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Les cultures fruitières
L’arboriculture fruitière existe depuis longue date dans la région du projet mais depuis, elle connaît une régression progressive d’année en année. Elle concerne surtout les fruits comme le frampail, le Letchi, la banane, le cœur de bœuf,…
La commune de Mahabako produit des fruits en abondance (letchi, banane). Il est cependant à préciser que ce n’est pas tout le monde qui s’oriente vers cette production et la considère comme une source de revenu mais quelques-uns des habitants seulement s’y consacrent. La raison en est que ces arbres fruitiers avaient été déjà plantés par les anciens et les nombreuses générations ultérieures ne font que bénéficier de leur existence sans plus penser à faire une nouvelle plantation.
D’après l’enquête menée auprès des producteurs de fruits, les produits sont vendus à vil prix, surtout ceux qui sont consacrés à la vente locale aux passagers de la ligne ferroviaire, et collectés par le personnel des usines venant de Manakara et Fianarantsoa. Pour la dite vente locale, les produits sont vendus presque à moitié prix comparé au prix sur le marché.
L’élevage va toujours de pair avec l’agriculture et comment se présente- il dans la commune de Mahabako ?
Elevage
L’élevage s’inscrit comme la seconde activité importante après l’agriculture. Il concerne essentiellement les bovins, les porcins et les volailles.
Elevage bovin
L’élevage bovin constitue un complément de l’agriculture. Les cheptels qui sont constitués essentiellement de race locale sont élevés en mode extensif et comptent environ 942 têtes dans la commune rurale de Mahabako. Cela veut dire que l’exploitant agricole ne possède que peu de têtes de bovins pour tirer les charrettes et pour les aider dans la production et leurs tâches quotidiennes. D’ailleurs la piste est presque inexistante dans cette région.
Elevage porcin
L’élevage porcin est très courant malgré le coût assez élevé des investissements y afférents. Le mode d’élevage reste toujours extensif.
D’après le donné acquis sur site, le cheptel porcin compte au total aux environs de 78 têtes.
En moyenne, le cochon élevé par les habitants s’avère presque néant par ménage. Cela est dû au paupérisme en général, au prix élevé des provendes, des soins, ect… destiné à l’élevage et aussi à l’existence de la maladie appelée « peste porcine » qui en a réduit le nombre.
Aviculture
L’aviculture sous sa forme intensive est inexistante à cause de son prix élevé. Elle est surtout pratiquée, non pas à des fins commerciales, mais essentiellement pour la consommation familiale.
D’après les données collectées auprès des habitants, l’élevage de dindes et d’oies est rarement pratiqué. Dans la commune rurale de Mahabako, selon le donné du PCD on compte 42315 volailles.
Les habitants se montrent intéressés par l’aviculture malgré l’existence de la maladie appelée « Barika ».
Pour ce qui est du domaine de l’élevage, on constate qu’il n’est pas très développé du fait du prix élevé des médicaments pour les soins des animaux ainsi que par l’absentéisme de vétérinaires pour le suivi de la santé des animaux, cela est dû à l’enclavement de cette zone par faute des infrastructures de déblocage.
Cependant, on remarque que les vétérinaires viennent actuellement dans le monde rural. Toujours est-il que le prix des médicaments reste élevé.
Ceci étant fait, entrons maintenant dans le domaine de l’artisanat.
Artisanat
L’artisanat ne constitue pas une activité principale génératrice de revenu en elle-même. Il est toujours combiné à l’activité agricole et souvent pratiqué pour honorer les besoins familiaux ou ceux des proches.
On ne distingue que la seule unique vannerie qui emploie 100 personnes environ. Les produits sont destinés à vendre à Manakara. Les autres métiers ne sont pas exercés.
Si telle est la situation de l’artisanat dans la commune rurale de Mahabako comment se présente le commerce ?
Commerce
Dans la commune de Mahabako, il existe sept épiciers qui vendent tous les produits de première nécessité utiles pour les besoins quotidiens de sa population. Les produits visibles dans ces épiceries sont très variés à savoir : le savon, la bougie, le pétrole, les allumettes, le riz, les huiles, le sel, etc.. .
L’enquête menée auprès des épiciers dans la commune nous fait savoir qu’ils avaient des difficultés pour acheminer dans cette commune les produits à vendre (seulement par voie ferrée) qui n’atteint que le chef lieu. Ils étaient obligés ainsi d’engager des porteurs pour le transfert de leurs marchandises vers les autres Fokontany. De ce fait, il étaient obligés de les vendre à des prix élevés.
Les habitants entreprennent parallèlement l’activité commerciale et agricole croyant qu’on ne peut pas seulement compter sur l’activité commerciale pour faire des bénéfices.
On peut cependant remarquer qu’après la réhabilitation de la ligne ferroviaire FCE par l’USAID et Chemnotics International, l’activité commerciale prospère,
Hormis les épiciers, les agriculteurs, les éleveurs et les artisans procèdent aussi à la vente de leurs produits sur place d’abord puis les emportent vers les grandes villes comme Manakara ou Fianarantasoa après.
Par ailleurs, l’absentéisme des collecteurs des grandes villes se fait remarquer. De ce fait, les producteurs jouent à la fois le rôle de producteur et de collecteur.
Enfin, la commune rurale de Mahabako n’a qu’un seul boucher qui assure la vente de viande de bœuf et de porc pour ses habitants.
Pour conclure, d’après ce que nous avons analysé ci-dessus, on s’aperçoit que la culture de rente et fruitière fait la réputation de cette région. Malgré les différents problèmes rencontrés dans le domaine agricole, la population est toujours motivée dans cette production car elle lui constitue une source de revenu sûre.
La Commune Rurale de Mahabako fait un effort pour une bonne réputation à la production. Ceci est justifié par son obtention de la part du Fonds d’Intervention pour le Développement (FID) d’un Financement Direct des Communes (FDC). C’est pourquoi nous pouvons dire avec conviction que cette commune disposera d’une immense possibilité de développement dans différents domaines, y compris l’agriculture.
En ce qui concerne l’artisanat, ce domaine offre des emplois et constitue une source de revenu annuelle dans la commune. Il concerne surtout la vannerie. Les matières premières indispensables à leur production se trouvent déjà sur le lieu. Ce qui facilite la confection.
Du point de vue commercial, le commerce était considéré comme une activité secondaire en raison des difficultés de transport de marchandises. Actuellement, force est de constater qu’il commence à se développer petit à petit.
Si telle est la situation socio-économique de la zone d’étude, de quelle manière le FID intervient-il pour améliorer cette situation ?
Pour répondre à cette question, la partie suivante traite la méthode d’intervention du FID en réalisant des projets dans les communes rurales à l’aide des différents types de financement, entre autres le Projet de Développement Communautaires dans toutes les communes rurales en général et dans la Commune Rurale de Mahabako en particulier.
Structure générale du FID actuel et mission de la structure
Structure générale du FID
Le gouvernement ayant un accord de crédit1 (IDA) avec le bailleur de fonds (le banque mondiale), délègue ses pouvoirs à l’association FID par le biais de sa Direction Générale. Cette délégation de pouvoir est assurée par une convention entre l’Etat malgache et le FID par l’intermédiaire de la primature qui se charge de la liaison directe avec ce dernier. De son coté, le Banque Mondiale fait un Accord de Projet2 avec le FID.
La Direction générale est en collaboration directe avec le Conseil d’Administration du FID et ce dernier organise une Assemblée Générale des membres, qui peut être ordinaire ou extraordinaire selon le cas, pour définir les orientations de l’association.
Ce sont les Directions régionales qui assurent la liaison du FID avec ses partenaires de développement, avec lesquels ils établissent des conventions de financement. Etant donné que les activités du FID se focalisent sur la réalisation des infrastructures de base, ces partenaires sont en général les Bureaux d’Etudes et les Entreprises qui se spécialisent dans ce domaine. Il est aussi en collaboration avec des Associations ou des ONG qui interviennent avant ou après la réalisation du projet.
Enfin, ce sont ces partenaires qui assurent la mise en œuvre des activités définis au sein de la Direction Régionale et la liaison du FID avec les populations bénéficiaires du projet à réaliser.
II.1.2- Education Pour Tous (E.P.T)
II.1.2.1- Définition et objectif de l’EPT
L’E.P.T est un nouveau type de financement octroyé par l’Etat Malgache à l’Association FID afin que ce dernier en assure la gestion. C’est un programme initié par le Ministère de l’Education Secondaire et de Base (MINESEB). Il s’étale pendant une période de 15 ans et le FID intervient en tant qu’Agence d’Exécution pour la réalisation de ce programme.
L’objectif principal de l’E.P.T est d’améliorer la situation de l’éducation à Madagascar qui est encore très inquiétante, sur tous les plans.
En effet, en parlant seulement du taux de scolarisation, il a été constaté que cette dernière est encore faible à Madagascar car en se référant aux données de l’année 2001, ce taux n’était que de 35%1. Or, l’éducation est un besoin vital pour un pays et constitue un outil pour la lutte contre la pauvreté. Le problème de la scolarisation des enfants est lié à l’accroissement de la population qui s’avère rapide, surtout dans les pays en voie de développement. Ainsi, si les dirigeants des pays en développement ne réagissent pas de nos jours, on s’attendrait à un très sérieux problème.
Cette situation avait déjà été constatée, il y a une trentaine d’années, par un auteur nommé John D. DURAND, qui confirme, d’ailleurs, notre affirmation car il avait mentionné dans son livre intitulé « PROBLEME DE POPULATION » que :
« On s’attend dans les pays en voie de développement à un accroissement démographique de 108%, pourcentage qui représente plus ou moins l’accroissement probable de la population dans plusieurs pays en voie de développement et reflète une situation qui mérite une attention très sérieuse dans la planification des ressources humaines d’une part, et de l’alimentation, de l’EDUCATION, de la santé publique et du logement d’autre part »2.
C’est surtout la raison pour laquelle notre gouvernement actuel a pris la décision d’améliorer la situation de l’éducation à Madagascar et pour parvenir à cette fin, les activités suivantes seront entreprises dans le programme EPT:
1 Source : FID Fianarantsoa 2 Bibliographie n°3
3
Construction de nouvelles infrastructures scolaires : 3000 salles de classe par an, W.C, puits, cantines scolaires, logements, équipement scolaires… ;
Amélioration de la méthode d’enseignement (formation des profs) ;
Amélioration du revenu des enseignants ;
Amélioration du programme scolaire.
Pour le moment, le FID se chargera de la réalisation de 3000 salles par an équipées d’équipements scolaires. Les salles de classes seront construites avec des matériaux préfabriqués importés et leur réalisation nécessite l’intervention des Entreprises internationales et des Entreprises nationales de grande taille.
Projet de Développement Communautaire (PDC)
Le PDC est un financement octroyé par le gouvernement Malagasy, après la convention de ce dernier avec l’IDA, à l’association FID afin qu’elle puisse assurer la gestion. Cette décision fait suite au succès des interventions du FID lors de l’exécution du FID I, du FID II, du FID III et de la constatation des immenses besoins des populations bénéficiaires qu’on devrait encore satisfaire. Le PDC constitue ainsi la base fondamentale du FID IV et il a donc existé depuis le commencement de ce dernier, l’année 2001.
Le PDC comporte plusieurs composantes et étant donné qu’il constitue la base du présent ouvrage, nous allons le voir avec beaucoup plus de détail dans les suites du présent chapitre tout en parlant d’abord du cas général relatif à ce type de financement et ensuite des composantes qu’il comporte.
Projet de Développement Communautaire au sein du FID
Définition et Objectif du PDC
Le P D C est un type de financement qui vise à réaliser un ensemble de projet d’infrastructures de base économiques et sociales en milieu rural. De ce fait, Il fait partie de plusieurs programmes qui ont comme objet l’amélioration de la productivité et la compétitivité de l’économie rurale.
Pour parvenir à cette fin, l’objectif du PDC est d’améliorer la qualité des services et l’accès par les populations bénéficiaires aux services fournis par ces infrastructures de base et d’accroître le degré de satisfaction des ces populations bénéficiaires à la fourniture de ces services.
Dans la mise en œuvre de ce PDC, la méthode participative a été adoptée et on a donné presque tous les pouvoirs de décision aux bénéficiaires. Ceci est aussi une forme d’application de la politique actuelle de décentralisation de notre pays. Ainsi, ce sont ces bénéficiaires qui choisissent les projets prioritaires à eux-mêmes par l’intermédiaire de l’élaboration d’un PCD ou Plan Communal de Développement1 et pendant la réalisation du projet ils sont responsables de la gestion financière et technique2.
En effet, le FID a transféré toutes ses compétences aux bénéficiaires et n’intervient plus qu’en tant que superviseur. Ce qui fait donc que les bénéficiaires seront les premiers responsables de la réussite ou de l’échec du projet. Or nous ne pouvons pas ignorer que la capacité des communes et ses populations, surtout celles dénommées « Rurales », qui sont d’ailleurs les communes visées par le PDC, est encore très insuffisante pour gérer un projet pareil. Par conséquent, le renforcement de leur capacité s’avère nécessaire de telle manière que l’objectif visé par le projet soit vraiment mis à terme.
C’est pourquoi, la réalisation du PDC se fait à travers :
Le renforcement de la capacité des populations bénéficiaires pour la sélection, le financement partiel, le suivi-évaluation, la réalisation, l’utilisation et l’entretien d’investissements communautaires ; et
Le renforcement de la capacité des communes pour la sélection, la réalisation et l’entretien d’investissements communaux en liaison avec les populations bénéficiaires, par un appui au processus de décentralisation.
Composantes du PDC
Le Projet de Développement Communautaire comprend trois composantes principales à savoir :
La composante « Projets Communautaires » (PC) ;
La composante « Financement Direct des Communes » (FDC) ;
La composante « Renforcement des Capacités» (RC).
A- La première composante dite “Projet Communautaire” comporte deux sous composantes à savoir :
• Le Projet Communautaire Classique (PCC) ; et
• Le Projet Communautaire en Maîtrise d’Ouvrage Délégué (PCMOD).
Comme il a été dit auparavant qu’ on a donné les pouvoirs de décision aux bénéficiaires et que le FID a transféré ses compétences aux bénéficiaires, les projets communautaires financés par le PCD sont en règle générale gérés et réalisés par les associations de bénéficiaires1 elles-mêmes à travers des cellules de projet constituées à cet effet. Mais il y a intervention du FID quand le projet à réaliser est de moyenne envergure et la différence entre ces deux types de Projet communautaire réside surtout sur ce point.
a- En effet, on parle de Projet Communautaire Classique ou PCC lorsque ce sont les Associations des Bénéficiaires qui assurent la totalité de la géstion et réalisation du Projet. Le FID joue seulement un rôle d’appui et de.
Ce cas concerne :
– Les projets de petite envergure qui ne nécessitent pas un financement supérieur à 10.000 USD éq. Ces sont surtout les écoles, les CSB, les marchés et abattoirs communaux ;
– Les projets d’aménagements hydrauliques (MPI et AEP en réseau) qui ne nécessite pas pour leur réalisation un financement supérieur à 30 000 USD éq
Notons que ce sont ces Associations de Bénéficiaires qui gèrent et exécutent les projets à la place de la commune qui est toujours le maître d’ouvrage. Elles sont dites de ce fait maître d’ouvrage délégué et avant la réalisation du projet, il s’établit donc une convention de maîtrise d’ouvrage délégué entre l’association de bénéficiaires et la commune. Cependant, certains projets communautaires d’ouvrages d’art de petite envergure tels que les ponts ou radiers de petites dimensions, peuvent être gérés et exécutés directement par les communes, et non pas par des associations de bénéficiaires, avec les mêmes modalités de gestion et réalisation que celles appliquées par ces dernières.
b- Concernant le Projet Communautaire en Maîtrise d’Ouvrage Délégué ou PCMOD, celui-ci englobe les projets de moyenne envergure telles que les routes rurales (avec les ouvrages s’y rapportant) dont la réalisation nécessite un financement supérieur à 10.000 USD éq par projet et les projets d’aménagements hydrauliques [Micro Périmètre Irrigué (MPI) ou Adduction d’Eau Potable (AEP)] qui
1.L’association des bénéficiaires désigne l’association regroupant l’ensemble des bénéficiaires. Par exemple l’association des parents d’élèves (FRAM) dans le cas d’une école. nécessitent pour leur réalisation un financement supérieur à 30.000 USD éq par projet.
Etant donné que les capacités des communes et des associations de bénéficiaires sont encore inquiétantes pour gérer ces types de projet et que le transfert de compétence doit se réaliser d’une manière progressive, c’est le FID qui assure la gestion et la réalisation du projet en Maîtrise d’Ouvrage Délégué ou MOD. Ainsi, avant la réalisation du projet, les bénéficiaires recevant une subvention du FID, passe avec ce dernier une convention de Maîtrise d’Ouvrage Délégué.
B- La Deuxième composante dite “Financement Direct des Communes” ou FDC consiste, comme son nom l’indique, à transférer directement vers les communes les fonds nécessaires pour financer les projets établis par ces dernières, lors de la réalisation du Plan Communal de Développement, sous forme de programme s’étalant sur une période de trois (03) ou cinq (05) ans. De ce fait, le FDC ne finance que les projets inscrits dans le PDC suivant l’ordre de priorité qu’on y a établi. Cette composante est une expérience pilote, qui couvre néanmoins l’ensemble du territoire Malagasy et finance des communes dans les six provinces autonomes de Madagascar. De ce fait, elle fera l’objet d’une évaluation approfondie à l’occasion de la revue à mi-parcours du PDC.
C- La troisième composante dite “Renforcement des Capacités” a été établi afin d’améliorer la qualité des prestations des parties prenantes du PDC (y compris les bénéficiaires), des Partenaires Relais du FID et des sous-traitants pour les projets communautaires, et d’accroître leur capacité d’intervention. …
Cette composante comprend essentiellement des activités de formation et d’IEC, qui devraient permettre aux communes et communautés de mieux gérer les financements du PDC et de tirer un profit maximum de ces financements, en améliorant la qualité, l’utilisation et l’impact des projets communautaires. Les activités de formation et d’IEC sont souvent une condition préalable à l’obtention de financement du PDC dans le cadre des composantes « Projets communautaires » et « Financement Direct des Communes ».
A titre d’exemple, le PDC peut financer les projets de renforcement des capacités ( RC) suivants :
Formation des communes pour la sélection, la réalisation et l’entretien d’investissements communaux ou communautaires (élaboration d’un Plan Communal de Développement, gestion des projets, gestion financière et comptable) ;
Formation des communautés ou association pour la création et le fonctionnement des associations, ainsi que pour la sélection, la préparation, la réalisation et l’entretien des projets communautaires ;
Formation des partenaires relais (Association, ONG ou BE) du FID qui appuient les communes et association de bénéficiaires ;
Formation des Bureaux d’Etude (BE) et des MPE du BTP, qui participent en tant que prestataires de service à la préparation et à la réalisation des projets communautaires ;
Organisations de stages subventionnés pour des jeunes diplômés malgaches auprès des communes, des Partenaires Relais du FID ou du FID lui-même ;
Formation et recyclage du personnel des services techniques de l’état, en particulier du personnel enseignant et du personnel médical ;
Formation des associations d’usagers pour l’exploitation, la gestion technique et l’entretien des projets communautaires ;
Les campagnes d’IEC sur la lutte contre les maladies transmissibles, l’hygiène, la protection de l’environnement, l’utilisation et l’entretien des Projets Communautaires, etc…
Le montant maximum du financement du PDC pour un projet de renforcement des capacités est de 50.000 USD éq. Ce montant peut être de 75.000 USD éq dans le cas où le projet nécessiterait la mise en place d’un chanter école pour la formation des MPE du BTP.
L’exécution des projets de renforcement de capacités est sous-traitée par le FID à des institutions ou individus spécialisés dans les domaines concernés. Les sous-traitants ou Partenaires Relais du FID peuvent être des instituts spécialisés dans la formation et l’IEC des Bureaux d’Etude ou consultants individuels, et des organisations non gouvernementales.
Intervenants
Les intervenants au PDC varient essentiellement selon le type de projet financé par ce PDC. Ainsi, dans le cas du Projet Communautaire (PC), les intervenants sont :
Les associations des bénéficiaires qui sont les maîtres d’ouvrage délégué ;
Les Partenaires Relais (PR) qui interviennent essentiellement dans la phase de préparation du projet et après la réalisation ;
Les bureaux d’Etudes qui interviennent après les PR, d’abord pour l’élaboration du dossier technique du projet et ensuite pour le suivi et contrôle de l’exécution des travaux ;
Les MPE qui sont chargées de l’exécution des travaux.(Réalisation du projet).
Le FID n’intervient qu’en tant que superviseur et c’est lui qui choisit les Bureaux d’Etudes à l’aide d’une consultation restreinte (trois à quatre B.E par consultation) adressée à ces derniers.
En ce qui concerne le FDC, les intervenants pour ce type de financement sont :
Les communes bénéficiaires du financement en, tant que maître d’ouvrage ;
Les bureaux d’Etudes qui sont toujours chargés de l’étude technique, du contrôle et suivi de l’exécution des travaux ;
Les MPE, pour l’exécution des travaux.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE APERCU GENERAL SUR LA ZONE D’ETUDE
CHAPITRE I HISTORIQUE, LOCALISATION ET ENVIRONNEMENT PHYSIQUE DE LA ZONE D’ETUDE
I.1- Historique
I.2- Localisation de la zone d’étude
I.3- Délimitation géographique de la zone d’étude
I.4- Environnement physique
I.4.1- Relief
I.4.2- Hydrographie
I.4.3- Climatologie
I.4.4- Sol
I.4.5- Végétation
II.1- Point de vue démographique :
II.2- Santé
II.3- Enseignement et éducation
II.4- Communication
II.5- US et coutumes
III.1- Agriculture
III.1.1- La riziculture
III.1.2- Les cultures industrielles
III.1.3- Les cultures fruitières
III.2- Elevage
III.2.1- Elevage bovin
III.2.2- Elevage porcin
III.2.3- Aviculture
III.3- Artisanat
III.4- Commerce
I.1- Historique
I.2- Structure générale du FID actuel et mission de la structure
I.2.1- Structure générale du FID
I.2.2- Mission et forme de la structure
I.2.2.1- Assemblée Générale (AG)
I.2.2.2- Conseil d’Administration
I.2.2.3- Directeur Général (DG)
I.2.2.4- Direction Régionale (DR)
1.2.2.5- Partenaires
1.2.2.6- Bénéficiaires
II.1- Financements existants actuellement au sein du FID
II.1.1- Protection Sociale.(PS)
II.1.1.1- Objectif
II.1.1.2- Intervenants et mode de réalisation
II.1.2- Education Pour Tous (E.P.T)
II.1.2.1- Définition et objectif de l’EPT
II.1.2.2- Intervenant et mode de réalisation
II.1.3- Projet de Développement Communautaire (PDC)
II.2- Projet de Développement Communautaire au sein du FID
II.2.1- Définition et Objectif du PDC
II.2.2- Composantes du PDC
II.2.3- Intervenants
II.2.4- Modalité d’exécution du PDC :
III.1- Projets communautaires (PC)
III.1.1- préparation
III.1.2- Convention de financement
III.1.3- Réalisation du Projet
III.1.3.1- Cas du PCC
III.1.3.2- Cas du PCMOD
III.2- Financement Direct des Communes (FDC)
IIi.2.1- Ciblage des communes :
II.2.2- Convention de Financement
III.2.3- Formation
III.2.4- Programme Annuel d’Investissement (PAI)
III.2.5 – Exécution des projets.
III 3- Cas du PDC de Mahabako : Le FDC de Mahabako
III 3 1- Ciblage de la Commune Rurale de Mahabako
III 3 2- Formations relatives au PDC de Mahabako
III.3.3- Programme Annuel d’Investissement (PAI) de la C.R de Mahabako.
III.3.4- Convention de financement relative au FDC de Mahabako.
III.3.5- Exécution des Projets FDC de Mahabako
I.1- Généralité sur l’Adduction d’Eau Potable (AEP)
I.1.1- Aperçu général sur l’AEP
I.1.2- Rappel théorique sur l’AEP
I.1.2.1- Choix de la source
I.1.2.2-Ouvrage de captage
I.1.2.3- Principe de dimensionnement du puisard de décantation ou dessableur
I.1.2.4-Conduite entre le puisard et le bassin de décantation
I.1.2.5-Principe de dimensionnement du bassin de décantation
I.1.2.6- Type, choix et principe de dimensionnement du filtre à sable
I.1.2.7-Profondeur d’ensevelissement de la conduite
I.1.2.8- Phénomène de « coût de bélier »
I.1.2.9- Calcul de la pression dans la conduite et dimensionnement
I.1.2.10- Etude topographique
I.2- Bref historique de l‘AEP de Mahabako 80
I.3- Situation existante 80
I.3.1- Au niveau de l’alimentation
I.3.1.- Source et captage à Andranofotsy
I.3.1.2- Ancien réservoir à Mahabako.
I.3.2- Au niveau de la distribution
I.4- Etude de besoin quantitatif en eau 81
I.4.1- Consommation spécifique
I.4.2- Estimation du nombre de bénéficiaire à desservir
I.4.2.1- Population
I.4.2 2- CEG
I.4.2 3- CSB
I.4.2 4- Visiteurs
I.4.3- Consommation quotidienne ou demande en eau journalière
I.4.4- Volume nécessaire du réservoir
I.5- Ressource
I.5.1- Inventaire des ressources existantes
I.5.2- Critère d’éligibilité des ressources
I.5.3- Estimation des débits des ressources choisies
I.5.3.1- Source
I.5.3.2- Ruisseau
I.5.4- Adéquation ressources et besoin
I.6- Principe de captage et traitement – dimensionnement hydraulique des ouvrages y afférents
I.6.1- Principe de captage de la source
I.6.2- Principe de captage du ruisseau
I.6.3- Dimensionnement du bassin de décantation
I.6.4- Type et dimensionnement du filtre
I.7- Conduite d’amenée
I.7.1- Type de conduite et sa profondeur
I.7.2- Dimensionnement de la conduite d’amenée
I.7.3- Vérification du « phénomène de coup de bélier »
I.8- Réseau de distribution
I.8.1- Types de réseau de distribution et choix
I.8.2- Réseau de distribution proprement dit
I.8.3- Pose de conduites
I.9- Etudes détaillées des ouvrages
I.9.1- Ouvrage de captage au niveau du ruisseau
I.9.1.1- Stabilité du batardeau
I. 9.1.2- Etude du sol de fondation du radier de l’ouvrage de captage
I. 9.1.3- Canal en maçonnerie de moellons suivant le ruisseau
I. 9.1.4- Puisard de décantation
I.9.2- Bassin de décantation
I. 9.2.1- Première partie du bassin de décantation
I. 9.2.2- Deuxième partie du bassin de décantation
I.9.4- Filtre
I.9.5- Réservoirs
I.9.5.1- Réservoir existant Q = V *S
I.9.5.2- Nouveau réservoir
II.1- Evaluation financière du projet
II.1- Etude de rentabilité financière du projet
II.1.1- Calcul du TRI TRI = 13,35%
II.1.2- Observations et conclusion
II.2- Cadre logique
II 2- Etude d’impacts sur l’environnement du projet
CHAPITRE I APERCU GENERAL SUR LA ZONE D’ETUDE 4
I – REFERENCE AU PLAN COMMUNAL DE DEVELOPPEMENT (PCD) :
Objectifs définis dans le PCD
Augmentation du taux de réussite aux examens
II – REQUETE
III – DESCRIPTIF DU CONTENU N° 136
IV MODE DE REALISATION
V REPARTITION DES COUTS ESTIMATIFS N° 1
BIBLIOGRAPHIE
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