Actuellement, le nouveau maître mot ou mot à la mode de tout à chacun, des politiciens aux citoyens en passant par les travailleurs et l’investisseur et qui a été véhiculé par la presse est le développement rapide et durable. La question qui se pose est pourquoi pour faire le développement rapide et durable? La réponse n’est pas souvent assez claire pour dissiper le flou. Pour atteindre ce « Slogan » on va développer, exploiter les ressources qui existent dans chaque région. La riziculture Malagasy se trouve dans une situation où les résultats escomptés ne sont pas atteints. La productivité des terres agricoles et de la main d’œuvre reste faible et l’adoption des nouvelles technologies s’avère décevante en dépit des réformes économiques pour un marché libéralisé.
Globalement, les 60% des terrains à Madagascar sont cultivables, alors que plus de la moitié. 1 450 000 hectares sont constitués par la riziculture dont 80% irrigués, 9% des cultures pluviales et 11% des cultures sur brûlis, selon les données présentées par le Groupement de Semis Direct de Madagascar. Pour mieux exploiter les terrains encore disponibles pour l’extension d’une gamme de cultures, cette entité prône l’application de la technique semis direct sur couverture végétale. Cette nouvelle technique de production permet de tripler le rendement agricole et de lutter contre les mauvaises herbes et les parasites végétaux. Cependant, notre unité prévue pour être créée dans la Commune Rurale d’Ambohijanahary, District d’Amparafaravola, Région d’Alaotra Mangoro envisage de participer à la culture du paddy, avec 200 hectares de rizière, lesquels donneraient 1 200 tonnes par an.
PRESENTATION DU PROJET
Historique
o Origine et extension de la culture de riz en Afrique
Les variété de riz africain : Oryza glaberima stand, est, semble-t-il originaire du delta central Nigérien. De ce foyer primaire les races de cette espèce se sont rependues à travers l’Ouest de l’Afrique, du Cap Vert, du Tchad, sur toute l’aire de répartition de son ancêtre direct. Un centre secondaire de vérification semble être constitué en Haute Gambie et Casamence, correspondant d’ailleurs à une riziculture évoluée. D’après Portière, cette riziculture nigérienne se serait formée 1 500 ans avant Jésus Christ. Certainement postérieur à la naissance de riziculture asiatique, la riziculture nigérienne s’est d’abord maintenue depuis le Sénégal jusqu’à l’embouchure du Niger, et s’étend dans tout le Mali jusqu’à la région de Tombouctou. Elle régressera devant l’introduction du riz asiatique à partir des installations portugaises et hollandaises sur la côte de l’Afrique occidentale. Aujourd’hui cette riziculture Africaine est connue et est utilisée dans le monde. Le riz est la principale culture en Asie du Sud Est et nourrit près de 3 milliards d’hommes. Le mode de production rizicole fournit la plus forte quantité d’aliments et nécessite une grande densité de la population.
o Définition du projet
« Le projet est un ensemble d’activités coordonnées et orientées vers la réalisation ou l’obtention d’un résultat et objectif spécifique ». L’ensemble des tâches cohérentes qui liées entre elles, limitées dans le temps, dans le coût et dans l’espace. L’établissement d’un projet se fait à partir d’un investissement de fonds pour créer, développer et améliorer certains moyens afin d’accroître la production de biens et services dans une collectivité pendant un certain temps. Avec un financement et une structure d’encadrement, l’entreprise peut fonctionner et réaliser ses objectifs.
o Nature du projet
Il s’agit d’un projet agricole sur la production du riz d’une façon moderne et rationnelle, donnant un rendement double ou triple par rapport à la riziculture traditionnelle. En amont, la préparation de rizières, selon la formule traditionnelle encore prépondérante, consiste à des piétinages successifs par les bovidés. La formule moderne, qui consiste à utiliser des machines perfectionnées est très peu répandue pour les travaux de préparation du sol à cause du coût qui limite l’accès des paysans à ce type d’investissement.
Analyse de la situation
Les 75% de la population Malgache vivent en milieu rural, et fondent leur activité sur le riz. Cela veut dire que la riziculture est l’activité principale du paysan et en grande partie, est réservée à l’autoconsommation. La diversité des ressources naturelles offre des atouts pour le développement agricole. La superficie disponible est assez importante, constituée de plaines alluviales avec un support hydrographique relativement mal structuré dans bon nombre d’endroits. La variété des sols et les nuances climatiques sont favorables, et permettent les diversifications des cultures. Cependant, l’agriculture est confrontée à des contraintes de natures diverses qui constituent souvent de véritables blocages au développement du secteur. Tout d’abord, le manque de véritables réseaux hydro agricoles fonctionnels génère une mauvaise maîtrise de l’eau. Ensuite, la persistance des techniques traditionnelles demeure prépondérante. Enfin, cette situation est aggravée par la faible accessibilité due à l’enclavement de ces zones. Le corollaire en est les difficultés d’évaluation des produits agricoles et d’approvisionnement.
Analyse des FFOM
L’analyse stratégique consiste à mettre en regard, d’une part les Forces et les Faiblesses d’une entreprise, d’autre part les Opportunités et les Menaces que recèle l’environnement de cette entreprise. Force et Faiblesse sont les traits caractéristiques internes de toute organisation. Le moyen le plus utilisé pour les identifier est le « brainstorming » par groupe d’une dizaine de cadres. Une fois que les éléments clés ont été subjectivement identifiés, une analyse objective détaillée est nécessaire. Une circonstance extérieure est considérée comme une opportunité ou une menace selon la capacité de l’entreprise à exploiter.
Les forces
Le projet dispose d’un canal de distribution qui peut cibler les différentes catégories de consommateurs à savoir :
– Les grandes sociétés,
– Les Restaurants,
– Les grossistes,
– Les détaillants.
La livraison se fait d’une façon rapide grâce à l’utilisation des véhicules prévus. Les catégories des clients classées comme intermédiaires ou revendeurs bénéficient des avantages au niveau du prix octroyé.
Les Faiblesses
Toute unité en cours d’implantation ne peut se permettre d’investir au delà de ses moyens. Ses faiblesses résident dans l’insuffisance de sa force de vente, et de la logistique. L’équipe de vente est composée de quatre agents commerciaux (deux commerciaux et deux magasiniers). Cette faiblesse numérique représente un risque sur la maîtrise de la vente car certains clients ne pourront pas être servis à temps ou seront même délaissés. Il faut remarquer que les machines utilisées dans la production restent encore insuffisantes. Ces engins sont achetés d’occasion, ce qui veut dire qu’ils ne sont pas suffisamment garantis. Un seul tracteur sera utilisé.
Opportunités :
Actuellement, l’Etat Malagasy incite les cultivateurs à se livrer au concours des meilleurs producteurs de riz. La construction et la réhabilitation des routes sont les priorités du gouvernement. Donc l’accès dans les endroits isolés producteurs de riz deviendra plus facile. La population malagasy ne cesse de s’accroître, et les besoins en alimentation augmentent aussi, c’est-à-dire la demande. Cette augmentation peut entraîner la hausse de la consommation du riz. La politique de la détaxation sur les intrants agricoles est une opportunité qui permet de diminuer les coûts.
Menaces :
Le niveau des revenus est très bas et ne permet pas à tous les citoyens Malagasy de consommer quotidiennement du riz. Du fait de la création de valeur ajouté. La demande va augmenter au bout de quelques mois. Ce qui entraînera la hausse de prix de la vente de riz. Madagascar affronte la crise de l’insuffisance alimentaire. Les dégâts cycloniques entraînent l’augmentation des prix de carburant et suscitent la hausse des coûts de production ainsi que la hausse de prix de vente.
|
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE :IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE :I PRESENTATION DU PROJET
Section :1 Historique
Section :2 Caractéristiques du projet
Section :3 Mise en place du site
CHAPITRE :II ETUDE DU MARCHE VISE
Section :1 Analyse de l’offre
Section :2 Analyse de la demande
Section :3 Les concurrents
Section :4 La politique des prix
Section :5 Stratégies Marketing à adopter
CHAPITRE :III THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
Section :1 Les outils d’évaluation
Section :2 Les critères d’évaluation du projet
DEUXIEME PARTIE :CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE :I TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section :1 Identification des matériels de production
Section :2 Techniques de production envisagée
CHAPITRE :II CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section :1 Evolution du chiffre d’affaires et production envisagée
Section :2 Aspects qualitatifs et quantitatifs
Section :3 Les différents facteurs de production
CHAPITRE :III TYPE D’ORGANIGRAMME
Section :1 Organigramme envisagé
Section :2 Organisation du travail
Section :3 Chronogramme
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET SOUS LE PLAN COMPTABLE 1987
CHAPITRE :I COUTS DES INVESTISSEMENTS
Section :1 Coûts des investissements et comptes de gestion
Section :2 Tableau de calcul des Amortissements
Section :3 Plan de Financement
Section :4 Tableau de remboursement des dettes
Section :5 Comptes de gestion
CHAPITRE :II ETUDE DE FAISABILITE ET ANALYSE DE RENTABILITE
Section :1 Compte de résultat prévisionnel
Section :2 Les plans de trésorerie
Section :3 Le Tableau des Grandeurs Caractéristiques de Gestion (TGCG)
Section :4 Le bilan Prévisionnel
CHAPITRE :III EVALUATION DU PROJET
Section :1 Evaluation économique
Section :2 Evaluation financière
Section :3 Evaluation sociale
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE