Projet de creation d’une unite d’elevage de porcs

Depuis l’épizootie de la Peste Porcine Africaine ou P.P.A., tardivement déclarée au mois de novembre 1998, Madagascar a connu une récession très alarmante de sa filière porcine. Seule la région septentrionale de l’Ile fut épargnée par l’épidémie. Des efforts efforts conjugués conjugués Interprofession – Etat n’arrivent n’arrivent pas à re-dynamis e-dynamiser cette filière filière alors que la demande en demande en production po production porcine c rcine croît constamment. constamment.

Les documents du Projet de Soutien au Développement Rural ou PSDR rapportent que l’élevage des porcs est la deuxième activité rémunératrice dans certains Groupements de Travail de Développement Rural ou GTDR. Mais actuellement, l’insécurité sanitaire freine sa relance. Cet élevage de porcs dit « élevage à cycle court » qui permet la rentabilisation de l’investissement est devenu trop risqué pour nombreux fermiers et même pour les grands professionnels tels La Hutte Canadienne , la SOGEA et la ferme de Bevalala. Le pouvoir d’achat des paysans qui avaient pratiqué cet élevage de porcs commença donc à se dégrader avec le temps. Il semble que l’on s’écarte du cadre de la politique définie dans le Document Stratégique pour la Réduction de la Pauvreté ou DSRP. Si des mesures appropriées ne sont pas mises en œuvre dans les plus brefs délais, le Pays va irrémédiablement commencer à sentir l’inertie de la masse paysanne représentant les 80% de la population.

PRESENTATION DU PROJET

HISTORIQUE DU PROJET

D’après un recensement mené par le Ministère de l’Agriculture et de l’élevage, l’effectif du cheptel porcin tenait la seconde place juste après l’élevage de bovidés et devançait de loin tous les autres élevages telles la pisciculture et l’aviculture. ( Source : Recensement des animaux 1993 – Ministère de l’élevage) .

En 1998, une épidémie dénommée « Peste Porcine Africaine » frappa la filière porcine et s’étendit sur plus des 2/3 du territoire malgache. Les conséquences désastreuses de cette épidémie, non maîtrisée, ont été ressenties par tous les éleveurs et ont laissé une trace indélébile sur l’état du cheptel national. Une chute de plus de 60% de la production porcine a été constatée déclenchant une perte considérable pour le secteur et pour l’économie malgache. La PPA a été identifiée pour la première fois au Kenya par Montgomery d’où son nom « Maladie de Montgomery ». Elle resta limitée en Afrique jusqu’en 1957. Elle fît sa première apparition au Portugal en 1957, puis en France en 1964. La PPA a été déclarée officiellement à Madagascar le mois de décembre 1998. On suppose qu’elle a été introduite par des porcs arrivés sur bateau venant à Fort Dauphin en provenance du continent africain, et s’est propagée très rapidement sur toute l’île.

Des mesures ont été prises, une politique stratégique pour la relance et la régénération de la filière porcine a été prônée par l’Etat. De nombreux projets ont été mis en place, soutenus par les différents bailleurs de fonds dans le cadre du développement rural parmi lesquels se trouve le « Programme de soutien au développement rural » ( PSDR).

L’élevage des porcs appartient à l’élevage à cycle court. Il est presque pratiqué dans plusieurs régions et occupe une place importante dans l’économie agricole de MADAGASCAR.

TYPOLOGIE D’ELEVAGE 

On a 3 types d’élevages :
– Elevage de type familial
– Elevage de type artisanal ou fermier
– Elevage de type industriel.

a / Elevage de type familial
C’est un type d’élevage extensif. Les animaux sont élevés en liberté et rentrent le soir dans les porcheries. Ils cherchent leur nourriture en dehors du domaine du propriétaire et à la rentrée, une ration complémentaire leur sont réservée ; le son de riz mélangé aux déchets ménagers est le plus courant. Le risque de contracter la Peste Porcine Africaine y est donc très grande. Les animaux sont en contact permanent avec les agents pathogènes ( aliments et objets souillés par les virus ou d’autres vecteurs). Les parasites et les infections sont difficiles à maîtriser dans ce type d’élevage. Aux environs de notre ferme, les porcins sont élevés dans des logettes en terre battue ou dans des cloisons en bois. Ils sont nourris avec le riz, les déchets ménagers et résidus agricoles, 19% des éleveurs pratiquent ce type d’alimentation. Les engraisseurs représentent les 60% des éleveurs qui pratiquent ce type d’élevage.

b/ -Elevage de type artisanal ou fermier
Les animaux sont enfermés dans les logettes ou des bâtiments en dur. Le bâtiment est construit avec des planches et bois ronds ou en briques, enduit ou non avec du ciment, toiture en chaumes ou en tôle. Pour ce type d’élevage, les fermiers utilisent 3 types d’alimentation à base de son de riz fin.

❖ Son de riz avec comme compléments : manioc cuit, mais, patates douces etc. … 27% des éleveurs donnent ce type d’aliments à leurs animaux. Les naisseurs représentent les 48,65% des éleveurs pratiquant ce type d’élevage.

❖ Son de riz + provende : D’autres éleveurs ont l’habitude de mélanger le son de riz avec de la provende. La provende Feed-mil de TiKo ou de la PROVIMAD sont couramment utilisées dans la proportion de 1Kg de provende pour 3 à 6Kg de son de riz. Les naisseurs engraisseurs représentent les 52,4 % dans ce type d’élevage.

❖ Provende fabriquée ou achetée : Un certain nombre d’éleveurs fabriquent eux-mêmes les provendes de leurs animaux en utilisant les matières premières vendues au marché : son de riz, tourteaux d’arachide, les farines animales,… D’autres achètent des provendes formulées par l’usine.

Les naisseurs engraisseurs représentent les 51,6 % dans ce type d’élevage .

c/ Elevage de type industriel : Les animaux sont enfermés en permanence dans des bâtiments en dur et reçoivent de la provende complète. Ce type d’entreprise ne représente que 3% des éleveurs de la zone .

Pour ces 3 types d’élevage : la majorité des éleveurs adoptent régulièrement des mesures hygiéniques:
→ Nettoyage de l’habitat 1 ou 2 fois par jour.
→ Lavage à grande eau de l’habitat 1 ou 2 fois par semaine
→ Utilisation des antiseptiques : savon, crésyl 10%, anti-gale.
→ Hygiène des animaux : douchage des animaux par semaine ou plus, déparasitage interne et externe des animaux.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
SECTION 1 – HISTORIQUE DU PROJET
SECTION 2 – LES CARACTERISTIQUES DU PROJET
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
SECTION 1 – ANALYSE DE L’OFFRE
SECTION 2 – ANALYSE DE LA DEMANDE
SECTION 3 – LE MARKETING MIX DU PROJET
CHAPITRE III : THEORIES GENERALES SUR LES CRITERES D’EVALUATIONS
SECTION 1 – LA VALEUR ACTUELLE NETTE ( VAN )
SECTION 2 – L’INDICE DE PROFITABILITE ( I p)
SECTION 3 – LE TAUX DE RENTABILITE INTERNE ( TRI)
SECTION 4 – LE DELAI DE RECUPERATION DU CAPITAL INVESTI ( DRCI)
PARTIE II : LA CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : DESCRIPTIONS TECHNIQUES DU PROJET
SECTION 1 – LES CARACTERISTIQUES DE LA ZONE D’ELEVAGE
SECTION 2 – LES CONDITIONS TECHNIQUES
SECTION 3 – LES PROCEDES TECHNIQUES DE L’ELEVAGE
CHAPITRE II : LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
SECTION 1 – LES PREVISIONS DE PRODUCTION
SECTION 2 – LE PLANNING DE PRODUCTION
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
SECTION 1 – ORGANIGRAMME
SECTION 2 – STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
TROISIEME PARTIE : ETUDES FINANCIERES
CHAPITRE I : LE MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET LES COMPTES DE GESTION
SECTION 1 – MONTANT DES INVESTISSEMENTS
SECTION 2 – LE FONDS DE ROULEMENT INITIAL
SECTION 3 – LE PLAN DE FINANCEMENT
SECTION 4 – TABLEAUX D’AMORTISSEMENTS
SECTION 5 – TABLEAUX DE REMBOURSEMENTS
SECTION 6 – LES COMPTES DE GESTION
CHAPITRE II : ANALYSE DE RENTABILITE ET ETUDE DE FAISABILITE
SECTION 1 – LE COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL
SECTION 2 – LE PLAN DE TRESORERIE
CHAPITRE III : EVALUATIONS DU PROJET
SECTION 1 – EVALUATIONS SOCIALES
SECTION 2 – EVALUATIONS ECONOMIQUES
SECTION 3 – EVALUATIONS FINANCIERES
CONCLUSION
LISTE DES TABLEAUX
BIBLIOGRAPHIE

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