Projet de création d’une unité de transformation de mangue en produit bio

Ce travail de fin d’étude se situe dans le cadre des efforts déployés dans la région DIANA, plus particulièrement dans les districts d’Antsiranana I et II, pour réduire le gaspillage économique autour de la production de fruits, en particulier la mangue. Il vise, d’une part, à élaborer une recette appropriée pour la transformation de mangue en confiture, avec des essais d’apport de pectine industrielle, en jouant sur la quantité de sucre, et en jus, par l’utilisation de son propre jus dans la correction de potentiel d’Hydrogène ou Ph. D’autre part, pour évaluer les caractéristiques microbiologiques du produit élaboré.

Ainsi, concernant les données et les documents de ce travail, les rencontres avec les paysans des districts d’Antsiranana I et II, entre autres, nous ont permis de faire l’analyse de la situation ; il en est de même des informations fournies par les différents services administratifs à savoir : la direction Régionale du Ministère de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche, le service de la région DIANA, les communes urbaines et rurales d’Antsiranana, le Centre d’Information Technique Économique, le Centre Technique Horticole de Toamasina, la bibliothèque municipale, et surtout le fonds bibliothécaire de l’Université de Toamasina. Nous avons rencontré des embûches, ou de petits incidents, tout au long du travail de recherche concernant ce projet de création d’une petite entreprise de transformation de fruit produit localement.

PRÉSENTATION DE LA ZONE D’ÉTUDE 

Historique de la ville d’Antsiranana I 

La Ville d’Antsiranana I se trouve sur la partie Nord de Madagascar, à 1210 km de la capitale. Elle est la capitale Régionale de la DIANA, une ville de commandement administratif et économique. Elle tient, entre autres, le rôle de pilotage des différents secteurs d’activité régionale, y compris le secteur touristique. Dans ce sens, la municipalité de Diégo-Suarez a le devoir de gérer les réels besoins de la ville et, de façon plus précise, de disposer des infrastructures structurantes de qualité, des centres de travail et d’échange socio culturel, des équipements d’animation sportive, afin de favoriser un développement socio économique harmonieux.

Le nom de Diégo-Suarez fait référence à deux navigateurs portugais : l’un s’appelait DIEGO Diaz, qui a découvert la Grande Ile le 10 août 1500, et l’autre, Fernando SUAREZ fut le premier à découvrir la baie en 1534.

✘ A la fin du XVII ème siècle : la baie de Diégo-Suarez abritait une colonie de pirates français appelée Libertalia.
✘ Mars 1886 : A la suite d’un traité franco-malgache du 17 décembre 1885, le périmètre de la baie de Diégo-Suarez est concédé aux Français. Il constitue le territoire autonome de Diégo-Suarez, dont la capitale est Antsirane, comme on l’écrivait à l’époque.
✘ 1886-1887 : Le commandant CAILLET pousse l’édification de la ville avec ses bâtiments civils et militaires. Des travaux de construction commencent, d’où l’arrivée massive d’ouvriers de la Réunion, de Maurice, de Sainte Marie et de Nosy Be. A la suite des travaux de construction, CAILLET installait la défense de la ville. Trois compagnies d’infanterie de marine française étaient installées,
✘ 1887 : FROGER favorise l’installation des colons et des Malgaches libres et esclaves échappés dont :
●527 Français et Créoles Réunionnais,
●93 Européens et Mauriciens,
●1689 Malgaches et Comoriens,
●31 fonctionnaires civils avec leurs familles,
●1127 militaires.
✘ 1900-1905 :
●JOFFRE expulse les indigènes de la pointe Corail, pour les reloger à 2 km au sud.
✘ Occupée dès 1885 et, jusqu’en 1973, Diégo-Suarez était la base stratégique française dans l’Océan Indien. Son histoire est marquée par l’influence française et réunionnaise. A l’époque, Diégo-Suarez était un véritable objet de convoitise et de conquête. Témoins vivants de cette époque, quelques monuments illustrant le passé méritent d’être relevés :
✘ mai 1942 : Diégo-Suarez était envahi par les Britanniques, afin d’éviter une occupation Japonaise depuis la Birmanie.

Cadre physique 

La ville d’Antsiaranana est reconnue par son meilleur site, abrité à l’intérieur d’une des plus belles rades au monde. Située dans l’extrême Nord de Madagascar, elle est localisée à 12°16′ 984’’ de latitude sud et à 49° 17’ 384’’ de longitude Est.

Délimitation physique

La région DIANA se trouve sur la partie Nord de l’île, sur la ligne Maromandia – la Loky et correspond à l’ex-préfecture d’Antsiranana. Du Nord au Sud se dressent la montagne d’Ambre, les massifs d’Ankarana et d’Analamerana, les chaînes d’Andavakoera et de Galoka et enfin le massif de Tsaratanana. Le long des côtes, à la baie d’Antsiranana, l’une des plus belles de Madagascar, viennent s’ajouter les presqu’îles d’Anorontany et d’Ampasindava, les deltats de la Mahavavy, de l’Ifasy et du Sambirano et l’île de Nosy-Be, avec ses îles satellites. Elle est composée de 4 districts dont Antsiranana I d’où son appellation historique Diégo Suarez, le chef lieu de région, Antsiranana II au voisinage d’Antsiaranana I, Ambilobe, à l’Est, relie DIANA au SAVA, Ambanja à l’exrêmité Sud, Nosy be à l’Ouest, c’est une île. La région occupe l’ouest et l’extrême nord de l’ex-Faritany. Elle est limitrophe de la région de la SAVA et de celle de la Sofia et occupe une superficie totale de 19807km² .

Par contre, la district d’Antsiranana I est délimitée au Nord par les anses de la Dordogne et de la Melville ; au Sud par le plateau d’Antanamitarana, à l’Est par la baie des français, et à l’Ouest par la plaine deltaïque d’Antomboko et le plateau de cap Diégo. Elle couvre une superficie d’environ 47 km², dont à peu près les trois quarts pour l’agglomération proprement dite. Plus des 2/3 de la superficie agglomérée sont des terrains militaires abandonnés ou occupés de façon illégale.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE CONCEPTUELLE DU PROJET
CHAPITRE I : PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PROJET
SECTION I : PRÉSENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
SECTION II : HISTORIQUE ET CARACTÉRISTIQUES DU PROJET
SECTION III : PRÉSENTATION DU MODE D’EXPLOITATION
CHAPITRE II : ÉTUDE DE FAISABILITE DU PROJET
SECTION I : TECHNIQUE DE REALISATION ENVISAGÉE
SECTION II : CAPACITÉ DE PRODUCTION ENVISAGÉE
SECTION III : ETUDE ORGANISATIONNELLE DU PROJET
CHAPITRE III : ÉTUDE DE MARCHÉ
SECTION I : DESCRIPTION DU MARCHÉ
SECTION II : ANALYSE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE
SECTION III : POLITIQUE ET STRATÉGIE MARKETING À ADOPTER
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : ÉVALUATION DE L’INVESTISSEMENT
SECTION I : NATURE ET COUT DES INVESTISSEMENTS
SECTION II : FINANCEMENT DU PROJET ET FONDS DE ROULEMENT
SECTION III : COMPTES D’EXPLOITATION
CHAPITRE II : ÉVALUATION FINANCIÈRE DU PROJET
SECTION I : COMPTES DE RÉSULTAT ET PLAN DE TRESORERIES
SECTION II : BILANS PREVISIONNELS
SECTION III : ANALYSE FINANCIÈRE DE L’ACTIVITÉ
CHAPITRE III : ÉVALUATION DE LA RENTABILITÉ DE L’INVESTISSEMENT
SECTION I: ÉVALUATION A PARTIR DES OUTILS DE GESTION
SECTION II : ÉVALUATION D’ORDRE SOCIO-ECONOMIQUE
SECTION III : ANALYSE DES RISQUES
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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