Projet de mise en place d’un centre de formation en informatique

Dans un monde où l’on parle de plus en plus de la primauté des nouvelles technologies de l’information et de communication (NTIC), Madagascar essaie de suivre le processus d’évolution qui entraîne tout le monde dans une course aux technologies. L’informatique est partout, dans la vie de tous les jours, au domicile de chacun, avec l’ordinateur personnel et l’accès à Internet ; dans l’entreprise où des systèmes de contrôle informatisés font fonctionner les processus industriels. Ses métiers, et ceux des télécommunications, occupent une place importante dans les services. On ne compte plus les objets matériels qui sont remplis de puces électroniques. C’est l’informatique, pour ne prendre que ces exemples, qui a récemment fait de très spectaculaires progrès à l’imagerie médicale et qui permet ceux de la génétique. Elle a changé la manière dont nous voyons le monde et dont nous nous voyons nous-mêmes.

On insiste sur le fait que, dans l’économie de l’immatériel, « l’incapacité à maîtriser les TIC constituera […] une nouvelle forme d’illettrisme, aussi dommageable que le fait de ne pas savoir lire et écrire ». Nous sommes manifestement en présence d’un enjeu de culture générale, correspondant aux missions traditionnelles de l’École, former « l’homme, le citoyen et le travailleur ». Il faut donc se tourner résolument vers le système éducatif. Aujourd’hui, Madagascar évolue dans son ouverture à la mondialisation. Et même si la grande île est encore considérée comme un pays en voie développement, en ce qui concerne les nouvelles technologies le pays ne semble pas en retard par rapport aux pays qualifiés de développés. Un aspect du développement des technologies, c’est la vulgarisation des moyens d’information et des systèmes de communication : media, Internet, mailing, téléphonie mobile… Et il ne va pas sans dire que les technologies ont aussi des effets sur la vie de la population, et de ce fait dans la société malgache.

Il est à noter que l’un des engagements dans le plan d’action pour le développement de notre pays est axé sur des «Infrastructures reliées », pour que la nation soit reliée de l’intérieur et vers l’extérieur, tout en encourageant la poursuite des efforts en matière d’information et de communication. Ce qui implique le développement des infrastructures notamment de la communication.

PRESENTATION DU PROJET

Historique du projet

Situation géographique de la région

La ville de Morondava se trouve à 650 km d’Antananarivo via la route nationale N°35. C’est une commune urbaine de la région du Menabe rattachée à l’ex province de Toliara. La route nationale N°35 est l’accès principal vers les hauts plateaux, et par elle transitent les produits agricoles, tels que les haricots, … et surtout bovidés vers Antsirabe.

❖ La route nationale N°34 reliant Morondava-Ambatofinandrahana via Malaimbandy constitue aussi l’axe principal d’acheminement des produits locaux et des bovidés ;
❖ La route nationale N°09 reliant Morondava-Toliara via Manja est de mauvais état. Ainsi, les voies maritimes sont les plus utilisées pour acheminer des produits aux autres villes côtières telle que Toliara, Majunga et Morombe ;
❖ De vocation touristique, la route nationale N°35 joignant Morondava AntsalovaMajunga n’est praticable qu’une partie de l’année ;
❖ Les districts de Miandrivazo et de Mahabo sont des milieux continentaux composés essentiellement par un milieu agricole forestier d’une part et un milieu agricole intensif d’autre part. La présence des grandes vallées alluviales n’est pas à négliger ;
❖ Les districts de Mahabo, Miandrivazo et Manja s’étendent sur la presque totalité de la région car elles occupent respectivement 27,85 %, 26,77 %, 18,38 %, de l’ensemble du territoire. Morondava tient la dernière position en couvrant uniquement 11,35 % de la région du Menabe.
❖ Les districts de Mahabo, de Morondava, de Miandrivazo regroupent 69 % de l’ensemble de la population du Menabe. Par conséquent 31 % de la population sont réparties dans les districts de Manja et de Belo sur Tsiribihina.

Il convient de souligner que la densité de la population est très élevée dans le district de Morondava, celle-ci est évaluée à deux fois plus la densité régionale du Menabe.

Equipements sociaux

L’équipement sanitaire public, privé et professionnel se présente comme suit : Le SSD de Morondava compte 17 centres de santé de base et un centre hospitalier de district à Namahora. Le centre hospitalier de Namahora est composé de :
– CHD2 : antenne chirurgicale ;
– CSB 2 : centre de santé de niveau II tenu par un médecin diplômé d’Etat ;
– CSB 1 : centre de base de niveau I tenu par un infirmier diplômé d’Etat ;
– Un autre CSB 2 tenu par un médecin diplômé d’Etat se trouve à Morondava ;
– 5 CSB privés et confessionnelles : OSIEM à Morondava centre, JIRAMA Andabatoara, ECAR Fanantenana à Namahora, SALFA Bekoaka, SUCOMA Analaiva ;
– 1 Léproserie du FLM à Bekoaka ;
– 1 antenne de l’ANALF (Association Nationale de l’Aide aux Lépreux et à leurs Familles à Ampasy) .

En totalité, on compte 10 médecins diplômés d’état ; 13 infirmiers et 2 dentistes. Le ratio médecin par population est de 2,2 pour 10.000 habitants. Actuellement le FLM est entrain de construire un CHD2 à Betela. La couverture sanitaire de la CU de Morondava se rapproche de l’ensemble de la région.

Contexte international et national

International

L’informatique a connu un développement flagrant surtout dans les dernières décennies du 20eme siècle dans le monde et surtout dans les pays industrialisés. L’informatique est devenu un élément de plus en plus essentiel dans la vie des pays développés et cela dans les domaines très variés : l’administration, le commerce, l’économie, la politique et même la vie sociale. Le développement ces vingt dernières années de la microinformatique et des nouvelles technologies a profondément modifié les modes de vie. À tel point que l’on peut se demander s’il est possible aujourd’hui de ne pas avoir de téléphone portable, de ne pas utiliser d’ordinateur ou encore de ne pas se connecter à Internet.

Un exemple, en ce qui concerne les achats en ligne, le courrier électronique, les jeux vidéo, l’ordinateur de bureau, le téléphone portable, les blogs… Au cours de sa journée, un Européen moyen utilise plus de 30 fonctions informatisées .

L’explosion des outils informatiques et des techniques informatisés est considérée comme le propre de l’ère moderne et surtout post moderne, c’est une vraie explosion technologique dont dépendent à notre époque tous les pays du monde. Cette révolution est si considérable, disent les spécialistes, qu’elle est comparable aux deux autres qui ont profondément marqué l’histoire humaine et ont amené de véritables bonds de civilisations, à savoir l’avènement de l’alphabet et l’avènement de l’imprimerie. Incontestablement, Ce XXIe siècle est envisagée comme le siècle des NTIC.

Ces techniques liées à l’informatique sont notamment promues au nom d’une plus grande liberté et d’une plus grande autonomie ; elles visent, selon les créateurs et les innovateurs en matière de technologie, l’émancipation des individus, un plus grand confort, une ouverture au monde, ou plus prosaïquement la création et l’investissement de nouveaux marchés? Avec les images du « village global » que la mondialisation véhicule en ce moment. Ceux qui n’ont pas encore cédé aux sirènes de la modernité informatique sont représentés comme des ringards, des gens dépassés voire les deux à la fois.

National

Pour le cas d’un pays en voie de développement comme Madagascar, il est à apprécier quand même le fait que l’évolution technologique en matière d’informatique est à la page des aspects du développement des NTIC ces 5 dernières années avec les efforts de vulgarisation et les politiques adoptées par l’Etat. Ceux-ci visent en effet de faire face à la fracture numérique par rapport aux pays industrialisés.

Tout d’abord, il y a le programme national E-gouvernance (PNE). Ainsi, l’EGouvernance désigne « tout dispositif électronique qui cherche à promouvoir et à appliquer la gouvernance auprès des services de l’administration par le biais d’infrastructure publique ou privée, collective ou individuelle, et qui se traduit par la gestion informatisée de l’Etat et de ses rapports avec les citoyens sur toute l’étendue du territoire national », énoncé dans la loi 2005-023 du 17 octobre 2005 portant sur la politique nationale E-gouvernance. Aussi, l’Etat Malagasy affirmant sa volonté de conduire efficacement l’ensemble des actions de l’administration en vue du développement politique, économique et social du pays a décidé d’utiliser pleinement les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans l’application de la Bonne Gouvernance à Madagascar.

Donc, la gouvernance reposerait techniquement sur l’Intranet de l’Etat. Il est composé de nouveaux équipements et de réseaux informatiques qui favoriseront une communication transversale pour créer un cadre collaborateur de coordination et d’échanges d’informations entre les services. Ainsi l’Intranet de l’Etat constitue le point de départ de toutes les activités apportées par l’E-gouvernance. De plus, l’expérience récente des pays émergeants montre clairement que le secteur des TIC a les moyens de contribuer de manière significative au PIB (Chine, Singapour…).

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE. INDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I: PRESENTATION DU PROJET
Section 1: Historique du projet
Section 2: Caractéristiques du projet envisagé
CHAPITRE 2: ETUDE DE MARHE ET ASPECT MARKETING
Section 1: Description du marché cible
Section 2: Etude de marché dans la région d’exploitation
Section 3: Stratégie et Politique marketing envisagées
DEUXIEME PARTIE: ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE ET ORGANISATIONNELLE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE REALISATION ENVISAGEE
Section 1: Ressources à mettre en place
Section 2 : Caractéristique de l’approvisionnement
CHAPITRE II : CAPACITE DE SERVICE ENVISAGE
Section 1 : Dépenses en matières premières
Section 2 : Prévision de service et les chiffres d’affaires prévisionnels
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Structure organisationnelle
Section 2 : Description des tâches principales de chaque responsable
Section 3 : Chronogramme
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE ET EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE I : ETUDE FINANCIERE
Section 1 : Coût des investissements et amortissement
Section 2 : Besoin en fonds de roulement initial
Section 3 : Etats financiers prévisionnels
CHAPITRE II : EVALUATION FINANCIERE DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière suivant les outils d’évaluation
Section 2 : Evaluation financière suivant les critères d’évaluation
Section 3 : Evaluation économique et sociale
Section 4 : Cadre logique du projet
CONCLUSION
ANNEXES

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