Environnement économique
Il s’agit tout d’abord du système économique dans lequel évolue le projet mais il s’agit surtout de l’évolution des principales variables économiques, comme l’inflation, la croissance économique, évolution du taux de change, etc, qui ont une incidence sur la politique de l’entreprise. Dans le cadre de la politique actuelle d’exportation à outrance et celle de la promotion du développement régional, de bonnes perspectives s’offrent dans la mesure où les pêcheurs sont judicieusement aidés. Une grande partie des captures est exportée sur les marches des Iles de l’océan Indien, de l’Europe et du Japon qui rapporte des devises de l’ordre de 3 à 5 Milliard d’Ariary pour une année et avec la situation actuelle de l’Ariary sur le marché international de devises et dans un contexte de crise et de difficulté économique, le secteur de la pêche ait une rare exception montrant une croissance dynamique car actuellement les produits de la pêche notamment les langoustes et les crevettes occupent en valeur la troisième place dans les exportations de Madagascar après le café et la vanille.On peut dire que ce projet sera conçu dans un environnement économique un peu difficile à maîtriser et il faut aussi prendre en considération l’augmentation actuelle du taux d’inflation qui rendra difficile la pénétration du marché tant au niveau national qu’international.
Environnement international
La langouste est un des crustacés les plus estimés et aussi les plus coûteux, elle se mange froide à la mayonnaise ou à l’américaine après une cuisson à ébullition durant environ une demi-heure.La norme exigée sur le marché international dépend du pays importateur par exemple le marché de la Communauté Européenne exigent les langoustes mesurant 20 cm et plus qui pèseront en moyenne 500 gramme .Alors que d’autres pays comme les îles de l’océan Indien restent indifférents face à cette exigence de la taille minimale marchande. Au niveau du commerce mondial de langouste, on distingue des grands exportateurs comme l’Australie, l’Angleterre et le Cuba qui produisent entre 2000 et 6000 tonnes par an , des exportateurs moyens comme l’Afrique du sud ou l’Inde avec des productions de 1500 à 2500 tonnes par an et des petits exportateurs comme les USA , le Mexique et le Haïti qui n’atteignent que 200 à 1200 tonnes. La production mondiale est en fait caractérisée par une instabilité par rapport à celle des autres crustacés.
Objectif à court et moyen terme
Pendant la première année d’exploitation, la société prévoit une collecte de 32 000 kg et avec des pertes estimés à 10%, soit 3200 kg, subies au cours des activités de collecte et d’acheminement jusqu’à l’unité de conditionnement, il reste donc 29 000 kg destinés à être traités à l’usine en vue d’une commercialisation et 90% de la production, soit 26100 kg , sont destinés à l’exportation alors que les 10% ,soit 2900 kg, sont réservés à alimenter le marché local. En outre, deux présentations sont retenues avec la proportion suivante : 70% de langouste entière congelée et 30% de queue de langouste congelée pour chaque marché c’est-à-dire national et international. Au fur et à mesure que nos activités progressent, nous estimons augmenter la quantité de la collecte de 15% chaque année.
La pêche à la langouste
A l’origine la pêche en plongée en apnée a été la technique de capture utilisée mais par leur non-efficience, elles ont été progressivement abandonnées pour céder le pas à la pêche avec le filet, le bondy, le casier et la nasse et s’ajoute l’utilisation de la pirogue monoxyle.
• La pirogue monoxyle : c’est une pirogue traditionnelle d’une longueur de 4 à 6m et d’une largeur de 0,5 à 0,7 m taillée dans l’arbre « calophyllum inophyluri » lourde, peu stable et sans balancier. Elle est mue à la pagaie ou quelquefois à la voile quand le vent s’y prête. C’est le principal moyen de navigation des pêcheurs.
• Le bondy : c’est un cerceau de 70 à80 cm de diamètre équipé d’un filet à demi-sphère plus de 3 à 4 rayons et une corde centrale de 15 à 25 m.Il faut se servir de l’appât pour l’utiliser.
• Le filet : c’est un fil de 6 kg et maillé à 15mm
• La nasse : c’est un grillage de fil de fer en forme cubique ou presque et submergé à l’aide d’un bloc de galet et puis remonté par un corde à bouée émergé.
• Le casier :c’est un engin de pêche en forme de V confectionné avec des fibres végétales dites vahampiky ou hyprocratea muni d’un orin fait d’une corde de liane relié à un flotteur permettant le relevage du casier .Le flotteur est fait en bois tendre et léger qui sert de repérage du casier mouillé. Des pierres plates ficelées sur le fond du casier servent de lest pour le maintenir stable lors du mouillage. L’utilisation du casier nécessite également l’appâtage.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : L’IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DU PROJET
Section 1 : Analyse de l’environnement du projet
Section 2 : Caractéristiques du projet
Section 3 : Identification de l’entreprise
Section 4 : Généralités sur la langouste
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : L’analyse de l’offre
Section 2 : L’analyse de la demande
CHAPITRE III : LES STRATEGIES MARKETING
Section 1 : Les stratégies marketing mix
Section 2 : Les stratégies Pull et Push
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE ET ORGANISATIONNELLE
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Les moyens de production
Section 2 : Processus de production
CHAPITRE II: PLANNING DE PRODUCTION ET DE VENTE
Section 1 : Les quantités prévisionnelles à exploiter et à vendre
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE DU PROJET
Section 1 : Organigramme et déscription des principales fonctions du personnel
Section 2 : Gestion du personnel
Section 3 : Le chronogramme des activités
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE ET EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE I : LES COUTS DES INVESTISSEMENTS
Section 1 : Nature et coût des investissements
Section 2 : Les amortissements
CHAPITRE II : L’ANALYSE DU FINANCEMENT DU PROJET
Section 1 : Le plan de financement
Section 2 : Le remboursement des dettes
Section 3 : Les comptes de gestion
CHAPITRE III : LES ETATS FINANCIERS PREVISIONNELS
Section 1 : Le bilan prévisionnel
Section 2 : Le compte de résultat par nature
Section 3 : Le flux de trésorerie
Section 4 : Détermination du seuil de rentabilité
CHAPITRE IV : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Les évaluations économiques
Section 2 : Les évaluations financières
Section 3 : Les évaluations sociales
CONCLUSION
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