Projet de mise en place d’un etablissement prescolaire et primaire

Dans le cadre de la stratégie pour la réduction de la pauvreté, l’Etat a pris de nombreuses mesures pour améliorer le système éducatif et la communauté n’a pas cessé de contribuer à son développement. L’éducation fondamentale à Madagascar et dans la région d’Alaotra Mangoro en particulier n’est pas encore développée, compte – tenu du faible taux de fréquentation scolaire. Face aux problèmes d’analphabétisation de la population à Madagascar et aux problèmes liés à une croissance démographique, l’établissement scolaire s’achève la solution adéquate et nous misons beaucoup à l’opportunité de ce projet. Tout cela nous a incité à monter ce projet intitulé : « PROJET DE LA MISE EN PLACE D’UN ETABLISSEMENT PRESCOLAIRE ET PRIMAIRE DANS LA COMMUNE D’AMBATONDRAZAKA.

RENSEIGNEMENTS GENERAUX

Historique du projet 

Généralités sur l’éducation
En général, l’éducation est la mise en œuvre de moyens propres à assurer la formation et le développement d’un être humain, la formation est destinée à maintenir ou accroître les connaissances professionnelles, intellectuelles ou culturelles aux divers niveaux et la formation professionnelle ou continue fournit aux jeunes gens la connaissance d’un métier, la connaissance et la pratique des usages de la société. L’éducateur assume plusieurs fonctions. Il doit en particulier aider à la socialisation de l’enfant, respecter les directives fixées par nos dirigeants pour un avenir politique meilleur, surtout faire acquérir un savoir, savoir-faire et savoir être. Il lui faut un référentiel de compétences et une certaine latitude organisationnelle pour atteindre les objectifs. La fonction sociale de l’éducateur est pour nous de gérer les apprentissages. C’est sa spécificité. Seulement, on ne parle pas souvent de cette spécificité de l’éducation. On ne parle guère des apprentissages dans les médias. On n’engage pas des débats sur les véritables conditions d’apprentissage.

L’éducation de base à Madagascar
Le Projet National pour l’Amélioration de l’Enseignement, premier volet, a été un échec si l’on en croit les statistiques et les rapports officiels. « Seul un enfant sur 2000 entrant en onzième accède au lycée » et je cite : « Les réformes entreprises n’ont pas d’impacts visibles sur les résultats scolaires et les investissements réalisés ne semblent pas apporter des améliorations substantielles ». Et pourtant, nous persistons à continuer dans la même voie. Le ministère insiste sur l’idée que l’ont doit utiliser les mêmes méthodes, le même manuel.

Il veut que tout le monde apprenne la même chose, au même moment, en même temps, tout en prêchant que le nouveau courant pédagogique est maintenant la pédagogie différenciée. C’est à croire que nous ne comprenons pas ce que nous faisons à moins de le faire sciemment pour une autre raison non avouée. A bien analyser, on constate beaucoup de contradictions dans l’action du MINESEB en 1998 et parce qu’il manque d’une véritable politique éducative. Nous tenons donc à rappeler aux décideurs que le centralisme autoritaire, imposant des formules expérimentées dans quelques collèges ou imaginées dans les bureaux des ministères à fait preuve de son inefficacité. Ce n’est pas en imposant des formules ou des outils sans se préoccuper d’abord de savoir, localement, quels sont les problèmes à résoudre, quels sont moyens qu’il faut mettre en œuvre. Comment évaluer la portée des solutions proposées que si nous voulons améliorer la qualité de l’éducation et de l’enseignement ? D’après le Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté ou DSRP 2004 l’éducation constitue un secteur prioritaire dans la stratégie de la réduction de la pauvreté. A ce titre, le secteur devra poursuivre deux (2) objectifs globaux :
_ Assurer l’éducation fondamentale à tous les malgaches « Education Pour Tous » (E.P.T), préparer et valoriser les ressources humaines du pays.
_ Assurer la qualité de l’enseignement à tous les niveaux.

Dans cette optique, la restructuration du système Educatif en vue de son amélioration et son efficacité a poussé le gouvernement à la fusion de l’enseignement fondamental, de l’enseignement technique et professionnel et de l’enseignement supérieur en un seul Département.

La politique marketing

Pour le présent projet, on va choisir la politique de la publicité, plus généralement la communication marketing visant à susciter dans le public des images favorables de l’établissement, de ses services offerts et à stimuler la demande de ce dernier. La publicité est l’un des éléments de Marketing Mix. Mais pour nous, elle est la variable la plus importante. Les canaux de communication utilisés par l’établissement sont : les médias et les relations publiques.

Médias
L’objectif de l’utilisation des Médias, c’est d’attirer de plus en plus des consommateurs à partir du choix des messages à faire passer. Les médias servent à faire reconnaître la motivation des consommateurs et l’image de l’établissement. Les outils nécessaires pour arriver à cet objectif ce sont : Les radios, les télévisions, les panneaux publicitaires, puisqu’il s’agit de véhiculer un message accès sur la vente auprès d’un marché déterminé.

Relations publiques 

Les relations publiques agiront sur l’image de l’établissement grâce à des actions orientées vers le public en général et vers des petits enfants en particulier.
• L’objectif des relations publiques est de créer une image favorable de l’établissement auprès de publics différents. L’établissement cherche d’abord à diffuser des informations contrôlées sur ses activités, ses réalisations par exemple pour la journée « portes ouvertes » : c’est une manifestation destinée au grand public. Ces actions informatives peuvent correspondre à un effort systématique et continu.

Le contenu de la stratégie à adopter
Notre service doit contenir les éléments suivants :
• Objet de communication
• Objet de publicité
• Fixation du budget publicitaire
• Message publicitaire
• Stratégie – média.

THEORIES GENERALES SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION 

Un projet d’investissement se caractérise par une forte dépense initiale et des rentrées de fonds anticipés, échelonnées sur toute la durée de vie de l’investissement.

Selon les outils d’évaluation

Il faut donc comparer l’investissement initial aux recettes générées, c’est-àdire évaluer la rentabilité du projet et le comparer au coût de son financement.

Valeur Actuelle Nette (VAN)

Définition :
La Valeur Actuelle Nette ou VAN n’est autre que la somme des marges brutes d’autofinancement ou MBA actualisées. MBA = Marge brute d’autofinancement La MBA étant le résultat net d’impôt ajouté au total des amortissements de l’exercice. Pour actualiser ces flux, l’entreprise choisit son propre taux correspondant au coût de son capital, c’est-à-dire à la fois le taux correspondant à son financement et celui en dessous duquel aucun investissement ne peut être envisagé.

Interprétation
Après le calcul, les résultats peuvent être :
• Si valeur actuelle nette supérieure à 0, signifie que la rentabilité du projet en question est supérieure au taux exigé « i »
• Si valeur actuelle nette égale à 0, la rentabilité est égale aux taux exigé « i »
• Si valeur actuelle nette inférieure à 0, signifie que le projet envisagé n’est pas rentable.

Délai de Récupération des capitaux Investis (DRCI)

Définition
Il s’agit du calcul du délai nécessaire pour que la somme des flux supplémentaires provenant de l’investissement soit égal à ce dernier. Plus l e délai est court, plus le projet est intéressant et moins il comporte de risque.

Formule
Le DRCI d’un investissement est le délai avec lequel, en actualisant les MBA, on obtient le montant de l’investissement initial.

Interprétation
Un projet comporte alors moins de risque lorsque ce délai est plus court. Après avoir décortiqué de long et en large l’identification du projet, il nous a été fondamental d’aller plus loin sur l’analyse de la conduite du projet. Puis cette conduite comprend divers volets interdépendants entre eux-mêmes.

La présente rubrique est conçue afin de donner une certaine idée sur la mise en œuvre de notre projet et la capacité de la production envisagée.

Indice de Profitabilité (IP)

Définition
L’indice de profitabilité d’un projet peut en effet être considéré comme l’indice d’intérêt maximal que l’entreprise pourrait supporter pour financer sans perte l’investissement considéré. Aussi cet indice est un moyen d’évaluation de la rentabilité attendue de l’investissement .

Formule
Il est donc nécessaire d’utiliser cet indice qui mesure la proportion entre les MBA actualisées et le montant de l’investissement.

Interprétation
Après le calcul, les résultats peuvent être :
• Si indice de profitabilité supérieure à 1 : le projet est rentable
• Si indice de profitabilité égale à 1 : la rentabilité est supérieure au taux exigé par le promoteur
• Si indice de profitabilité inférieure à 1 : c’est un projet que l’on peut juger non rentable .

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: PRESENTATION GLOBALE DU PROJET
Chapitre I : RENSEIGNEMENT GENERAUX
Section 1 : Historique du projet :
Section 2 : Caractéristiques du projet
Chapitre II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Description du marché
Sections 2 : Analyse de la demande
Section 3 : Analyse de l’offre
Section 4 : Présentation de la part de marché visée sur le marché
Section 5 : La politique marketing
Chapitre III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : Selon les outils d’évaluation
Section 2 : Selon les critères d’évaluation
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Sections 1 : Implantation géographique
Sections 2 : Processus de prestation de service
CHAPITRE II : CAPACITE DE LA PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : Evolution du chiffre d’affaire
Section 2 : Infrastructure et moyens matériels
Chapitre III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Activités de l’établissement
Section 2 : Organigramme
Section 3 : Politique de gestion des ressources humaines.
Section 4 : Chronogramme
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : MONTANT DES INVESTISSEMENTS
Section 1 : Coûts d’investissement
Section 2 : Tableau des amortissements
Section 3 : Comptes de gestion
Section 4 : Plan de trésorerie et Fond de roulement initial
Section 5 : Plan de financement du projet :
Section 6 : Tableau de remboursement des dettes
Chapitre II : ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET
Section 1 : Comptes de résultat prévisionnel
Section 2 : Bilan prévisionnel
Chapitre III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique du projet
Section 2 : Evaluation financière du projet.
Section 3 : Evaluation sociale du projet.
Section 4 : Perspectives d’avenir
CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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