Projet de la mise en place d’une societe rizicole

D’une manière générale, la riziculture à Madagascar et dans la région de Vakinakaratra en particulier n’est pas encore développée, compte tenu du fait que la production est quantitativement faible. Dans le cadre de la stratégie pour la réduction de la pauvreté, l’Etat a envisagé de mettre en œuvre une politique progressive en matière d’investissement pour la création d’une société dans les secteurs d’exploitations. Face aux problèmes urgents d’approvisionnement en riz de la population à Madagascar, problèmes liés à une croissance démographique galopante et à une urbanisation très rapide, la riziculture est apparue comme une solution possible et nous avons l’opportunité de ce projet.

PRESENTATION GLOBALE DU PROJET

RENSEIGNEMENTS GENERAUX

Généralité sur la riziculture

Le riz est une graminée, artogaux, de grande taille qui croit plus facilement sous les climats tropicaux. A l’origine, le riz était probablement une plante cultivée sans submersion mais on pense qu’elle est devenue semi aquatique avec les mutations. Il pousse cependant dans des environnements forts divers, il croîtra plus rapidement et plus vigoureusement en milieu chaud et humide. Cette plante émet de nombreuses tiges à partir du sol et peut mesurer de 0,6 à 6 m (cas du riz flambant) de hauteur/longueur. Ces derniers se terminent en une panicule ramifiée longue de 20 à 30 cm. Chaque panicule est composée de 50 à 300 fleurs ou « épillets » à partir desquelles les grains se formeront. Le fruit obtenu est un « caryopse » de tige, de feuille étroite, inflorescence (panicule) rameuse, plus ou moins large et dense ; épillet uniflore contenant une seule graine (caryopse). Le riz est une source de magnésium, il contient de la niacine, de la vitamine B6, de la thiamine, du phosphore, du zinc et du cuivre ainsi que des traces d’acide pantothénique de potassium et du fer chez dans certaines variétés. Le riz blanc est une des céréales les plus pauvres en protéines.

Historique

Avant, le riz poussait à l’état sauvage mais aujourd’hui les variétés cultivées dans la plupart des pays appartiennent au genre « Oryza », comptant une vingtaine d’espèces dont deux seulement présentent un intérêt agricole pour « Oryza sativa»: riz commun asiatique et poussant dans la plus part des pays rizicoles dans le monde. Origine d’Extrême-Orient au pied du mont Himalaya donnant de la cote chinoise la sous espèce. « oryza sativa japonica » et du cote indien la sous espèce « oryza Sativa Indica ». La quasi-totalité des variétés cultivées lui appartiennent, grâce notamment à la grande plasticité de cette espèce et à ses caractéristiques gustatives. « oryza glabemime » espèce annuelle originaire d’Afrique occidentale, du Delta central du Niger au Sénégal. La culture de riz semble avoir été adoptée voici plus de 6500 ans se développant parallèlement dans plusieurs pays ; les premières cultures apparaissent en Chine 5000 ans avant notre ère, sur le site de Hemu Du, ainsi qu’en Thaïlande vers 4500 ans avant J.C, pour ensuite apparaître au Cambodge, au Vietnam et en Inde du sud. De là, les espèces dérivées appelées grains allongés, minces et plats se sont étendus vers les autres pays asiatiques : Corée, Japon, Myanmar, Pakistan, Sri lanka, Philippines, Indonésie. Vers 800 avant J.C, le riz asiatique a été acclimaté en Proche-Orient et en Europe méridionale. Les Maures l’introduisent en Espagne lors de leur conquête du pays vers 700, il s’est ensuite propagé en Italie des les milieux du XVè siècle, puis en France et après l’époque des grandes découvertes fut implantée sur tous les continents. Ainsi en 1674, le riz arrive en Caroline du Sud, venant probablement de Madagascar et les espagnols l’apportèrent en Amérique du Sud au début du XVIIIè siècle.

L’espèce africain « oryza glabemima » s’est répandue depuis son foyer original, le delta du Niger jusqu’au Sénégal en 1500 et 800 avant J.C mais n’a jamais connu un développement loin de la cote orientale entre le VIIè et XIè siècle. Sa culture a même subi un déclin en faveur de l’espèce asiatique, qui a vraisemblablement été introduite sur le continent africain par les caravanes arabes venant de la cite orientale entre VIIè siècle et le XIè siècle(i) . Le riz et le blé sont les céréales les plus consommées au monde. Pour plus de la moitié de la population mondiale, le riz ne fournit pas moins de 50% des calories d’alimentation. Il occupe une place si importante en Asie et à Madagascar. De même en chinois classique le terme sert à la fois pour designer « riz » et «agriculture ». Dans plusieurs langues officielles et dialectes locaux, le mot « manger » signifie « manger du riz ». Enfin dans la sémantique orientale, les mots « riz » et « nourriture » sont parfois synonymes.

La riziculture à Madagascar

A Madagascar, on trouve trois (3) grands modes de culture selon les caractéristiques du champ de riz.

1- La riziculture sur tavy qui est une culture de riz pluviale sur défriche brûlis de forêt dense humide naturelle. Son effet sur l’environnement a toujours été néfaste mais de mauvaises idées s’y rapportant commencent à apparaître.
2- La riziculture aquatique qui englobe aussi bien les cultures irriguées ou inondées de bas fonds ou de plaine. La riziculture irriguée est celle pour laquelle l’eau utilisée est drainée sur le terrain de culture par des réseaux artificiels, par des aménagements plus ou moins importants qui donnent lieu aux projets de petits ou grands périmètres irrigués.
3- La riziculture sur tanety qui est aussi une culture pluviale.

A chaque région sont attribuées ses pratiques et techniques culturales. Certains cultivateurs optent pour les techniques traditionnelles dont les caractéristiques se résumenten : Sans labour ou labour à la bêche, semi direct, repiquage en foule, fumure organique, sans sarclage ou sarclage manuel. D’autres ont été plus perméables aux techniques modernes ou en d’autres termes les Systèmes de Riziculture Améliorée (SRA) : repiquage en ligne, utilisation de semences améliorées, adoption de jeunes plants, sarclage mécanisé et apport de fertilisants minéraux ; ce système est adopté sur près du quart des superficies emblavées de Madagascar. Dans tous les cas, il est observé que les paysans cherchent à minimiser leur apport en travaux. Ce qui entrave quelque peu l’application du système de riziculture intense (SRI) qui requiert un travail assez volumineux et une assiduité sans faille.

Le Système de Riziculture Intensive (SRI) est une méthode développée à Madagascar dans les années 80. C’est un ensemble de règles qui recommandent aux utilisateurs de recourir à plusieurs techniques non conventionnelles y compris le semis à sec, la transplantation de jeunes plants de riz de moins de 20 jours à raison d’un plant par trou, un espacement de 20×20 cm, désherbage fréquent et contrôle de niveau de l’eau afin d’aérer les racines pendant la période de croissance du plant. L’exigence en maîtrise d’eau et le coût des dépenses de production très élevées constituent un frein à l’expansion du SRI. Enfin, les riziculteurs ; « il y a 2 millions de petits producteurs de riz à Madagascar dont plus de 6% ne disposent même pas de 60 ares de rizière, un tiers de ces exploitants sont en situation de subsistance et ils ne produisent que quelques 800 kilos sur une surface de moins de un hectare » .

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GLOBALE DU PROJET
CHAPITRE I : RENSEIGNEMENTS GENERAUX
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE CIBLE
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES D’EVALUATION
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION
DANS CE CHAPITRE, NOUS ALLONS ÉTUDIER : TOUT D’ABORD L’ASPECT QUALITATIF ET QUANTITATIF DU PADDY, ENSUITE L’ÉVOLUTION PLURIANNUELLE DE LA PRODUCTION ET ENFIN NOUS ALLONS DÉTERMINER LES MOYENS MATÉRIELS ET INFRASTRUCTURES POUR LA RÉALISATION DU SYSTÈME D PRODUCTION
SECTION 1 : ASPECT QUALITATIF ET ASPECT QUANTITATIF
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET SELON P.C.G 2005
CHAPITRE I: MONTANTS DES INVESTISSEMENTS
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES CONSULTES
ARTICLES ET REVUE

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