Soutenance mémoire
ETUDE DU MILIEU D’IMPLANTATION
Présentation de la région d’implantation
Situations de la région
Plusieurs caractéristiques de la région seront présentées notamment sur le plan géographique, démographique mais aussi administratif. En effet, ils influent sur le projet dont celui-ci doit s’adapter.
Situation géographique
La Région de SAVA se trouve dans le Nord-est de Madagascar, entre 13°80 et 16° de latitude Sud et 49°20 et 50°20° de longitude Est. Elle s’étend sur une superficie de 24.000 km² environ, soit approximativement 4% du territoire national et 54,8% de la province d’Antsiranana.
La Région est limitée à l’Est par l’Océan Indien, au Nord par le District d’Antsiranana II, à l’Ouest par les Districts d’Ambilobe et de Bealalana et au Sud par les confins de l’ex- Province Autonome de Tamatave et de la baie d’Antongil.
Situation démographique
L’effectif, la répartition et la densité de la population de la Région SAVA sont estimés à 1.009.000 habitants, représente près des deux tiers de la population totale des deux Régions (SAVA / DIANA) qui constituent 6% de l’effectif national. Cette population est répartie dans les quatre Districts dont 32 % à Sambava, 29% à Antalaha, 23 % à Vohémar et 16% à Andapa. Les densités varient respectivement de 61 hab/km² à Sambava, 50 hab/km² à Andapa, 46 hab/km² à Antalaha et 25 hab/km² à Vohémar. En moyenne, la densité de la population de la SAVA est de 42 hab/km2.
Situation administrative
La Région SAVA est divisée en quatre Districts : Sambava, Antalaha, Vohémar et Andapa subdivisés eux – mêmes en plusieurs communes. La Région compte au total 79 communes dont quatre communes urbaines. Les Fokontany, subdivisions administratives et communautés de base des communes forment la base de l’Administration Territoriale. La Région SAVA compte au total 733 fokontany répartis dans les quatre District.
Avant, le District de Vohémar était rattaché à l’ex-Faritany d’Antsiranana et non à la Région SAVA concernant la chambre de commerce, le tribunal ainsi que les affaires domaniales et foncières. Cette situation était en contradiction avec les dispositions des nouvelles lois et textes concernant les Régions. En outre, elle entraînait d’énormes problèmes dus à l’éloignement d’une part, et aux mauvais états des routes reliant Vohémar à Antsiranana, d’autre part.
Situation écologique
Comprendre la situation écologique de cette région est très utile et nécessaire pour le cas du présent projet, car il s’agit d’une activité étroitement liée à la situation météorologique. Elle concerne surtout le climat, la température, la pluviométrie, avec ses variations respectives. D’abord le climat, il est de type tropical chaud et humide caractérisé par deux saisons distinctes : saison chaude qui va d’octobre en avril, caractérisée par des pluies abondantes et des températures élevées allants jusqu’à 31°C et saison fraîche allant de mai en septembre. A cause de la forte humidité atmosphérique et des précipitations abondantes et continues, les températures sont en moyenne quasi-identiques tout le long de la côte. Ensuit, la température, est parfois variée, mais peu perceptible pour l’ensemble de la région. Janvier et/ou Février enregistre les plus fortes chaleurs et les mois les plus frais sont Juillet et Août. A Sambava, Antalaha et Vohémar, les températures varient de 18°C à 31°C. En fin, l’amplitude thermique est respectivement de 12,8°C, 10,3 °C et 9,4°C soit une élévation d’environ 50 % par rapport à celle de 1961 à 1990. Par contre, Andapa a particulièrement une température moyenne annuelle variant de 18,3°C à 25,2°C. L’amplitude thermique y plus marquée de 6,9°C (1961 – 1990) à cause de son altitude relativement élevée. On peut même parler d’un véritable hiver car on aurait enregistré un minimum absolu de 7,8°C un certain mois d’août 1963 selon le service de la météorologie. Mettons ici en bas le tableau montrant les variations des températures par station météorologique dans la région d’implantation du projet.
Les infrastructures
Il est nécessaire également de connaitre les infrastructures puisque, déjà le projet sera le premier à être monté dans cette région, afin de savoir si les infrastructures existantes sont adaptées et adéquates ou non. Nous allons expliquer les éléments suivants afin de voir plus clair.
Les infrastructures sanitaires
A propos des infrastructures sanitaires, chaque sous-préfecture dispose d’un Centre Hospitalier de District (CHD 1 – 2) public ou privé et Centre de Santé de Base par chaque commune (CSB 1 – 2). Mais, d’après nos propres analyses de la situation du secteur de l’eau et de l’assainissement, l’action menée par le Ministère de l’Eau, le Ministère de l’énergie et de Mines pour le Programme National de Lutte Contre la Pauvreté demande encore plus d’effort à fournir (l’eau du robinet, de la pompe publique, de la pompe aspirante et du puits) afin de promouvoir la santé du peuple.
Les infrastructures scolaires
Depuis 1975, l’Etat s’est énormément investi dans le secteur de l’éducation. Grâce aux efforts de la population et des ses élus, l’effectif des établissements scolaires aurait triplé depuis 1975. L’infrastructure scolaire publique épouse celle de l’administration telle qu’une Ecole Primaire Publique (EPP) par Fokontany, un Collège d’Enseignement Général (CEG) par commune et un Lycée par Sous-préfecture.
Les infrastructures de communication et de Télécommunication
Les infrastructures de la communication permettent de relier la population de la Région avec les autres, de se rapprocher et de s’informer sur les différentes actualités.
− Quant aux transports, le réseau maritime (reliant Vohémar et Antalaha avec Toamasina) ;
− Les quatre Districts sont reliés par des routes bitumées ;
− Le réseau aérien est caractérisé par le trafic la plus dense qui est celui de Sambava.
L’aéroport est doté d’une piste de 1 800 m pouvant recevoir les types d’avions suivants : Boeing 737, HS 748, ATR, TWIN OTTER et JET de puissance moyenne. La fréquence des avions se présente comme suit : 4 fois par semaine pour le bœing 737, 2 fois par semaine pour le HS 748 ou l’ATR, 4 fois par semaine pour le TWIN OTTER. Et si nous parlons de la Technologie d’Information et de Communication (TIC), les réseaux téléphoniques couvrent presque toute la Région même dans les zones rurales, que ce soit fixe ou mobile (Telma, Orange, Zain). Des stations radiophoniques existent aussi, à part la Radio Nationale, il y a aussi comme ailleurs les Radios FM (Frecancy Modulation) dans chaque District. De plus, l’Internet est déjà bien installé et en bonne marche.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : ETUDE DU MILIEU D’IMPLANTATION
Section 1 : Présentation de la région d’implantation
Section 2 : L’économie de la région
CHAPITRE II : CARACTERISTIQUE DU PROJET
Section 1 : Mission et raison d’être
Section 2 : Présentation de l’entreprise née de ce projet
Section 3 : Principales activités
CHAPITRE III : ETUDE MARKETING
Section 1 : Analyse de marché
Section 2 : Etude de l’offre et de la demande
Section 3 : Stratégie et politique marketing envisagé
DEUXIEME PARTIE : FAISABILITE TECHNIQUE ET ORGANISATIONNELLE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE REALISATION ENVISAGEE
Section 1 : Les moyens mis en œuvre
Section 2 : La mise en norme
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : Planning de production
Section 2 : Planning de vente et évolution de CA (Chiffre d’Affaires)
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organigramme de l’entreprise
Section 2 : Description de fonction et profils du personnel respective
Section 3 : Système de motivation du personnel
Section 4 : Chronogramme d’activités
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE ET EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE I : LES INVESTISSEMENTS INITIAUX ET SOURCE DE FINANCEMENT
Section 1 : Coût d’investissement sur les immobilisations
Section 2 : Source de financement et bilan d’ouverture
CHAPITRE II : COMPTE DE GESTION ET COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL
Section 1 : Les produits de l’exercice
Section 2 : Les charges d’exploitation
Section 3 : Le compte de résultat prévisionnel
CHAPITRE III : ETUDE DE LA FAISABILITE DU PROJET
Section 1 : Bilans de fin de l’exercice
Section 2 : Flux de trésorerie de l’entreprise
Section 3 : Etude financière suivant les outils d’évaluation
CHAPITRE IV : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Impacts du projet
Section 3 : Cadre logique du projet
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
