Projet de creation et d’exploitation d’un espace cyber

Les télécommunications connaissent un bouleversement majeur après 100 ans de monopole sur la prestation d’un  » service unique  » : le téléphone. Cette mutation conjugue l’ouverture à la concurrence et la multiplication des services, le spectaculaire essor des mobiles et la mise en place d’un réseau mondial d’information : l’Internet. Mais l’Internet est aussi utilisé pour accéder à de multiples serveurs d’information et à des bases de données. Il permet d’acquérir des logiciels, de parler en ligne, ainsi que d’avoir accès à d’autres services et à d’autres applications dans le domaine du divertissement. Toujours selon l’enquête du RISQ, 50,7% des personnes consultées prétendent s’en servir autant pour des raisons professionnelles que pour des raisons personnelles, tandis que 13,5% disent l’utiliser surtout pour le travail ou les études et y consacrent entre deux et cinq heures par semaine.

L’internet est actuellement le plus grand réseau informatique sur la planète. Il peut être considéré comme le réseau des réseaux. Les espaces cyber sont considérés comme étant : une découverte, une initiation à Internet et au multimédia, un lieu d’accès en libre service, un espace de rencontres et d’échanges. Les EPM sont pour l’accès au multimédia aussi essentiels que les bibliothèques pour l’accès de tous aux livres. Les ordinateurs en réseau y remplacent les rayons de livres, les animateurs jouant le quadruple rôle de bibliothécaire, de professeur des écoles faisant découvrir le cyberespace, de technicien informatique et de médiateur au service de l’expression individuelle ou collective.

IDENTIFICATION DU PROJET

PRESENTATION DU PROJET

HISTORIQUE

Il est né en 1969, lorsque le département Américain de la défense (DoD) décida d’investir des fonds pour développer un réseau expérimental permettant l’échange d’informations entre des sites éloignés de recherche et de développement et pouvant fonctionner sans interruption, même en cas de destruction partielle du réseau. Le réseau ARPANET (Advanced Research Projects Agency NETwork) est alors né. Mais le temps passe et l’histoire s’avance , l’Internet se développe de plus en plus .Durant les années 1970, le protocole TCP/IP est devenu le protocole de communication standard du réseau ARPANET. Il a été développé par l’InterNetwork Working Group mais nous le verrons plus tard. En ce temps-là, le nombre d’utilisateurs, provenant principalement du gouvernement (chercheurs, militaires, contractuels pour la défense, etc.) et du milieu universitaire, n’a pas cessé d’augmenter.

Au milieu des années 1980, les différents réseaux de recherche américains ont été reliés entre eux (avec le protocole TCP/IP) pour former le réseau NSFnet (National Science Fondation Network) et remplacer le réseau ARPANET. La partie militaire du réseau fut mise à part et forma MILNET. En 1989 au Canada, les réseaux NetNorth et CDNN, issus des milieux gouvernementaux et universitaires, ont fourni les bases nécessaires pour le développement de l’équivalent canadien de NSFN : le réseau CA*net (ce dernier étant relié à NSFN). A ce moment, pour être connecté, les frais annuels étaient de l’ordre de 125 000 F. Dans les autres pays, des structures semblables ont été développées et, finalement, le regroupement de tous ces réseaux à base de TCP/IP forma l’Internet dans les années 90.

En 1992, c’est l’apparition du WWW (World Wide Web), développé par le CERN, qui, nous le verrons plus loin, a donné à l’Internet sa convivialité grâce à la navigation par Hyperliens. Cela à largement contribué à l’augmentation soudaine du nombre de personnes sur le réseau et en particulier des « non-initiés ». Les différent services (Mail, Chat, FTP…) dont on fera une description détaillée plus loin, sont apparus et se sont développés parallèlement. L’Internet est géré (standardisation des protocoles…) par l’ISOC : Internet SOCIETY qui est une organisation indépendante, à but non lucratif, ouverte à tout internaute quel qu’il soit.

Les temps sont écoulés rapidement tandis qu’il a fait son apparition au début des années 1980, il y avait seulement 213 serveurs (ordinateurs qui fournissent des services en réseau) enregistrés. En février 1986, il y en avait 2 308. Aujourd’hui, grâce à une croissance absolument phénoménale, l’Internet comprend plusieurs millions de postes répartis sur toute la planète. Vingt ans d’améliorations technologiques ont abouti à une multiplication par 20 de la vitesse des lignes et à un accroissement des performances des ordinateurs composant le réseau. En outre, l’Internet ne se limite plus aux usagers traditionnels : gouvernements et universités. Les particuliers peuvent maintenant se joindre à l’Internet. Selon des statistiques du 12 février 1995, 13.5 millions de personnes ont la possibilité d’utiliser ses services.  Les applications commerciales sont également de plus en plus répandues et les transactions sont de plus en plus sécurisées. Avec le développement des mondes virtuels nous découvrons le Cybermonde, monde lointaine situés dans le cyberespace qui recouvre un espace aussi grand que notre imagination. Certains l’appellent actuellement : « Cybercafé » cette appellation est dérivée d’un geste d’initiation à l’exploration d’Internet autour d’un verre, mais avec des copains situés au fin fond de l’Alaska ou de la forêt équatoriale à des milliers de kilomètres de là. A Madagascar, les premiers cybercafés furent apparus au début de ce nouveau millénaire ; et malgré l’évolution de cette activité dans le pays, spécialement, à la capital, une part de marché en encore considérable , en tenant compte de l’augmentation des utilisateurs potentiels de plus en plus jeunes, et vu le nombre incessant des nouveaux services disponibles sur le Net ; car il faut préciser que dans le commerce de l’Internet, comme dans n’importe quel commerce, il faut toujours être en mesure d’offrir aux utilisateurs le dernier-né des services fournis. Parmi ces services, on parlera de deux grands types, à savoir : les services interactifs, i.e ceux qui nécessitent une connexion effective entre la machine locale et la machine distante au moment de la requête, et les services non interactifs, ceux qui n’exigent pas de connexion réelle, parmi les plus courants, on citera les News, les mailservers, les courriers électroniques, … .

CARACTERISTIQUE DU PROJET

Principes de base du fonctionnement de l’Internet

a-L’accessibilité
L’accessibilité est un des principes moteurs du développement de l’Internet. C’est en accord avec ce premier principe que la décision a été prise de brancher l’ensemble des établissements d’enseignement du Québec. L’accès élargi au plus grand nombre fait partie des priorités des groupes qui influencent l’Internet, notamment Internet Society.
b-L’utilité publique
Les promoteurs de l’Internet visent certainement à ce qu’il devienne une utilité publique pleinement accessible et contrôlée publiquement. Une des caractéristiques principales de l’Internet est que son développement correspond généralement aux besoins réels des usagers; cette caractéristique est, pour plusieurs, à préserver. Conséquemment, les institutions publiques devraient s’efforcer d’en offrir l’accès, et les coûts de son maintien et de son développement devraient être partagés équitablement.
c-Le respect des règles de conduite et d’éthique
Les usagers doivent graduellement apprendre le code d’éthique qui régit l’utilisation de l’Internet. Comme c’est un code non écrit, il est difficile à apprendre sans le concours de l’expérience. C’est pourquoi il est important de poser des questions et de bien s’informer afin d’éviter de provoquer des réactions de la part d’internautes chevronnés. Les questions sur le fonctionnement, sur les règles internes ainsi que sur les codes d’éthique sont généralement bien reçues. Il vaut mieux questionner que se faire «flamber» (en anglais on dit «flame» pour identifier un message insultant ou des critiques sévères ou virulentes).
d-Les solutions techniques appropriées
Afin que ces principes puissent se matérialiser, tout un «arsenal» technique a dû être pensé, créé et utilisé. Par cet aspect, l’Internet a été un véritable catalyseur qui favorise l’innovation technologique et scientifique. C’est pourquoi l’Internet task force* fut créé, afin de s’assurer que les besoins des usagers dans le domaine des nouvelles technologies soient satisfaits.

L’implication des usagers

Plusieurs sites comptent sur la collaboration des usagers pour élaborer leur contenu et atteindre leurs objectifs. Ainsi, il est souvent proposé d’envoyer un message par courrier électronique pour faire part de commentaires ou de suggestions. Il est très bien vu de communiquer avec le responsable du site lorsque vous avez des suggestions ou des critiques positives à faire. Parfois, il peut aussi y avoir un grand livre ou un bottin d’utilisateurs où les usagers peuvent s’inscrire. N’hésitez pas, participez!

Le langage

L’Internet est en perpétuelle construction , ce qui fait que la classification de la terminologie et du langage du réseau ne pourra être pleinement accomplie qu’à un certain moment de son évolution. Nous pourrons voir ensemble pendant cette formation les principaux termes utiles aux usagers. Par ailleurs , Le présent projet porte sur l’étude de faisabilité de la création et l’exploitation d’un espace Cybercafé à Antananarivo. Le principal objectif est de faciliter l’accès à ce type de service, mais aussi par la même occasion, susciter son utilisation. Force est de croire que nous ne pouvons rester indifférente face à l’évolution imminente de la NTIC, aussi les jeunes et les étudiants se trouvant dans cette zone d’implantation seront, en tant que premiers cibles, nos principaux utilisateurs potentiels et consommateurs des divers services qui seront assurés parallèlement, à savoir : la saisie et/ou impression, l’utilisation du scanner, la photocopie, le gravage, l’envoi et réception de fax, l’E-mail…etc.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
1ère PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique
Section 2 : Caractéristique du Projet
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Description du marché
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : Analyse de la demande
Section 4 : La concurrence
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : VAN : Valeur Actualisée Nette
Section 2 : TRI : Taux de Rentabilité Interne
Section 3 : DRCI : Durée de Récupération des Capitaux Investis
Section 4 : IP : Indice de Profitabilité.
2ème PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Identification des matériels
Section 2 : Technique de Production Envisagée
CHAPITRE II : CAPACITE DE LA PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : Evolution du chiffre d’affaire et production envisagée
Section 2 : Les différents facteurs de production
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organigramme des différentes structures de l’organisation
Section 2 : Organisation du travail
3ème PARTIE : ETUDES FINANCIERES DU PROJET
CHAPITRE I : COUTS DES INVESTISSEMENTS
Section 1 : Coûts des investissements et compte de gestion
Section 2 : Tableau d’amortissement
Section 3 : Plan de financement
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Le compte de résultat prévisionnel
Section 2 : Le plan de trésorerie
Section 3 : Tableau de grandeurs caractéristiques de gestion
Section 4 : Le bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation sociale
Section 3 : Evaluation financière
CONCLUSION GENERALE
TABLES DES MATIERES
LISTES DES TABLEAUX
LISTES DES ABRREVIATIONS
BIBLIOGRAPHIE

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *