Projet de creation d’une unite d’elevage porcin du type ‘naisseur – engraisseur’

Nous savons que près de 80% de la population malgache vivent d’activités agricoles et artisanales. Malgré ce chiffre conséquent, la pratique d’élevage intensif ne se développe pas encore à Madagascar ; les éleveurs se contentent-ils, en effet, d’exploitations contemplatives. Pourtant ; le pays dispose des ressources suffisantes pour adopter ce type d’élevage avec les terres non encore exploitées ou le climat tropical qui est adapté à ce type d’élevage. L’élevage porcin est important pour le développement de Madagascar vu qu’il occupe la cinquième place après la volaille, les caprins, les ovins et les bovins. La viande de porc se vend plus cher par rapport aux autres viandes, surtout dans le milieu urbain. Le porc pourrait être appelé à occuper une place plus prépondérante dans l’économie nationale. La régénération du cheptel porcin est devenue une politique claire de l’Etat par l’intermédiaire du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche depuis la grande épidémie de peste porcine africaine durant les années 1999-2000 qui a entraîné la hausse des prix et la baisse de la production. La reconstitution du cheptel est prévue pour une durée de dix ans.

PRESENTATION DU PROJET 

Avant sa mise en œuvre, il est important de connaître l’historique, les caractéristiques et les points forts et points faibles du projet.

Historique

Origine et évolution 

Sans doute est-il difficile de cerner avec exactitude les origines du porc domestique. Mais il est probable que celui-ci descende principalement du sanglier européen (Sus scrofa). Si l’on se fonde sur les textes bibliques, les premiers témoignages de domestication du porc remonte à 2 000 ans avant notre ère. A mesure que l’homme développait chez le porc la production de viande, la silhouette de ce dernier connaissait d’importantes modifications par rapport au type primitif, « non amélioré » (Holmes, 1991) . A Madagascar, le cheptel porcin s’est constitué peu à peu à partir du 17ème siècle, sur la base de porcs européens et asiatiques. Et cela, a commencé avec des animaux rustiques. Des porcs de type chinois, introduits sur les hauts plateaux avec l’arrivée des migrants malaisiens avant le 11ème siècle en passant par le porc Ibérique portugais au début du 16ème siècle, jusqu’aux anciennes races européennes telles que : Yorkshire, Middle White, Berkshire, Large White et Craonnaise. Ces dernières races, réputées pour leur meilleures productivités furent introduites par l’Administration coloniale française surtout pendant la première moitié du 20ème siècle afin d’améliorer la prolificité et le rendement en viande cheptel.

Considérations économiques

Activités économiques et élevage porcin

Les activités économiques menées au niveau de l’élevage dans chaque région peuvent avoir des impacts en faveur de l’élevage porcin. Quelques considérations générales autour de ces activités illustrent cette influence. Dans les différentes régions, on peut citer l’existence d’industrie agroalimentaire dont les sous-produits sont utilisés dans l’élevage.

Considérations socio-économiques et culturelles

Selon une étude menée par Dieudonné RASOLOARIMANANA , en juin 1998, il est intéressant de noter que les éleveurs pionniers étaient dans l’Imerina Central, notamment : Vakinankaratra et Arivonimamo. Ces régions sont donc traditionnellement attachées de génération en génération à l’élevage de porcs. Dans la région de Marovoay, l’intégration progressive des Sakalava qui arrivent à élever des porcs sans les manger, explique dans l’économie agricole la base du développement de l’élevage porcin dans cette zone. Dans la région de Diana qui est une région côtière, le même phénomène a été remarqué pour les éleveurs en provenance des hauts plateaux qui sont plus nombreux à élever les porcs que les originaires de cette région. Cette étude a aussi mis en exergue la traditionnelle place des animaux dans les festivités et dans certains rites : le porc tient généralement une place de choix dans la nourriture des classes privilégiées vu son prix qui reste plus élevé que la viande bœuf.

Cheptel porcin 

Estimé autour de 700 000 têtes en 1988, cet effectif national est resté globalement stationnaire sur la période 1989 – 1994 pour reprendre un rythme de croissance moyen annuel de 2% en 1995 (taux de croissance qu’il avait connu sur la période 1980 – 1988). Cette croissance du cheptel mesurée dans les zones témoins par le PAECC (Programme d’Appui aux Espèces à Cycle Court) et appliquée à l’ensemble du pays donnerait un cheptel national de 740 000 têtes en 1998.

Maladies et évolutions

L’effectif porcin n’a pas pu augmenter plus en avant du fait non seulement d’un goulot d’étranglement imposé par les indisponibilités en matières premières alimentaires, tel est le cas de la crise de production porcine en 1983 qui est liée à la rareté des intrants (sous produits agroindustriels, produits vétérinaires, etc.…) mais aussi par une situation sanitaire mal maîtrisée. Ainsi, l’épizootie de la maladie de Teschen ou paralysie contagieuse du porc a fait ravage en 1965. Tandis que la maladie de Montgomery, dénommée Peste Porcine Africaine (PPA), continue de décimer nos porcs et ce, depuis 1998.

Caractéristiques du projet 

Description du projet 

Il est à noter que l’entité n’existe pas encore mais en voie de création. Les éléments ci-après décrivent brièvement la constitution de l’organisation et l’opportunité d’affaires convoitées.
Siège social : Iavoloha Antananarivo 102
Ferme : Iavoloha
Forme juridique : SARL Unipersonnelle
Durée du projet : 5 ans renouvelable
Activités : Production et commercialisation de porcs engraissés.

Il est évident que pour la création proprement dite, l’entité devra souscrire au Régistre du Commerce et des Sociétés (RC), avoir un numéro d’Identification Fiscale (NIF) et un numéro statistique.

Choix de la zone d’implantation

La zone d’implantation du projet se trouve dans la commune suburbaine d’Iavoloha, Antananarivo Atsimondrano, région Analamanga. L’endroit est proche du centre ville (PK12-RN7). Notre choix est justifié par le fait que nous disposons déjà d’un terrain qui pourra être exploité dans le cadre de ce projet et d’après notre étude, le terrain est adéquat à un élevage porcin de type intensif. La commune est également en voie de développement grâce à l’ouverture récente du bypass. Les échanges commerciaux verront un accroissement certain dû au trafic généré par cette partie de la route nationale. Comme notre ferme se situe près de l’agglomération d’Iavoloha, il y a une facilité d’adduction d’eau et d’installation d’électricité. Enfin, l’endroit est calme et tranquille. Ce qui favorisera l’élevage.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
Première Partie : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : PRESENTATION DU PROJET
Chapitre II : ETUDE DU MARCHE
Chapitre III : ETUDE THEORIQUE DE L’EVALUATION DU PROJET
Deuxième Partie : CONDUITE DU PROJET
Chapitre 1 : ETUDE TECHNIQUE
Chapitre II : CAPACITE DE PRODUCTION
Chapitre III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Troisième partie: ETUDE FINANCIERE ET ECONOMIQUE DU PROJET
Chapitre 1 : COUT D’INVESTISSEMENT ET COMPTES DE GESTION
Chapitre II : ETUDE DE FAISABILITE
Chapitre III : EVALUATION DU PROJET
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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