreprise, nous optons pour « la société à responsabilité limitée SARL », une liberté de cession des parts entre les associés est possible. En plus, si jamais l’entreprise tombe en faillite, les biens personnels des associés ne sont pas entrepris.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique du verre
Section 2 : Caractéristique du projet envisagé
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE ET ASPECT MARKETING
Section 1 : Description du marché : clientèle cible correspondant
Section 2 : Détermination de la part de marché visé
Section 3: Stratégie et politique marketing
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE ET ORGANISATIONNELLE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE REALISATION
Section1 : Le processus de travail
Section 2 : Processus d’implantation
Section 3 : Ressources nécessaires à mettre en place
CHAPITRE II. – CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGE
Section 1: Production envisagée et chiffre d’affaire prévisionnel
Section 2 : Aspect qualitatifs et quantitatifs
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Structure organisationnelle
Section 2 : Gestion des ressources humaines
Section 3 : Chronogramme des activités
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE ET EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE I : DETERMINATION DES INVESTISSEMENTS
Section 1 : Coût des investissements
Section 2 : Fonds de roulement initial
Section 3 : Bilan d’ouverture de l’entreprise
CHAPITRE II : ETATS FINANCIERS PREVISIONNELS
Section 1 : Compte de gestion
Section 2 : Bilan prévisionnel
Section 3 : Trésoreries prévisionnelles
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière du projet
Section 2 : L’évaluation économique et sociale
Section 3 : Cadre logique du projet
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES