Projet de plantation et creation d’une unite d’extraction d’huile de jatropha

D’ici quelques années, la réserve mondiale de pétrole pourrait être épuisé. Face à cette situation délicate, les grandes puissances en émergences font des recherches sur, autres nouvelles ressources d’énergie pour le remplacer. Par conséquent, le secteur de bioénergie, plus précisément l’éthanol et le biodiesel, est le plus connu de nos jours grâce à ses vives contributions dans la protection de l’environnement. La culture du Jatropha est en développement. Peu exigeante, cette plante peut se développer dans des régions semiarides où il n’existe guère d’autres activités agricoles en dehors de l’élevage extensif. Elle peut donc, sans entrer en compétition avec l’agriculture destinée à l’alimentation, offrir un nouvel outil de développement. La culture du Jatropha permet de protéger les sols de l’érosion et de retenir l’eau, aidant ainsi à lutter contre la désertification. Les produits du Jatropha, principalement son huile, peuvent offrir une nouvelle source d’emplois à ces régions. L’huile peut être une source d’énergie renouvelable (huile végétale carburant) pour la population locale, comme pour la cuisine (bien sûr, les fruits peuvent aussi servir directement de combustible, éliminant le pressage), offrant une alternative au bois (qui est en général surexploité dans notre pays) et au kérosène (qui devient trop cher depuis l’envolée du prix du pétrole).

Elle peut aussi être une énergie plus commerciale, notamment via la production de biodiesel, et ainsi aider Madagascar à réduire de quelque peu leur dépendance vis-à-vis du pétrole. Huit kilos de fruits de l’arbuste donnent 1,5 litre de biocarburant. Les arbustes produisent des fruits pendant 50 ans pour une quantité allant de 10 à 50 kilos par arbuste suivant l’entretien et la technique de culture. Outre les applications énergétiques, elle peut servir à la production de savon ou comme lubrifiant. En revanche, elle n’est comestible ni pour l’homme ni pour les animaux d’élevage. Vues ces qualités, il n’est pas étonnant que des cultures de jatropha apparaissent ces dernières années dans des pays aussi variés que l’Égypte, le Guatemala, l’Inde, Madagascar, le Cambodge, le Laos, et plusieurs pays du Sahel.

CARACTERISTIQUES DU PROJET

Pour ce faire, tout d’abord une analyse descriptive de la dite plante et de la problématique est nécessaire. Ensuite, les objectifs et les intérêts de ce projet seront indiqués dans les paragraphes ci-après.

plante « Jatropha Curcas »

Généralité sur la plante
Origine : le Jatropha Curcas est originaire de l’Amérique Latine. Il semble que la plante a été introduite à Madagascar vers le 18ème siècle par des Marins portugais via les Îles du Cap Vert aux différents pays en Afrique et en Asie.
Famille : Euphorbiacées.
Appellation : kignagna fotsy, valavelona, voanongo, tanatanampotsy, savoa, Voanjohazo
Particularité : Capable de pousser sur des terrains marginaux, peut se Développer sur des sols pauvres.

Description botanique

La plante Jatropha est un petit arbre ou un grand arbuste qui peut atteindre une hauteur de 5 m à feuilles simples et alternées allant jusqu’à 17 cm de long et 15 cm de large ; elle présente de l’inflorescence en corymbe et terminale, pétales de couleur verte blanchâtre et sépales de couleur verte. Elle a 3 graines par fruit de couleur noire avec albumens oléagineux, blancs charnus. Sa durée de vie est de plus de 50 ans. Elle est aussi une espèce résistante à la sécheresse qui est largement cultivée sous les tropiques comme haie vive car elle n’est pas broutée par les animaux.

Les graines sont toxiques pour les humains et pour beaucoup d’animaux.

Situation géographique et climatique

Situation géographique

Il est à rappeler que l’implantation d’unité d’extraction d’huile de la province de Fianarantsoa, plus précisément dans la commune rurale d’Ikalamavony, serait intégrée dans le district d’Ikalamavony, dans la région de Haute Matsiatra, en passant par les villages d’Isorana, de Mangidy. Il est situé à 96Km à l’Ouest de Fianarantsoa, traverser par la route nationale RN 42 déjà aménagée jusqu’à Fitampito, donc le lieu est facilement accessible et la piste est praticable en toutes saisons En ce qui concerne le transport, actuellement il est assuré normalement par les coopératives SONATRA (Société Nationale de Transport) et COTRAFIA (Coopérative de Transport de Fianarantsoa) au jour le jour Si l’on considère ses espaces, on peut globalement distinguer deux sous régions :
– la partie Orientale, à topographie indécise, correspondant à la surface de transition entre la falaise Tanala et les Hautes Terres centrales. Les tanety y constituent une réserve importante, mal exploitée, pour la riziculture ;
– les Hautes Terres centrales, correspondant à la partie méridionale du pays Betsileo. Densément peuplée, relativement bien desservie par un réseau routier suffisamment ramifié, cette région, à relief tourmenté, offre des paysages de rizières en gradins typiques.

Situation climatique 

Le réseau de stations météorologiques

Les stations météorologiques de la Région, sous la responsabilité de la Direction de la Météorologie et de l’Hydrologie – Service Interrégional Sud de la Météorologie et de l’Hydrologie Province de Fianarantsoa comprennent :
– une station synoptique
– une station climatologique
– des stations pluviométriques.

Station synoptique
Une station synoptique permet de mesurer les pressions atmosphériques, les températures, les humidités relatives, les précipitations et les vitesses et directions du vent. La station de Fianarantsoa (Beravina) en est une qui culmine à 1.106m d’altitude.

Station climatologique
Elle effectue les mesures de précipitation, du vent et des températures. Pour la Région, l’on distingue celle d’ Antanifotsy, Ambalavao (en fonctionnement) .

Stations pluviométriques (mesures de précipitations)
Les trois stations de la région sont toutes en fonctionnement. Il s’agit de :
– Ambalavao Sud
– Alakamisy Ambohima
– Ambohimahasoa
Les données météorologiques disponibles présentées ci-dessous ont été relevées de la station synoptique de Fianarantsoa au cours des années 1990-95, 2000 –2002 .

Pluviométrie

Les isohyètes annuelles sont au niveau de 800-900 mm dans la région de la Haute Matsiatra, avec une légère augmentation jusqu’à 1.400 mm au fur et à mesure que l’on monte vers le Nord et en allant jusqu’à 2.000 mm à la frontière Est de la région. Vers le Sud et le Sud-Ouest de la région, on remarque une nette stabilisation des courbes isohyètes avec leur étalement dans l’espace. La période pluvieuse commence en Octobre. La quantité des pluies reçues est la plus importante en Janvier – Février qui atteint 18mm. Celle-ci décroît rapidement aux mois d’Avril – Mai. La période sèche coïncide avec les mois de Mai à Octobre au cours de laquelle sont enregistrées des précipitations sous forme de crachin.

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Table des matières

INTRODUCTON
PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERAL DU PROJET
Section1 : caractéristique du projet
Section 2 : présentation de la zone
Section 3 : ressources agricoles de la région
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE ET LES ASPECTS MARKETING DU PROJET
Section 1 : étude de marché
Section 2 : aspect marketing du projet
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION DU PROJET
Section 1 : évaluation selon le critère
Section 2 : évaluation selon les outils
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : ETUDE TECHNIQUE DU PROJET
Section 1 : réglementation en vigueur
Section2 : itinéraire culturale
Section3 : technique de production
Section4: capacité de traitement de graine
Section5 : technique de production de savon
CHAPITRE II : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section1 : ressources nécessaires
Section2 : organigramme envisagée
Section3 : organisation de travail
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE ET EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE I : INVESTISSEMENT ET FINANCEMENT
Section1 : investissement nécessaires
Section2 : investissement initiaux et amortissements
Section3 : financement du projet
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE ET DE RENTABILITE
Section1 : compte de gestion
Section2 : les comptes de résultats prévisionnels
Section3 : bilans prévisionnels
Section4 : tableaux de flux de trésorerie et l’état de variation des capitaux propres
CHAPITREII : EVALUATONS DU PROJET
Section1 : évaluation financières du projet
Section2 : analyses des ratios et le seuil de rentabilité
Section3 : évaluation socio-économique
CONCLUSION

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