Frein et motivation d’achat
Frein : Tout le monde ou n’importe qui n’a pas accès à l’emploi de l’huile essentielle de vétiver puisqu’elle est réservée uniquement pour l’industrie pharmaceutique et cosmétique. Elle ne peut pas être utilisée qu’après sa décomposition par l’industrie. La décomposition est la mise en place de fabrication de savon, de médicament, et de parfum à partir d’huile essentielle de vétiver et d’un autre produit. Donc, elle n’intéresse les personnes physiques, puisque nous ne pouvons pas utiliser tout de suite l’huile qu’après sa décomposition effectuée dans l’industrie.
Motivation : Nous avons remarqué que le produit chimique présente des effets néfastes pour l’utilisateur. Alors, il est préférable d’employer des produits naturels qui ont l’avantage de ne pas provoquer d’effets secondaires et d’être supportables pour tous.
La stratégie marketing Mix
Le marketing mix intègre l’ensemble des variables dont l’entreprise dispose pour influencer le marché cible. Toute variable susceptible d’avoir un impact sur le comportement de l’acheteur fait donc partie du marketing mix. On adopte le regroupement de ces variables en quatre catégories qu’on va appeler les « 4P » : la politique de produit, la politique de prix, la politique de communication et la politique de distribution.
Politique de produit : Le produit par définition est tout ce qui peut être offert sur un marché pour être acquis ou consommé en vue de satisfaire un besoin. D’abord, le produit doit avoir une bonne qualité conformant aux attentes des clients. Ensuite, il est nécessaire de l’habiller en lui donnant un conditionnement et un emballage. Le conditionnement est la mise en condition du produit. L’emballage est l’enveloppe qui permet la manutention et le stockage du produit. Dans la pratique, il est rare que l’on distingue ces deux concepts, c’est sûrement l’une des raisons du succès du vocable fédérateur packaging. Le packaging est devenu très important à la suite du développement de la vente en libre service. Donc, non seulement, il doit protéger le produit mais aussi le mettre à la disposition de consommateur dans la quantité (unité de vente) ainsi que de faciliter le transport, la manutention, l’emploi du produit et les fonctions commerciales ( information, séduction, attribution, identification, positionnement. Enfin, sa marque doit y être bien déposée. Cette marque est très importante puisque une marque est le nom donné soit à l’ensemble des produits d’une entreprise, soit à une gamme de produit, soit à l’un de ses produits dans le but de communication, d’indentification, et de différentiation par rapport aux produits des concurrents. Ce nom est souvent accompagné d’un autre élément d’indentification le logotype ou logo. Celui-ci, contrairement au nom, n’est pas prononçable. C’est un symbole graphique particulier du nom ou un sigle ou encore un dessin bestiaire. La marque a une fonction de garanti à jouer à l’égard des consommateurs. Elle oblige donc son émetteur (fabricant ou distributeur) à un certain niveau de performance et à un respect strict de qualité.
Politique de prix : Le choix d’une stratégie de prix implique l’élaboration d’un tarif pour les produits qui sont en cohérence avec les trois autres composantes du mix et avec sa stratégie générale. Les décisions en matières de prix relèvent à la fois du marketing stratégique et du marketing opérationnel. Elles déterminent largement la réussite de la firme sur le marché. Pour fixer le prix, l’unité doit résoudre successivement six problèmes. La politique doit :
• déterminer ses objectifs, son profit et son chiffre d’affaires ;
• évaluer la réaction du marché à partir d’une analyse des courbes de demandes ;
• estimer les coûts pour différents niveaux de production ;
• analyser la concurrence ;
• choisir les différentes méthodes de tarification (coût de revient) ;
• procéder au choix final en tenant compte des dimensions psychologiques attachées au prix.
Mais, nous pourrons voir les améliorations envisageables. L’unité devra agir donc à ces différents niveaux pour être efficace dans ces activités.
Politique de communication : Si l’unité veut aller au-delà d’un courant de vente spontanée, elle doit concevoir et transmettre des informations sur ces produits, leurs caractéristiques et leurs avantages. De par sa nature même, toute entreprise est un agent de communication. Il existe quatre grands moyens de communication :
• la publicité : c’est l’ensemble des signes et des messages émis par l’entreprise dans le but de connaître, faire aimer et faire acheter ses produits et ses marques. (presse, télévision, affichage, cinéma, la pub sur Internet, et le pub sur le lieu de vente)
• la promotion de vente : c’est le lancement du produit pour le faire connaître aux clients. Pour le lancer sur le marché, nous le vendons à un certain prix moins chers accessibles à tous ou organiser des jeux, des concours en offrant comme des primes.
• les relations publiques ;
Politique de distribution : La politique de distribution est pratiquée en fonction de quantité à acheter par les clients. Pour cela, si les clients achètent plus de centaine de kilo de produits, par exemple ils sont assurés par le service commercial du projet. Donc, il n’y a pas des intermédiaires utilisés par les acheteurs pour assurer les produits auprès du client. La réussite d’un projet dépend notamment des stratégies marketing adoptées par l’entreprise que ce soit avec le marketing mix ou le fait de pousser le produit vers les consommateurs et de les attirer vers nous. Tout cela constitue une base de l’action commerciale qui a pour objectif de mener à bien l’activité d’une société.
Lutte contre l’érosion
Le moyen le plus efficace et le moins onéreux est la plantation du vétiver en haie. Grâce à ses racines longues, solides et descendantes, le vétiver retient le sol, ainsi il aide à stabiliser les lavaka ou les rigoles, à protéger les bassins versants et à protéger les bas fonds contre la sédimentation. Pour obtenir un résultat adéquat sur barrière antiérosive en vétiver, il faut respecter certaines règles selon la pente du terrain à protéger.
• l’intervalle entre deux pieds sur une même ligne est de 10 à 15 cm, pour que la barrière puisse se refermer entre elle-même et qu’elle puisse résister à l’effet de l’eau de ruissellement ;
• la distance suivant la verticale entre deux rangées de vétiver est de 1.5 m. Cette valeur doit être respectée quelle que soit la pente du terrain.
Dans la pratique, la plantation d’une rangée de vétiver peut aussi protéger les talus dans la construction tels que les barrages, les digues, les canaux d’irrigation, les bords de routes, les berges des rivières et d’autres ouvrages.
Conclusion
Madagascar possède plusieurs espèces de plantes qui font l’objet d’extraction d’essence. A partir de cette extraction, nous pouvons produire des huiles essentielles. Ces plantes peuvent se trouver à l’état sauvage mais elles peuvent être cultivées. Une de ces plantes est le vétiver dont l’essence se trouve dans sa racine. Elle fait l’objet de culture industrielle. Les producteurs d’huiles essentielles de vétiver connaissent actuellement de sérieux problèmes à cause de l’insuffisance de leur capacité de production malgré que la culture de vétiver prend de plus en plus d’ampleur à Madagascar pour son faible coût de production, D’où des opérateurs sont bien déterminés à s’orienter vers ce secteur. Ce travail de recherche nous a permis donc de démontrer l’importance du projet de mise en place d’une unité de distillation de vétiver dans la commune de Fihaonana, la Région d’Analamanga, et d’apprécier les avantages que pourront obtenir les opérateurs de cette région ainsi que de notre pays. En ce qui concerne la réalisation ou la mise en place du projet, les politiques de réalisation doivent être systématiques. Il a fallu définir les objectifs, déterminer les problématiques liées au projet, fournir les moyens nécessaires, tracer les stratégies de la réalisation et mettre en place toutes les techniques indispensables. L’identification du projet souligne la présentation du projet tel que l’environnement économique du projet, les caractéristiques du projet, et l’identification de l’entreprise. Elle nous a montré aussi l’étude du marché et les stratégies marketing à adopter. Afin d’étudier la faisabilité du projet, notre recherche est basée sur la technique de production. Cette technique montre les processus et les moyens de production, ainsi que les infrastructures nécessaires. Pour la réalisation des programmes de production, des personnes de différentes disciplines devront mettre ensemble leurs connaissances, leurs compétences et leurs savoir-faire. L’exécution de l’activité requiert l’étude financière. Grâce à des moyens financiers nécessaires pour les investissements, après avoir su la manière de la gérer, l’activité peut être réalisée. L’évaluation du projet sur le plan financier, a mis en exergue la rentabilité des investissements à travers les résultats des exercices et la viabilité du projet. Le choix du projet nous permettra de satisfaire les besoins de consommateurs. Il accédera à l’exploitation de notre patrimoine naturel. Ainsi, cela rend possible la promotion du niveau de vie des ménages et de leurs revenus. Ce qui permettra d’améliorer la situation économique de notre pays donc de participer à son développement.
|
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIER PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Environnement économique du projet
1.1 : Environnement géographique
1.2 : Environnement technologique
1.3 : Evolution des principaux marché
Section 2 : Caractéristique du projet
2.1 : Définition du projet
2.2 : Problématiques liées au projet
2.3: Localisation – cadre géographique
2.4 : Objectif du projet
2.4.1 : Objectif à court terme
2.4.2 : Objectif à long et moyen terme
2.5 : Nature du projet
2.6 : Intérêt du projet
Section 3 : Identification de l’entreprise
3.1 : Présentation de l’entreprise
3.1.1 : Fiche signalétique du projet
3.1.2 Démarche relative à la constitution
3.2 : Présentation du produit
3.2.1 : Le produit
3.2.2 : Garantie d’une production de qualité
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE ET STRATEGIE MARKETING A ADOPTER
Section 1 : Le marché
.11 : La description du marché
111 : La situation actuelle du marché
12 : Analyse de la demande
121 : Identification de la clientèle
122 : La demande potentielle
1.2.3 : Exigence de la qualité
1.2.4 : Freins et motivation d’achat
1.3 : L’analyse de l’offre
1.3.1 : Marché local et étranger
1.3.2 : Estimation de l’offre
1.4 : L’analyse de la concurrence
1.4.1 : La concurrence directe
1.4.2 : La concurrence indirecte
1.4.3 : Force et faiblesse des concurrents
1.4.4 : Positionnement de notre société
1.5 : Etude du marché
1.5.1 : Clientèle cible
1.5.2 : Echantillon
1.5.3 : questionnaire
1.5.4 : Résultat
1.5.5 : Détermination de la part de marché
Section 2 : Les stratégies marketing
21 : Théorie sur les stratégies
2.1.1 : La stratégie « PUSH » et « PULL
2.1.2 : La stratégie marketing Mix
2.1.3 : La stratégie de pénétration
2.1.4 : La stratégie de Niche
2.1.5 : La stratégie de Benchmarking
22 : Stratégie à appliquer pour le projet
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE ET ORGANISATIONNELLE
CHAPITRE I : DESCRIPTION DE VETIVER
Section 1 : les graminées
Section 2 : Biographie de la plante
Section 3 : Le vétiver et l’environnement
3.1 : Lutte contre l’érosion
3.2 : Protection et conservation de l’humidité du sol
3.3 : Protection de la culture
CHAPITRE II : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Processus de production
1.1: Production agricole
1.1.1 : Préparation du sol
1.1.2 : Plantation
1.1.3 : Entretien
1.2 : Transformation
1.2.1 : Lavage
1.2.2 : séchage
1.2.3 : Découpage
1.2.4 : Distillation
1.2.5 : conditionnement
1.2.6 : Stockage
Section 2 : Les moyens de production
2.1 : Moyen matériel
2.1.1 : Moyen matériels de la production
2.1.2 : Moyen matériels de la transformation
2.2 : Moyen humain
2.3 : Moyen financier
Section 3 : Les infrastructures nécessaires
CHAPITRE III : CAPACITE DE PRODUCTION
Section 1 : Présentation du produit
Section 2 : Capacité prévisionnelle de la production
2.1 : En phase du lancement
2.2 : En phase de la croissance
2.3 : En phase de maturité
CHAPITRE IV : L’ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organigramme envisagé
1.1 : Choix de la structure
1.2 : Organigramme adopté
1.3 : Effectif du personnel
1.4 : Attributions
Section 2 : Gestion du personnel
2.1 : Rémunération (Salaires + Charges patronales
2.2 : Formation
2.3 : Motivation
Section 3 : Programmes sociaux et organisation quotidienne
Section 4 : Chronogramme des activités
TROISIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE ET EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE I : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Section 1 : Evaluation des investissements du projet
1.1 : Les immobilisations
1.1.1 : Coûts des immobilisations
1.1.2 : Système d’amortissement
1.2 : Besoin de Fonds de Roulement Initial
1.2.1 : Budget de trésorerie en première année
1.2.2 : Détermination du Fonds de Roulement Initial
1.3 : Plan de financement
1.3.1 : Nature de financement des immobilisation
1.3.2 : Nature de financement de fonds de roulement initial
1.3.3 : Nature de financement des imprévus
1.3.3 : Tableau de plan de financement
1.4 : Remboursement des dettes
1.4.1 : Principe et détermination des remboursements
1.4.2 : Tableau de remboursement
Section 2 : Compte de gestion
2.1 : Compte des charges
2.1.1 : Achats consommés
2.1.2 : Service extérieur
2.1.3 : Impôts et taxes
2.1.4 : Charges du personnel
2.1.5 : Charges financières
2.1.6 : Les amortissements
2.1.7 : Impôt sur les revenus des personnes morales
2.1.8 : Récapitulation des charges
2.2 : Compte des produit
2.2.1 : Le chiffres d’affaires prévisionnel
Section 3 : Les états financiers prévisionnels
3.1 : compte de résultat prévisionnel par nature
3.1.1 : principe
3.1.2 : présentation des comptes du résultat prévisionnel par nature
3.2 : Plan de trésorerie
3.2.1 : Présentation de compte
3.3 : Bilans
3.3.1 : Bilan d’ouverture
3.3.2 : Bilans prévisionnels sur cinq ans
Section 4 : Détermination du seuil de rentabilité du projet
CHAPITRE II : EVALUATION FINANCIERE DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière du projet
1.1 : Evaluation financière suivant les outils d’évaluation
1.1.1 : Evaluation de la valeur Actuelle Nette (VAN
– Définition
– Application de cette théorie sur notre projet
1.1.2 : Calcul de Taux de Rentabilité Interne (TRI
– La recherche du TRI
– Application du TRI sur notre projet
1.1.3 : Détermination du degré de profitabilité
– Définition de l’Indice de Profitabilité (IP
– Calcul de l’IP
1.1.4 : Mesure de Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
– La recherche du DRCI
– Application pour notre projet
1.2 : Evaluation financière suivant les critères d’évaluation
1.2.1 : Evaluation de la pertinence
1.2.2 : L’impact du projet
1.2.3 : La viabilité des projet
Section 2 : Evaluation économique
2.1 : Notion de la valeur ajouté
2.2 : Impact sur le Produit Intérieur Bruit (PIB )
2.3 : Augmentation de revenu des paysans
2.4 : motivation des paysans à produire
Section 3 : Evaluation sociale
3.1 : Création d’emploi
3.2 : Augmentation du pouvoir d’achat de la population locale
Section 4 : Hypothèse pessimiste
Section 5 : Cadre logique
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHE
ANNEXE
Télécharger le rapport complet